La CUS, une zone dynamique
Présentation de la CUS
La communauté urbaine de Strasbourg, couramment appelée CUS, est une structure intercommunale française, située dans le département du Bas-Rhin et dans la région d’Alsace.
Instituée en 1967, la communauté urbaine de Strasbourg est une forme de coopération intercommunale très aboutie qui introduit la notion de solidarité financière et de défense d’intérêts communs. Tout en préservant l’indépendance des communes, elles assurent une meilleure gestion et ouvrent un horizon de développement plus vaste dans les domaines qui relèvent de leurs compétences. On distingue deux grands domaines d’interventions qui sont l’aménagement et les services publics. La communauté urbaine de Strasbourg, avec ses 451 000 habitants, compte 28 communes réparties sur un territoire de 316 km². La commune de Strasbourg représente, à elle seule, plus de 25% du territoire de la CUS. La CUS se segmente en différentes zones (cf. figure 2). Cette segmentation sera utilisée dans la suite du dossier pour décrire les divers aspects de la CUS.
La concentration de la population
Strasbourg concentre 60% de la population de la communauté urbaine. La CUS compte 45% de la population du Bas-Rhin et plus du quart de la population alsacienne. Cette dernière a encore augmenté entre 1999 et 2006, avec un taux d’accroissement de 3.5% contre 2.9% pour l’ensemble de la France métropolitaine. La CUS participe fortement au développement économique de la région.
La concentration de l’emploi
L’emploi est plus concentré que la population, comme on peut le constater en comparant les cartes des figures 3 et 4. En effet, Un emploi sur trois de la communauté urbaine (un sur deux de la commune de Strasbourg) est situé dans les 11 km² du centre-ville élargi. Cette concentration de l’emploi est particulièrement marquée pour certaines activités tertiaires. Un tiers des emplois du commerce de détail de la CUS y sont localisés. D’autres services, tels que les activités de l’hôtellerie et de la restauration sont également très présents dans le centreville. Ainsi, La densité de l’emploi est maximale au centre, et décroît au fur et à mesure qu’on s’en éloigne.
L’activité tertiaire occupe une part importante de l’emploi dans la CUS. Au premier janvier 2007, les ASSEDIC du Bas-Rhin recensaient 168 633 salariés dans la CUS, dont prés de 80% dans le secteur tertiaire.
– Les frontaliers
La CUS représente 45% de la population actif du département du Bas-Rhin et 26% de la population active de la région Alsace. 73 % des emplois disponibles dans le périmètre de la CUS sont occupés par des résidents. Les frontaliers alsaciens travaillent pour moitié en Allemagne et en Suisse, mais plus de 80% d’entre eux, employés en Allemagne, sont Basrhinois (INSEE, recensement 1999).
– Le chômage
En Alsace, le taux de chômage est en repli. Au premier trimestre 2007, il était de 8,4% dans la zone d’emploi de Strasbourg et de 7,4% en Alsace. Soit inférieure à la moyenne nationale de 0,9%.
Répartition des domaines d’activités selon les zones de la CUS
Dans les faubourgs et la première couronne se trouvent plusieurs zones d’activités très peu peuplées : activités à dominante industrielle (Strasbourg, zones du Port du Rhin), commerce de gros et industrie (Plaine des Bouchers), zones à dominante universitaire (IllkirchGraffenstaden). Les communes de la deuxième couronne sont, elles aussi, principalement résidentielles. Cependant, certains quartiers centraux sont essentiellement tournés vers des activités, comme des activités financières au nord (le Wacken), le campus universitaire de l’Esplanade ou de l’Hôpital civil au sud. Dans les communes périphériques (la deuxième couronne), la part des emplois occupés par des habitants de la CUS est relativement faible (68 % contre 73% pour toute la CUS). Ainsi, de façon générale, plus on s’éloigne du centre-ville moins les emplois sont occupés par des résidents de la CUS. Certains quartiers font exception, tel que les quartiers d’habitat social qui sont plus fréquemment occupés par des actifs habitant dans les communes de la CUS (Cronenbourg (80 %), Neuhof (83 %), la Canardière Est (90 %), la Cité de l’Ill (95 %)).
La CUS, un territoire attractif
L’ouverture à l’international
Strasbourg partage avec New York et Genève le privilège d’être le siège d’organisations internationales, sans être capitale nationale. Cette ouverture est favorisée par la position géographique de l’Alsace directement en contacte de l’Allemagne et de la Suisse (Cf. figure 1). De plus, le territoire de la CUS contient de nombreuses entreprises étrangères. L’Alsace est dotée d’outils performants au service de son internationalisation, tel que la Maison du Commerce International de Strasbourg (MCIS) qui est le premier World Trade Center de France créé en 1979.
Volontarisme économique : Politique d’attractivité
En 2006, la CUS a mis en place des procédures d’exonérations de taxe professionnelle en faveur des entreprises impliquées dans les projets « recherche et développement » labélisés par les pôles de compétitivité. En effet, la CUS est située dans le zonage de recherche et développement de trois pôles : Innovations Thérapeutiques, Véhicule du futur et Fibre Grand Est. La CUS a soutenu officiellement les candidatures des deux pôles : Innovations Thérapeutiques et Véhicule du futur.
Franche urbaine de Strasbourg
La ville de Strasbourg a deux zones franches urbaines qui ont pour objectifs :
– Soutenir et maintenir le développement d’activités économiques dans les quartiers, – permettre l’accès ou le recours à l’emploi des personnes qui y résident,
– intensifier et accélérer les programmes de rénovation urbaine en cours.
Les petites entreprises qui s’installent en zone franche permettent la création d’emplois. Leur développement est favorisé par des exonérations fiscales et sociales.
Tourisme d’agrément et d’affaires
La CUS contient différents lieux d’accueil : le palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg Pierre Pflimlin, le Palais de l’Europe, le Parlement Européen, le Parc des Exposition du Wacken. La fonction touristique du quartier insulaire, inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est très prégnante. On y trouve aussi un tiers des emplois de la banque et de la finance, soit autant que dans le quartier financier du Wacken.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : La CUS, une zone dynamique
I. Présentation de la CUS
II. La concentration de la population
III. La concentration de l’emploi
IV. Répartition des domaines d’activités selon les zones de la CUS
V. La CUS, un territoire attractif
1. L’ouverture à l’international
2. Volontarisme économique : Politique d’attractivité
3. Franche urbaine de Strasbourg
4. Tourisme d’agrément et d’affaires
VI. Le transport
1. Liaisons ferroviaires et routières
2. Le port et l’aéroport
3. Les transports en commun
Partie 2 : le logement social dans la CUS
I. Les évolutions du parc de logements dans la CUS entre 1999 et 2005 : état des lieux
1. Un accroissement relativement faible du parc de logements
2. Une répartition du logement selon le type de résidence
3. Evolution et part des propriétaires dans la CUS entre 1999 et 2005
4. Résidences principales en collectif
5. Répartition des types de logements dans la CUS
6. Le parc de logements sociaux
II. La loi SRU : à qui s’impose-t-elle ?
III. Les objectifs du PLH
IV. Le financement de type PLA-I
1. Les conditions d’octroi
2. Description de l’aide
V. L’évolution de la politique du logement
VI. La demande de logements sociaux dans la CUS : diagnostic du 4ème PLH
1. Une demande très supérieure à l’offre
2. Une répartition territoriale différenciée de la demande
VII. Les profils des demandeurs
1. Situation familiale
2. L’âge
3. Les ressources
4. Des demandes anciennes et des souhaits variés
5. Répartition des allocations selon le statut d’occupation en 2004
Partie 3 : la recherche du foncier
I. La diminution des transactions de terrain à bâtir
II. Le potentiel foncier pour le logement dans la CUS : diagnostic du 4ème PLH
1. La mesure du potentiel
2. Nombre de logements potentiels pour chaque période
III. La demande sera-t-elle toujours aussi forte à l’horizon 2015 ?
IV. Choix de la commune
Partie 4 : mise en place des logements sociaux au sein de la commune de Vendenheim
I. Présentation de la commune de Vendenheim
1. La population
2. Les logements sociaux dans Vendenheim
3. Les transports en commun
4. Equipements
II. Localisation de la zone à aménager
III. La réglementation de la zone I AU
IV. Orientation d’aménagement : projet habitat
1. Organisation viaire
2. Une urbanisation qui tire son identité du site
3. Un quartier mixte et durable
V. Le site aménagé
1. Le concept de ville durable
a. Le traitement des eaux pluviales
b. Traitement des déchets : le tri sélectif
c. Atteindre un bilan énergétique neutre
d. Des systèmes de déplacements propres et une nouvelle dynamique économique
2. Plan du site aménagé
VI. Coût du projet
VII. Etude d’impact
CONCLUSION
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