Le tourisme international est l’un des types de voyage qui font que beaucoup de personnes venant de cultures différentes se rencontrent. Les touristes quittent leur quotidien et partent vers des destinations lointaines. Ils parcourent des milliers de kilomètres afin de rencontrer l’altérité, un nouveau paysage, une nouvelle culture, … Le plaisir d’être en contact avec l’inconnu et la découverte de nouveaux horizons est le moteur pour ce type de voyage. Madagascar est l’une des destinations dites « exotiques », qui offrent de très grands potentiels tant naturels que culturels. En outre des belles plages ou des faunes endémiques, le pays malgache possède aussi des cultures conservées à leur authenticité. Mais le peuple malgache étant le fruit de migrations anciennes, la culture malgache possède des souches semblables à celles d’autres civilisations dont la plus dominante est la culture austronésienne.
La culture espagnole fait partie de ces cultures ayant une racine commune avec celle des Malgaches. Il ne faut pas oublier que les espagnols voyageaient de partout dans le monde aux temps des conquistadores . Ils laissaient toujours leurs traces partout où ils allaient. Quelques une de leurs cultures ont atterri à Madagascar. Les Européens sont venus à Madagascar vers le début du 16e siècle, suite à la découverte de l’île par le portugais Diego Diaz. Mais d’autres hypothèses peuvent aussi expliquer l’origine de ces ressemblances culturelles qui vont être développés dans l’étude.
Cette étude va se porter sur ces éléments similaires de la culture espagnole et malgache . Ces cultures sont surtout visibles sur les Hautes Terres Centrales, qui sera notre zone d’étude. La zone centrale de l’île qui n’est en général que zone de passage pour les touristes et non une finalité de destination. Nous essayerons de mettre en valeur ces cultures pour attirer les touristes espagnols à s’intéresser à leur version « à la malgache » dans cette région. Ce lancement du tourisme culturel a pour but d’apporter une innovation pour le tourisme et de développer les zones qui seront exploitées dans les Hautes Terres Centrales.
La culture est d’ailleurs défini comme « l’ensemble des connaissances, des savoir faire, des traditions, des coutumes propres à un groupe humain. (…) Ainsi elle englobe de très larges aspects de la vie en société (…) Il se manifeste généralement sous trois grandes formes : l’art, le langage et la technique. (…) Au niveau individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises par un être humain, son instruction, son savoir.» . En d’autres termes, chaque individu a sa culture propre à lui, dépendant du milieu où il a évolué. Communiquer avec une personne qui a une culture différente de la nôtre nécessite alors un effort. Il ne faut pas imposer sa culture et non plus se soumettre à celle des autres. Il faut trouver un terrain d’entente pour que chacun soit à l’aise. De ce fait, l’effort doit venir des deux acteurs pour que la communication soit établie dans une aisance réciproque.
CONTEXTUALISATION ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
CONTEXTUALISATION DU DOMAINE A ETUDIER
Une bonne contextualisation des domaines à étudier est nécessaire pour ne pas se perdre dans des recherches inutiles. Une étude bien axée serait bénéfique et un peu plus facile pour l’étudiant. L’étude, de ce fait se focalisera sur trois point principaux : les Hautes Terres Centrales (zone d’étude numéro un), l’Espagne (zone d’étude numéro deux) et le tourisme, qui est la base des études effectuées au sein de la mention Science du Tourisme.
La région centrale de Madagascar
La région centrale de Madagascar possède un très grand potentiel touristiquement parlant. Grace à sa situation géographique, cette région est le portail vers les grandes civilisations de l’île. En général, les touristes doivent passer par la capitale avant d’aller vers leurs finalités de destination vu que l’aéroport international d’Ivato, seuil du tourisme international, est en son sein.
Délimitation du territoire
Les Hautes Terres Centrales définissent la partie en haute altitude située au centre de la grande île malgache. Elle va de 800 mètres à plus de 2700 mètres d’altitude, avec une superficie de 120000 km² soit à peu près 1/5è de la superficie totale de l’île. Elle est délimitée : au nordouest par le pays Sihanaka et Bezanozano, à l’est par le corridor forestier des Tanala, et au sud par le pays Betsileo. Mais notre étude sera axée sur la route nationale numéro sept (RN7), allant de la capitale jusqu’à la limite du territoire Betsileo et Bara au sud.
L’appellation « Hautes Terres Centrales » (HTC) date de la Colonisation française (1896-1958) afin de délimiter le massif central occupé par les Français. Elles ont été aussi appelé auparavant « Hauts Plateaux ».
Le peuplement des Hautes Terres Centrales de Madagascar
La population de cette partie est dore et déjà cosmopolite actuellement suite aux différentes migrations internes survenus sur l’île depuis la facilité de déplacement. Mais à l’origine le peuplement qui occupait ce territoire était les Merina au Nord et les Betsileo au Sud. Il existe de ce fait une variation de dialecte et de style vestimentaire assez visible lors du passage sur cette zone. En général, la population de cette région vit à peu près de la même manière. Le secteur primaire y prédomine avec une activité principale basée sur l’agriculture. La région qui est célèbre d’ailleurs pour la riziculture en terrasse du côté des Betsileo et les cultures maraichères chez le peuple Vakinankaratra . La plantation de thé fait aussi la renommée du village de Sahambavy gérée par l’industrie SIDEXAM (société d’investissement et d’exploitation agricole malagasy). Il y a aussi la viniculture betsileo qui produit un vin au goût exquis.
D’autres activités sont aussi visible dans cette partie de l’île comme l’artisanat dans la région Amoron’I Mania , où se situe le village artisanal d’Antoetra, producteur d’arts Zafimaniry . Ceci en dehors des autres types d’artisanat réputés mondialement comme le papier Antemoro et le tissage de la soie ou lamba landy à Ambalavao Tsienimparihy.
Les potentiels des Hautes Terres Centrales de Madagascar
Les Hautes Terres Centrales de Madagascar regorgent de richesses qui sont tout à fait exploitables dans le tourisme et dans d’autres domaines. Cette région pourrait très bien se développer et être autonome si ses atouts sont mis en valeur. Par la suite seront détaillés ces richesses qui seront des éléments à exploiter dans notre projet de mise en tourisme.
Les potentiels géographiques
Selon l’avis des touristes, le climat y est agréable. Elle invite le touriste à se familiariser avec le climat tropical. Elle est assez tempérée par rapport à celle des régions côtières. Quant au paysage, elle est ornée de montagnes parsemées de vallées. Beaucoup de circuits présents offrent des escalades et survols sur parapentes .
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CONTEXTUALISATION, METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
1- CONTEXTUALISATION DU DOMAINE A ETUDIER
2- CADRAGE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE L’ETUDE
3- DEMARCHES METHODOLOGIQUES DE L’ETUDE
PARTIE 2 : RESULTATS, INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS
4- L’INTEGRATION DE LA COMMUNAUTE HISPANIQUE DANS LA SOCIETE MALGACHE
5- MISE EN RELATION DES DEUX CULTURES
6- ELEMENTS SIMILAIRES DE LA CULTURE ESPAGNOLE ET MALGACHE
PARTIE 3: PROJET « PEQUEÑA ESPAÑA EN MADAGASCAR »
7- IDENTIFICATION DU PROJET
8- LES ETUDES DE FAISABILITE
9- EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS
ANNEXES