La culture entrepreneuriale dans la logique de la performance industrielle

Historique et fondements de l’économie industrielle

                   L’économie industrielle a vu le jour avant même l’apparition du mot « industrie » en XVème siècle. A l’époque et jusqu’au XIXème, le mot désignait l’ensemble des activités économiques partant de l’agriculture, de la manufacture au commerce. Aucune distinction n’a été faite selon la conception des trois secteurs économiques. C’était seulement en 1819 que J.B. SAY avait signifié l’industrie comme étant des activités qui concourent à la production des biens utiles, d’où la distinction entre « industrie agricole », « industrie manufacturière » et « industrie commerciale ». Le concept a évolué dans le temps, et maintenant par opposition à l’agriculture et le commerce, l’industrie couvre les activités de transformation. En fait, les littératures montrent que l’analyse des systèmes industriels intéressait beaucoup d’auteurs européens et américains depuis le XIXème siècle, et ce, en pensant que l’industrie constitue le moteur déterminant de l’économie. Il faut dire que l’économie industrielle évolue en fonction des courants de pensée économique lesquels se fondent sur la recherche de stabilité et de développement économique approprié autour d’un environnement changeant et dynamique. Cette évolution de l’économie industrielle peut être tracée comme suit :
– D’abord, Alfred Marshall à travers ses ouvrages « the economics of industry » 1879 et « industry and trade » 1919, est considéré comme étant le père de l’économie industrielle. Il a développé la théorie de l’équilibre partiel, construite à partir de ce qu’il considère comme firme représentative. Pour lui, les économies d’échelle poussent à l’accroissement de la taille des firmes, une croissance qui mène au monopole, d’où la nécessité absolue de définir une loi anti-trust.
– Le développement des travaux et des études empiriques au début du XXème siècle a enrichi davantage l’analyse de l’économie industrielle notamment sur le fonctionnement des coalitions industrielles, sur l’organisation de la production, sur le fonctionnement de la concurrence… De l’école de Cambridge en Angleterre, par exemple, Arthur Pigou pense que les économies d’échelle se trouvent limitées du fait du caractère fini des compétences des entrepreneurs. Et Joan Robinson qui a porté son analyse sur la concurrence imparfaite pour comprendre et critiquer le fonctionnement d’un marché dominé par un petit nombre de grandes firmes. La question qui se pose serait de savoir si cette domination est due aux effets de rendement d’échelle, à l’exercice d’un pouvoir de marché, ou bien tout simplement de la connaissance du management.
– Après la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle approche de l’économie industrielle intégrait mieux les nouvelles caractéristiques de la réalité industrielle. Inspiré de la réflexion de Yves MORVAN (1991), il s’agit notamment : (i) de la croissance de la grande firme qui s’oppose à l’idée des modalités de fixation de prix selon la théorie micro-économique et qui adhère plutôt les théories de la « concurrence imparfaite » et de la « concurrence monopolistique ; (ii) de l’émergence d’une nouvelle classe de dirigeants appelée les « managers propriétaires » qui donne naissance aux théories managériales ; et (iii) la multiplication des flux financiers dans le système industriel qui donne naissance au concept de « groupe », d’oligarchies et de cristallisation des pouvoirs entre un nombre réduit de centres de décision.
– Edouard MASON (1939) a proposé une méthode d’analyse globalisante des réalités économiques industrielles : sa synthèse donne naissance à la chaine de raisonnement de l’économie industrielle. Pour lui, les conditions de base d’une industrie déterminent ses structures; celles-ci permettent la mise en œuvre de telle ou telle stratégie. Les stratégies se traduisent par un certain niveau de performance. Ce constat a été développé par d’autres auteurs qui donnaient plus de poids aux comportements pour expliquer la performance d’une firme. De l’autre coté, J.BAIN (1956), reliant la performance au profit dégagé (t) par une firme, introduisait le phénomène de barrière à l’entrée (B), et trouvait que t = f (B, Cs), Cs étant le degré de concentration. D’autres auteurs comme W.COMANOR et WILSON (1967) ont rajouté à cette relation l’importance des dépenses publicitaires comme une variable déterminante de constitution de profit. Les variables explicatives du profit évoluent dans le temps. PELTZMAN (1977) a trouvé par exemple que la relation concentration – rentabilité est biaisée par le fait qu’il existe des rapports complexes entre les parts de marché, la concentration et l’efficacité des entreprises.
– L’appareil productif dans beaucoup de pays industrialisés a connu des faiblesses notables suite à la crise économique au début des années 70 nécessitant l’intervention de l’Etat pour rétablir la situation. Ces faiblesses ont été marquées généralement par l’absence de politique générale, par l’inadéquation des stratégies de diversification adoptées et surtout par la mauvaise insertion dans la concurrence internationale. Cette période a connu la découverte des nouvelles technologies notamment en informatique, en télécommunication, en biotechnologie. L’économie industrielle s’était fortement basée sur le développement des industries dans ce secteur et celles qui en dépendent.
– Au cours des années 80, l’Etat se trouvait dans l’incapacité d’éviter ou de résoudre la crise économique, d’où l’émergence de la Nouvelle Economie Industrielle. Il s’agissait de revenir à la théorie néoclassique de l’équilibre partiel se basant sur les conditions d’équilibre sur un seul marché. A l’époque, l’économie industrielle se calquait sur les théories d’oligopole, des jeux, des marchés contestables et des coûts de transaction.
– Depuis le début des années 90, l’on a constaté le retour des firmes au cœur de la dynamique concurrentielle. L’accent est mis de nouveau sur leur organisation et sur leurs stratégies d’organisation. La réussite d’une firme est dictée par ses avantages concurrentiels aussi bien au plan du marché local que du marché étranger. Le respect des normes constitue le leitmotiv du développement du commerce international. Les industries se doivent de s’y référer pour pouvoir rester dans la course. C’est de là qu’émergent les notions de management de qualité, de système de veille et de certification de normes en l’occurrence la norme iso.
– Actuellement, l’économie mondiale est caractérisée par l’évolution du commerce international, la mondialisation des processus productifs et l’essor spectaculaire des marchés financiers. Il s’agit là de la mondialisation source de la régionalisation laquelle est conçue pour libéraliser et faciliter les échanges internationaux. Elle se manifeste dans plusieurs domaines : production, communication, formation… En fait, la mondialisation résulte de la conjonction de deux mouvements historiques (LAFAY, 2006) : d’une part, l’émergence de la révolution industrielle marquée par l’abaissement continu des frais de transport et de la communication, et l’explosion des NTIC ; et d’autre part, la généralisation de l’économie de marché.
– La crise financière, suite en grande partie à la crise des subprimes, s’est aggravée au deuxième semestre 2006 avec le krach des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux Etats-Unis, que les emprunteurs, souvent de conditions modestes, n’étaient pas en mesure de rembourser. Cette situation a entrainé les dégradations suivantes aux Etats Unis: (i) Beaucoup de banques ont dû déprécier la valeur de leurs actifs, plus de 500 milliards en un an 2007-2008 provoquant une chute des capitaux propres des banques, (ii) plusieurs institutions sont tombées en faillite (iii) les places boursières ont connu de fortes baisses. Malgré les aides massives apportées par les Etats pour rétablir la situation des Institutions sur le bord de la faillite, il en a résulté une récession mondiale conduisant à un ralentissement du commerce international, à une hausse du chômage et à une baisse des prix des produits de base. L’inflation en février 2008, était à son niveau le plus haut depuis 10-20 ans dans de nombreux pays. Et en février 2009, The Economist annonçait que la crise financière avait conduit à une crise de la production industrielle. Les plus fortes baisses d’activités se situent dans les pays tournés vers l’exportation.

La fusion

              Les structures industrielles peuvent être remodelées par des opérations de restructuration, soit à travers des transferts d’actifs, soit en établissant des liaisons financières comme les prises de participation d’une société dans une autre. Les transferts d’actifs dans le cadre d’une fusion sont des pratiques fréquentes dans le monde industriel. En effet, fusion est une technique de concentration dans laquelle deux ou plusieurs entreprises décident de réunir leurs patrimoines pour ne plus former qu’une seule entreprise. Les raisons d’une fusion sont multiples, mais l’idée principale se fonde sur la réunion des compétences pour générer des coûts faibles dont notamment le coût de transaction quand il s’agit surtout des entreprises d’une même filière. En effet, la fusion se crée généralement dans le cadre de la concentration des entreprises : concentration horizontale et concentration verticale. La première réunit sous le contrôle d’un même centre de décision,des entreprises fabricant un même produit. Tandis que la deuxième réunit des entreprises intervenant à des stades différents de la fabrication d’un produit. On distingue deux types de fusion : la fusion création et la fusion absorption.
– La fusion-création signifie que deux ou plusieurs sociétés se dissolvent pour former une société nouvelle.
– Par contre, la fusion-absorption suppose l’absorption par une société des actifs d’une ou de plusieurs sociétés qui disparaissent.

Aperçu général de la politique industrielle

                 En effet, la politique industrielle suppose des relations d’actions et de réactions entre l’Etat et les industries. Une politique qui devrait avoir l’adhésion et l’implication des deux parties. Quoi que rejeté par l’économie moderne actuelle, l’interventionnisme de l’Etat trouve toujours sa raison d’être dans le développement de l’économie et du social. Lors de la crise financière internationale de 2007, par exemple, l’intervention des pouvoirs publics était indiscutable voire inévitable afin de débloquer la situation. Force est de constater que les Etats Unis d’Amérique eux-mêmes, considérés comme le premier des pays libéraux, qui ont servi d’exemple aux autres pays par leur intervention en injectant des sommes importantes d’argent dans les banques en difficulté afin de rétablir la situation. Il faut dire que l’intervention des pouvoirs est soutenue parfois par des fondements théoriques lesquels ont été conçus et analysés à travers les expériences économiques des pays industrialisés. Dans le cadre de l’analyse libérale, bon nombre d’auteurs, dont M. Allais et K. Arrow, disaient par exemple qu’il faut réparer « l’erreur fondamentale commise par les premiers libéraux en soutenant que le régime de laisser-faire constituait un état économique optimum ». Ils sont conscients de la nécessité d’intervention sélective des pouvoirs publics et cherchent désormais à rationaliser l’action. Généralement, l’intervention de l’Etat est souhaitée lorsqu’il s’agit d’accroître le bien-être social. Mais le problème c’est que le bien-être en lui-même est un concept flou, difficile à définir et voire même à évaluer. Il peut comporter des valeurs matérielles comme des valeurs psychologiques. Les adeptes de la théorie interventionniste, comme Keynes, disaient que l’intervention de l’Etat n’est plus totalement «taboue». La coexistence d’un secteur privé et d’une économie publique, en charge de grands objectifs d’intérêts généraux, est toujours justifiée. L’Etat peut élaborer des projets économiques ou mettre en place des pôles susceptibles d’entraîner tout le reste de l’économie. L’objectif est d’atténuer les effets néfastes de l’environnement ou des comportements de certaines industries. Yves MORVAN distingue trois attitudes concrètes face à l’opportunité d’une politique industrielle : (i) attitude de ceux qui restent opposés à la mise en place d’une telle action et trouvent que le sort de l’industrie se joue au niveau des entreprises et des options de macro-économie ; (ii) attitude intermédiaire beaucoup plus pragmatique et toujours aussi ambigüe, réclamant l’intervention pour atteindre des projets précis ; (iii) attitude partisane à la politique industrielle comme moyen privilégié d’organisation du système productif.

L’entrepreneur – manager et leader : garant de la performance

               L’entrepreneur considéré dans cette recherche est l’industriel qui est à la fois le propriétaire et le gérant d’une industrie. Il joue également le rôle d’un manager qui s’occupe de la gestion et du développement de son entreprise. En tant que manager, il est le garant de la bonne marche de l’entreprise, de l’atteinte des objectifs et, par extension, de l’atteinte des performances économiques et financières de l’entreprise. Bref, un manager qui doit assurer le développement de l’entreprise eu égard aux menaces et opportunités de l’environnement et ainsi se considérer comme un employé de l’entreprise ayant un esprit entrepreneurial. Le concept entrepreneurial s’applique à plusieurs réalités et concerne notamment la création et la gestion d’entreprise, ainsi que l’approche dynamique et innovatrice d’un employé pour faire progresser une entreprise, Paul FORTIN (2002). Le concept entrepreneuriat est développé dans le chapitre II de cet ouvrage, mais déjà il faut signaler que la culture, relevant de ce domaine, fait référence à des attitudes et valeurs comme autonomie, responsabilité, créativité etc.., à des connaissances appropriées, à des compétences de savoir faire et de savoir être. Etant donné que l’entrepreneur est aussi un manager, l’analyse des théories sur le management semblerait efficace pour mieux comprendre les principaux comportements et préoccupations de l’entrepreneur pour garantir une performance positive de son entreprise. Nombreuses sont les théories sur le management et qu’il serait impossible de les analyser toutes ici. Mais, puisque la recherche concerne l’entrepreneuriat en général et l’entrepreneur en particulier, l’analyse théorique va dans le sens de l’organisation d’entreprise et du rôle essentiel du manager…. Le management est un mot anglais qui signifie ensemble des connaissances et des techniques destinées à mieux gérer, mieux organiser et mieux diriger une entreprise11. Il peut désigner aussi l’ensemble des techniques d’organisation du processus décisionnel dans l’entreprise. De ces deux définitions, l’on observe une relation sinon une corrélation entre management et organisation. La question est peut-être de savoir quelle est la place de l’organisation dans le management de l’entreprise ? D’abord, il faut avouer que les chercheurs s’opposent à l’idée qu’il existe une structure qui soit préférable à tous les autres partisans de la théorie classique. A ce propos Joan WOODWARD (1916-1971), pionnier de la théorie de la contingence, déduisait de ses enquêtes en entreprise que la structure de l’organisation dépend surtout du caractère du processus de production. Dix ans plus tard Henry MINTZBERG (1979) a révélé dans son livre « The structuring of organizations » la théorie de contingence en y ajoutant l’idée de configuration, c.à.d. que des caractéristiques de structure peuvent se présenter dans un nombre limité de combinaisons, de types d’organisation. Ce qui est important, c’est l’individu à la tête ou non de l’organisation qui fait tourner. Herbert SIMON du « Carnegie Institute » critiquait l’approche de C.I. BERNARD en disant que ce sont les individus qui font marcher l’organisation. Parmi les théoriciens du management, CHANDLER (1966) a démontré comment les stratégies et les structures d’entreprise forment un tout indissociable en définissant la « stratégie » comme la détermination des buts et des objectifs à long terme, des moyens d’actions et de l’allocation des ressources, et la « structure» comme la manière dont l’organisation est assemblée pour appliquer la stratégie choisie, avec toutes les hiérarchies et les relation d’autorités que cela implique. Effectivement, il appartient au manager d’influencer les structures de manière à ce que les acteurs dans l’organisation exécutent ce qui convient le mieux. En quelques sortes, le manager doit y placer ces prioritaires d’une manière autoritaire ou non. Finalement, on se retrouve à la théorie des systèmes de Ludwig Von BERTALANFFY (1901-1972) qui voudrait signaler l’importance d’identifier l’ensemble, la totalité des éléments que d’analyser indépendamment les attributs de chacun d’eux. A ce sujet, BENNIS (1985) d’ajouter la capacité des leaders à provoquer le changement grâce à une motivation positive. Dans ces récentes recherches sur les personnages publics leaders, il a découvert quatre aptitudes clés qui leur sont communes : la gestion de l’attention, la gestion du sens (la communication), la gestion de la confiance et, – la gestion de soi-même. Concernant les fonctions clés du management, Henri FAYOL a défini cinq fonctions principales qui sont toujours appliquées à ce jour et à n’importe quelle organisation sans distinction de taille ni d’activité. Il s’agit de : prévoir et planifier ; organiser ; commander ; coordonner ; et contrôler. Il disait en outre qu’un dirigeant n’obtient les meilleures performances de sa main d’œuvre que par ses qualités de leadership. Dans la même foulée, Peter F. DRUCKER (1985) a avancé cinq activités fondamentales que doit assurer un dirigeant : (i) fixer les objectifs, (ii) organiser le travail, (iii) motiver et communiquer, (iv) établir des normes de performance, et (v) former les gens. Pour conclure ce paragraphe, l’entrepreneur doit avoir les caractères d’un manager et d’un leader en termes de savoir faire et de savoir être pour mobiliser son équipe dans la mise en œuvre des stratégies dont la finalité est la performance.

Fondements de la crise alimentaire

                 Une des raisons qui motive ces travaux de recherche est l’existence de cette crise alimentaire mondiale. Une crise qui s’annonce de plus en plus féroce surtout pour les populations urbaines vulnérables et elle risquerait de s’éterniser si des solutions ou des dispositions ne sont trouvées. Les pays en développement à vocation agricole comme Madagascar, pourraient en profiter pour se positionner dans la production et l’exportation des produits alimentaires transformés ou non. Dans cette analyse, il semble important de comprendre les raisons de cette crise alimentaire à travers un diagnostic succinct des situations ou des circonstances voire des conjonctures mondiales pouvant être à l’origine de la crise. Les résultats de ce diagnostic constitueront une base de réflexion sur le modèle de développement de l’industrie agroalimentaire en général et celui de la culture entrepreneuriale en particulier. Pour le moment, la crise alimentaire ne se trouve pas encore à son stade extrême qui est la famine. C’est la hausse de prix qui est au centre de la problématique. Une hausse de prix résultant de la loi du marché qui fait que l’offre de produits alimentaires devienne de plus en plus rare alors que la demande ne cesse d’augmenter. Cette hausse est insupportable par les budgets des populations en développement pour lesquelles l’alimentation représente 50 à 60% de leurs dépenses de consommation. Cette situation peut être expliquée comme suit :
• les opérateurs encouragent la culture des produits d’exportation tels que le coton, le café, le cacao et expulsent la production vivrière, alors que ces deux cultures peuvent être réalisées en même temps sur un même terrain cultivable.
• Les pays du nord sont responsables des changements de comportements alimentaires en privilégiant les produits importés.
• Une grande partie des surfaces cultivables est utilisée pour la plantation des produits servant au biocarburant comme le Colza et le Jatropha.
• Les pays émergeants comme les asiatiques ont augmenté leur consommation en produits alimentaires. Certains ont diminué sinon arrêté complètement leur exportation.
• Pour le cas particulier de l’Afrique, la crise est due généralement par la mauvaise gouvernance. La plupart des pays africains ne prêtent pas attention à leurs populations rurales. Ils sont généralement sous la pression des populations urbaines et les bas prix des marchés mondiaux les arrangent bien. En conséquence, les paysans ne sont pas motivés à produire et se contentent de petite production pour leur autosubsistance.
En résumé, il faut dire que la crise alimentaire ne vient pas de la nature, mais du choix des hommes eux-mêmes. Dans son livre « Famines et Politique », Sylvie BRUNEL (2002) fait une analyse des grandes famines du XXe siècle et en dresse une typologie. Elle a insisté sur le fait que les conditions naturelles peuvent réduire de façon dramatique les approvisionnements, mais que les famines, elles, sont dues à l’incapacité des politiques à faire face aux événements. A notre avis, l’attention doit porter sur le secteur agricole afin que celui ci apporte une solution efficace pour lutter contre la crise alimentaire. A ce propos, le rapport mondial 2008 affirme que l’agriculture est un instrument crucial pour la réalisation des objectifs de développement pour le millénaire qui consistent à réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population vivant dans l’extrême pauvreté et souffrant de faim chronique. Elle peut entraîner la croissance, surmonter la pauvreté et renforcer la sécurité alimentaire.

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Table des matières

INRODUCTION GENERALE
PARTIE I : ENTREPRENEURIAT ET PERFORMANCES INDUSTRIELLES
Chapitre I – ETUDES DES PERFORMANCES INDUSTRIELLES
Section 1- Aperçu de l’économie industrielle
Section 2- Les déterminants de la performance
Section 3- Evaluation de la performance industrielle
Section 4- L’industrie agroalimentaire et la crise alimentaire
Chapitre II – L’ENTREPRENEURIAT ET LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Section 1- Analyses conceptuelles et relationnelles
Section 2- De la culture entrepreneuriale à la culture d’entreprise
Section 3- La culture entrepreneuriale, un facteur de développement
Chapitre III – DEMARCHES METHODOLOGIQUES DE LA RECHERCHE
Section 1- Présentation générale des trois Régions d’études
Section 2- Approches générales et limites de la recherche
Section 3- Démarches exploratoires
Section.4- Démarches descriptives
PARTIE II : CULTURE ENTREPRENEURIALE, CONCEPT A DEVELOPPER A MADAGASCAR
Chapitre IV – ANALYSES EXTRINSEQUES DE LA PERFORMANCE DE L’INDUSTRIE MALGACHE
Section 1- L’entrepreneuriat industriel malgache depuis l’indépendance
Section 2- Généralités sur l’industrie agroalimentaire malgache
Section 3- Enjeux de la culture malgache en management d’entreprise
Section 4- L’intensité entrepreneuriale dans le milieu industriel
Chapitre V- ANALYSES INTRINSEQUES DE LA PERFORMANCE INDUSTRIELLE
Section 1- Les traits caractéristiques des industriels malgaches
Section 2- Analyse de la culture entrepreneuriale des industriels
Section 3- Difficultés managériales des industries malgaches
Section 4- De l’intensité entrepreneuriale du milieu à la performance industrielle
Chapitre VI – MODELE DE DEVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE (DCE) POUR MADAGASCAR
Section 1- Généralités sur le modèle proposé
Section 2- Développement de l’entrepreneuriat industriel
Section 3- L’éducation orientée entrepreneuriat
Section 4- Politique de communication et de sensibilisation
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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