LA CULTURE DU BLE ET ORGANISATION COMMUNAUTAIRE PAYSANNE DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBANO

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Elevage

Elevage bovin

L’élevage bovin semble être faiblement développé au niveau de la commune rurale d’Ambano. Les bovins, de race malgache, pâturent la journée sur les terres non cultivées et sur les parcelles ne jachères. L’alimentation peut être complétée par la coupe de fourrage sur le haut de collines. Ainsi, le cheptel compte 3.890 têtes avec 450 vaches laitières. La taille des troupeaux par exploitant varie de 01à 05 têtes. Toutefois, cet élevage permet à la population locale de produire environ 600 à 700 litres de lait par an et 500 tonnes de viande par an.
Le développement de cet élevage se trouve perturbé par la monopolisation des traitements sanitaires par des vétérinaires privés dont les services sont de plus en plus chers. A cela s’ajoute le non-respect des normes pour les étables et les abattoirs.

Elevage porcin

Les porcs ne font l’objet d’aucun traitement particulier bien qu’ils soient surtout destinés à la vente. En effet, ils circulent librement durant la journée sur les terres non cultivées et parqués le soir. Nourris de résidus de cultures, de son de riz, de pomme de terre et de déchets ménagers, l’état sanitaire des bêtes reste médiocre.
Le cheptel de la commune compte actuellement 2-3-Elevage avicole
L’élevage de poules, et de canards est courant dans la région. Ils circulent librement la journée près des habitants où ils se nourrissent de résidus et d’insectes. Ils sont rentrés le soir dans les habitations et reçoivent en complément des grains de maïs et de riz.

COMMERCE

La proximité de la zone urbaine d’Antsirabe offre des débouchés potentiels pour les produits agricoles.
Les produits destinés à la vente sont divers ; ce sont essentiellement les productions végétales (pomme de terre, maïs, haricot,…), les productions animales (laits, œufs,…). La commune d’Ambano n’étant autosuffisante en riz, très peu de producteurs en vendent, la production est généralement entièrement destinée à l’autoconsommation.
Quelques ménages écoulent une partie de leur production dans les villages. Les prix de vente sont alors légèrement plus faibles qu’au niveau d’Antsirabe.
Pour certains produits comme le lait et les légumes, le circuit de vente est plus organisé. Des collecteurs se rendent dans les villages pour acheter la production.

AUTRES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUES

De nombreux artisans ont été remarqués ; aucune de leurs activités n’est particulièrement développée mais contribuent à l’amélioration des revenus de ceux qui les pratiques. Parmi ces artisans, il y a :
– 300 briquetiers artisanaux
– 20 menuisiers-charpentiers
– 30 Maçons
– 20 Forgerons
Ces artisans sont généralement non qualifiés et très faiblement équipés.

TRANSPORT

La commune d’Ambano est desservie par des voies de communication d’une longueur totale de 47 km qui ne sont pas cependant praticables toute l’année. Parmi elles, il y a :
Une route d’intérêt provincial de 24 km, en mauvais état et une piste semi-praticable de 40 km. En effet, les flux de personne, des biens et services sont ainsi, la majorité des zones rurales malgaches, fortement réduits en saison de pluies.
Si telle sont les aspects qui caractérisent la commune rurale d’Ambano, dans la section suivante nous allons parler de notre entreprise d’accueille qui sont FIFAMANOR et Interprofession blé.

PRESENTATION DES CADRES D’ETUDES

Dans notre cadre d’étude, l’entreprise FIFAMANOR joue des rôles importante sur le cadre de la vulgarisation agricole et la multiplication des semences, dans le paragraphe ci-après, nous allons essayer de voir les activités et missions de FIFAMANOR.

L’ENTREPRISE FIFAMANOR

L’entreprise FIFAMANOR est située dans la commune rurale d’Andranomanelatra, elle se focalise plus spécifiquement dans le recherche variétale et d’appui technique aux paysans dans son cadre d’intervention.

Historique du FIFAMANOR (Fiompiana Fambolena Malagasy Norveziana)

En 1966, les membres du conseil d’administration NORAD (Agence Norvégienne de Développement) ont effectué une visite de la ferme l’école TOMBOTSOA et ont décidé d’un commun accord avec les représentants du ministère chargé de l’agriculture malagasy de créer un projet de développement agricole dans la région du Vakinanakaratra. Une commission mixte malgacho-norvégienne a été constituée pour élaborer le projet avec FAO. En, 1971, NORAD a accepté de financer le projet proposé par le FAO soumis au gouvernement malagasy et approuvé par le Parlement Norvégien. Et en 1972, un accord bilatéral a été signé entre Madagascar et le Royaume de Norvège pour la culture du blé, de la pomme de terre, pour la promotion et le développement de l’élevage laitier dans la région Vakinankaratra.
En 1992, FIFAMANOR est doté d’un statut d’EPIC ou (Etablissement Public à Caractère Industriel et Commerciale) est devenu un Centre de Développement Rurale et de Recherche Appliquée. Sa mission n’a pas beaucoup changé, mais d’autres programmes de développement social intégrant les femmes dans les activités menés. La devise étant « effort pour un essor ». Par ailleurs, aujourd’hui, nous osons confirmer que 70 à 80% de la production laitière malgache proviennent de cette région, 60% de la production de pomme de terre est d’origine de Vakinanakaratra et que toutes les variétés de pomme de terre existants, diffusées et venues sur le marché ont leurs sources à FIFAMANOR ; une (40) quarantaine de variétés de blé ont été identifiées et diffusées et plus de 4000 mâles de race « Pie rouge norvégienne » sont nés de la ferme ARMOR et destinés pour l’amélioration génétique.

Statut juridique

FIFAMANOR est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial régi par le décret n°2013-743 du 01 Octobre 2013 portant création et organisation du centre de Développement Rural et de Recherche Appliquée.

Localisation du FIFAMANOR

Il est siégé dans la Commune Rurale d’Andranomanelatra (Antsirabe II), région Vakinankaratra. En effet, FIFAMANOR est divisé en 2 départements : le département de recherche, la Station MIMOZA (recherche agronomique) 2km du chef lieu de la Commune et département d’élevage, Centre ARMOR (ferme) 3km du chef de la Commune.

Zone d’intervention

Les zones d’intervention se sont étendues progressivement vers les quatre coins de l’île grâce aux diverses sources de financement qui lui ont été allouées. La région Vakinankaratra, zone privilégiée, à beaucoup bénéficie des activités de FIFAMANOR.

Objectifs

Il s’agit de : « contribuer à l’amélioration du niveau de vie des producteurs par la promotion des spéculations reconnue prioritaires de la région entre autre, les plantes à tubercules, le blé, les autres cultures vivrières et fourragères, et la production laitière ».

Missions

– Promotion de la culture du blé et du triticale
– Promotion de la culture de la pomme de terre, de la patate douce et éventuellement des autres plantes à tubercules
– Promotion de la production laitière, des fourragères et de l’amélioration génétique des bovins laitières
– Développement d’un programme social visant l’intégration des femmes dans toutes les activités menées
– Centre de compétence pour l’amélioration variétale, la culture in vitro, la production de semences de base, l’amélioration génétique laitier et insémination artificielle
– Conservation et utilisation rationnelle du patrimoine scientifique et technique
– Centre de formation de techniciens et de paysans en matière d’agriculture et d’élevage.

LES DIFFERENTES SECTIONS DU FIFAMANOR

BLE

Depuis sa création FIFAMANOR œuvre continuellement pour la promotion da la culture du blé l’objectif est de développer des variétés de blé et de triticale performantes.

Activités :

Premièrement les activités de la filière blé consiste à la sélection variétale pour avoir des variétés qui est adapté aux conditions agro-écologiques et aussi résistantes aux maladies à haute potentialité de rendement afin d’avoir de bonne qualité meunière. Deuxièmement, il s’agit d’essais agronomiques. Troisièmement l’essai post-récolte : transformation et test de qualité boulangère au laboratoire. Et finalement, la production de semence de pré-base des nouvelles variétés.

PLANTES A TUBERCULES

Comme son nom l’indique. Cette section s’occupe des activités à propos des plantes à tubercules notamment la pomme de terre, la patate douce et le taro.

Objectifs

Il s’agit d’identification des variétés de patate douce, de pomme de terre et de taro, adaptées aux différents conditions agro-électroniques surtout celles des hautes terres centrales. Et aussi résistantes aux différents stress biotiques et abiotiques et acceptées par les consommateurs. Finalement, développement des paquets techniques (les techniques culturales, les doses d’engrais, les luttes contre les maladies et insectes) pour les producteurs.

Activités

Entre autres, la section plante à tubercules effectue :
La recherche variétale et agronomique (essais de fertilisation, essai de maladie) et aussi la production de semence de pré-base de patate douce.

Stratégie de la section

Pour la recherche variétale, la section plantes à tubercules collabore avec des centres de recherche internationaux pour l’introduction des nouveaux clones :
– CIP (International Center of Potato) pour la patate douce et la pomme de terre.
– CIRAD pour le taro
Les nouveaux clones introduits sont ensuite multipliés au laboratoire de culture in vitro, ils passent ensuite en « serre » et finalement au champ.

Les étapes de la recherche sont

– Criblage variétal
– Evaluation clonale
– Essais multi-locaux
– Observation variétale
A partir de l’introduction variétale, il faut au moins 6ans pour identifier une variété.

LABORATOIRE

Plantes fourragères

La section plante Fourragère assure la Recherche Appliqué en production fourragère et en alimentation des vaches laitières dans la région du Vakinankaratra.

Objectifs

Les principaux objectifs de la section sont :
Premièrement, il faut sélectionner et identifier les espèces (variétés fourragères performantes et adaptées aux conditions agro-pédo-climatique). En suit, mettre au point de techniques culturales répondant aux contraintes socio-économiques et plus respectueuse de l’environnement. De plus, il vise à produire des semences fourragères de qualité.

Activités

Les activités de recherche variétale et de mise au point des itinéraires techniques par chaque variété fourragère d’appuient sur :
1. Introduction de matériel végétal fourrager performant.
2. Evaluation des lignées.
3. Test de comportement des espèces/ variétés fourragères en station et ne milieu réel.
4. Etablissement de catalogue variétale et fiche technique.
5. Conduite d’essais fourragers en station agricole en milieu réel dont des :
– Essais de contrôle des maladies et ravageurs.
– Essais d’association culturale graminée légumineuse fourragère.
– Essais d’agroforesterie.
– Essais d’amélioration de la gestion et de l’exploitation.
– Essais de mis en adaptation formules d’engrais.
– Formation sur la technique de production de fourrage des différentes saisons et la production de semences fourragères.
– Production de semences fourragères de pré-base.
– Appuis au transfert de technologie sur la production de semences et l’utilisation des espèces fourragères dans le triangle laitier.
– Appui à la conservation « ex-situ » et « in-situ » des ressources génétiques fourragères : régénération et conservation des collections fourragères, inventaire et collecte des ressources génétiques fourragères locales (renforcement de la capacité équipement.

Nutrition animale (N.A)

Fondé en 1998, le laboratoire N.A de FIFAMANOR est un outil clé pour le renforcement technique des éleveurs dans le domaine de l’alimentation animale et de la promotion des cultures fourragères.

Objectifs

Etablir une table des valeurs alimentaires des aliments du bétail Rationner convenablement les bovins laitiers pour améliorer leur productivité (lait et viande) et le revenu des éleveurs. II-2-3-2-2-Activités
Primo, l’analyse chimique d’aliment (fourrager, résidus de cultures, provendes, matières premières et sous-produits agro-industriels). Secondo, l’échantillonnage d’aliments préparation des échantillons (broyage, etc.). Tercio, analyser les compositions chimiques essentielles selon les méthodes approuvées par l’AOAC (Association of Official Analytical Chemistc) : matière sèche, cendres totales, cendres insolubles, matières azotées totales, cellulose brute. En suit, analyse des constituants pariétaux : fibres d’Uan Soest (ADF, NDF, ADL). Et finalement la détermination de la valeur alimentaire (UFL/ UFV/PDI) des aliments.

Laboratoire de contrôle de semences

Le laboratoire de contrôle de semence de FIFAMANOR est fonctionnel en 2007 II-2-4-1-Missions Assurer les contrôles des productions de semences suivants les normes en vigueur. II-2-4-2-Contrôle de semence au laboratoire par
– TEST ELISA (test sérologique) pour la détection des virus de pomme de terre (PUX, PVY, PLRV)
– Test de germination des graines
– Test de pureté spécifique.
– Test d’humidité des grains
– Poids de 1000 graines

Culture in vitro

Le laboratoire de « culture in vitro » de FIFAMANOR est crée en 1087.

Activités

Dans son activité, il s’agit de la production des vitro-plants des plantes à tubercules (pomme de terre, patate douce) indemnes de maladies par la (technique de culture in vitro afin d’obtenir des semences souches de qualité et de quantité). Et faire des mises au point des cultures in vitro des autres plantes autres que les plantes à tubercules. De plus la culture in vitro des plantes. Toutefois la conservation et maintenance des variétés clones in vitro des autres plantes à tubercules (pommes de terre, patate douce et taro). Entre autre la mise au point des techniques de micropropagation et de développement en serre des plantes. Pour terminer, la production des minitubercules de pomme de terre et des plantes de patate douce sous serre.

La réalisation de FIFMANOR en termes de culture « in vitro »

– Mise au point de la culture in vitro et production de plants de Framboisien convention avec CTHA.
– Mise au point de conservation in vitro de taro (conservation avec PSDR)
– Multiplication in vitro de taro (conservation avec FOFIFA)
– Mise au point de la culture in vitro et production de plants de canne à sucre (conservation CMCS)
– Multiplication in vitro de Bananier avec le Ministère de l’Agriculture
– Production de vitroplants de manioc avec FOFIFA.

Diffusion agricole

Missions

Diffusion des résultats de recherche de FIFAMANOR en matière d’agriculture concernant la pomme de terre, le blé, la patate douce. Et travailler en collaboration avec d’autres centres de recherche pour la diffusion de variété de riz pluvial et des techniques de systèmes de culture sous couverture vive et des techniques agroforestières.

Activités

– Formation sur les techniques de production de pomme de terre, patate douce et blé.
– Démonstration des nouvelles variétés de pomme de terre, patate douce, blé et des techniques améliorées de production au niveau des producteurs
– Production de semence (pomme de terre, avoine) avec les groupements des producteurs de semences.
– Appui de la recherche pour le recrutement des paysans recevant les essais en milieu réel.

Zone d’action

– Région Vakinankaratra, particulièrement les districts de Betafo, AntsirabeI, et Antsirabe II, Antanifotsy, Faratsiho.
– Peu intervenir dans toutes les régions et districts de Madagascar dans le cadre de convention pour ces activités.
– Appui de la recherche pour le recrutement des paysans recevant les essais en milieu réel.

PRESENTATION DE L’INTERPROFFESION BLE

L’Interprofession blé est une plate forme blé qui s’engage sur l’appui à la technique de production du blé pour les paysans membres dans la région Vakinankaratra.

Statut juridique de l’interprofession blé

L’interprofession blé est une ONG Organisation Non Gouvernementale fondée ici à Madagascar régit par la constitution -60133 le 03 octobre 1960 qui a prends le nom « Fiombonam-pihariana » ou FP Varimbazaha.

Siège

Enceinte du : FAFAFI Spam (face Région Vakinankaratra) Antsenakely
Commune: Urbaine Antsirabe I
District: Antsirabe I
Région: Vakinankaratra.

Objectifs et missions

L’interprofession blé a pour mission de :
– Lobby plaidoyer.
– Développement des chaînes de valeur et amélioration de la qualité de la production.
– Recherche partenariale.
– Gérer les informations, les offres et demandes.
– Représentativités de tous les acteurs.
– Résolution des problèmes entre les membres.
– Il vise surtout à l’amélioration de la productivité au profit de tous les bénéficiaires.
– Organisation, planification et suivie du chaîne de valeur.

APPROCHE THEORIQUE

Par l’outil théorique, nous pouvons parler de la différente note conceptuelle et contextuelle lié à notre thème d’étude. Dans la section suivant, nous allons voir de près quelques concepts des auteurs et aussi les courants sociologiques liés à ce thème.

CADRAGE THEORIQUE

Sociologiquement parlant, le concept de fonctionnalisme est un point de vue indissociable au grand courant sociologique, non seulement pour le développement intellectuel mais aussi pour le développement dans la société ou organisation. Afin d’adopter
des analyses plus exhaustives de ce concept, nous prenons comme référence à Talcott Parsons. La notion de fonction a une place centrale dans la sociologie de Parsons. Ainsi, si la théorie sociologique proposée par Talcott Parsons est connue sous le nom de « structuro-fonctionnalisme »5 lui-même lui préfèrera finalement le nom de « fonctionnalisme systémique », car la théorie systémique lui semblera ouvrir la voie à une meilleure analyse du fonctionnement des sociétés. Qui affirme que la fonction est l’ensemble des tâches et des responsabilités qui incombes la personne qui occupe une emploie (la fonction d’employeur ou d’un responsable dans une organisation). Cela signifie que dans une société, toute les institutions sociales et toute les processus sociaux ont une fonction est nécessairement indispensable au maintient à la pérennité du système sociale. Dans un autre sens, il-y-a un lien entre l’action individuel et la permanence d’un système sociale stable et cohérent. On se réfère à l’organisation de producteur du blé, à Vakinankaratra. Elle, reflet une image de mécanisme (Système de production) pour atteindre une bute collectif sociale par l’action individuel.
Tandis que Bronislaw Malinowski, le père de fonctionnalisme sociologique suppose que toute pratique ait pour fonction de répondre aux besoins des individus. Mais en même temps, c’est toujours la totalité de la société, et non ses éléments séparés qui répondent aux besoins individuels : « la culture est un tout indivisible dont les divers éléments sont interdépendants »6. Pour Malinowski, il définit la culture comme : « tous ce qui appris au travers du processus de la socialisation ». Cependant, face à cela nous avons ici l’organisation communautaire paysanne ou organisation de producteur ce qui désigne, l’ensemble des tâches ou actions collectives que chaque membre ou chaque individu commis ensemble, c’est-à-dire ensemble des actions menées collectivement dont chaque individu se réunissent pour atteindre un objectif social, plus précisément, pour répondre aux besoins des individus à titre d’exemple : les besoins d’auto-suffisante et sécurité alimentaire par le biais de l’agriculture, ou besoin économique des individus. C’est ainsi que dans une organisation requière la notion « de statut et rôle »7. Pour Robert K. Merton, il mobilise les notions de rôle et statut qui ont été élaborées par Linton. Il fait observer qu’un statut (par exemple chef d’équipe dans une organisation) implique des rôles différents envers différentes. Il nomme rôle set l’ensemble des rôles qui sont associés à un statut donné. De la même façon, il nomme statut est l’ensemble des statuts qu’un individu peut accomplir successivement. Enfin il appelle « conflit de rôle » la situation d’un individu qui doit faire face à des attentes différentes en même temps.

QUELQUES NOTES CONCEPTUELLES DE QUELQUES AUTEURS

« Le milieu rural est un champ d’investigation pour toutes les sciences sociales et son étude ne saurait constituer une discipline autonome. Les géographes qui analysent les relations entre l’homme et le milieu naturel et la distribution spatiale des phénomènes humains ont tout naturellement commencé par se pencher sur la campagne. L’économie rurale est une branche (l’une des plus anciennes) de l’économie politique. L’histoire sociale, s’attachant à un passé où l’agriculture était l’activité de la plus grande partie des hommes, fait une large place à la description de la vie paysanne. Les ethnologues étudient des structures dites archaïques dans lesquelles la recherche ou la production de la nourriture occupent tous les hommes. Enfin, citadins et ruraux intéressent également le psychologue, le démographe, etc. Étant des hommes comme les autres, les ruraux relèvent de chaque science sociale. Cependant, ils vivent dans un milieu particulier qui requiert une certaine spécialisation chez le chercheur, et parfois une problématique différente. Le sociologue rural, comme l’ethnographe, doit donc connaître les méthodes et les techniques de toutes les autres sciences sociales, à moins qu’il ne s’assure le concours d’une équipe de divers spécialistes »8. De ce fait, nous avons jugé de compléter notre cadre conceptuel par quelques définitions et théories portant sur le concept la sociologie de l’organisation, organisation paysanne, de développement rurale et/ ou développement locale, développement endogène.

Organisation Paysanne ou Organisation de Producteur

Les organisations de producteurs (encore appelées organisations paysannes ou, ici, OP) sont des organisations créées par les producteurs pour rendre des services à eux mêmes, les membres des organisations. Elles diffèrent des ONG qui fournissent aussi des services, mais qui ne sont pas des associations à membres. La notion de “membres” qui bénéficient des services rendus par l’organisation est essentielle, pour faire la distinction entre les organisations de producteurs et les ONG de services.

Organisation Non Gouvernementale

« Une ONG est une organisation de la société civile, d’intérêt public ou ayant un caractère humanitaire, qui ne dépend ni d’un Etat, ni d’une institution internationale. Une ONG décide de manière autonome des actions qu’elle engage. Ses membres sont des volontaires, bénévoles, organisés en association. Ses ressources proviennent des fonds publics ou privés. Son action peut prendre de forme d’intervention de première urgence pour secourir des populations en danger en cas de catastrophes naturelles, d’exodes, d’épidémies,… Ainsi les ONG entreprennent aussi des programmes à long terme, moins médiatisés, d’aide au développement comme éducation, santé, approvisionnement en eau, lutte contre la pauvreté9 , … »

sociologie de développement

La sociologie rurale

La sociologie rurale, est une branche de la sociologie qui se définit, non selon des orientations théoriques particulières, mais selon son champ d’application, son objet de recherche. Cette branche s’intéresse aux sociétés rurales dans leur entièreté et dans leurs rapports avec le reste du monde. La sociologie rurale fait appel, dans une approche qui va du particulier au global, à des notions et des outils qui appartiennent à la sociologie générale, à des sociologies particulières (sociologie politique, sociologie du travail, sociologie de la famille, sociologie des religions, sociologie urbaine…), mais aussi à d’autres disciplines telles que la psychologie, la géographie, la démographie, d’agronomie ou les sciences politiques10.

Population rurale

La population rurale est l’ensemble des individus qui résident en milieu rural. Le milieu rural est défini comme l’ensemble des fokontany dont la proportion de la population exerçant des activités agricoles (agriculture, élevage et pêche) dépasse 50 %.11

Population agricole

La population agricole est constituée de l’ensemble des individus composant les ménages agricoles. La population agricole comprend toutes les personnes qui se livrent effectivement à l’agriculture, ainsi que les personnes à leurs charges qui ne travaillent pas.12

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIFS
Première partie : PRESENTATION DES CADRES, ZONES D’ETUDES ET APPROCHES THEORIQUES
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE D’AMBANO
Section I : PRESENTATION DE ZONE D’ETUDE
I-1- SITUATION GEOGRAPHIQUE
Croquis n°1 : Localisation de la commune rurale d’Ambano
I-2- CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES
I-1-1-Effectif et caractéristique de la population
I-1-2-Répartition de la population
I-1-4-SANTE
I-1-5-ASSANISSEMENT
I-1-6-EDUCATION
I-1-7-SECTEUR ECONOMIQUE
I-1-8-COMMERCE
I-1-9-AUTRES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUES
I-1-10TRANSPORT
Section II : PRESENTATION DES CADRES D’ETUDES
II-1- L’ENTREPRISE FIFAMANOR
II-1-1- Historique du FIFAMANOR (Fiompiana Fambolena Malagasy Norveziana)
I-1-2- Statut juridique
II-1-3-Localisation du FIFAMANOR
II-1-4- Zone d’intervention
II-1-5- Objectifs
II-1-6- Missions
II-2- LES DIFFERENTES SECTIONS DU FIFAMANOR
I-2-1- BLE
II-2-2- PLANTES A TUBERCULES
II-2-3 -LABORATOIRE
II-2-3-1-Plantes fourragères
II-2-3-2-Nutrition animale (N.A)
II-2-4- Laboratoire de contrôle de semences
II-2-5- Culture in vitro
II-2-6- Diffusion agricole
II-3- Zone d’action
Section II : PRESENTATION DE L’INTERPROFFESION BLE
II-1- Statut juridique de l’interprofession blé
II-1-1 Siège
II-1-2- Objectifs et missions
II-1-4- Zone d’intervention
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE
Section I : CADRAGE THEORIQUE
Section II : QUELQUES NOTES CONCEPTUELLES DE QUELQUES AUTEURS
II-2-Organisation Paysanne ou Organisation de Producteur
II-3-Organisation Non Gouvernementale
II-5-La sociologie rurale
II-7-Population agricole
II-8-Cultures successives ou dérobées
II-9-Cultures successives ou dérobées
II-10-Le paysan
Section III : CONCEPT DU DEVELOPPEMNT LOCAL
III-1-Le développement endogène
III-2-Le développement local
III-3-Développement rural
Section 1 : Collectes des données
1- Technique de documentation
1-1-Documentation
1-2- Techniques vivantes
2- Observations
2-1- Méthode d’observation
2-1-1-L’état de lieux (étape prés-établie)
2-1-2-Observation directe
2-1-3-Observation participante
3- Enquête
4- Echantillonnage
4-1- Echantillonnage aléatoire
4-2- Démarche de recherche et type d’approche
5- Limite d’étude
6- Subdivision de travail
CONCLUSION PARTIELLE
Deuxième partie : LA CULTURE DU BLE ET ORGANISATION COMMUNAUTAIRE PAYSANNE DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBANO
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE IV : GENERALITE SUR LA PRODUCTION DU BLE ET LA PRATIQUE CULTURALE DU BLE
Section I : Généralité sur la production de blé et sur la pratique culturale
1-1- Historique
1-2- Production de blé au niveau mondial
1-3- Blé à Madagascar
1-4- Production de blé dans la région Vakinankaratra
1-5- Critère exigé par la Société LMM
1.6. Semences
1-6-1 – Production de semence
1-6-2-Variétés fournies par FIFAMANOR
1.6. 2.Distributeur des semences
1-7-Les acteurs de développement dans la filière blé
Section II : PRATIQUE CULTURALE DU BLE (Itinéraire technique)
II.1. Aspects techniques (blé en contre- saison)
1. Présentation de la parcelle,
2. Préparation des parcelles,
3. Semis,
4. Entretien culturale (suivi)
5. Récolte.
2-Préparation de la parcelle
3-Semis
4- Entretien cultural (suivi)
5-Récolte
Photo2 : Récolte du blé par la moissonneuse batteuse
Section III :PROBLEMES LIES A LA PRODUCTION DU BLE
3.1. Maladies et principaux enjeux de la culture du blé
Photo3 :Principales maladies du blé
3-2- Ravageurs de la culture du blé
Photo 4: Principaux ravageurs du blé
Section IV : PAYSANS PRODUCTEURS DU BLE ET ZONE D’INVESTIGATION DU STAGIAIRE
4-1- Paysans producteurs
4-2-Ménage agricole
4-2-1- Typologie du ménage
4-2-2 Place du blé dans le système culturale
4-3- Zone d’investigation du stagiaire
Section V : ZONE PRODUCTRICE DU BLE ET SURFACE EMBLAVEE EN BLE
5-1- Zone productrice du blé
5-2-Surface emblavée en blé
Section VI : CIRCULATION DU BLE
6-1- Circulation du blé
CHAPITRE IV : REALITES ET CONTRAINTES BLOQUANT LE DEVELOPPEMENT AGRICOLE SURTOUT LA FILIERE BLE DANS LA COMMUNE D’AMBANO
Section 1 : Les contraintes majeures bloquant le développement agricole de la commune d’Ambano
6 1- Les contraintes liées aux conditions naturelles
6-2- Les problèmes au niveau de la production
6-2-1- Manque d’infrastructure routière
6-2-2- Problème de financement
6-3- Insuffisance des équipements agricoles
6-4- Difficultés rencontrées pour se procurer des intrants agricoles
6-4-1- Insuffisance d’appui technique
6-4-2- Problèmes liés à la commercialisation des produits
6-5- Problème foncier
Section II :PROBLEMES D’ORDRE TECHNIQUE ET EN RESSOURCES HUMAINES
1-Problème au niveau de la production du blé
2-Problème rencontré au niveau de la collectivité territoriale décentralisée
3-Problème en ressource humaine
4-Problème d’insécurité
5-Problème au seins des ménages producteurs agricoles et de la vie associative
5-1-Problèmes socio-économiques
5-2-Problème démographique et de logements sociaux
6-Problème socioculturel et éducatif
7-Problème sanitaire
8-Problèmes d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA)
CHAPITRE V- ORGANISATION PAYSANNE DANS LE DEVELOPPEMENT RURAL ET SECURISATION FONCIERE
Section I : ORGANISATION PAYSANNE DANS LE DEVELOPPEMENT RURAL
1. Définition de l’Organisation Paysanne (OP)
2-Hiérarchisation de la structure de l’organisation paysanne dans la commune rurale d’Ambano
2 Objectif de l’organisation paysanne CSA d’Ambano
3 Fonction de l’organisation paysanne
4-Activités de l’organisation paysanne face au développement de la filière du blé
4-1-Formation des paysans producteurs du blé
Photo 7: Formation technique des paysans producteurs du blé
5-Rôle de l’organisation paysanne face au développement de la filière blé
5-1-Sur le plan social
5-2-Sur le plan économique
5-3-Sur le plan socio-économique
5-4-Sur le plan environnemental
6-Organisation paysanne comme un acteur du développement
Section II : SECURISATION FONCIERE
Section III : CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DES MENAGES AGRICOLES
Section IV : PARTICIPATION PAYSANNE AU DEVELOPPEMENT RURAL (MARP Méthode Accéléré de le Recherche Participative)
4-1- Brève introductive
4-2-Définition de l’approche MARP
4-3-Objectif de la méthode MARP
4-3-1-Les outils utilisés
4-4- Démarche de l’approche MARP
1- Identification des causes ou problèmes dans notre site d’investigation.
1-1-Problèmes au niveau de la production du blé Ce sont :
1-2- Problème au niveau du ménage
1-3- Problèmes sociaux du ménage sur
2-Analyse et priorisation des besoins
2-1-Principaux besoins des ménages agricoles ou paysans producteurs
3-Planification de l’action
4- Financement
5-Mise en œuvre (Choix des moyens)
5-2-Ressource humaine
5-3-Ressources matérielles
6-Suivie et évaluation
Section V : Résultat de l’analyse FFOM ou SWOT.
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME : APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DES PROBLEMES
CHAPITRE VI : VERIFICATION DES HYPOTHESES
CHAPITRE VII : ANALYSE, BILAN ET DISCUSSION
Section 1 : Analyse économique
1-1- Source de revenu du ménage agricole
1-2- Coût de production
Section 2 : Analyse environnementale
2-1-Analyse de l’utilisation des engrais chimiques pour la production du blé
2-2-Analyse sur l’exploitation agricole liée à la préservation de l’environnement
Section 3 : Analyse sociale
3-1-Analyse de la vie associative des paysans
3-2-Analyse de l’impacte socio-économique de la production du blé au niveau des ménages agricoles
3-2-1-La place du blé
3-2-2-Impact socio-économique de la production du blé au niveau de ménage agricole
Section 4 : Analyse FFOM ou SWOT
4-1-Définition
CHAPITRE VIII: RECOMMANDATIONS ET RESOLUTIONS DES PROBLEMES
Section 1 : RECOMMANDATIONS
1-1-Auprès des responsables de la CTD
1-2-Renforcement de la formation et vulgarisation agricole
1-3-Construction et réhabilitation des infrastructures agricoles
1-3-1- Pour les infrastructures routières
1-3-2-Elaboration des magasins de stockage
1-3-3-Réhabilitation des infrastructures agricoles
1-3-4- Adoption d’une politique agricole communale
1-3-5-Sécurisation foncière
CHAPITRE IX : SUGGESTIONS EXTERNES ET INTERNES.
Section 1- Suggestion personnelles liées à l’amélioration de la production
1-1-Suggestions pour les ménages agricoles ou paysans producteurs du blé
Section 2- Suggestions pour le personnel administratif au niveau de la collectivité territoriale décentralisée
2-1-Suggestions au niveau des organisations paysannes
Section 3- Suggestion en tant que travailleur social
CONCLUSION GENERALE

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