Les entreprises sont des structures entièrement économiques constituées de ressources matérielles et immatérielles. Leur but premier est de produire des biens et services destinés à la vente mais également de maximiser leur profit en utilisant toutes les ressources dont-elles disposent. Pour maximiser ce profit, elle a aussi comme obligation de minimiser ses coûts afin de réduire les pertes.« Les entreprises ne sont pas créées dans le but de donner du travail à des individus, mais pour produire des biens ou des services ou pour permettre à un entrepreneur de prendre sa place sociale. Nous construisons un hôpital pour soigner des patients et non pour offrir du travail aux infirmières ou aux médecins ; et Coca-cola n’a pas été créé pour permettre à des ouvriers de gagner leur vie, mais parce qu’un pharmacien avait élaboré une boisson tonifiante qu’il souhaitait commercialiser.» .
Outre une structure à but lucratif, l’entrepriseest également un système car elle est aussi considérée comme un ensemble d’éléments qui interagissent dans la réalisation d’un objectif commun. Un système qui est ouvert car en tant que système l’organisation baigne dans un environnement interne mais aussi externe avec lequel elle interagit. Nous pouvons dire que l’entreprise n’est pas simplement une unité de production mais également une organisation composée de facteur humain qui fait son existence première.
Dès le départ, les ressources humaines étaient rangées au niveau des moyens de production. Comme les machines, les hommes étaient considérés comme un outil qui participait à la création des biens et services dans les entreprises. Ils n’étaient pas considérés comme un élément contribuant aux succès des entreprises.
Mais au cours des années, vu la mondialisation et l’avancée technologique, les ressources humaines mais également les autres ressources ont pris une place considérable dans la réussite des entreprises. Il revient aux compétences de ces ressources humaines mais aussi aux autres ressources des entreprises de se mettre en valeur afin d’apporter des solutions adéquates aux différents problèmes de gestion et/ou de production. Le facteur humain prend une place importante dans la résolution des problèmes dans les entreprises.
MATERIELS
Description de la zone d’étude
Afin de mieux cerner le sujet, il faudrait connaître la zone d’étude étudiée. Pour se faire, dans cette première sous-section, nous allons parler de l’historique, des activités, missions et objectifs et enfin de l’organisation proprement dite.
Historique
Par l’ordonnance numéro 76-020 du 25 juin 1976, le régime de l’époque avait décidé d’instaurer la politique de nationalisation dans tous les secteurs d’activité. Le secteur pétrolier sous la tutelle du Ministère de l’énergie, avait confié à une compagnie pétrolière nationale connue sous le nom de SOLIMA ou Solitany Malagasy la direction de cette dernière. La SOLIMA se trouvait en ce moment dans une situation de monopole vu qu’elle détenait seule le droit et le privilège d’importer, d’approvisionner, de stocker et de distribuer des produits pétroliers dans tout le territoire national. Cependant, par l’ordonnance numéro 93-002 du 08 janvier 1993 et le décret d’application numéro 93-136 du 24 Mars 1993, le secteur lubrifiant a été libéralisé et conquis par des sociétés privées dont TOTAL, FINA, ELF, BP, SHELL, MOTUL et CALTEX. Ce décret a mis fin au monopole et établi le premier cadre légal régissant la libéralisation du marché des produits pétroliers à Madagascar. Suite à cela, le 23 Novembre 1998, un appel d’offre lancé par le ministère sur la privatisation a prévu la cession de différents lots de la SOLIMA. Les sociétés TOTAL, SHELL, GALANA Distribution Pétrolière et JOVENNA sont les entreprises qui ont repris les lots « station- service de la SOLIMA ». L’année 1999 a été marquée par le désengagement de l’Etat du secteur pétrolier. Son rôle se limitait à la définition de la politique énergétique, et la supervision du secteur est déléguée à un organe de régulation : l’OMH ou Office Malgache des Hydrocarbures, placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie. Par la suite une société de droit privée la « LOGISTIQUE PETROLIERE SA » ou LPSA a été créée en regroupant certains actifs de la SOLIMA. Ella a été régulièrement constituée à la suite de la tenue de l’assemblée générale constitutive du 09 Septembre 1999. En date du 18 Septembre 2001, un contrat de cessions d’action entre la République de Madagascar et 03 acquéreurs, TOTAL, MASCAREIGNES Investissements et SHELL, a été signé. Ils composaient le capital social de la société selon le pourcentage ci-après :
– SHELL Indian Ocean Holdings: 22%
– MASCAREIGNES Investissements: 23%
– TOTAL Outre-mer : 24%
– Le solde du capital de la société étant conservé par l’Etat, soit 31%
Cependant, suivant le bordereau de cession d’action du 30 janvier 2004, MASCAREIGNES Investisments a cédé la totalité des actions qu’elle a détenues au profit de la société TOTAL Outre-mer, SHELL IndianOcean Holding respectivement à raison de 12 et 11%. Suite à cela, le capital social est réparti comme suit :
– SHELL Indian Ocean Holding: 33%
– TOTAL Outre-mer: 36%
– Etat Malagasy : 31%, rendant ainsi les 03 actionnaires restant.
La reprise de la Logistique Pétrolière par les repreneurs a été effective le 01 Novembre 2001 avec un capital de 17 550 664 000 Ariary, mais la libéralisation du secteur pétrolier n’a été effective que le 01 Août 2004 mettant un terme à l’intervention de l’Etat pour la fixation des prix. Et actuellement, la LPSA regroupe 03 actionnaires dont l’Etat Malgache, TOTAL et VIVO Energy (Ex Shell). Et la majorité des actions est détenue par les 02 groupes à savoir TOTAL et VIVO Energy .
Activités-missions- objectifs
La LPSA est une société de grande envergure nationale qui effectue toute son activité dans l’ensemble du territoire. Il est donc implanté à travers l’île.
● Activités
Elle a comme activité principale le transport et le stockage des produits pétroliers. Ces produits sont le super Carburant (SP95), le Pétrole, le Gasoil, Fuel Oil et le Jet.
➢ Pour le transport, c’est à la demande des distributeurs que la LPSA assure le transport des produits depuis Toamasina jusqu’aux dépôts en vue de les stocker. L’acheminement de ces produits peut se faire soit par voie terrestre, donc par camionsciternes ou par wagons citernes, qui est en collaboration avec les transporteurs contractant de la société, soit par voie maritime, qui est surtout utile pour le transport des produits pétroliers vers les dépôts côtiers dont les matériaux utilisés sont des caboteurs ELVEN et TUGEN, barges et remorques.
Notons que sur vingt-quatre dépôts actuellement opérationnels, douze sont approvisionnés par voie maritime et les autres par voie terrestre.
➢ Pour le stockage, la LPSA stock ses produits dans les 24 dépôts actifs qui ont une capacité totale de 115 000 m3 dont 23 000m3 au dépôt d’Antananarivo. Elle est rémunérée en fonction du volume de produits qui transite dans ses dépôts par un frais appelé « droit de passage système logistique », calculé en fonction du volume de produits qui transite dans ses dépôts.
● Missions
Dans la réalisation de ses activités, la LPSA assure plusieurs missions présentées comme suit :
– Elle assure le transport maritime et terrestre des produits pétroliers
– Elle assure les opérations de réception, de stockage et de passage en dépôt
– Elle garantit la mise à disposition de stockages stratégiques
– Elle consent aux distributeurs et importateurs le libre accès de ses installations
– Elle exploiteles dépôts
– Elle organise le transport primaire (mer+ route+ fer)
– Elle assure l’adéquation entre les moyens logistiques et les besoins exprimés par les clients
– Elle enregistre les mouvements de produits et gère les stocks de produits .
● Objectifs
Dans le cadre de la réalisation de ces missions, des principes de base sont respectés par l’ensemble du personnel, à savoir : la sécurité des personnes et des biens, la sûreté des flux physiques et financiers, le respect de l’environnement et la santé du personnel, le management pour l’assurance qualité de ses prestations, le respect des délais, des quantités et la qualité des produits enfin la compétitivité de ses coûts et tarifs appliqués. En bref donc, la LPSA a comme objectifs la sécurisation dans tous les domaines ainsi que la mise en place d’une qualité des produits et cela dans le respect des délais et de l’environnement.
Organisation (organigramme)
Chaque entreprise adopte une structure que chacune juge efficace dans l’exécution de ses activités. Pour la LPSA, elle s’appuie sur quatre (04) directions qui sont les suivantes (organigramme en annexe):
– La Direction des Opérations (DOP)
– La direction Hygiène Santé Sécurité Environnement Qualité et Développement Durable (DHSSEQ-DD)
– La Direction des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques (DRHAJ)
– La Direction Financière (DF)
Chaque direction est subdivisée en département, plus précisément en deux ou trois selon les besoins de chaque direction, et qui est composé de deux personnes au moins.
Bases de données utilisées
Pour la réalisation de la recherche, des documents comme sources d’information sont nécessaires. Pour cela, la documentation s’est effectuée dans les endroits où ces informations pouvaient se trouver. Interne ou externe, tout document était source d’information, électronique ou manuscrite.
Bases de données externes
Pour commencer les recherches, il fallait recueillir toutes les informations relatives au sujet traité. Dans les bibliothèques et dans les librairies, le livre fut le plus prisé dans la recherche d’information. En effet, la recherche commença par la prise en connaissance du sujet et cela dans le but de mieux le comprendre et mieux le cerner. Pour cela la consultation des livres d’auteurs, des magazines et autres documents était très importante. La copie manuelle, la prise de note, la photocopie étaient les moyens utilisés pour cela.
Bases de données internes
En plus des documents collectés extérieurement, des documents appartenant à l’entreprise fut également un moyen de collecte des données. En effet, durant la descente sur terrain, des documents appartenant à l’entreprise furent mis à ma disposition, me permettant ainsi de mieux comprendre le sujet traité.
Internet
Vu l’avancée technologique qui entraîne une forte circulation de l’information, il n’était pas envisageable d’y passer à côté, mais au contraire de suivre l’évolution des informations qui s’y trouvent. En effet, Internet est aujourd’hui un des moyens les plus rapides sur la diffusion de l’information. Certes toutes les informations qui s’y trouvent ne sont pas toutes exactes, il était donc utile de les sélectionner avec une attention particulière. En plus d’être un outil qui est devenu facile d’accès, Internet permet de voir diverses opinions qui sont différentes les unes des autres, mais permet aussi de connaitre certains auteurs contemporains ayant leur opinion sur un sujet donné. Des données furent également prises du fait de la facilité de la collecte des informations et des fois avec surprise, on y découvre des livres découlant de grands auteurs. En plus d’internet, intranet fut aussi un moyen très enrichissant car des données concernant l’entreprise ont été collectées à travers ce dernier.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES
Section 1 : Matériels
Section 2 : Méthodologie de travail
Section 3 : Outils Théoriques
Chapitre II : RESULTATS
Section 1 : Réalités sur terrain
Section 2 Résultats de l’enquête
Chapitre III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions
Section 2 : Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES