Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
LES MODÈLES DE CROISSANCE ÉQUILIBRÉE
Avant de voir les modèles Néoclassiques et Post Keynésien, on va voir tout d’abord la croissance de l’économie nationale.
LA CROISSANCE DE L’ECONOMIE NATIONALE 3
La croissance est l’objectif final de toutes les économies, quelque soit leur nature. Elle se définit comme une augmentation sur une longue période du produit national Brut réel par tête, alors elle est une notion quantitative qui se distingue du développement. La nature qualitative, mais les deux phénomènes sont liés, l’apparition de la croissance exigée des structures mentales économiques et sociales aptes à la soutenir, la transformation de ces structures nécessaire à la croissance constitue le développement, mais la croissance à son tour produit des transformations des structures.
Les facteurs de croissance
Les premiers économistes avaient reconnu que le capital et le travail étaient les deux facteurs de la croissance économique. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’avant a été placé sur la productivité.
Le Capital (k)
Le capital est l’ensemble des biens qui existe à un moment donné dans une économie donnée. Dans le capital est incluse la totalité des biens reproductibles et non reproductibles. Ces derniers regroupent les biens d’infrastructure, les biens militaires, la terre, et les ressources naturelles. Le capital reproductible se dissocie en capital productif, capital en logement, et le capital des administrations (bâtiments administratifs, écoles, routes, matériel et véhicules …)
L’investissement brut: il correspond à la formation brut de capital fixe (FBCF) «il représente la valeur des biens durables acquis par les unités productrices résidentes à fin d’être utilisés pendant au moins un an dans leur processus de production» INSEE système élargi de comptabilité nationale: Méthode n°4445.
L’investissement net: il est donné par la différence entre l’investissement brut et l’amortissement. Le coefficient moyen du capital: c’est le rapport du montant du capital au montant du produit national (PIB) k k Où y = PIB.
Le travail (L)
Le travail à deux mesures différentes possibles : la force de travail et le nombre d’heures de travail ouvrées.
La force de travail est le stade de travail disponible pour la production dans une économie déterminée, au cours d’une période donnée.
Le nombre d’heures de travail ouvrées constitue une mesure de flux de travail.
La productivités
La productivité d’un facteur de production (travail ou capital) est le rapport de la production obtenue à partir d’un facteur à la quantité de ce facteur au cours d’une période donnée généralement l’année.
L’action du capital sur la croissance
L’hypothèse avancée par de nombreux économistes est simple à formuler: plus l’investissement brut est élevé, plus forte est la croissance économique du pays considéré.
La relation entre le capital (k) et le produit national (Y) peut s’écrire Y = ak où est un constant. Inverse du coefficient de capital ou productivité moyenne du capital ainsi la productivité marginale s’écrit dYdk a’ comme la relation Y = ak est linéaire, on en déduit que a = a’.
On a l’égalité k Y , ce qui veut dire que le taux de croissance du produit est égal au taux k Y de croissance du capital autrement dit l’investissement (accroissement du capital annuel), est le principal, voir le seul facteur explicatif de la croissance économique.
L’action du travail sur la croissance
Elle peut être introduite sous un angle quantitatif ou qualitatif.
La quantité du travail
La population totale et la population active fournissent deux évaluations de la quantité de travail disponibles dans une économie.
La population active: Si l’on fait abstraction des économies sous développées qui posent des problèmes extrêmement difficiles, que la croissance démographique est allée de pair avec la croissance économique, il est cependant d’étendre droit et de voir écrire que plus une nation est peuplée plus elle a de chance de voir le revenu individuel diminué.
La population totale: la population totale d’un pays reflète mal le facteur de production travail, il convient de prendre en considération la population active dont certains auteurs ont fait la cause principale sinon exclusive de la croissance économique.
La qualité du travail
L’évolution de la quantité du travail ne suffit pas pour apprécier la contribution du facteur travail à la croissance, la qualité du travail doit être prise en considération mais sa mesure est difficile grâce à celle là. Dubois et Malinvaud affectent le nombre d’heures de travail de coefficients de pondération qui prennent en considération la structure de la population active par sexe et âge le niveau d’éducation.
Si telle est la présentation d’une manière simple de la croissance, qu’en est-elle celle des modèles de croissance équilibrée?
Un modèle reflète toute une présentation simplifiée et rationalisée de la réalité économique sur la quelle l’économiste fait posé son analyse.
LES MODÈLES DE LA CROISSANCE ÉQUILIBRÉE 5
A la base du modèle de croissance équilibrée ou à Solow (1956) se trouve l’idée d’une stabilité de la croissance à long terme pendant la quelle le libre jeu de force du Marché ramène en principe toujours l’économie.
Si l’on juge la qualité d’un modèle par sa capacité à expliquer beaucoup à partir de peu d’élément, alors le modèle Néoclassique de la croissance est certainement une bonne théorie qui a valu à Robert Solow le prix Nobel en 1987.
Modèle Néoclassique de la croissance équilibrée
Un modèle repose toujours sur des hypothèses avant de passer à la modélisation, puis la stabilité de la croissance est discutée avant de voir le degré de la possibilité, et les limites de cette croissance équilibrée.
|
Table des matières
Première partie: DEBAT THEORIQUE
Chapitre I: LA THEORIE DE L’INVESTISSEMENT CHEZ KEYNES ET LES MODELES DE CROISSANCE EQUILIBREE
A. LA THEORIE DE L’INVESTISSEMENT
A1. LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
A1.1L’efficacité marginale du Capital
A1.2 L’actualisation
A1.3 Taux de rendement d’un investissement
A2. LE MULTIPLICATEUR D’INVESTISSEMENT
B. LES MODELES DE CROISSANCE EQUILIBREE
B1. LA CROISSANCE DE L’ECONOMIE NATIONALE
B1.1 Les facteurs de croissance
B1.2 1e rôle du capital et du travail dans la croissance
B2. LES MODELES DE LA CROISSANCE EQUILIBREE
B2.1 Modèle Néoclassique de la croissance équilibrée
B2.2 Modèle Post-Keynésien de la croissance équilibrée
B2.3 La croissance équilibrée et le progrès technique
R EMERCIEMENTS
Télécharger le rapport complet