La creation d’un restaurant de 3 etoiles

En ce début du troisième millénaire, dans le contexte actuel de libéralisation des échanges économiques et commerciaux, Madagascar n’est plus en reste aux échanges et relations avec les autres pays du monde. Autrefois, repliée sur elle-même, la Grande île est maintenant ouverte au monde extérieur. Cette ouverture avec l’extérieur a permis à Madagascar de développer le secteur tourisme qui représente un puissant outil de développement pour le pays. En effet, il joue un rôle important dans la lutte contre la pauvreté, notamment en créant des infrastructures d’accueil, des emplois et en contribuant aux rentrées fiscales de l’Etat et aux apports de devises.

Information sur la création d’un restaurant

Définition d’un restaurant

Selon l’extrait du décret 2001 – 027 du 10 janvier 2001 portant réfonte du décret 96– 773 du 03 septembre 1996 relatif aux normes régissant les entreprises, établissements et opérateurs touristiques.

D’après l’article 55, un restaurant est un endroit qui sert régulièrement des repas et boissons, selon les menus et / ou la carte à des bien définies.

Sont considérés comme établissements de restauration :

– Les restaurants
– Les buffets
– Les snacks ou cafés
– Les tables d’hôte
– Les traiteurs
– Les fast foods
– Les salons de thé .

Les textes en vigueur

Toute construction d’établissement de restauration est soumise à des réglementations en vigueur prescrites par le MINTOUR, afin de répondre aux exigences de la clientèle et faire face à la concurrence. A cet effet, un restaurant qui se doit être performant et compétitif doit remplir les conditions ci-après :
– être réalisé suivant les normes de sécurité assurant une protection adéquate de la clientèle
– être conçu selon les spécificités de chaque région
– être organisé selon un plan de circulation intérieure permettant en cas de besoin une évacuation aisée des personnes hébergées.
– être conçu et organisé de manière à garantir la salubrité, et notamment être raccordé à un système collectif d’évacuation des eaux usées, eaux-vannes et pluviales ou disposer d’un équipement propre assurant la même fonction, et être desservie par un système collectif d’évacuation des ordures et déchets solides ou disposer d’un équipement spécifique, salubre et éloigné de l’établissement assurant cette fonction.
– être équipé et organisé de manière à assurer la qualité hygiénique des aliments servis, notamment :
– Disposer d’un entrepôt de produits alimentaires, séparé de la cuisine, assurant de bonnes conservations
– Disposer de cuisine dont le plan, l’aménagement et l’équipement sont conformes aux règles de l’hygiène
– Mettre en œuvre, lors de la préparation des plats, un cheminement des produits évitant les risques de contamination.
– Disposer d’une protection efficace contre les insectes et les parasites .

En outre, la sécurité de l’établissement doit être assurée en permanence par :
– Des équipements contre l’incendie. Ils doivent être maintenus dans d’excellente condition de fonctionnement à – tout moment ( lance d’incendie ou extincteur ou bacs à sable, … )
– Des sorties ou des escaliers de secours
– Un exploitant tenant à jour un registre des clients
– Une boîte à pharmacie pourvue de médicaments de première nécessite, d’instruments d’urgence et d’objet de pansement nécessaire pour assurer les services de premier secours .

Source : Code du tourisme suivant l’arrêté n° 4911/2001/MINTOUR du 19 Avril 2001 .

Les formalités à accomplir

La demande d’avis préalable du Ministère du Tourisme ou de l’autorité à qui délègue son pouvoir, est obligatoire pour les hôtels, motels, relais, écolodges, terrains de camping, village de vacances, pensions de famille, snacks, salons de thé et restaurants. Concernant les travaux relatifs à la construction, à l’aménagement et à l’extension des bâtiments d’hébergement touristique et de restauration, ils doivent faire l’objet d’un avis du Ministre chargé du tourisme, préalable à l’octroi du permis de construire défini par le code du tourisme.

Les règles particulières

Il y a quelques règles particulières pour le classement d’un établissement de restauration :
– au-delà de 20 jours à compter de la date de l’accusé de réception, délai maximum d’instruction du dossier complet de demande d’autorisation d’ouverture et de classement par l’Administration du Tourisme, le classement est réputé acquis ;
– L’Etablissement ayant obtenu l’autorisation d’ouverture peut débuter son exploitation conformément au classement envisagé, en attendant la réponse de l’Administration.
– Le classement obtenu est révisable à tout moment
– Toute modification de classement est soumise à la même procédure.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section I : Le projet
Section II : Généralités sur les restaurants
Chapitre II : Etude de marché
Section I : La demande
Section II : Le marché concurrentiel
Section III : L’offre
Section IV : Les moyens de commmunication utilisés
Section V : La promotion de vente de notre restaurant
Section VI : Analyse de l’opportunité du projet
CONLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Les ressources à mettre en œuvre
Section I : Les ressources matérielles
Section II : Les ressources humaines
Section III : Les ressources financières
Chapitre II : L’exploitation du restaurant
Section I : La restauration
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section I : L’organigramme
Section II : Attributions du personnel
Section III : Qualifications du personnel
Section IV : Classification du personnel en restauration
Section V : Motivations du personnel
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Evaluation du montant des investissements
Section I : Nature et le coût des investissements
Section II : Les amortissements
Section III :Plan de remboursement
Section IV : Plan de Financement
Section V : Les comptes des gestions
Chapitre II : L’étude de faisabilité
Section I : Les comptes de résultats prévisionnels
Section II : Le flux de trésorerie prévisionnelle
Section III : Les bilans prévisionnels
Chapitre III : Evaluation du projet
Section I : Evaluation socio-économique
Section II : Evaluation financière
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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