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Mine de pegmatite de Golconda
La mine de pegmatite de Golconda est située dans la vallée de Rio Doce, à 34 kilomètres par la route du nord-ouest de la ville de Governador Valadares, dans l’Etat de Minas Gerais au Brésil. Autrefois c’est un centre bien connu de mica de Figueira à l’Est de Minas Gerais. Le chemin de fer, la route, et les itinéraires d’avion entre Rio de Janeiro, Victoria, et Belo Horizonte passent dans cette région. Depuis la découverte de la pegmatite de Golconda en 1908, l’exploitation du mica muscovite, de la tourmaline, et du béryl sur ce site a rapporté une valeur totale estimée à $100.000. En 1944 environ 400 tonnes de crude mica ont été récupérées par une exploitation à ciel ouvert au moyen d’équipement mécanique lourd de terrassement. En 1945 des nouveaux travaux souterrains ont été conduits sur la tire de mica le long du mur de la pegmatite. b) Géologie du gisement Dans l’ensemble la région près de Governador Valadares est formée essentiellement à la base par des roches métamorphiques. Elles sont constituées par des schistes et des gneiss.
Les Micas DEA Génie Minéral d’âge archéen selon les géologues brésiliens. De plus un grand nombre de pegmatite granitique est rencontrée dans la région. Bien que l’âge des pegmatites ne soit pas connu avec certitude (L’âge précambrien supérieur ou paléozoïque inférieur est en général l’entente avec l’évidence géologique) et les déterminations d’âge basées sur les analyses des minerais radioactifs. Les relations régionales des pegmatites porteuses de mica à Minas Gerais sont discutées par Pecora et d’autres (1950).
Le gisement
Laissant à coté la pétrologie extrêmement complexe, Kovdor renferme deux grands gisements économiques: le gisement de magnétite de Zelezhnyi dans la partie occidentale et le gisement de phlogopite dans le nord. Les deux gisements ont été découverts en 1930. Cependant, les plus grands cristaux de mica phlogopite ont été trouvés à la mine voisine de Slyuda dans la partie nord de la structure. Ici, les cristaux de phlogopite sont véritablement géants de taille de 10 m ou même de 12 m. On rencontre également des énormes prismes de diopside, de la fostérite et du fluorapatite de taille de 2 m avec un diamètre en général allant de 0.2 à 0.4 mètres voire un mètre.
Mine du lac Letondal [h] [j]
La mine de phlogopite du lac Letondal est le seul gisement de mica exploité au Canada. Elle est située à 11 km au nord du lac Letondal (région de Parent), au nord de la Mauricie.
Géologie et description du gisement
Le gisement est une intrusion de roches à très haute teneur en phlogopite connu sous le nom de « mica suzorite ». La minéralisation est constituée de plus de 85 % de phlogopite accompagnée de pyroxène vert pâle et de faibles quantités de feldspath, d’apatite et de calcite. Le gîte se présente sous forme d’une masse ovoïde de plus de 800 mètres de longueur et de 300 mètres de largeur maximum, encaissée dans des gneiss du Grenville (Werniuk, 1986). Les réserves ont été évaluées à plus de 27 millions de tonnes à une teneur de 80 à 85 % de phlogopite.
Historique et développement de la mine
Le mica a été découvert en premier en 1803 dans le Grafton New Hamsphire par un homme nommé Sam Ruggles. Il connaît la valeur du mica et au début il a exploité en secret la mine. Il a exploité le book-form et exporté vers l’Angleterre. Au début vers la moitié du vingtième siècle les productions de mica ont commencé à décliner, en 1930 la production annuelle des USA était de 8000 livres. Malgré la chute de production le mica reste encore très chers. Vers le début des années 1930 la valeur de mica qui est exploitée dans la mine de Ruggles était estimée à $12 000 000. Durant le vingtième siècle plusieurs sociétés ont exploité d’autres substances telles que le feldspath, l’uranium et le béryl dans la mine de Ruggles. Et de plus cette Mine de Ruggles a été reexploitée à plusieurs reprises pour l’exploitation du scrap mica. La reexploitation de la mine a été faite par la société English Mica Company de New York. Malgré les réserves importantes disponibles dans cette mine. Après 160 ans d’exploitation sans arrêt l’exploitation fut arrêtée en 1960.
Evolution probable du gisement
– La partie superficielle d’une formation à mica est soumise à l’érosion par le biais des eaux d’infiltration, la variation du niveau de la nappe phréatique et au régime climatique régnant. Au-dessus du niveau hydrostatique, la circulation des eaux riches en oxygène et acide carbonique entraîne la dissolution de la calcite et de l’anhydrite, l’oxydation des surfaces et la transformation du phlogopite en vermiculite.
– En dessous du niveau hydrostatique, on assiste à une recristallisation de l’apatite et de la calcite, et une transformation de l’anhydrite en gypse.
Nous pouvons conclure que pour trouver du mica phlogopite de bonne qualité, il faut aller en dessous du niveau hydrostatique.
Estimation des réserves
Les difficultés proviennent du fait que les recherches s’effectuent dans des conditions compliquées. En effet, les roches sédimentaires métamorphisées ont subi des mouvements.
Les micas à Madagascar DEA Génie Minéral tectoniques puissants, plissant et disloquant la roche mère qui renferme les poches minéralisées de dimensions et de formes variées. De plus, les sondages ne sont d’aucune utilité. Les sondages percutants ne sont employés que pour localiser les corps minéralisés et l’interprétation des cuttings est beaucoup plus délicate que celle des carottes obtenues à l’aide de sondages profonds. Ces derniers sont trop coûteux pour des résultats très relatifs et leur emploi ne se justifie pas, tant qu’une méthode de détermination de teneur en mica brut n’est mise au point. Malgré la difficulté de la technique d’estimation on a une valeur approximative de la réserve de ce gisement. On estime que le gisement contient 11 008 tonnes de micas. [20] Le tableau ci-joint montre les résultats d’analyse chimique en éléments majeurs effectuée sur le gisement d’Ampandrandava.
LES GITES DES PHLOGOPITES
Tous les gîtes de phlogopite sont localisés dans le Sud et le Sud-Est de l’île (Est Ampanihy et Sud Tsitondroina), à l’intérieur du Système androyen de H. BESAIRIE. Le premier gisement de phlogopite qui a été exploité à Madagascar fût celui de Volonandrongo dans l’Ouest du massif central. Il a été découvert en 1912 par le prospecteur ROSSI, plus tard il a travaillé pendant plusieurs années sur ce site. L’arrivée de ce mica sur le marché de Paris en 1914 entraina des recherches de nouveaux gîtes dans d’autres régions de la grande île. C’est ainsi que plusieurs gîtes et souvent très riches ont été découverts vers 1915 entre la Mangoky et la côte de l’extrême sud notamment dans la région de Tolagnaro. La plupart de ces gîtes ont été exploités par M. LOUYS. Dès 1916, d’autres gisements étaient explorés, puis exploités par Mr TROCCON, agent de la société de l’ANKARATRA, dirigée par H. BOISSIER et Vielle KOECHLIN, et transformée en 1924, en compagnie générale de Madagascar. Ces gisements sont ceux de la région de Betroka et Tsivory. Au début, les exploitations ont été limitées au grattage superficiel d’affleurement et parfois à la vidange des cavernes comme celle d’Ambatoabo sur le mont Elakelaka. Notons que ces cavernes se sont situées au-dessus du niveau hydrostatique.
Mais depuis 1929 jusqu’à aujourd’hui le plus important gisement est celui d’AMPANDRANDAVA. Le gisement est constitué par plusieurs bancs de pyroxénites souvent associés à des calcaires cristallins. Ce dernier a été l’objet d’une exploitation, par méthode moderne et poussée par Mr ANDRE SEYRIG directeur de l’Union des Micas filiale de la Compagnie Générale de Madagascar par la suite la mine a été exploitée par la SOMIDA filiale de la SMGI. Il existe d’importants gisements de mica phlogopite de bonne qualité dont la production a commencé en 1913. Madagascar a de la sorte assurée, pendant des années le quasi totalité de la production de phlogopite du monde occidental (qui représentait environ le dixième de celle de la muscovite dans la décennie soixante, hors déchets de mica). Cette situation privilégiée s’est dégradée dans les dernières années. Le nombre trop élevé des gîtes supérieur au millier interdit toute étude exhaustive dans le cadre de ce travail. La plupart n’ont par ailleurs jamais été décrits en détail et l’état des travaux actuels ne permet plus aucune observation valable.
Contexte géologique du gisement de Sakamasy
Géologiquement le gisement de Sakamasy se situe sur la pointe sud du socle cristallin Malgache. Plus précisément il se trouve dans le système Androyen de H.BESAIRIE, appartient au groupe de Tranomaro dans la série Mafilefy-Mahabo. Aux environs immédiats du site, l’ensemble est formé par des roches ultramétamorphiques telles que : les Leptynites granitoïdes, l’Amphiboles à hypersthène et les pyroxénites de Mafilefy-Mahabo. On signale aussi la présence des intrusions granitique plutoniques dans la région. Au sud du gisement il y a la formation sédimentaire constituée par des dunes anciennes et des alluvions. Par contre à l’Est il y a la présence des carapaces sableuses.
Contexte géologique du gisement de Benato
Le gisement comporte plusieurs faisceaux de pyroxénites interstratifiées dans le groupe d’Ampandrandava, série de Bevinda, du système Androyen de H. BESAIRIE. N’affleurant que localement, sous une épaisse couverture d’argiles latéritiques éluviales d’époque tertiaire voire quaternaire, ces faisceaux n’ont jamais pu être cartographiés et étudiés en détail. Une synthèse structurale, couvrant l’ensemble des travaux superficiels éparpillés sur 25 km2, demeure impossible. La minéralisation en phlogopite est portée par un banc de direction N-S. Ce banc est constitué par de Leptynite à sillimanite et grenat, de pyroxénite, de quartzite de Bevinda. Le métamorphisme associé au plutonisme règne dans la région vu la présence dans certain lieu des granites migmatitiques et des migmatites granitoïdes. On note aussi que les autres groupes du système Androyen sont présents dans cette région tels que :
– Le groupe Tranomaro formé par la série Mafilefy-Mahabo.
– Le groupe de Fort-Dauphin constitué par des gneiss à cordiérite d’Iantsisatra-Ihosy.
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Table des matières
PARTIE I LES MICAS
CHAPITRE I–GENERALITES
I. DEFINITION
II.HISTORIQUE
III.VARIETES DES MICAS
IV.PROPRIETES
V.LES IMPERFECTIONS QUI PEUVENT SURVENIR SUR LES MICAS
VI.IMPORTANCE
VII.UTILISATIONS INDUSTRIELLES DU MICA
VII.1.Mica en feuilles ou papiers mica
VII.2.Mica en poudre ou en paillettes
VIII.LES FORMES COMMERCIALES DU MICA
VIII.1 Mica en feuille (Sheet mica)
VIII.2Mica aggloméré
VIII.3Mica en poudre ou mica pulvérisé
IX.LES PRODUITS DE SUBSTITUTION
CHAPITRE II-LA METALLOGENIE DES MICAS
I.GENESE DE LA BIOTITE ET MUSCOVITE
II.GENESE DU PHLOGOPITE
III.EXPERIENCES POUR L’OBTENTION DES MICAS
IV.CONCLUSION PARTIELLE
CHAPITRE III-LES GISEMENTS DES MICAS DANS LE MONDE
I. REPARTITION DES GISEMENTS PAR PAYS
II.LES MINES DE MICAS DANS LE MONDE
CHAPITRE IV- CONTEXTE ECONOMIQUE MONDIAL
I.CONSOMMATION
II.MARCHE MONDIAL DE MICA
III.PRODUCTION
PARTIE II LES MICAS A MADAGASCAR
CHAPITRE I-GEOLOGIE GENERALE DE MADAGASCAR
I. LE SOCLE CRISTALLIN
II.LA COUVERTURE SEDIMENTAIRE PHANEROZOÏQUE
CHAPITRE III-LE GISEMENT D’AMPANDRANDAVA
I. LOCALISATION
II.ETUDES DU GISEMENT
III.TRAITEMENT D’IMAGE
IV.SITUATION ACTUELLE DU GISEMENT
CHAPITRE IV-LES PRINCIPAUX GISEMENTS DE MICAS MALGACHES
A) HISTORIQUE DES MICAS A MADAGASCAR
I. LES GITES DES PHLOGOPITES
II.LES GITES DE LA MUSCOVITE
III.LES OCCURRENCES DES AUTRES VARIETES DES MICAS.
B) LES GISEMENTS DE MICAS PAR REGION
I. REGION ANDROY
I.1.Le gisement de Sakamasy
I.1.1. Historique du gisement
I.1.2. Localisation
I.1.3. Contexte géologique du gisement de Sakamasy
I.1.4. Description du gisement de Sakamasy
I.1.5. Situation actuelle du gisement de Sakamasy
I.2.Gites dans le district de Bekily et d’Ambovombe
I.3.Situation actuelle des gisements
II.REGION ANOSY
II.1.Le gisement de Benato
II.1.1. Historiques
II.1.2. Localisation
II.1.3. Contexte géologique du gisement de Benato
II.1.4. Description du gisement de Benato
II.1.5. Etude structurale du gisement de Benato
II.1.6. Degré d’exploitation
II.1.7. Perspectives et recommandations pour le gisement de Benato
II.2.Le gisement de Vohitramboa
II.3.Description des autres gisements dans le district de Betroka
II.4.Gîtes dans le district d’Amboasary-Atsimo et de Taolagnaro
II.5.Géologie générale de la région Anosy
III.REGION ATSIMO-ANDREFANA
III.1.Localisation
III.2.Gisements de mica de Vohibory
III.3.Contexte géologique de Bemelo-Vohitany
III.4.Traitement d’image
III.5.Contexte actuel des gisements
IV. REGION IHOROMBE
IV.1.Historique
IV.2.Localisation
IV.3.Description sommaire des gisements
IV.4.Géologie de la région de Sakasoa
IV.5.Traitements d’image satellitaire
IV.6.Situation actuelle du gisement de Sakasoa
IV.7.Perspectives et recommandations
V. REGIONS HAUTE MATSIATRA-AMORON’I MANIA-VATOVAVY
V.1.Description et situation des gisements
V.2.Géologie générale de la région
V.3.Les périmètres miniers pour les micas aux environs de Tsitondroina
V.4.Perspectives et recommandations
VI.CONCLUSION PARTIELLE
CHAPITRE V-PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS
I. PERSPECTIVE
II.RECOMMANDATIONS
CHAPITRE VI-CONTEXTE ECONOMIQUE
I. PRODUCTION
II.EXPORTATION ET VALEURS MARCHANDES
PARTIE III ANALYSE MULTICRITERE ET SYNTHESE
CHAPITRE I-METHODOLOGIE
I. PRESENTATION DE LA METHODE
II- FORMULATION DU PROBLEME POUR LA METHODE ELECTRE
III- CONSTRUCTION DE LA RELATION DE SURCLASSEMENT
III.1 Coefficient de pondération
III.2 Indice de concordance
III.3 Indice de discordance
III.4.Graphe de surclassement
CHAPITRE II-APPLICATION ET SYNTHESE
I.PROBLEMATIQUE
II.ATTRUBITION DES CRITERES
III.COEFFICIENT DE PONDERATION
IV.RESOLUTION DU PROBLEME
IV.1 Notation de chaque projet
IV.2 Construction de la relation de surclassement
IV.2.1 Partage de l’ensemble F en F+(xi,xj), F-(xi,xj) et F=(xi,xj)
IV.2.2 Calcul des coefficients p+(xi,xj), p-(xi,xj) et p=(xi,xj)
IV.2.3 Calcul des indices de concordance
IV.2.4 Calcul de l’indice de discordance : d(xi,xj)
IV.2.5 Relation de surclassement
IV.3 Sélection : graphe de surclassement
V RESULTATS
VI- INTERPRETATIONS
VII CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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