Appareils de mesures
Les précipitations se mesurent par deux appareils fondamentaux :
Le pluviomètre : instrument de base de la mesure des précipitations liquides ou solides. Il indique la quantité d’eau totale précipitée et recueillie à l’intérieur d’une surface plane. S’exprimant en millimètre et parfois en litre par mètre carré (1l/m2 =1mm). Pour obtenir des données pluviométriques d’une région, on utilise le radar météorologique
Le pluviographe : instrument captant la précipitation de la même manière que le pluviomètre mais avec un dispositif permettant de connaître la hauteur d’eau sur des intervalles de temps régulier ou non, c’est-à-dire les intensités. On l’exprime généralement en « hauteur d’eau précipitée » par unité de surface horizontale (mm). 1mm=1litre d’eau/m² et 1mm=10 tonnes d’eau/hectare.
Prévention du cyclone
On ne peut totalement se protéger des effets des cyclones violents, en particulier de ceux des cyclones tropicaux. Cependant, en zone à risque, un aménagement adapté et prudent du territoire peut permettre de limiter les dégâts humains et matériels dus aux vents, aux précipitations et aux inondations. Les préventions du cyclone sont :
Avant
il est recommandé de connaître les consignes de sauvegarde et les messages météo
s’informer de l’évolution du cyclone en écoutant la radio
il est recommandé de renforcer les structures (comme les toitures à mettre des sacs de sables)
occulter les ouvertures avec des panneaux de bois cloués ;
stocker les outils nécessaires (vêtement, médicament) et des aliments
placer des réserves d’eau
amarrer les canots le plus loin possible et gagner les abris municipaux
Pendant
il est conseillé de repérer les endroits les plus résistants
surveiller le risque d’inondation
se méfier du calme de l’œil du cyclone (il y aura inversion et renforcement des vents après l’œil)
la nuit, redoublée de vigilance
attendre impérativement la fin d’alerte pour sortir.
Après
il est préconisé de faire attention à la marée de tempête qui peut intervenir après le cyclone
évaluer les dangers
s’éloigner des points bas,
ne pas toucher aux fils électriques ou téléphoniques à terre,
faire attention aux objets prêts à tomber (tôles, planches, arbres…)
réparer et conforter la maison
CONCLUSION
Au terme de ce travail, nous pouvons dire, que lors des saisons cycloniques, les taux de précipitations apportés par les cyclones dans la région d’Atsinanana varient selon sa trajectoire, de son intensité ainsi que de sa vitesse de déplacement. D’après nos résultats, nous pouvons en déduire en s’appuyant sur les cyclones les plus remarquables de leurs époques tels que Giovanna en 2012 et Géralda en 1994 que le taux de précipitations déversées par les cyclones pendant leurs passages varie de 0 qui pourrait mener au manque de pluie (voir une sécheresse), de 1 qui est à une pluie normale favorable pour les cultures ; allant jusqu’à 2 de taux de précipitations engendrant des pluies intenses qui mènera à un glissement de terrain pour les hautes terres et des inondations. Cet excès et/ou ce manque de pluie ont des impacts négatifs (une inondation qui entraine la destruction de beaucoup d’infrastructures, une sécheresse pour le cas d’une faible précipitation) et des impacts positifs (un apport normal des précipitations nécessaire dans différents ménages quotidienne) dans la région Atsinanana et dans les zones touchées par le cyclone et les risques qui en déduisent. La mise en place des mesures de prévention face aux risques cycloniques et à ses effets bien avant la venue de l’aléa reste le meilleur moyen de se protéger face aux dangers liées aux cyclones et aux risques qui en découlent. Ainsi de nouvelles perspectives et de nouvelles habitudes de la population à savoir le respect du plan d’urbanisation, de l’environnement et des infrastructures ainsi que des nouveaux projets à long terme sera nécessaire pour alléger les dégâts causés par les cyclones. Dans l’ensemble, l’idée de savoir la contribution du taux de précipitation dans la région Atsinanana nous aide à connaitre l’apport en eaux des cyclones et les risques engendrées toute en nous permettant de redoublée de vigilance et de prendre les précautions qui conviennent lors des périodes cycloniques. La nécessité de la participation active de chaque population, du Maire, des responsables en Gestion des Risques et des Catastrophes avec l’aide des parties prenantes et aussi avec le financement de l’Etat aidera à la bonne gestion des conséquences des risques et à limiter ses impacts sur la région entière.
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Table des matières
REMIERCIEMENTS
INTRODUCTION
PARTIE I : CONTEXTE GENERALE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA METEOROLOGIE MALAGASY
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE CLIMAT DE MADAGASCAR
CHAPITRE III : LES CYCLONES ET LES PRECIPITATIONS
CHAPITRE IV : POLITIQUE DE GESTION DES RISQUES CYCLONIQUES
PARTIE II : ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE V : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE VI : RESULTATS
CHAPITRE VII : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
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