Les réformes administratives de ces vingt dernières années visent à améliorer la performance des administrations publiques, celle-ci étant intimement liée à la crédibilité et à la légitimité de l’action publique. La performance d’une organisation peut être renforcée par différents procédés managériaux, dont une meilleure maîtrise des activités d’une organisation. Ce qui suppose un système de contrôle interne complet, intégré et fiable. Auparavant, le système de contrôle public traditionnel impliquait un grand nombre d’activités de contrôle pour vérifier si les règles étaient bien suivies, rendant tout système de contrôle souvent fort pesant et sans garantie que la réalisation des objectifs d’une organisation soit évaluée. Une meilleure maîtrise des activités d’une organisation comporte à la fois une extension du champ d’application du système de contrôle interne allant bien au-delà de la conformité des règles, et une division claire du travail entre les différents acteurs de la chaîne de contrôle. Dans ce contexte, l’audit interne est de plus en plus considéré dans le cadre de ces réformes administratives comme un instrument permettant de renforcer la fiabilité du système de contrôle interne d’une organisation, c’est-à-dire d’assurer que les risques les plus importants d’une organisation soient couverts et que les dispositifs de contrôle interne soient efficaces, complets et intégrés dans l’organisation..
Le terme d’audit interne est apparu en 1929. Alors que la crise économique frappe les Etats-Unis, toutes les entreprises cherchent à réduire au maximum leurs coûts. Toutes les économies sont bonnes et tous les moyens sont bons pour réduire les dépenses. Les entreprises, à cette époque, font appel aux cabinets d’audit externe pour examiner minutieusement les comptes et les résultats. Mais les dirigeants se sont aperçus que recourir à ces cabinets externes avait un coût et qu’il était intéressant de faire appel à des salariés de l’entreprise. Ayant une connaissance complète de l’organisation, ils étaient une aide précieuse pour ces cabinets. D’un commun accord, ils décidèrent que les auditeurs externes travailleraient en collaboration avec du personnel «interne ». Le terme « audit interne » était né, mais la fonction restait à définir et à développer à cette époque.
L’audit interne est apparu en France dans les années 60, très emprunt de ses origines comptables. Puis à partir des années 80, la fonction s’est développée, ne se basant plus uniquement que sur l’aspect comptable mais touchant désormais tous les services et toutes les fonctions de l’organisation.
Attributions et responsabilités de l’ARM relatives au contrôle des charges
L’Autorité Routière de Madagascar dans la réalisation de son mandat a plusieurs attributions. Ces attributions touchent, la proposition et la définition de commun accord avec le Maître d’Ouvrage concernant la mise en place des stations de pesage routier ainsi que les conditions administratives, techniques et financières selon lesquelles le programme sera réalisé.
La mise en place du dispositif de contrôle et de suivi au niveau des stations de pesage routier et la gestion des opérations de contrôle des charges routières.
Elle est aussi chargée de l’application des Textes règlementaires au niveau des stations de pesage suivant le calendrier défini par le Gouvernement ainsi que l’application des limitations de charge au niveau des ouvrages d’art les plus vulnérables.
Aspects théoriques sur l’audit interne
Selon l’IIA , l’audit interne est une activité de contrôle et de Conseil d’Administration qui permet d’améliorer le fonctionnement et la performance d’une organisation. Il est une activité stratégique, l’audit interne est exercé à l’intérieur de l’organisation, même si le recours à des prestataires extérieurs est parfois nécessaire. Il est une activité indépendante, c’est-à-dire l’audit interne est rattaché au niveau hiérarchique le plus élevé de l’organisation. Centré sur les enjeux majeurs de l’organisation, ses missions « d’expression d’assurance » portent sur l’évaluation de l’ensemble des processus, fonctions et opérations de celle-ci et plus particulièrement sur les processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise.
Définitions de l’Audit Interne
Il importe de citer quelques définitions de l’audit interne afin de mieux comprendre sa place dans l’organisation mais essentiellement pour mieux apprécier son rôle et ses attributions et enfin son importance perpétuelle au service de la structure.
▶ Définition de l’IFAC (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes)
» L’Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses Conseil d’Administrations pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée « .
Ainsi, l’audit interne a pour missions d’apporter une valeur ajoutée, d’améliorer le fonctionnement de l’organisation et d’aider l’organisation à atteindre ses objectifs. C’est une activité d’évaluation indépendante car l’Audit Interne doit être rattachée au niveau le plus élevé de la hiérarchie. Elle ne peut se substituer aux opérationnels pour intervenir à leur place. Elle joue le rôle d’assistance au management en vue d’optimaliser le fonctionnement de l’organisation et d’encourager un contrôle efficace à des coûts raisonnables qui permet à l’organisation d’atteindre ses objectifs dans la mesure où il propose des recommandations et solutions qui remédient aux dysfonctionnements relevés.
▶ Définition de l’Institute Internal Auditor
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui permet, par une approche systématique et méthodique, d’évaluer le système de contrôle mis en place et d’améliorer la gestion des risques. L’audit interne a pour mission d’assister les responsables hiérarchiques de l’entreprise dans l’exercice de leurs responsabilités. A cet effet, il leur rapporte de façon objective et indépendante des informations, appréciations, analyses, avis et recommandations concernant les activités examinées, dans un but d’amélioration.».
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : Matériels et méthodes relatives à la recherche
Chapitre I : Le matériel
Section 1 : Présentation de l’ARM
Section 2 : Cadre théoriques de l’étude
Chapitre II : Méthodes
Section 1 : Normes Professionnelles de l’audit Interne
Section 2 : Méthodologie d’approche
Partie II : Résultats de la recherche
Chapitre I : Pratique de l’audit interne au sein de l’ARM
Section 1 : Résultat sur la prise de connaissance de l’entité audité
Section 2 : Phase de vérification
Chapitre II : Interprétation des résultats d’études effectués sur le terrain
Section 1 : Formulation des processus du rapport d’audit
Section 2 : Rapport d’audit et sa validation
Partie III : Discussions des résultats de la recherche et recommandations
Chapitre I : Discussions des résultats de la recherche
Section 1 : Analyse des résultats
Section 2 : Validation des hypothèses
Chapitre II : Propositions de solutions et recommandation aux problèmes rencontrés
Section 1 : Les recommandations en audit interne
Section 2 : Résultats attendus
Section 3 : Limites des propositions ou d’audit interne
CONCLUSION
Bibliographies
Webographies
Liste des annexes