« La technique est, par définition, l’art qui relève de la maîtrise des procédés nécessaires à la réalisation concrète, en dehors de toute considération esthétique ou artistique. » Dérivant du mot grec techne qui signifie main, elle peut aussi signifier la façon d’utiliser sa main. En effet, depuis que l’homme a découvert qu’il pouvait utiliser ses pouces opposables, il n’a cessé de saisir cette opportunité pour réaliser des choses. De là est venue la distinction de celui-ci aux autres animaux qui ont peuplé la terre. Les scientifiques affirment que cet atout nous a permis d’évoluer du simple australopithèque vers l’homo habilis. Ce qui nous a menés vers le stade ultime de l’évolution qui est le notre à présent.
En plus de la découverte de cette spécificité de sa main, l’homme a aussi su tirer partie de l’utilisation d’objets qui lui ont permis d’affronter les rudes obstacles de la nature. Ainsi naquit avec la découverte des outils la notion de construction. La construction qui elle-même se traduit par l’action de bâtir et celle d’assembler les matériaux. L’appétence de l’homme de construire date donc des âges lointains. On supposera que depuis ces ères il n’a cessé d’affiner sa technique, et par là ses outils dans le but de bâtir des édifices plus nombreux, plus esthétique et plus durs. Il affirmera ainsi à travers ses œuvres son pari de toujours défier les lois de la nature.
Aujourd’hui, l’ensemble des techniques propres à la construction a tendance à s’écarter de plus en plus de la fabrication artisanale à pied d’œuvre pour se concentrer vers l’assemblage, sur le chantier, de composants de plus en plus grands, intégrés et fabriqués en usine. La construction contemporaine se caractérise aussi par une plus grande coordination dimensionnelle : les structures et leurs composants sont conçus et fabriqués comme des multiples d’un élément standard, ce qui réduit considérablement la découpe et l’ajustage à pied d’œuvre.
Présentation du secteur de la quincaillerie
Définition
« La quincaillerie est l’ensemble d’ustensiles, d’objets en métal servant aux ménages, à l’outillage, etc.… ; commerce, magasin où l’on vend ces objets. ». Vu sous cet angle la quincaillerie semble être d’une toute simplicité. Cette définition la propose sous deux aspects : sa considération en tant que produit d’une part et en tant que lieu de vente d’autre part.
En tant que produit, elle y est décrite d’une façon assez réductrice en simples objets assortis à un marché. Au même titre que des cuillères ou des allumettes, le niveau de technologie ou le cadre d’utilisation de ces produits ne semblent pas être pris en compte dans cette définition. Les occasions d’emploi de ces biens ne se présentent pas aussi banalement que celles des biens ménagers cités plus haut. En réalité ces biens sont d’un usage aussi courant que leur maniement nécessite nul talent ni niveau de technologie d’aucune sorte. Ce qui n’est pas toujours le cas des produits de la quincaillerie. Certes tout le monde peut bricoler à sa guise, d’où l’utilisation du terme d’ « outillages domestiques ». Toutefois il y a une certaine différence entre clouer un mur pour y accrocher un tableau et percer un mur en béton d’une épaisseur d’un demi-mètre pour y insérer une canalisation. D’un autre côté, dans cette définition, il n’est pas tenu compte des caractéristiques intrinsèques de ces produits. Les produits en quincaillerie ne sont pas tous faits en métaux. Une des caractéristiques des produits qui y sont présentés, qu’on va notamment aborder plus tard, est qu’il y a une telle variété que cette affirmation en est erronée.
La seconde considération semble elle aussi bien simplifiée. La quincaillerie n’est pas seulement un commerce ou un magasin où l’on vend ces produits. Cela supposerait en effet que le quincailler serait un simple vendeur qui tiendrait un petit magasin. C’est peut être le cas pour certaines petites structures, sauf que la plupart des établissements de vente d’équipements et outillages arborent dorénavant des structures modernes. Nous allons analyser cette notion de structure dans la seconde partie de notre devoir. Mais tout d’abord il serait mieux que nous présentions les grands axes qui orientent les stratégies dans le secteur de la quincaillerie.
Le processus managérial du secteur de la quincaillerie
Pour commencer cette description des de la quincaillerie, il vaudrait mieux que l’on définisse trois notions chères à l’organisation d’entreprises : La mission, les métiers et l’activité. Bien que ces termes soient essentiellement utilisés pour défendre les choix managériaux d’une entreprise bien déterminée, il ne serait pas inopportun de les employer pour notre cas qui est celui d’un secteur. En effet presque toutes les caractéristiques d’une entreprise se rencontrent au sein d’un secteur. Ainsi commençons par la notion de mission.
La mission des quincaillers
Définir la mission reviendrait à répondre aux questions suivantes : « A quoi sert le secteur ? » ; « Quelle est sa fonction économique ? » ; « Quel type de besoins satisfait-il ? » ; « Quelle type de service rend-il aux utilisateurs ? » Il s’agit alors de l’essence, si nous pouvons emprunter le terme à la philosophie, du secteur. En somme c’est sa raison d’être. Il n’est alors pas question ici de décrire qui sont les clients des entreprises du secteur ni moins les produits qu’elles mettent en vente. Délimiter la mission c’est décrire l’action globale qu’entreprend le secteur pour son environnement. Dans le cas de la quincaillerie, la mission est de contribuer à équiper les constructeurs et les bricoleurs des instruments dont ils ont besoin.
L’activité des quincaillers
Afin de réaliser cette mission qui lui est dévolue, l’activité du quincailler s’oriente autour de la commercialisation de ces produits. Il se peut aussi que certains louent ces produits. C’est notamment le cas des grosses machines du BTP tels que les rouleaux compresseurs… C’est ce que l’on appelle « leasing ». L’activité est par conséquent le moyen de réalisation de la mission. Cette définition de l’activité d’un quincailler peut nous renvoyer à la prochaine notion qui nous intéresse : les métiers.
Les métiers de la quincaillerie
Une activité peut se définir par les critères technologiques liés au processus de production d’un produit ou d’un service. Ces critères constituent les métiers. Dans ce cas un métier se définirait par le savoir faire exigé pour exécuter un ensemble d’actions en vue d’atteindre un objectif donné. Nous pourrons même extrapoler et affirmer que pour une entreprise commerciale, ce serait l’ensemble des techniques commerciales nécessaires pour satisfaire les besoins d’un client du secteur d’activité. La compétence distinctive qu’il exige différencie un métier à un autre. Ainsi pour un quincailler les techniques d’argumentation auprès d’un constructeur immobilier par exemple ne sont pas les mêmes qu’auprès d’un jardinier. La finalité de l’analyse du processus managérial est d’arriver à déterminer un couple produit/marché qui sera l’axe de développement des activités de l’entreprise. Il serait alors préférable de nous enquérir des éléments caractéristiques des produits et de la clientèle de la quincaillerie.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 :PRESENTATION DU CADRE GENERAL D’ETUDES
Chapitre1. Présentation du secteur de la quincaillerie
Section 1.Définition
Section 2. Le processus managérial du secteur de la quincaillerie
Section 3. Les traits caractéristiques des produits et marchés de la quincaillerie
Chapitre 2 LA PRESENTATION DU SECTEUR A MADAGASCAR
Section 2. L’environnement interne
Section 3. Le fonctionnement des détaillants dans la quincaillerie
Chapitre.3. DEFINITION ET THEORIES GENERALES SUR LA FIDELISATION DE LA CLIENTELE EN MARKETING
Section 2. Les enjeux de la fidélisation de la clientèle
Section 3. Les éléments constitutifs de la stratégie de fidélisation
Chapitre1. La structure
Chapitre2. La notoriété
Chapitre 3. Le marketing mix adopté dans les quincailleries de détail
Section.1 La politique de produit
Section 2. La politique de distribution
Section 3. La politique de prix
Section 4. La politique de communication
PARTIE 2 LA PROPOSITION DE SOLUTIONS ET CAS CONCRET
Chapitre.1. LES SOLUTIONS PROPOSEES
Section1. Les solutions proposées pour la structure
Section2. Les solutions proposées pour la notoriété de l’entreprise
Section 3. Segmentation et positionnement dans la stratégie de fidélisation
Chapitre 2. La mise en œuvre des solutions proposées
Section.1. La formalisation
Section 2. Les solutions proposées aux problèmes du mix marketing
Chapitre. 3. Application dans la société F. BONNET et fils
Section .1 Présentation générale de la société
Section.2 Le diagnostic de la société
Section3. Le marketing individualisé
Section.4. Les résultats attendus et recommandations
CONCLUSION
Abstract
Liste des annexes
Annexes
Bibliographie
CYBEROGRAPHIE