Présentation de la huitième édition de Festin de Pierres
La huitième édition de Festin de Pierres pour laquelle j’ai œuvré se place dans un contexte particulier et inédit par rapport aux éditions précédentes. Le festival, qui aura lieu les samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017, semble renaître malgré toutes les difficultés. Il parvient à trouver des parades pour se réinventer, revenir et proposer malgré tout un contenu riche et original.
Festin de Pierres, un rescapé de la crise
En effet, c’est après une année de césure que le festival voit à nouveau le jour.
En Novembre 2015, la municipalité est contrainte d’annoncer la « suspension » du festival « pour des raisons budgétaires », « Une décision douloureuse à prendre mais nécessaire pour préserver les équilibres financiers de la Ville » selon le site de la ville.
Toute la programmation est donc annulée et l’avenir de la manifestation très incertaine du fait du manque de subventions. La Mairie décide de suspendre l’édition 2016 mais ne renonce pas définitivement au festival d’art de rue.
Pour relancer la manifestation en 2017, la condition était de trouver suffisamment de fonds privés pour financer l’intégralité du festival. La mairie s’engage à soutenir le festival : ce sont toujours ses employés qui l’organisent, mais toute sa programmation et sa mise en place reposent sur des dons d’entreprises mécènes ou partenaires de Saint Jean de Védas.
Après une longue année d’attente, d’organisation et de recherche de nouveaux fonds, Festin de Pierres 2017 voit le jour grâce à la participation de 25 mécènes et partenaires dont nous parlerons plus en détail dans une partie à venir (Partie I-2)B/b)).
C’est un des premiers exemples de festivals en France financé exclusivement par des fonds privés.
La programmation de la huitième édition
Pour cette nouvelle édition, la programmation se veut éclectique, comme chaque année, mais aussi « plus ambitieuse que jamais » (Cf édito édition 2017). Le festival se veut familial, convivial, surprenant et varié, plein d’émotions et d’émerveillement. C’est l’occasion, pendant deux jours de découvrir une multitude de spectacles de tous les genres, gratuitement, et pour tous les âges. Cette année, la programmation a été réalisée à deux par la directrice du pôle culture Noémie Vigier et le coordinateur général du festival Benoît Sabatier (mon tuteur de stage). Yan Arondel, l’administrateur du théâtre de Saint Jean de védas a également participé pour la partie musicale.
L’édition 2017 accueillera 26 compagnies et verra se dérouler une quarantaine de spectacles sur le week-end. Au total, c’est plus de 200 artistes qui seront présents les 16 et 17 septembre prochains et au moins 15 000 festivaliers dans les rues de Saint Jean de Védas. Pour un tel dispositif, la zone d’implantation du festival s’est vue agrandie. Toujours située dans le cœur du centre-ville de Saint Jean, la manifestation s’étend sur une plus grande surface que les autres années, augmentant ainsi le dispositif de sécurité ainsi que les rues fermées et bloquées à cette intention.
L’identité du festival demeure, comme depuis quelques années, sous la thématique « arts mixtes et cultures croisées », cependant, cette mention ne figure pas sur la plaquette du festival comme c’est le cas sur les programmes du théâtre du Chai du Terral. Elle est toutefois revendiquée par les organisateurs et effective lorsqu’on découvre la programmation. En effet, bien que les spectacles soient rangés sous des termes comme: Théâtre, Danse, Cirque, Musique ou Fanfare, particulièrement présents dans les arts de rue, beaucoup de spectacles sont difficiles à catégoriser. Ainsi, on peut voir dans la plaquette qu’aucun titre de spectacle ne peut être rangé dans une seule case, assimilé à un genre spécifique. Au contraire, on trouve des attributs composés comme « Chorégraphies acrobatiques», « Questionnement en mouvement », « Musique métissée », « Théâtre clownesque » ou « Opéra de rue déambulatoire» pour ne citer que quelques exemples. Deux spectacles parmi la programmation sont classés « Temps-fort » du festival : Le spectacle « Mù, cinématiques des fluides » de la compagnie Transe Express et « The color of Time » de la compagnie marseillaise Artonik, toutes deux connues internationalement.
En plus des 14 compagnies officielles de la programmation (dont 4 sont des groupes musicaux), 14 compagnies et associations interviendront dans le cadre du « Off » du festival. C’est beaucoup plus que les autres années car les demandes de participation de compagnies semi-professionnelles ou en passe de le devenir ne cessent d’augmenter. De plus, cette année, le festival est plus que jamais placé sous le signe de la participation. C’est pourquoi autant d’associations locales ou des environs de Saint Jean de Védas ont été mobilisées pour intégrer des spectacles, en créer, proposer des activités et animations parallèles comme des jeux pour les enfants par exemple, ou des propositions d’activités culinaires.
Toutes ces activités et animations font partie intégrante de la programmation et sont visibles dans la plaquette qui illustre bien tous les changements et les nouveautés de cette édition.
Organisation et fonctionnement du festival au sein du service culturel de la ville de Saint Jean de Védas
Le service culturel de la mairie de Saint Jean de Védas
Le festival Festin de Pierres est organisé depuis ses débuts par la mairie de Saint Jean de Védas, même lorsqu’il était sous la direction artistique de Jean -Marie Songy ou celle de l’Agence Sirventes, alors employés indépendamment pour monter la programmation du festival. C’est seulement depuis la reprise en régie directe en 2012 par la mairie, que les employés municipaux gèrent entièrement la manifestation. C’est donc le service culture de la ville qui a hérité de cette mission et qui mène à bien le festival depuis six ans.
Équipe et hiérarchie
Au sein de la mairie, le pôle culture occupe une place importante, mais ces dernières années, comme beaucoup d’autres services de la ville, il a connu de nombreux changements. L’organigramme des services de la mairie de Saint Jean de Védas est en continuelle évolution mais tend à se stabiliser. Pas plus tard que l’année dernière, il ne comptait que trois pôles majeurs : l’Administration, l’Éducation (cohésion sociale) et la Culture. Depuis cette année, on compte quatre pôles majeurs (Cf Annexe 2) : en plus des trois précédents s’ajoute le pôle Urbanisme et services techniques, dont le rôle est grandissant au vue de l’expansion de la commune. Chaque pôle est dirigé par des « chefs de pôles » et au-dessus d’eux se trouve le DGS (Directeur Général des Services), bras droit de Mme le maire Isabelle Guiraud.
La communication est un service à part qui a en charge tous les événements, magazines, communiqués et informations donnés par la ville. Nous avons été amenés à travailler régulièrement avec ce service pour lui donner toutes les informations relatives à la plaquette du festival, mais son fonctionnement est tout à fait indépendant du pôle culture.
Le changement de municipalité et de famille politique a en effet eu un impact sur la répartition des services et leurs activités. Au sein du pôle culture, plus particulièrement, un gros changement a eu lieu en 2016 puisque Vincent Roche-Lecca, chef du pôle culture depuis 2011 a laissé sa place à une nouvelle arrivante à Saint Jean de Védas : Noémie Vigier. C’est début 2016 que la nouvelle chef de pôle est recrutée dans le but de relancer le festival Festin de Pierres en 2017. En effet, alors conscients que l’édition 2016 n’aurait pas lieu pour les raisons que nous avons citées ci-avant, les élus s’intéressent au profil de Noémie Vigier car elle a déjà travaillé avec des mécènes.
Sa candidature répond alors parfaitement aux attentes de la municipalité, et elle est engagée pour démarcher des partenaires et mécènes d’entreprises privées. (Cf en Annexe 3, la présentation de son profil sur la page de garde du BIP – magazine interne du personnel de la mairie de Saint Jean de Védas).
Dans le service culture lui-même une hiérarchisation se fait entre plusieurs zones d’activités qui ne transparaissent pas forcément sur l’organigramme. On a d’un côté l’activité principale du Théâtre du Chai du Terral, et de l’autre toutes les activités du Domaine culturel du Terral avec les écoles municipales (que nous détaillerons juste après dans la partie I.2)A/b) ). Ainsi, comme on peut le voir sur l’organigramme de 2017 (Cf Annexe 2), Yan Arondel est l’administrateur du théâtre et Nicolas Tolusso assure la régie technique (c’est également lui qui est en charge de la direction technique du festival). Avec eux travaillent également Igor Vichnevsky qui gère la régie son, et Anne Pontonnier qui est à mi-temps sur la billetterie du Chai et à la Médiathèque de Saint Jean de Védas. Enfin, il y a également Patricia Guiraud qui vient de prendre le poste de directrice de la Médiathèque Jules Verne, qui fonctionne indépendamment des autres activités du Chai du Terral.
J’ai été amenée quotidiennement à travailler avec ces personnes, mais mon tuteur au sein de ce service était Benoît Sabatier, le coordinateur général du domaine et également du festival Festin de Pierres. Il a pour enjeu de faire cohabiter au mieux toutes les activités culturelles de la ville (la partie « festivités » est toutefois confiée à une autre employée municipale) et de coordonner toutes les activités du Domaine culturel.
Le financement du festival
Face aux restrictions budgétaires de l’État pour les communes et l’expansion croissante de la ville de Saint Jean de Védas depuis quelques années, le festival doit s’articuler entre nouvelle économie autonome et enjeu social majeur pour le rayonnement de la ville et la satisfaction de ses habitants.
Le contexte économique de la ville : « Une ville en plein essor »
Du fait des grands projets d’aménagement et de construction voulus par la municipalité, les entreprises sont très présentes sur la ville et ses alentours. La commune dispose de deux zones commerciales, trois zones d’activités et une zone industrielle qui comptabilisaient déjà 950 sièges sociaux d’entreprises en 2013.
Une véritable ressource pour démarcher des partenaires financiers aux yeux de la municipalité. De plus, les grands travaux d’aménagement comprennent la construction entière d’un nouveau quartier et d’un nouveau groupe scolaire, ce qui attire de nouvelles familles sur la commune. Grâce à sa proximité avec Montpellier, avec l’autoroute A9, le passage de la nationale 113 et toutes ses nouvelles infrastructures, la ville de Saint Jean de Védas ne cesse de s’agrandir. Actuellement peuplée de près de 8 600 personnes, elle devrait compter 15 000 habitants d’ici la fin du mandat en 2020, selon les élus locaux.
Mécènes et partenaires de l’édition 2017
Ainsi, l’équipe du service culturel de la ville de Saint Jean de Védas a pu s’appuyer sur ces entreprises implantées de longue date sur le territoire et sur tous les nouveaux promoteurs immobiliers installés depuis peu. Pour l’édition 2017 du festival, vingt-cinq entreprises ont répondu positivement à la demande de la mairie. Sur ces vingt-cinq entreprises, on compte une majorité de promoteurs immobiliers mais aussi de gros groupes tels que Carrefour, Leroy Merlin ou Eiffage. (Cf Annexe 4 : page des Wikipédia – Saint Jean de Védas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Jean-de V%C3%A9das partenaires). Cependant, tous ne s’engagent pas à la même hauteur ni dans les mêmes conditions. Les « dons » varient entre 1 500€ minimum et 20 000€ pour les plus gros mécènes. De plus, les financeurs peuvent décider d’être soit mécène, soit partenaire ce qui fait une grosse différence en terme d’engagement et de contreparties.
Certaines entreprises ont aussi rejoint le projet en cours de route et sont devenues partenaires non pas par un don direct mais par une contribution matérielle à l’élaboration du festival. C’est le cas par exemple de l’entreprise Lafont qui fournit du matériel technique pour un spectacle et notamment une grue. Ou encore l’entreprise Photo&Co qui a accepté de prendre à sa charge une partie du financement de l’impression d’une exposition photo rétrospective sur le festival qui sera présentée aux élus, aux mécènes et partenaires lors d’une soirée privée, mais aussi au public lors du week-end du festival. Le seul partenaire non privé de cette édition est l’association Réseau en scène qui est une structure régionale financée par la Région Languedoc Roussillon et la DRAC et qui a pour but de soutenir et d’encourager le développement artistique et culturel de la région.
Les contreparties
Pour ce qui est des contreparties, tous les mécènes ne sont pas logés à la même enseigne. Le choix fait par l’entreprise au moment de la signature du contrat définit les conditions du partenariat. Deux choix s’offrent à elle : le partenariat ou le mécénat, qui ne sont pas équivalents en termes de statut juridique.
Alors que le partenaire engage une somme entière au profit de la municipalité contre des bénéfices tels que : des places gratuites au théâtre, des prêts de salles, une soirée privée, une communication importante sur les plaquettes du festival, le magasine de la ville etc. ; le mécène, lui, accorde son soutien financier sans contrepartie directe, en revanche, il bénéficiera d’une réduction d’impôts de 60% sur ce don, ce qui fait un coût total final pour l’entreprise bien moins élevé que la somme engagée. La publicité et la visibilité des mécènes est donc moindre par rapport à celle des partenaires. Pour illustrer cette différence disons que, par exemple, un partenaire qui donne 10 000€ au festival le fait en contrepartie des avantages cités ci-dessus, en tant que partenaire, il occupe un statut privilégié. Tandis qu’un mécène qui donne 10 000€, ne paie réellement que 4 000€ après déduction fiscale, mais le coût réel de son investissement si l’on prend en compte les contreparties en publicité et en communication faites pour l’entreprise, s’élève à seulement 1 500€ !
Au total, c’est près de 185 000€ qui ont été rassemblés pour monter cette huitième édition entièrement financée par des fonds privés, chose tout à fait inédite aussi bien pour le festival Festin de Pierres que dans le fonctionnement des festivals d’art de rue en France.
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Table des matières
Introduction
PARTIE I – Le cas de Saint Jean de Védas : Reprise de Festin de Pierres, festival des arts de la rue à Saint Jean de Védas
Chapitre 1 – Le festival Festin de Pierres
A/ Historique du festival d’art de rue
a) La naissance du festival
b) Le changement de municipalité
c) Festin de Pierres, à nouveau festival des arts de rue
B/ Présentation de la huitième édition de Festin de Pierres
a) Festin de Pierres, un rescapé de la crise
b) La programmation de la huitième édition
c) L’édition 2017 : Vers un aboutissement de l’identité du festival (analyse des visuels de Festin de Pierres)
Chapitre 2 – Organisation et fonctionnement du festival au sein du service culturel de Saint Jean de Védas
A/ Le service culturel de la mairie de Saint jean de Védas
a) Équipe et hiérarchie
b) Le domaine du Terral, lieu central de la culture à Saint Jean de Védas
c) Gestion et évolution du budget du festival
B/ Le financement du festival
a) Le contexte économique de la ville : « Une ville en plein essor »
b) Mécènes et partenaires de l’édition 2017
c) Les contreparties
Chapitre 3 – La coordination du festival / Missions personnelles
A/ Un travail de terrain : Rencontres avec les artistes, les bénévoles et les partenaires
a) Rencontres avec les artistes : Anticipation du festival avec certaines compagnies officielles
– Repérages sur site avec les compagnies
– Rencontres anticipées entre artistes et Védasiens
b) Recruter des personnes ressources pour l’organisation
– Grâce aux associations
– Grâce aux bénévoles
c) Négocier avec les partenaires
– Les collaborateurs de l’organisation du festival
– L’implication des prestataires
B/ Planification et Production de l’événement
a) La planification de l’événement
– Identifier les lieux et heures des spectacles
– La réalisation des plannings de l’équipe
b) L’accueil artistique
– L’hébergement et la restauration
– La répartition des loges pour les artistes
– Transport et déplacements des artistes
c) Organisation de la soirée privée
– La soirée privée du 06 septembre
– Soirée avec les élus lors du festival
C/ Soutien administratif
a) Les contrats artistiques
b) Les contacts avec les partenaires et mécènes
c) Les feuilles de route
D/ Missions annexes
a) Organisation de « Juin au Terral »
b) Activités des écoles municipales
c) Evénements de la Métropole de Montpellier
PARTIE II – Des festivals d’art de rue en réinvention
Chapitre 1 – La construction des arts de rue comme domaine culturel à part entière
A/ Vision et valeurs des « Arts de rue »
a) Naissance des arts de la rue
– Une vision contestataire
– Une reconnaissance des arts « populaires »
b) Un rapport à l’espace et aux gens particulier
– Vers une reconquête de la parole publique
– L’ancrage territorial du festival
c) Une idéologie contraire à la rentabilité
– La question de la gratuité
– Une aversion pour le monde entrepreneurial
B/ Les arts de rue comme valeur économique
a) Les retombées économiques de l’activité festival
– La reconnaissance d’un nouveau marché économique
– Les bénéficiaires de cette nouvelle activité culturelle
b) Le festival, une reconnaissance locale à l’échelle nationale
– La place centrale des municipalités
– Les festivals d’arts de rue comme nouveau patrimoine touristique
c) Une marchandisation du spectacle de rue
– Le festival en tant qu’activité
– Le festival en tant que produit
C/ Les arts de rues : Histoire d’une institutionnalisation progressive et tardive
a) Le « phénomène festival »
– L’accompagnement par les pouvoirs publics
– Quantification des événements d’arts de rue
b) La structuration institutionnelle
– Premières consolidations des institutions culturelles à la fin du XX° siècle
– L’institutionnalisation des arts de rue au XXI° siècle
c) Limites et paradoxes du développement des arts de rue en France
– Les inégalités entre structures
– Les évolutions de dénomination
Chapitre 2 – Les arts de rue en difficulté dans le paysage culturel français actuel
A/ Une crise de l’attention
a) L’attention du public sur-sollicitée
– L’économie de l’attention selon Yves Citton
– L’application moderne au secteur culturel français
b) Une surabondance des spectacles de rue qui dessert
– Les arts de rue en mal de visibilité
– Une dégradation de la qualité des spectacles
B/ Les arts de rue dans le paysage économique français
a) La crise économique des festivals
– Une crise nationale
– Les festivals d’arts de rue dans la crise
b) Un système précaire et fragile
– Les sources de financement des arts de la rue
– Le jeu de la concurrence
c) La spécificité française
– Le soutien indéfectible des politiques
– Des festivals tout de même victimes de leur succès
C/ Tensions sociales actuelles
a) La menace terroriste
– Une remise en question des libertés culturelles et des festivals d’arts de rue
– Une restriction de l’utilisation du domaine public
b) Une réglementation de plus en plus lourde
– La réponse gouvernementale
– Des coûts de sécurité qui explosent
Chapitre 3 – Une tendance au renouvellement des sources de financement et des valeurs des festivals d’arts de rue dans la société en France
A/ L‘essor et le succès du mécénat en France
a) Une nouvelle tendance en France
– Une tendance à la hausse
– Conditions et contreparties du mécénat
b) Le mécénat dans la culture
– La répartition des financements
– Les avancées/innovations du mécénat culturel
– Le cas des festivals d’arts de rue
c) Les limites du mécénat culturel, et ses promesses d’avenir
– Les arts de rue encore novices en matière de mécénat
– Une tendance qui a de l’avenir
B/ Une exploitation accrue des ressources partenariales
a) La superposition des financements publics
– Une économie croisée…
– … Dont les principaux acteurs restent le gouvernement ou ses émanations
b) Une mutualisation des moyens entre les structures
– Entre les institutions municipales
– Avec le tissu associatif local
c) Un appel à la solidarité des citoyens
– Le crowdfunding
– Le bénévolat
C/ L’engagement écoresponsable, citoyen, et social des festivals d’art de rue
a) Des festivals d’arts de rue citoyens et sociaux
– Des spectacles engagés, à caractère social
– Un art qui relève de l’économie sociale et solidaire
b) Des festivals aussi engagés pour l’écologie
– La tendance écologiste des festivals
– Les moyens écologiques mis en œuvre
c) Et attentifs aux minorités défavorisées
– Le festival et le handicap
– L’intérêt pour les zones urbaines défavorisées
Conclusion
Sources
Bibliographie / Sitographie
Sites et rapports officiels par/pour les pouvoirs publics
Articles de presse
Vidéos
Colloques et entretiens
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