Les programmes dรฉjร avancรฉs pour la lutte contre la malnutrition
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Les intervenants gouvernementaux ou non participent ร la rรฉduction de la prรฉvalence de la malnutrition ร Madagascar (ONN, 2012) ร travers diffรฉrentes activitรฉs multisectorielles (PNAN I et PNAN II). En voici quelques exemples :
๏ Pour ce qui est de la stratรฉgie de lutte contre les carences en micronutriments, l’iodation du sel, la campagne bisannuelle de supplรฉmentation en micronutriments tels que fer et acide folique, en vitamine A (depuis 1998) chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes ont รฉtรฉ faites (UNICEF/MinSanP, 2011).
๏ Les programmes dโalimentation scolaire (gouvernementaux ou privรฉs ร lโinitiative dโassociations) ont รฉtรฉ mis en place non seulement pour contribuer ร la rรฉduction de l’insรฉcuritรฉ alimentaire mais aussi pour encourager les parents pauvres ร envoyer leurs enfants ร l’รฉcole (PNAN II).
๏ Certains acteurs adoptent le renforcement de la performance de la ration alimentaire par la valorisation des ressources alimentaires locales comme Moringa oleifera (ananambo) et plus rรฉcemment la spiruline.
Caractรฉristiques nutritionnelles de la spiruline
ย ย ย ย ย ย ย ย ย La spiruline est un aliment particuliรจrement intรฉressant du point de vue nutritionnel du fait de sa richesse en protรฉines et en micronutriments. La matiรจre sรจche de spiruline peut contenir jusqu’ร 87% de protรฉines de bonne qualitรฉ et renfermant tous les acides aminรฉs essentiels (MโBAYE et al., 2011); 5 ร 10% des lipides totaux avec l’acide linolรฉique (9%) et autres acides gras tels que gamma- linolรฉique (18%), les acides palmitolรฉique (43%), olรฉiques (9%) (Bensehaila et al., 2015) et 15 ร 25% de glucides avec les glucides assimilables, les glucides simples (glucose, fructose et saccharose) et les polyols (glycรฉrol, mannitol et sorbitol). Elle contient aussi des polysaccharides digestibles et absorbables chez les humains (Falquet et Hurni, 2006). La spiruline contient une large gamme de vitamines tels que le beta-carotรจne environ 700-1700 mg / kg convertible en vitamine A chez l’homme. La prise de 1 ร 2g de spiruline pourrait couvrir alors le besoins en vitamine A de l’ordre de 1 mg / jour (Gabriela et al., 2015). Elle contient presque toutes les vitamines de groupes B comme la vitamine B9 (folate), B12 (cobalamine), B6 (pyridoxine); la vitamine C (mais ร un taux faible par rapport ร dโautres sources comme les agrumes ou Moringa) et la vitamine E. Voici un tableau prรฉsentant quelques vitamines de la spiruline avec leurs quantitรฉs respectives.
Caractรฉrisation de la distribution de la spiruline et son acceptabilitรฉ
ย ย ย ย ย ย ย Une observation (dont la fiche de collecte de donnรฉes est prรฉsentรฉe en annexe 3), est effectuรฉe pendant les cures de distribution de la spiruline (3 pรฉriodes par an, de 7 semaines chacune, aprรจs la rentrรฉe scolaire, puis en fรฉvrier/mars, puis en mai/juin). Cette observation avait pour but de dรฉterminer:
๏ท le respect de la quantitรฉ recommandรฉe pour une prise
๏ท la forme de la spiruline servie aux enfants
๏ท le mode de distribution.
Le poids moyen de spiruline a รฉtรฉ รฉvaluรฉ sur 10 pesรฉes ร l’aide d’une balance de prรฉcision de 0,1g, KERN EMB 500-I.
LES SITES SELECTIONNES
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Huit รฉcoles ont รฉtรฉ visitรฉes : 5 sous spiruline (S) et 3 รฉcoles tรฉmoins (T). Ces รฉcoles distribuent quotidiennement les repas en plusieurs services entre 10h 30 et 13 h. Pour les รฉcoles S, la quantitรฉ de spiruline servie aux enfants est d’une cuillรจre ร cafรฉ (CC) pour tous les sites sauf chez le CS d’Ampatana qui donne 2 CC pour les enfants qu’ils considรจrent comme ยซ grands ยป. L’approvisionnement en spiruline, pour tous les sites, par achat, est fonction du nombre d’enfants pris en charge. Toute fois, la quantitรฉ distribuรฉe chaque jour varie selon le nombre d’enfants prรฉsents. Sur la base des critรจres de sรฉlection, la CS dโAmpatana a รฉtรฉ exclue faute dโoutils permettant le suivi des รฉlรจves et le non respect de la quantitรฉ de spiruline distribuรฉe. Pour les รฉcoles T, dans l’EPP Tsivatrinikamo, les critรจres de sรฉlection ont รฉtรฉ remplis, ainsi cette รฉcole a รฉtรฉ retenue. Quand aux 2 autres, lโune a refusรฉ de coopรฉrer et pour la seconde, la cantine scolaire est payante et par consรฉquent le nombre d’ enfants, en raison de leurs besoins et possibilitรฉs, varie fortement d’un jour ร l’autre et nโest donc pas reprรฉsentatif du nombre dโenfants scolarisรฉs dans cette รฉcole. Il est alors difficile de garantir un suivi permanent des enfants. Ce site a donc รฉgalement รฉtรฉ exclu. Les sites retenus comme S sont donc la CS d’Antsongo, le CN Ambohimena, le CN Ambohimpeno et le CN Ambolotara comme site T, l’EPP Tsivatrinikamo. Ils appartiennent ร la rรฉgion Vakinankaratra et ร la commune urbaine d’Antsirabe sauf le CN Ambolotara qui se situe dans la commune rurale d’Ambatomikolahy (Betafo).
Caractรฉristiques de la distribution de la spiruline
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย Quels que soient le mode et la forme de distribution de la spiruline, elle n’est jamais soumise ni ร un traitement thermique ni ร une cuisson qui dรฉtruiraient en grand partie ses propriรฉtรฉs nutritionnelles. La majoritรฉ des responsables la distribuent lors du dรฉjeuner sauf Ambolotara qui le fait pendant l’heure du goรปter. La spiruline est servie aux enfants :
๏ท Soit sous forme poudre ou sous forme de paillettes. La quantitรฉ reรงue par enfant est dโune CC, soit lโรฉquivalent de 4g en moyenne (ce qui est supรฉrieur ร la prรฉconisation de lโAssociation qui recommande 2 ร 3 g par CC),
๏ท Soit diluรฉe dans un liquide (eau sucrรฉe, yaourt, lait). Pour ce deuxiรจme cas, la dose par enfant est rรฉduite ร 2g en moyenne pour la cantine dโAmbolotara.
Etat nutritionnel des enfants
1- Sur le niveau d’incidence des maladies : La prรฉvalence des maladies enregistrรฉe lors de la premiรจre enquรชte est de 21,2% vs 11,3% lors de la seconde, cette derniรจre est infrieure ร celle rapportรฉe par l’ENSOMD, qui est de 8% pour le dite rรฉgion et de 11% pour la moyenne du pays (ENSOMD/INSTAT, 2013). Pour le niveau d’incidence de la toux, chez les enfants de 1 ร 15 ans, il oscille de 7 ร 7,3% sur l’ensemble du pays d’aprรจs l’ENSOMD/INSTAT (2013) si 1,4% pour la rรฉgion de Vakinankaratra. Notre valeur observรฉe 9,8% est largement supรฉrieure par rapport au niveau d’incidence de ce genre de maladie pour la rรฉgion de Vakinankaratra (9,8 vs 1,4%). Toutefois, il est ร noter que notre question sur l’incidence de la toux recensait les enfants ayant manifestรฉ une toux en gรฉnรฉral et non seulement une toux rรฉsultant dโune infection respiratoire aiguรซ. Cette dรฉfinition au sens large explique donc la diffรฉrence entre les deux rรฉsultats obtenus. Pour le niveau d’incidence de la fiรจvre, selon ENSOMD/INSTAT (2013), il oscille entre 51,7 ร 53,6% pour les enfants de 1 ร 15 ans en 2013 tandis que nos rรฉsultats ont relevรฉ seulement 6,1% des enfants de 3 ร 12 ans atteints de fiรจvre dans deux derniรจres semaines prรฉcรฉdant l’enquรชte, ce qui est largement infรฉrieur et en effet, on peut en dire que nos populations sont moins touchรฉes par la fiรจvre par rapport ร l’รฉchantillon de l’ENSOMD. Cette diffรฉrence pourrait รชtre expliquรฉe par le fait que les donnรฉes de rรฉfรฉrences ont รฉtรฉ obtenues pendant les mois de septembre 2011 ร aoรปt 2013 alors que notre enquรชte a รฉtรฉ menรฉe pendant le mois de Fรฉvrier 2016. D’ailleurs, elles reprรฉsentent l’ensemble du pays, qui fait impliquer alors les diffรฉrents caractรฉristiques de chaque rรฉgion. Quant au niveau d’incidence de la diarrhรฉe, dans notre รฉtude, il est de 8,3% pour les enfants de toutes les classes d’รขges et ce niveau est lรฉgรจrement infรฉrieur au rapport de l’ENSOMD (2013), qui รฉtait entre 8 ร 12,5% pour les enfants de 1 ร 15 ans. Dans tous les sites S, le niveau d’incidence des maladies a รฉtรฉ diminuรฉ ร la fin des cures de spiruline que ce soit dans sa globalitรฉ 19,6% en T0, 5,5% en T1 (contre 23,4% en T0 et 19,2% en T1) que spรฉcifique: telle la toux (9,5 vs 2%), la diarrhรฉe (8,6 vs 2%) et la fiรจvre (8,6 vs 3%) s’il rรฉgresse lรฉgรจrement dans le site T. La forte diminution observรฉe dans les sites S pourrait รชtre expliquรฉe par la consommation quotidienne de la spiruline comme lโun de ses รฉvidents effets bรฉnรฉfiques et confirme ce que certains auteurs (Parikh et al., 2001, Konรญckovรก et al., 2014, Simpore et al., 2008, IPR, 2008 et Metwally et al., 2015) mentionnent ร propos des aptitudes de la spiruline ร renforcer le systรจme immunitaire et donc la rรฉsistance ร certaines maladies.
2 – Sur la prรฉvalence des diffรฉrentes formes de situations nutritionnelles des enfants : Dans cette รฉtude, toutes les formes de malnutrition protรฉino-รฉnergรฉtique existent et les prรฉvalences que nous avons mesurรฉes auprรจs des enfants dans les centres nutritionnels et cantines scolaires de la rรฉgion de Vakinankaratra sur 459 enfants de lโรฉchantillon peuvent รชtre comparรฉes sรฉparรฉment avec les donnรฉes sur les enfants de moins de 5 ans et ceux d’รขge scolaire. Concernant le retard de croissance, la prรฉvalence chez les moins 5 ans est largement infรฉrieure par rapport ร celle trouvรฉe par l’ENSOMD/INSTAT (13,5 vs 32%) ร l’รฉchelle nationale et (13,5 vs 65,2%) pour Antsirabe. Pour les enfants de 6 ร 12 ans, la prรฉvalence en est approximativement la mรชme que celle des รฉcoliers de la ville d’Antananarivo (46,4 vs 46%) mais trรจs importante par rapport aux รฉcoliers de Burkina Faso en 2013 (Camille, 2013) dont la prรฉvalence respective est de 7%. Pour l’insuffisance pondรฉrale, le taux d’enfants de moins de 5 ans dans cette situation est supรฉrieur ร celle de l’ENSOMD/INSTAT (2013) tant ร l’รฉchelle nationale qu’ร la rรฉgion de Vakinankaratra (46 vs 32% ) et pour les 6 ร 12 ans, elle concerne 47% de l’รฉchantillon qui est nettement importante par rapport ร celle des รฉcoliers de la ville de Tananarive ( 33,2%) par contre, cette valeur est proche de celle des รฉcoliers de Maroc ( 43,6%) (Dekkaki, 2014). Par contre, la valeur obtenue par calcul de l’IMC/รขge montre que 20,7% des enfants seulement ont l’IMC faible. Nous pouvons dire alors que les enfants de notre รฉtude sont plus affectรฉs par une insuffisance pondรฉrale que les enfants aussi bien de l’รฉchantillon de l’ENSOMD que les รฉcoliers de la ville de Tananarive. Ce niveau plus ou moins รฉlevรฉ pourrait รชtre expliquรฉ par le fait que l’enquรชte a eu lieu pendant la pรฉriode de soudure (vers le dรฉbut du mois de fรฉvrier). Pour la maigreur, nous avons trouvรฉ un rรฉsultat hautement supรฉrieur ร celui de l’ENSOMD/INSTAT (2013), 11,9 vs 37% pour les moins de 5 ans et รฉgalement pour les 6 ร 12 ans cette fois ci comparรฉ avec les donnรฉes de Ramaherisoa (2010) ( 8,9% vs 2,6%). Toutefois la maigreur ne touche que 15% de l’ensemble. Pour le surpoids, seulement 1,2% des enfants sont concernรฉs et aucun d’entre eux nโest obรจse. Si on considรจre les facteurs pouvant affecter les z-scores des enfants de notre รฉtude, celui du retard de croissance est influencรฉ par la classe d’รขge, le sexe et la rรฉsidence des enfants. Ces trois facteurs ont รฉtรฉ mis en รฉvidence par Ramaherisoa (2010) chez les รฉcoliers de la ville de Tananarive. Ces facteurs laissent supposer que les recommandations pour les enfants plus รขgรฉs ou bien d’รขge scolaire et les besoins nutritionnels ou autres besoins relatifs au sexe sont nรฉgligรฉs ou ne peuvent รชtre assumรฉs par les familles des enfants, et par ailleurs, plus l’enfant vit dans un milieu rural plus il est en risque de malnutrition chronique. Etant donnรฉ que la MPE s’associe souvent, en tant que telle, ร des carences en acides aminรฉs essentiels (hypoprotidรฉmie), des carences en vitamine A, de l’anรฉmie surtout la carence en fer, des carences en d’autres nutriments et d’une faiblesse de la dรฉfense immunitaire (Mรฉdicine Tropicale, 1896; Aubry, 2015), son existence fait penser alors que les enfants de l’รฉtude se trouvant dans cette situation souffrent รฉgalement des carences en micronutriments indispensables au bon fonctionnement de leur organisme et ร leur santรฉ, ร leurs capacitรฉs d’apprentissage puisqu’ils sont รฉcoliers. Les enfants de l’รฉtude devront donc pouvoir accรฉder ร une alimentation saine et รฉquilibrรฉs et c’est ร ce niveau que la mise en place de la cantine scolaire associรฉe ร la distribution de spiruline, qui est la raison d’รชtre dโEsperanza Joie des Enfants ร Madagascar, prennent un rรดle essentiel.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
Premiรจre partie: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I – LES NUTRIMENTS ET LES BESOINS NUTRITIONNELS
I – 1 – Besoins en macronutriments
I – 2 – Besoins en micronutriments
I – 3 – Besoins en eau
II – LA SITUATION NUTRITIONNELLE DES ENFANTS A MADAGASCAR
II – 1 – La malnutrition protรฉino- รฉnergรฉtique
II – 2 – Les carences en micronutriments
II – 3 – Les causes de la malnutrition : cas de Madagascar
II – 4 – Les programmes dรฉjร avancรฉs pour la lutte contre la malnutrition
III – LA SPIRULINE
III – 1- Description botanique, conditions agro-รฉcologiques et cycle de production
III – 1- 2 – Description botanique et classification de la spiruline
III – 1 – 2 – Conditions agro-รฉcologiques
III – 1 – 3 – Cycle de dรฉveloppement
III – 2 – Caractรฉristiques nutritionnelles de la spiruline
III – 3 – Les efficacitรฉs de la spiruline
III – 3 – 1 – Impacts nutritionnels
III – 3 – 2 – Effets thรฉrapeutiques
III – 4 – Les limites de la spiruline
Deuxiรจme partie: MATERIELS ET METHODES
I – SELECTION DES ZONES D’ETUDES
II โ EVALUATION DE LโETAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS
II -1 – Recueil des informations socio-sanitaires des enfants
II – 2 – Recueil des donnรฉes anthropomรฉtriques des enfants
II – 3 – Traitement de donnรฉes
III. – EVALUATION DE LโACCEPTABILITE DE LA SPIRULINE
III – 1 โ Caractรฉrisation de la distribution de spiruline et son acceptabilitรฉ
III – 2 โ Etude de lโacceptabilitรฉ de la consommation de la spiruline auprรจs des enfants
III – 3- Apprรฉciation de la spiruline par les parents
Troisiรจme partie: RESULTATS ET DISCUSSION
I – LES SITES SELECTIONNES
II – ETAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS
II – 1 – Les informations sociodรฉmographiques des enfants
II – 1 – 1 – La rรฉpartition des enfants selon l’รขge, le sexe et le site frรฉquentรฉ
II – 1 – 2 -La prรฉvalence des incidences des maladies
II – 2 – L’รฉtat nutritionnel des enfants
II – 2 – 1 – La prรฉvalence du retard de croissance ou de la malnutrition chronique
II – 2 – 2 – La prรฉvalence de la maigreur
II – 2 – 3 – La prรฉvalence de l’insuffisance pondรฉrale
II – 2 – 4 – La rรฉpartition des enfants selon l’IMC par รขge
II- 3 -La prรฉvalence des formes de malnutrition en fonction des caractรจristiques des enfants
III – L’APPRECIATION DE LA CONSOMMATION DE SPIRULINE
III – 1 – Caractรฉristiques de la distribution de la spiruline
III – 2 – Apprรฉciations de la distribution de spiruline par les enfants
III-2-1- Les rรฉactions de lโenfant
III-2-2- Les raisons de la prise
III-2-3- Les effets secondaires de spiruline
III-2-4- Les effets bรฉnรฉfiques perรงus de la spiruline
III -3- Les apprรฉciations de la distribution de la spiruline par les parents
III-3-1- La connaissance des parents sur la spiruline
III-3-2- Les effets indรฉsirables de la spiruline perรงus par parents
III-3-3- Les effets bรฉnรฉfiques de spiruline avancรฉs par les parents
DISCUSSION
I – Etat nutritionnel des enfants
I – 1- Sur le niveau d’incidence des maladies
I – 2 – Sur la prรฉvalence des diffรฉrentes formes de situation nutritionnelle des enfants
II โ Distribution et acceptabilitรฉ de la spiruline
II -1 – Sur les formes et les modes de distribution de la spiruline
II – 2 -Sur les apprรฉciations de la spiruline
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
CONCLUSIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
WEBOGRAPHIE
ANNEXE
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