Soutenance mémoire
Les races des poulets de chair
Il y a plusieurs types de races de poulets de chair :
– Races pures
– Races améliorées ou souches
Ces dernières races donnent un bon résultat aux productivités de chair et très répandues de nos jours. Les races pures utilisées pour la production de chair reconnues dans le monde sont :
– La cornish blanche : est originaire du Royaume Uni.
– La new Hampshire : est originaire de l’Amérique du nord, avec un poids de 3,4 à 3,8 Kg le mâle et de 2,6 à 3 Kg la femelle.
– L’Australorp : est originaire d’Australie une reconnue en 1929 avec un poids de 3 à 3,5 Kg le mâle et de 2 à 2,5Kg la femelle. (Source : Elevage avicole : races ou souches)
Actuellement, on utilise quelques souches comme :
– Le Starbro
– Le Tropichbro
– Le Cobb
Pour le cas de la souche Starbro, c’est une souche importée de plumage entièrement blanc avec des pattes de couleurs jaunes, le poids du mâle varie de 2,5 à 3Kg et celui de la femelle est de 2 à 2,5 Kg ; elle a une taille au-dessus de la moyenne.
Anatomie de l’appareil digestif d’une poule
L’appareil digestif comprend :
– Une langue cornée très râpeuse sert à la préhension des aliments avec le bec.
– Organe : c’est un produit très élastique, permettant la déglutition des grains et en même temps, il secrète une glande à mucus qui facilite le trajet alimentaire.
– Le jabot : les aliments séjournent pendant deux heures et ils débutent un léger brassage.
– Les ventricules : c’est le véritable estomac des volailles avec les sécrétions gastriques. Dans ce cas les aliments s’imbibent de suc.
– Le gésier : l’aliment y est brassé énergiquement. Il présente des parois cornées pour triturer les aliments. Les aliments solubles, c’est-à-dire les nutriments, sont assimilés et le reste sera rejeté. Le transit est rapide : 12 à19 heures. Il faut donc noter que l’assimilation est moins importante par rapport à celle des mammifères et la poule est une mauvaise utilisatrice de cellulose.
– Le caecum est utilisé pour la résorption d’eau. Il contient également des microorganismes cellulolytiques. C’est donc le lieu de la digestion de la cellulose.
– Le foie : Il comprend deux lobes et joue le même rôle que chez les mammifères, tout en présentant des sécrétions biliaires.
Prévention des stress
Pendant trois jours après une vaccination ou un traitement de maladies ou un déparasitage, un anti-stress est versé dans l’eau de boisson des poulets appelés « COVIT ».
L’effectif final
C’est le nombre de poulets destinés à la vente, après avoir enlevé le nombre des animaux morts avant l’abattage à partir de l’effectif à l’entrée. Aussi, nous avons obtenus le taux de mortalité par bande pendant un cycle d’élevage. A première vue, le tableau montre que le taux de mortalité pour la première bande est assez élevé, et il en est de même pour la 3ème bande. En plus nous constatons qu’au départ, les effectifs de ces deux bandes sont nettement inférieurs par rapport à ceux des deux autres Notons que la mortalité des animaux apparaît souvent pendant la période de démarrage Dans la pratique, le taux de mortalité optimal pour un élevage semi industriel de poulets de chair se situe autour de 3 %. Ce taux tourne aux environs de 2,5 % en Europe. L’augmentation du taux de mortalité observée pour la 1ère et la 3ème bande dans la ferme (respectivement 6 % et 5,9 %) peut être de :
– un manque de chauffage à cause de leur effectif un peu réduit.
– des accidents que le réchaud à charbon peut provoquer.
En effet, quand les poussins sont froids, surtout la nuit, ils ont tendance à sauter sur le réchaud, et ceci va entraîner leur mort. Ce dernier dégage aussi du gaz carbonique qui, en plus d’un dégagement de mauvaises odeurs par les fumiers de porcs à côté du poulailler, peut engendrer un trouble respiratoire aux poussins. Par contre le taux de mortalité global obtenu dans la ferme (3,9%), dans un milieu tropical, est acceptable. Ceci est aussi confirmé par les taux observés dans la 2ème et la 4ème bande qui sont respectivement de 2,7% et 3%.
Aménagement à l’intérieur du bâtiment des poulets de chair
1°/ La litière : Pour les poulets de chair, l’élevage se fait au sol sur litière, qui doit toujours être propre, sèche, et souple : cela va conditionner la qualité du plumage, éviter les ampoules au bréchet. La litière utilisée doit être en paille hachée, en coupeaux de bois qui ont une capacité d’absorption d’eau plus importante. Il faut 10 à 15cm d’épaisseur de litière au démarrage. Durant l’été, il faut éviter l’entrée d’air humide dans le poulailler. Il faut savoir que la litière croûtée est due à des diarrhées des poulets de chair, liée à une mauvaise maîtrise de l’ambiance. Le changement de la litière au moment opportun est obligatoire. L’addition de superphosphate permet aussi de l’assécher la litière sur certaines zones Ies fuites d’eau des abreuvoirs et la ventilation correcte du bâtiment améliorent le séchage de la litière.
2°/ Matériels d’alimentation et d’abreuvement : Le respect des normes est essentiel pour éviter la bousculade des poussins aux abreuvoirs et aux mangeoires et aussi pour limiter l’hétérogénéité dans un même lot. Concernant les mangeoires et les abreuvoirs, on doit avoir :
– Au démarrage, deux mangeoires de 1m de long, 18 cm de large, et 5cm de hauteur pour 100 poussins et deux petits abreuvoirs siphoïdes (2 à 5 litres) suffisent pour 100 poussins
– En croissance et finition, cinq mangeoires en bois carré de 1 m de long, 18 cm de large et 10 cm de hauteur et huit abreuvoirs de 7,5l suffisent pour 100 poulets.
– Les mangeoires et les abreuvoirs doivent être maintenus au propre
Concernant l’alimentation, prévoir un lieu de stockage sec et sain, pour les sacs de provende. En outre, il est préférable d’utiliser des abreuvoirs automatiques des volailles pour ne pas perdre beaucoup de temps aux remplissages. Pour le bâtiment des poulets de chair, il ne faut pas oublier de le nettoyer après la sortie d’un lot. La qualité de l’eau est indispensable. Une désinfection s’avère nécessaire pour l’eau d’un puits.
La désinfection terminale
Dès le départ des poulets de chair, pour assurer l’hygiène parfaite d’un local, il faut :
– démonter les matériels.
– nettoyer à sec c’est-à-dire enlever la litière, les déchets, dépoussiérer, effectuer les réparations.
– détremper pour ramollir les salissures des parois du sol et des matériels fixes.
Ce détrempage fait à partir de l’action d’un détergent ou d’un décapant soude pendant ½ heure, 1Kg de paillettes par 100m2. La durée normale de ce détrempage est de 3 heures. Il s’agit de décaper à la brosse métallique ou par action d’un jet d’eau froide à haute pression (pression minimale 12 litres d’eau par minute) : nettoyer le matériel proprement, laisser sécher le local et le matériel avant de le remettre en place. Il faut également vérifier la présence d’insectes, larves de mouches et les éliminer.
-Pulvériser de la solution désinfectante par jet d’eau à basse pression à l’aide d’un pulvérisateur (type traitement arbre fruitier). Laisser agir le désinfectant pendant 4-6 heures.
Fermer la porte et la fenêtre après la désinfection.
-Réinstaller aussi les mangeoires, les abreuvoirs après la désinfection du bâtiment.
-Avant l’arrivée des poussins, la poussinière doit être non seulement propre mais aussi sèche, préchauffée et bien ventilée ; il faut aussi renouveler la litière.
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Table des matières
INTRODUCTION
I- RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
A°/ Les races des poulets de chair
B°/ Anatomie
1°/- Squelette d’une poule
2°/- Anatomie de l’appareil digestif d’une poule
II- MATERIELS ET METHODES
A°/ Contexte de l’étude
1°/- Situation géographique
2°/- Climat
3°/- Relief
4°/- Hydrographie
5°/- Activités
B°/ Matériels utilisés dans la Ferme EZAKA
1°/- Matériel animal
2°/- Matériel d’habitat
3°/- Matériel d’alimentation
a)- Provende
b)- Balance
c)- Mangeoires
d)- Abreuvoirs
4°/- Autres matériels
C°/ Conduite d’élevage des poulets de chair dans la Ferme EZAKA
1°/- Préparation des bâtiments
a)- Agrandissement du cercle de démarrage en fonction de l’âge des poussins
b)- Chauffage
2°/- Suivi sanitaire
a)- Prophylaxie sanitaire
b)- Prophylaxie médicale
3°/- Alimentation
a)- Les différents types de provende
b)- Mode de distribution de provende
c)- L’eau d’abreuvement
4°/- Contrôle de la croissance pondérale
III- RESULTATS ET DISCUSSIONS
A°/ L’effectif final
B°/ La croissance pondérale
C°/ L’indice de consommation
IV- SUGGESTIONS
A°/ Conception du poulailler
B°/ Aménagement à l’intérieur du bâtiment des poulets de chair
C°/ Le démarrage en poussinière
D°/ Alimentation des poulets de chair
E°/ Désinfection des bâtiments d’élevage
CONCLUSION
ANNEXES I
ANNEXES II
ANNEXES III
ANNEXES IV
ANNEXES V
ANNEXES VI
BIBLIOGRAPHIE
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