La condition des femmes ouvrières

Durant la préhistoire , les femmes avaient une forme de pouvoir matriarcale fondé sur le culte de la « Grande Déesse». Les femmes auraient aussi inventé l’agriculture. Pendant l’Antiquité méditerranéenne les sociétés ont donné à la femme un sort peu enviable. Au IIe siècle après Jésus-Christ, l’empereur Marc Aurèle a par exemple octroyé aux femmes le droit de divorcer et de se remarier et le droit d’obtenir la même part d’héritage paternel que leurs frères.

Au Haut Moyen Age, en Algérie, au VIIe siècle, la Kahina a combattu pour défendre sa famille et sa patrie et commandé des hommes. Elle est morte au combat. Le christianisme fait de la femme, de par la possession d’une âme, l’égale de l’homme. De même le mariage chrétien a établi la liberté de choix et la libre volonté des deux époux : ce sont eux qui sont légaux auprès du ministre du mariage par l’échange réciproque des consentements. Le prêtre doit s’assurer de la liberté de leur choix par des questions préalables. Les femmes avaient une possibilité de vie spirituelle et intellectuelle. Les abbesses avaient un pouvoir égal à celui des abbés. Malgré cela, au Moyen Age classique, la plupart des femmes mariées étaient sous le pouvoir de leur mari et étaient dévalorisées. Dès le XIe siècle et lors des réformes grégoriennes, l’Eglise a diminué le nombre des religieuses et éliminé le pouvoir des femmes.

Durant la Renaissance, le droit romain en Occident a diminué les droits des femmes dans tous les domaines, politique et public surtout avec la restauration du droit romain en Europe réduisant ainsi les droits des femmes et abolissant les acquis chrétiens du haut Moyen Age. En France, au XVIe siècle, la femme mariée devenait juridiquement incapable d’agir seule.

PRÉSENTATION GENERALE DE LA COMMUNE URBAINE D’ANTSIRABE 

LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE 

Le Fivondronampokontany d’Antsirabe I se trouve dans la région Vakinankaratra sur la route nationale numéro 7 qui se relie Antananarivo et Tuléar. Au point kilométrique 168 est situé le chef lieu de cette région. Son ressort territorial recouvre la Commune urbaine d’Antsirabe (CUA). Elle est entourée :
– Au Nord : CR Ambano, Andranomanelatra, Ambohimiarivo
– Au Sud : CR d’Antanimandry et Belazao
– A l’Est : CR Vinanikarena
– A l’Ouest : CR Ambohitrinandriana .

La circonscription administrative de la CUA est composée de six Arrondissements ou Firaisampokontany : Manodidina ny Gara-Ambilobe, Mahazoarivo-Avarabohitra, Antsenakely-Andraikiba, Ampatana-Mandriankeniheny, Antsirabe Afovoany Atsinanana Ambohimanarivo (4A), Soamalaza-Mahatsinjo. Elle est subdivisée en Fokontany dirigés chacun par un chef Fkt et son adjoint, tous élus.

HISTORIQUE DE LA LOCALITE 

TOPONYME

Nicolas Mayeur, français de nationalité, fut probablement en Août 1777, le premier Européen qui visitait la ville d’Antsirabe. La Province s’appelait à cette époque Iandratsay. En 1869 cette Région était dénommée ANTSIRABE. Auparavant le village d ‘Ambohidravaka qui se trouvait à 2km au Sud était le chef lieu de la région. Abrahama Ratsimilaho, dirigeant de la région du Vakinankaratra habitait dans le palais situé à Ambohipeno, un peu à l’Ouest d’Ambohidravaka.

La « Tranompokonolona » a été implantée dans le village de Soamalaza. Ce Village était un hameau de vingt maisons occupées par 200 personnes environ. Un gisement de chaux était à l’origine de la piscine d’Andranovisy. Le Village d’Ampatana avec des fours à chaux, groupe au Nord quelques maisons c’était là où travaillaient les « Fantsika » pour la préparation de la chaux. Tribus Betsileo, Merina et Sakalava dont Rainingazato était le chef.

A l’emplacement actuel du petit marché s’étendait des rizières. A l’Ouest de la station d’essence, les vallées étaient couvertes d’une couche de sol marécageux s’allongeant en ligne ininterrompue jusqu’aux bords de la piscine.

Depuis l’ère où les eaux chaudes apparaissaient à la surface, tous les terrains à l’Est de Mahazoarivo jusqu’à Anosiarivo étaient couverts d’une couche blanche de sel. Celui-ci blanchit la surface de la terre. On distingue deux espèces de sel : le « Sira Vazana » qui se forme sur le sol et sur les pierres et le « Sira Vondrona ». Ce dernier venait de deux espèces d’herbes : le « Bozaka » et le « Vondrona », massette ou zone de la passiflore dont on extrait de la potasse. On obtient ce genre de sel en faisant sécher l’herbe au soleil puis en la réduisant en cendre. On le découpe ensuite sous forme de pain blanc grisâtre. Antsirabe a été connu, par suite de cette apparition de sel. Le mot ANTSIRABE « an-sira-be » signifie, là où le sel abonde. L’endroit où des maisons étaient habitées par les « Gadralava », un peu au Nord Ouest d’Ampatana, fut désigné en premier lieu sous le nom d’Antsirabe. Ce nom très ancien ne tardait pas à s’étendre à tous les voisinages. Ceci remontait à une période antérieure à l’utilisation de la chaux (1849) .

L’IMMIGRATION ET L’ÉMIGRATION 

Le phénomène d’immigration dans la Ville d’Antsirabe est marqué par l’exode rural, l’insécurité rurale, la recherche d’emploi, l’attraction de la ville. L’espoir d’une vie meilleure était la principale cause. Antsirabe est une ville industrielle, c’est la raison pour laquelle des gens des autres régions venaient pour chercher des emplois. Des émigrants y viennent pour s’installer. Ceux-ci ont été attirés par le caractère industriel de la ville, alors bénéfique aux investissements dans les secteurs primaires et secondaires. Les conditions géographiques et climatiques restent toujours favorables à tout activité. De plus, la situation de proximité par rapport à la capitale (Antananarivo), l’existence de la Route Nationale 7, l’installation des lignes ferroviaires vers Antananarivo, et le fonctionnement de la voie aérienne font de la Ville d’Antsirabe une Ville capitale industrielle.

Les Vakinankaratra sont des gens qui aiment émigrer. Des travailleurs saisonniers partent vers le mois de Mai de leur District respectif pour le Moyen Ouest, Antananarivo et le Sud, où ils finissent par s’installer définitivement au bout de quelques voyages annuels, lorsqu’ils commencent à acquérir des terres et des bestiaux. La région du Moyen Ouest (Tsiroanomandidy, Miandrivazo…) reste un lieu privilégié pour l’expansion des Vakinankaratra. L’attraction vers le Moyen Ouest s’explique plus par la recherche de fortune que par la conquête de l’espace. En général, les Vakinankaratra se déplacent dans toute l’île.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LES DIMENSIONS DE LA PUBLICITE
Chapitre 1 : Les fondements de la publicité
Section 1 – De l’efficacité procédurale au système de valeur
Section 2 – De la protection du droit de la défense
Chapitre 2 : Les déterminants de la publicité
Section 1- Les critères de la publicité.
Section 2- Etendue de la publicité
PARTIE II : LES LIMITES DE LA PUBLICITE
Chapitre 1 : La publicité confrontée à d’autres intérêts
Section 1- La publicité face aux intérêts de la justice
Section 2- La publicité face aux intérêts des justiciables
Chapitre 2 : La publicité confrontée à la réalité
Section 1- Existence d’obstacle a la réalisation des objectifs
Section 2- Réalité opposée a l’effet escompté
CONCLUSION

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