Choix de terrain de recherche
Notre thème consiste à analyser le cout de revient dans les entreprises prestataire de service. Pour pouvoir étudier les cas de ces entreprises, il nous faut un terrain qui nous offre la possibilité d’une meilleure recherche. Pour cela, nous avons choisi comme terrain d’enquête la ville d’Antananarivo pour plusieurs raisons. En tant que capitale de Madagascar, Antananarivo se situe au centre de l’île et constitue un centre économique, culturel et administratif du pays. Elle abrite des entreprises dans ce secteur et on y rencontre tous les types possibles des travaux. Nous pensons alors que la représentativité des petites, des moyennes ainsi que des grandes entreprises de services y est satisfaisante.
En traversant la ville d’Antananarivo, on remarque la présence des banques, des grands hôtels, des sociétés de transports, des microéditions4, des salons de beautés,… pour tous dire des différents types d’entreprise de service du plus petit jusqu’au plus grand. Souvent, quand on parle des entreprises prestataires de service, on pense toujours à des grandes sociétés. Mais actuellement, on observe partout des petites entreprises prestataire de service par exemple les microéditions, les plombiers,…mêmes s’ils sont des entreprises informelles, ils ont leurs propres mode de calcul de leur coût de revient afin d’améliorer leur commerce. En général, notre recherche consiste à toutes les entreprises prestataires de service qui existent et à leurs types de services qu’ils ont offerts. Pour mieux analyser leurs comptabilités analytiques il a été nécessaire d’observer directement au sein de ces entreprises. Donc nous l’avons choisie comme zone d’études la ville d’Antananarivo avec ces différentes entreprises en raison de son grandeur en quantités.
Présentations des entreprises prestataires de services Pour effectuer un travail de recherche tel que le notre, il faut toujours des matériels. Ces matériels renforcent et aident le chercheur à accomplir dans un meilleur succès son travail. Il existe de différents types de matériels que puisse disposer le chercheur dont l’entreprise en fait partie. Nous avons choisi des entreprises de différentes activités mais elles sont toutes des entreprises prestataires de services comme matériel à utiliser durant l’étude parce que ces entreprises ont chacune leur mode de calcul de son coût de revient dans lesquelles on peut trouver tous les éléments qui nous sont indispensables. Ces différentes entreprises ont leur types d’activités mais en se basant sur l’offre de service.
On en trouve nombreux à Antananarivo et parmi eux, on a choisi une trentaine pour effectuer notre travail de recherche. Elles se répartissent de la façon suivante, selon leur genre de service offert : quatre (4) dans le domaine DE TRANSPORT, huit (8) dans le domaine D’HOTELLERIE (hébergement et restauration), dix (10) dans le domaine D’EDITION (imprimerie et microédition) et huit (8) dans le domaine D’ESTHETIQUE (salon de coiffure et de beauté). Il y a beaucoup d’autres de ce genre de service mais ce sont eux qui ont accepté notre visite et ont répondu à nos enquêtes. En somme, elles sont au nombre de trente (30) entreprises prestataire de service.
Utilité des théories
D’après ces théories, nous pouvons constater que l’entreprise prestataire de service exige une bonne gestion des coûts parce que les produits qu’elle fournit sont immatériels, donc, ils ne ressemblent pas aux produits des autres entreprises qui utilisent des matières. Ainsi, pour éviter la faillite et estimer au mieux la rentabilité, sachant calculer au plus juste le coût de revient. L’utilisation de la méthode des coûts complets demeure très fréquente dans les entreprises qui cherchent en elles le moyen de fixer des prix le moins arbitraire possible, comme elle permet d’analyser les coûts par centre de responsabilité, analyse indispensable au contrôle de gestion. En effet, la validité de cette méthode repose sur une idée implicite : un coût complet est constitué de charges directes (affectables sans ambiguïté au produit) et de charges indirectes qui, pour être imputées au coût des produits, doivent être «retravaillées», ce qui ne peut se faire sans une faute arbitraire : Celle-ci réside principalement dans l’utilisation de clés de répartition aux niveaux des sections primaires et des sections secondaires du tableau des charges indirectes. Un système de comptabilité analytique fiable dépend d’abord des personnes du terrain.
La comptabilité analytique est un outil indispensable de contrôle de gestion car elle permet de déterminer le coût d’un service selon le secteur d’activité. Le calcul des coûts sert aussi bien au contrôle d’exécution que de base d’élaboration des devis. Il faut donc repérer les consommations de ressources induites par le projet afin d’identifier au mieux ces coûts. Les charges (heures de main d’oeuvre, frais divers,…) sont identifiées par des écrits (ordre de missions, durée de travail). Connaître les coûts implique donc de répondre à une double interrogation : « pourquoi mesurer ? » et « pourquoi des coûts ? » .Une réponse sommaire à ces deux questions peut s’effectuer en deux temps : premièrement valoriser, à un instant donné, les coûts des différents services qui constituent l’entreprise pour savoir combien coûte la prestation qu’elle réalise. Cette démarche est aussi bien valide à priori qu’à posteriori et privilégie une approche charges directes – charges indirectes donc une analyse en termes de coûts complets.
Et deuxièmement connaitre a priori le comportement des coûts constitue une aide précieuse pour prévoir et planifier. Les coûts sont alors faits pour déterminer les choix ou pour avoir un point de comparaison par rapport aux prix. L’idée défendue dans ce papier est que la comptabilité d’activité ne peut être perçue indépendamment de la référence à un modèle. Cette première section nous a permis de déterminer tous les matériels utilisés durant cette recherche, à savoir : le choix de terrain de recherche qui incite la présentation des entreprises ; les types de document utilisé pour avoir des résultats que nous avons divisés en deux ; d’une part, les données primaires qui sont les théories concernant les entreprises prestataire de service et le coût de revient et d’autres part, les données secondaires qui englobent tous les calculs du coût de revient dans une entreprise prestataire de service. Passons maintenant à la deuxième section qui est la méthodologie utilisée.
METHODOLOGIE ADOPTEE AFIN D’AVOIR DES BONS RESULTATS DURANT NOTRE RECHERCHE
Une méthodologie rigoureuse est essentielle à une bonne efficacité : savoir où l’on doit aller, certes, mais savoir aussi comment y arriver ? Pour répondre à cette question, il nous faut des méthodes. La méthode peut être définie comme une démarche organisée et rationnelle de l’esprit pour arriver à un certain résultat. Elle énumère et explique aussi la manière dont on va mener l’étude. La méthode signifie aussi le chemin vers un objectif. Sa fonction est d’assurer l’adéquation des techniques aux objectifs. Pour cela, notre méthode de collecte des données se divise en deux étapes : la première consiste à la descente sur terrain pour connaitre les réalités sur les entreprises prestataires de service de la ville d’Antananarivo : le mode de calcul de coût de revient dans une entreprise prestataire de service ; l’importance de la bonne gestion des coûts ; ainsi que la différence entre le coût de revient dans une entreprise prestataire de service par rapport aux entreprises de productions. Compte tenue de la multiplicité de ces entreprises sur le capital, on ne peut pas tout visiter mais on a choisi trente (30) parmi eux pour respecter le minimum de l’échantillon admissible. Nous les avons enquêtées pour tirer des hypothèses qui peuvent être possible pour qu’elles contribuent à la prise de décision. Nous avons aussi posé ces questionnaires aux responsables de la comptabilité dans les entreprises. Le choix d’enquêter les gestionnaires (entrepreneurs) est vérifié par leur bonne connaissance dans le domaine des coûts de revient et les entreprises prestataires de services. Maintenant on va présenter les méthodologies utilisées pour la vérification empirique, en commençant par le type d’entretien utilisé qui est l’entretien standardisé.
Le type d’entretien utilisé : l’entretien standardisé L’entretien est incontournable dans la réalisation de notre travail. Cet outil permet d’effectuer une collecte d’informations, de recueillir des points de vue et de les analyser. Il correspond à une situation face à face entre nous et les interviewer. Dans la pratique, cette technique se subdivise en deux catégories à savoir : l’entretien en situation du groupe et l’entretien en situation individuelle. La première sorte d’entretien est organisée par l’enquêteur avec un groupe de personnes. Il s’agit ici de collecter des opinions privées ou personnelles à chaque participant du groupe sur un sujet lancé par l’enquêteur. Tandis que l’entretien en situation individuelle est une discussion qui se manifeste entre un enquêteur et un seul enquêté. Dans les sciences sociales, on utilise deux (2) types d’entretien en situation individuelle, l’entretien semi-directif, qui laisse une grande spontanéité au sujet ; et l’entretien standardisé ou questionnaire, indispensable pour effectuer des comparaisons, des classifications pour vérifier des hypothèses.
Conformément à la situation, on a utilisé l’entretien standardisé durant notre décente sur terrain. Ce type d’entretien se fait avec contact direct aux personnes interrogées, suivi de guide d’entretien qui est appliqué avec souplesse et complété par des questions visant à éclairer et à préciser les réponses faites par la personne interrogée. Notre guide d’entretien est ici constitué par un ensemble de questions ouvertes et semi-ouvertes concernant les différents domaines et sujets devant être abordés. Dans cette catégorie d’instruments de collecte de données, on a laissé les responsables à donner leurs opinions mais celles-ci sont limitées sur notre sujet de mémoire.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DES OUTILS UTILISES ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE DANS LE BUT D’AMELIORER LES RESULTATS DES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE SERVICE
Section 1 : PRESENTATION DES OUTILS NECESSAIRES AFIN D’AMELIORER LES RESULTATS DANS LES ENTREPRISES PRESTATAIRE DE SERVICE
1.1. Choix de terrain de recherche
1.2. Présentations des entreprises prestataires de services
1.3. Types de documents utilisés lors de la recherche
1.3.1. Données primaires utilisées
1.3.2 Théories concernant les entreprises prestataires de services
1.3.3- les théories sur les coûts de revient
1.4. Utilité des théories
Section 2 : METHODOLOGIE ADOPTEE AFIN D’AVOIR DES BONS RESULTATS
DURANT NOTRE RECHERCHE
2.1. Le type d’entretien utilisé : l’entretien standardisé
2.2 La méthode d’échantillonnage : « méthode de quotas »
2. 3. Elaboration des questionnaires : question à choix multiple avec l’échelle de Likert
2.4. Les méthodes de traitement et d’analyse des données utilisées : méthode statistique : corrélation linéaire et régression
2.5. Limites d’études
2.6. Chronogramme des activités menées
Section 3- MODELISATION THEORIQUE
3.1- explication des hypothèses
3.2- traduction des hypothèses en variables
3.3- présentation schématique de la modélisation théorique
CHAPITRE II : LES RESULTATS DES QUESTIONNAIRES OBTENUS CONCERNANT L’AMELIORATION DES RESULTATS DANS LES ENTREPRISES PRESTATAIRE DE SERVICE
Section 1- RESULTATS OBTENUS DES QUESTIONS POSEES AUX RESPONSABLES DES ENTREPRISES A PROPOS DES VARIABLES CHOISIES POUR CONTRIBUER A L’AMELIORATION DU RESULTAT
1.1. Résultats sur l’opinion des entrepreneurs sur l’efficacité de la mise en place d’une bonne gestion et la valorisation du coût de revient dans une entreprise prestataire de service afin d’améliorer ses résultats
1.2.Résultats sur l’opinion des entrepreneurs sur la politique de la réduction des charges des services fournis pour améliorer le résultat dans les entreprises prestataire de service
1.2.1. Résultats obtenus concernant le contrôle serré des frais variables
1.2.2. Résultats obtenus concernant l’utilisation de la diminution des frais fixes
1.2.3. Résultats obtenus sur l’opinion des entrepreneurs concernant la réduction au minimum des coûts divers
1.3.- Résultats obtenus concernant le calcul au plus juste de coût de revient
1.3.1- Résultats obtenus concernant la fiabilité des calculs
1.3.2- Résultats obtenus concernant l’utilisation des méthodes comptables efficaces
1.3.3- Résultats obtenus concernant l’intervention au service des calculs.
Section 2- CALCUL DES COEFFICIENTS DE CORRELATION, LES COEFFICIENTS DE REGRESSION ET LA COMPARAISON DES RESULTATS OBTENUS
2.1- comparaison des résultats obtenus sur les questionnaires posés aux entrepreneurs
2.2- Détermination de coefficient de corrélation, de coefficient de régression et la comparaison des résultats.
2.2.1- détermination de coefficient de corrélation et le coefficient de régression entre la réduction des charges appliquées au service fournis et l’amélioration des résultats
2.2.2- Détermination de coefficient de corrélation et le coefficient de régression entre la stratégie du calcul au plus juste des coûts de revient et l’amélioration des résultats
CHAPITRE 3 : ANALYSES DES RESULTATS OBTENUS ET SUGGESTIONS POUR UNE BONNE + GESTION DE COUT DE REVIENT DANS LES ENTREPRISES PRESTATAIRE DE SERVICE
Section 1 : ANALYSES DES RESULTATS OBTENUS CONCERNANT L’AMELIORATION DES RESULTATS DANS LES ENTREPRISES PRESTATAIRE DE SERVICE
1.1.Discussion des résultats obtenus sur la politique de réduction des charges
1.1.1. Discussion sur le résultat du contrôle serré des frais variables
1.1.2. Analyse sur le résultat de la diminution des frais fixes
1.1.3. Analyse sur le résultat de réduction au minimum des coûts
1.2. Discussion sur le résultat du calcul au plus juste des couts de revient
1.2.1- Analyse sur le résultat de la fiabilité de calcul (exempte d’erreur)
1.2.2- Analyse sur le résultat de l’utilisation d’une méthode comptable efficace pour les calculs des coûts
1.2.3. Analyse sur le résultat de l’intervention au service de calcul
1.3.Discussion des résultats sur les coefficients de corrélation et de régression obtenue
1.3.1- discussion de la corrélation et la régression entre la politique de réduction des charges avec les résultats satisfaisant dans les entreprises prestataire de service
1.3.2- discussion la corrélation de et la régression entre le calcul au plus juste des couts de revient avec les résultats satisfaisant dans les entreprises prestataire de service
Section 2- LES SUGGESTIONS QUE NOUS AVONS PROPOSEES AUX ENTREPRENEURS CONCERNANT LE CALCUL DE COUT DE REVIENT
2.1- sur le contrôle serré des frais variables
2.2- sur la diminution des frais fixes
2.3- sur la réduction au minimum des coûts divers
2.4- sur la fiabilité des calculs
2.5- sur l’utilisation des méthodes comptables efficaces
2.6- sur l’intervention aux services
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
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