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Métamorphoses de la communication politique :
Dans le contexte actuel de la mondialisation et de la globalisation, accompagné du développement démesuré des NTIC, nous vivons dans esd sociétés continuellement en connexion les unes avec les autres. Ce qui fait que le monde est toujours en étroite relation. Les frontières sont levées ainsi que la pression etles censures dans la transmission et la propagation des informations. Ainsi, toute communication est rendue possible au moyen des médias.
Depuis les dernières décennies du siècle dernier, ’espacel médiatique est surtout dominé par les « médias de masse ». Dans ce sens, oust les domaines de la vie sociale et particulièrement le domaine politique deviennent plus ouverts au public.
Si Henri MELER définit l’espace public comme « un espace ouvert à l’expression et à la discussion politique », le contexte actuel fai t du média le principal espace public.
. Ce qui est définit par P BOURDIEU dans ces grands concepts opératoires : « le champ ».
Ainsi, alors que la communication politique se faisait lors des meetings et des rassemblements, elle s’effectue aujourd’hui pour l’ essentiel sur les plateaux de télévision, à la radio et sur internet, surtout et spécialement dansdes débats orientés sur la politique.
Par conséquent, la communication politique se manifeste plus souvent et plus facilement. Incontestablement, ce n’est pas sans conséquence sur la vie politique. Ces messages et ses idées lancées par les auditeurs etles acteurs politiques contribuent au façonnement de l’ambiance politique au sein du territoire nationale. Ces messages se propagent de bouche à oreille et subit aussi des tr ansformations soient suite à le principe de déperdition des messages soient par média orphisme.On assiste alors à une propagation rapide des informations politiques dans les médias de masse qui provoque également des réactions hâtives de la part des récepteurs. L’exemple concret s’est manifesté récemment lors du printemps arabe. De ce faite, on peut déduire que la communication est rendue facile par les nouveaux moyens de la technologie de l’information et de la communication. L’on ne peut nier l’apport des médias à l’accélération de ces mouvements populaires dans ces pays.
De plus, l’impératif démocratique qui exige l’accèsde tous à l’information et la transparence sur les affaires publiques rend l’avantage à la liberté de presse. Néanmoins, force est de constater que dans certaines pays (surtout les pays sous l’égide d’un dictat politique), le pouvoir s’efforce de limiter le pouvoir de la communication pour asseoir une totale domination sur l’opinion publique.
Elle est donc un moyen d’échange et de rapport de force entre les diverses classes et catégories sociales. Purement politique et inséparable à cette pratique, elle est aussi basée sur les rapports de force entre les acteurs qui sont en jeu. La communication constituerait donc un atout ou une faiblesse pour ceux qui ne la maitrise pas parfaitement dans le monde moderne. Les autres prennent bien soin de sa communication pour se démarquer des autres et la considère comme un atout importante de manipulation et d’instrumentalisation de la masse, tandis que d’autres la considèrent comme un devoir à rendre seulement à la masse car ça fait partie de son devoir et du droit des citoyens d’être informés de la chose publique. De ce fait, la communication a pris une place importante dans le monde d’aujourd’hui et surtout en politique.
Repères contextuels et présentation des terrains :
Le présent chapitre aborde les repères contextuelset la présentation des terrains où nous avons effectué notre enquête. En premier lieu,il s’agit de parler des considérations contextuelles sut la situation malgache. En second lieu, nous allons présenter nos terrains respectifs.
II-1 : Considérations contextuelles sur la situation malgache :
Le contexte malgache présente clairement l’enjeu de la communication politique et la relation des médias et de la politique. Récemment,nous avons pu constater que la crise politique de 2009 a surtout été mobilisée après lafermeture effectuée par l’Etat de la station audio-visuelle VIVA de l’actuel PHAT, maire de la CUA à cette époque. Cet événement flagrant montre clairement que la vie politique peut être touchée par les problèmes liés aux médias.
Concernant la communication politique en question, elle n’a pas non plus échappé à une métamorphose dans le cas malgache. Si dans la société traditionnelle malgache, les dirigeants communiquaient avec la population à trav ers le « kabary » (discours) lors d’un rassemblement dans un lieu public, actuellement, la communication politique se fait à la télévision ou à la radio lors d’une conférence de ressep.
Toutefois, si nous rappelons l’histoire de la communication à Madagascar, le développement des médias était assez tardif. Néanmoins, la tradition orale est un trait particulier et singulier de la tradition malgache.
En revanche, ce retard en communication a été rattrapé grâce à l’effort du roi RADAMA premier d’instaurer l’école à Madagascar avec la collaboration des missionnaires anglais. A la suite, la communication a évoluée peuà peu dans l’ile avec l’avènement de l’imprimerie qui a conduit à l’édition de la première presse écrite malgache en 1861.
Mais la problématique de la communication politique s’attèle aujourd’hui sur le monopole de l’Etat dans le façonnement des informations véhiculées par les medias et l’internet. Depuis un certain temps, l’organe étatique a toujours cherché à monopoliser les moyens d’expression et d’information pour que la ma sse soit réduite au silence et que seule l’idéologie du pouvoir en place règne, en ne parlant que l’instauration du notion de censure et du fameux lettre de mise en demeure..
jugement contradictoire sur la liberté de al presse :
La liberté de la presse est une des fondements de la démocratie. Or la démocratie est avant tout une maitrise de la liberté car le principe de la démocratie est que : « ma liberté se termine là où commence celle des autres ». Donc, da ns la démocratie populaire, la liberté d’un individu ne devrait pas piétinera celle des autres car elle est fondée sur l’égalité de tous et de chacun par rapport à la loi. Ainsi, la notion de li berté est régit par l’accomplissement des droits et des devoirs de chacun vis-à-vis de son patrie.
Pour entrer en détail dans cette rubrique sur la liberté de la presse à Madagascar, nous allons présenter nos résultats d’analyses sous forme de tableau pour faciliter nos taches.aprés avoir étalé le résultat sous forme de tri à plat, ousn apporterons les débats et les points saillants qui devraient retenir notre attention :
Ce tableau nous est obtenu par le questionnement des échantillons sur la question : « D’après vous, est- ce qu’il y a une réelle liberté de presse à Madagascar ? ». s’ajoutant à cela, on a précéder ce question par :POURQUOI. On a dressé la réponse sous forme de tableau à trois résultats possibles .
A propos du contrôle de l’état des médias :
Il est connu que le ministère de la communication est le relais entre l’Etat et les institutions privés dans le domaine de la communication. Non seulement il assure la coordination et la corrélation des activités entre le pouvoir central et les institutions, mais il assure la légalité de ces administrations vis à vis des lois en vigueu r et des principes communément admises dans le territoire national. La communication au sein du territoire national est régit par un code et une loi auquel les sujets et les organes médiatique doivent se soumettre et suivirent pourvue d’éviter les censures et les fermetures. Dans la législation, chaque sujet qui veut s’exercer dans la communication doit présenter la totalité de son programme à une institution compétente qui est le ministère avec la demande d’ouverture. Une fois que ce grille de programme et l’orientation de la station soient accordées et consenties par leministère, on peut procéder à une ouverture de la station en question. Il arrive parfois que ces grilles de programmes ne sont pas respectés par la chaine, l’état et l’organisme sous- tutelle procèdealors à un rappel à l’ordre pour que la station en question retourne sur sa grille de programme initiale en l’envoyant la « lettre de mise en demeure ». Elle est donc un avertissement écrit en cas d’effraction à l’accord passée entre l’Etat et la station en question. En cas de non retour à l ’ordre, l’Etat laisse un certain temps au sujet avant de procéder à la fermeture.
Nous allons illustrer ce débat par un tableau indiquant à quels points l’Etat intervient dans le contrôle des institutions médiatiques et par la suite, nous apporterons quelques remarques et idées essentielles à propos du fait. Ici, on a adopté un indice synthétique allant de 1 à 10 pour qualifier le contrôle étatique sue la communication véhiculée par les médias.
Le tableau suivant est obtenue par la question : « à quel degré cautionnez-vous le contrôle de l’état dans les institutions privées et sa manifestation ? »
Médias et politique :
Si nous avons choisi d’aborder les médias et la politique dans une chapitre entière, c’est dans la mesure que dans ce chapitre les deux catégories d’enquêtés seront prises ensemble afin d’émettre une vision synthétique de la communicatio politique.
La place du média dans la politique : remède oucirconstance aggravante.
D’après ce qu’on a vu auparavant, le média influe sur la politique alors qu’il subit les décisions politiques. Il est donc évident qu’il contribue au façonnement de l’ambiance politique au sein d’un territoire, il a aussi sa place dans l’exercice et la pratique du pouvoir. Ici, nous allons voir la place qu’occupent les médias et les presses dans la politique.
D’entrée de jeu, il convient de rappeler que la question qu’on a posée sur les individus enquêtés est la suivante : d’après vous,le média est-il un remède ou une circonstance aggravante dans la politique ? Pourquoi ? Pour répondre à cela, l’individu est appeler à cocher le résultat qui lui convient dans une grille et évoquera par la suite les raisons de cette prise de position. Plusieurs motifs sont évoqués par les publiques pour défendre ses jugements et ses idées. Nous allons dressés les résultats de cette analyse dans un tableau de récapitulation puis apporter les remarques et les consignes faites par les interlocuteurs durant l’enquête. Pour faciliter la tache, on a seulementmis en pourcentage l’effectif de la population qui a choisie par répondre à la question. Comme d’habitude, l’effectif de la population totale est de 100 individus. Il faut aussi souligner que les individus enquêtés sont choisis de façon hasardeuse et aléatoire. la population totale est de 100 individus. à la question. Capitulation puis apporter les remarques et les consignes
pour ceux qui considère que le média constitue un remède dans la politique :
Force est de souligner en premier lieu que le médiapeut intervenir dans la politique comme un remède. Il se peut qu’il soit l’intermédiaire entre les partis politiques qui sont en conflits. Le média peut ici jouer le rôle de médiateur et de réconciliateur entre l’opposition et ceux qui sont au pouvoir. Rapporté dans le contexteactuel à Madagascar, il peut remédier les écarts et les divergences qui opposent les différents partis politiques. Seulement, 22 % des individus enquêtés acceptent cette réalité favorable à la presse et à la communication. De part ce nombre, on peut dire que la presse ne fait pas bonne image. Car chez nous, le problème qui bloque la résolution de la crise n’est pas la volonté politique de certains acteurs de part mon point de vue, mais l’écart et la divergence de point de vue entre les politiciens et le conflit d’intérêt qui les opposent. Or, le média peut jouerle rôle de médiateur entre eux pour résoudre la crise car il est le mieux placé pour être qualifié de neutre et impartiale. En plus, la presse et la communication peuvent constituer un balise pour les acteurs politiques de part ses critiques et analyses sur la réalité. Ainsi, il joue un rôle important dans la mise en garde des citoyens vis-à-vis d’une politique qui ne soit pas favorable envers ces derniers. Pour résume, le média et la communication informe, éduque et assure l’éducation citoyenne pour résoudre le problème d’éthique et de loyauté que plusieurs malagasy n’ont pas en tète. De par cette éducation citoyenne encore, on peut dire aussi que les malagasy souffrent d’une manque de civisme et d’éthique que seul le média et l’éducation peut y remédier.
pour ceux qui considère que le média est une circonstance aggravante dans la pratique politique à Madagascar :
On constata depuis un certain temps que le média et la presse sont devenus des acteurs politiques comme l’église. Or, ce qui ne devrait pas être le cas car son premier rôle est d’informer, éduquer et distraire le public. On a pu remarquer après la crise de 2002 que les politiciens feront de son mieux pour maitriser l’opinion public soit en créant des stations radio-télé, soit en collaborant avec eux comme partenaire. De part ce moment, la propagande médiatique est devenue le champ de bataille des politiciens qui prétendent accéder au pouvoir à un moment donnée de l’histoire. On peut illustrer cette affirmation par les quelques cas suivantes :
– MATV : appartenant au chef de fil de la mouvance Ravalomanana.
– VIVA : appartenant au parti TGV.
A partir de ces exemples, on peut dire que le média et la communication qu’il véhicule est politisée, ou ayant des fins politiques. Plusieurs d’entre eux consacrent même des temps à critiquer et à faire des blasphémassions po ur inciter l’opinion publique (exemples : l’émission AOKA HAZAVA, FAMAKAFAKANA, ANAO NY FITENENANA). Avec son analyse militante et partisane ayant des fins politiques, ses critiques deviennent alors une circonstance aggravante dans la politique et surtout dans le contexte actuelle. Il arrive même à l’animateur de station de critiquer une personnalité et d’inciter des gens à la violence en soulevant des actualités brulantes mais pas bien fondé et vérifié. Les journalistes et les animateurs ont tendance aussi exagérer et à dramatiser les faits pour attirer le plus possibles les auditeurs. La communication et lé média est devenue une arme tranchante à la main des politiciens malveillants et malintentionnés car non seulement ils l’utilisent à des fins de popularité, mais aussi pour soulever une crise afind’aboutir à une révolte populaire qui lui est favorable. Au lieu d’adoucir et de calmer les mécontentements populaires par l’éducation citoyenne, ils ont optés pour la violence politiqueet l’affrontement entre le pouvoir central et la masse ainsi que les opposants. De ce faite, elle est devenue un instrument de déstructuration et de déstabilisation de la société. Cette remarquepeut être une réponse à notre problématique et vérifie l’hypothèse que le média est soumise à al politique due à son aspiration excessive à l’argent que les politiciens arrivent à assouvir en contre partie d’être militante pour eux.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Contexte
Choix du Thème
Choix du terrain
Problématique
Objectif général
Objectifs spécifiques
Hypothèses
Concepts et instruments d’analyse
Méthodologie
Limites de la recherche et problèmes rencontrés
Structuration du document
PARTIE I
I-1 : La communication et les médias
I.1.1définition
I-2 : La communication politique en question
I-2-1 : Rubriques épistémologiques
I-2-2 : Définition de la communication politique
I-2-3 : Métamorphoses de la communication politique
II-1 : Considérations contextuelles sur la situation malgache
II-2 : Présentation des terrains
II-2-1 : Les institutions médiatiques : TVM, MATV, TV PLUS
II-2-2 : Fokontany Ambondrona Tsiazotafo
PARTIE II : LES REALITES DE LA COMMUNICATION POLITIQUE
CHAPITRE III : LA COMMUNICATION POLITIQUE, POINT DE VUE DES COMMUNICATEURS
III-1 : jugement contradictoire sur la liberté de la presse
III-2 : A propos du contrôle de l’état des médias
CHAPITRE IV : LA COMMUNICATION POLITIQUE ET L’OPINION PUBLIQUE
IV-1 : La possibilité d’accès à l’information
IV.1.1La fidélité médiatique
IV.1.2.Le sentiment d’être suffisamment informé
IV.1.3.Perception des médias
IV.1.4. Jugement sur le traitement médiatique des faits
PARTIE III ANALYSES ET APPROCHE PROSPECTIVE
VI-1 : Les médias ont une influence sur la vie politique
VI-2 : Les médias, victimes des pressions politiques
VI-3 : La désinformation à l’encontre d’un public hétérogène
VII-1 : Vérification des hypothèses préalablement émises
VII-1-1 : « Le média est un instrument au service de la politique et est une institution militante d’une idéologie ou d’une classe politique »
VII-1-2 : « La déontologie médiatique n’est pas respectée et détériorée pour des fins commerciales »
VII-2 : Possibilité d’une véritable communication politique
VII-2-1 : Solutions à l’égard des médias
VI-2-2 : « Question de volonté politique ?»
VI-2-3 : Piste de réflexion personnelle
CONCLUSION GENERALE
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
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