La communication d’image : le sponsoring sportif de la DHL

Introduction au modèle PEDIAC

Définition de la communication 

La communication est l’action de communiquer, d’établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu’un. Elle peut aussi désigner l’ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène.

C’est en fait une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique. Comme le constate Daniel BOUGNOUX « Nulle part ni pour personne n’existe la communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables. » Il existe des éléments à déterminer avant de procéder à l’élaboration et la diffusion d’une action de communication, notamment, l’intention de communication, les acteurs, la relation entre les acteurs, le message, le contexte, le canal.

L’intention de communication 

Avant de mettre en exergue tout un processus de communication, il faut déterminer l’intention de communication. Il est difficile de livrer un message clair quand on ne sait pas ce qu’on veut dire. Par contre si le but est bien défini, l’émetteur choisira le code, le canal, et le message le plus pertinent. La communication réussit mieux si l’émetteur et le récepteur ont des buts complémentaires : divertir/s’amuser, informer/comprendre, enseigner/apprendre, plaire/apprécier. L’intention de communication peut être volontaire ou non. C’est cette intention qui nous aidera à déterminer les objectifs des acteurs de la communication.

Les stratégies de communication 

Les stratégies de communication sont nombreuses mais elles peuvent être classées dans l’une des catégories suivantes :
– Stratégie de coopération : l’acteur cherche à obtenir l’accord de son interlocuteur, il fait preuve d’écoute, peut accepter des concessions.
– Stratégie d’évitement : l’acteur fuit le conflit.
– Stratégie d’influence : il y a une situation d’inégalité.
– Stratégie de résistance et d’opposition : l’acteur impose ses idées.

Modèle SPEAKING 

Le modèle ethnographique de la communication, ou le modèle SPEAKING a été créé par Dell HYMES. Il préconise huit paramètres et chaque paramètre correspond à une lettre du mot SPEAKING.

➤ La lettre « S » correspond au mot « setting » qui renvoie au cadre physique et matériel, et au cadre socioculturel.

• Il existe un cadre physique et matériel qui renvoie par la suite au lieu et au moment de la communication.
– Le lieu de communication se présente en situation. On peut distinguer deux possibilités ; la situation de type formel, qui oblige les acteurs à se plier à certaines règles comme dans les églises, en classe (T.D, cour magistral,…), et la situation de type informel où il n’est pas nécessaire de suivre les règles comme au marché, ou à la maison.

• Le cadre socioculturel renvoie aux différents domaines et aux moments.
– Le moment de communication désigne le temps, plus précisément la vie d’un individu pendant la journée, à commencer par son réveil.

➤ La lettre « P » renvoie aux participants à la communication (acteurs).

On peut soulever les caractéristiques des participants en se basant sur :

• L’importance numérique qui concerne le nombre au niveau de l’émetteur/récepteur
– La communication interpersonnelle
– La communication de groupe
– La communication de masse
• La répartition des participants
– « Communication unilatérale » (qui va dans un seul sens) qui se réfère à l’information
– « Communication réciproque » (qui va dans les deux sens, feed-back) qui se réfère au SIC
• La notion de « Présence » et de « non présence »
– La communication « en présence » renvoie à la communication directe c’est-à dire, à la situation de face à face, de proximité immédiate.
– La situation de « non présence » renvoie à la communication indirecte, ou une communication médiatisée c’est-à-dire que les participants ne sont face à face.
• Le récepteur individualisé et le récepteur anonyme
– « Individualisé » lorsque les participants entretiennent des relations personnelles, cela renvoie à la communication privée.
– « Anonyme » lorsque les participants ne manifestent pas les relations personnelles dans la communication, cette notion renvoie à la communication publique.
• La relation entre les participants :
On peut distinguer deux types de relation
– Relation horizontale quand les participants sont aux mêmes niveaux, on parlera de relation égalitaire.
– Relation verticale quand les participants ne sont pas aux mêmes niveaux, on parlera de relation hiérarchisée. Les relations entre ces participants sont composées par deux éléments ; le statut et la fonction.

➤ La lettre « E » renvoie aux mots « ends » signifiant but, objectif, et finalité. Ces objectifs renvoient aux fonctions de JAKOBSON et de VALIQUETTE.

➤ La lettre « A » renvoie au mot « act » signifiant acte.

• La notion de rituel qui sert à distinguer deux types de communication.
– La communication ritualisée où l’on a des démarches à suivre mais aussi des règles et des contraintes dans la communication.
– La communication non ritualisée où il n’y a pas de règles. On parlera de communication spontanée.
• La notion de signifiant et de signifié qui compose le signe, le cadre du verbale et du non verbale.
– « Signifié » renvoie à sens
– « Signifiant » renvoie à acte (geste,…) .

➤ La lettre « K » correspond à la tonalité, l’ambiance ainsi que l’atmosphère de la communication.

On peut distinguer trois types de tonalités :
• Tonalité positive : joie, détente, sérénité,…
• Tonalité négative : colère, tristesse,…
• Tonalité neutre .

Pour les SIC il s’agit des tonalités conflictuelles et coopératives.

➤ La lettre « I » renvoie aux instruments.
• Les distinctions selon E. BUYSSENS
– Par « symbole » lorsque le signifié évoque directement ou indirectement le signifiant ; et par « signe », lorsqu’il n’y a pas de relation, de près ni de loin, entre le signifié et le signifiant.
– « systématique» lorsqu’on parle d’unités stables dans la communication et «asystématique» lorsque les unités sont instable.
– « Directe» lorsqu’on parle en langue orale et « indirecte » lorsqu’on parle de langue écrite.

• Moyens de communication selon les organes de sens
On parle de canaux ou de voie par laquelle circule la communication.
– Canal visuel : la vue
– Canal auditif : l’ouïe
– Canal olfactif : l’odorat
– Canal tactile : le touché
– Canal gustatif : le goût
• Distinction entre langage verbale et non verbale
– Langage verbale : on parle de code linguistique et de variété linguistique. Chaque langue peut avoir deux formes, l’orale et l’écrite. Le code linguistique comprend d’une part les monèmes et les éléments prosodiques, les variétés linguistiques se présentent en différentes formes ; lecte ou parlé.
– Langage non verbale : il s’agit de tous ce qui se rapporte et qui concerne l’iconologie (la forme), la proxémique (gestion de l’espace), et la kinésique (tous ce qui se fait avec le corps).

➤ La lettre « N » qui renvoie au mot « norme » c’est-à-dire les règles à appliquer en communication. L’ethnographie de la communication retient trois types de normes :
• Les normes langagières : il s’agit des règles d’utilisation de tel ou tel langage. C’est la gestion du verbale et du non verbale. Ces normes nous dirigent vers les stratégies de communication.
• Les normes d’interaction : ce sont les règles à appliquer quand on interagit, c’est à-dire quand on instaure des échanges avec l’autre. Il existe deux types d’interaction :
– L’interaction coopérative selon Paul GRICE consiste à supposer que lorsqu’on s’engage dans une communication, on s’engage à la mener de la façon la plus plaisante possible. Il s’agit d’éviter la rupture de la communication.
– L’interaction conflictuelle qui consiste en un désaccord.
• Les normes d’interprétation : qui consiste à donner un sens à la communication effectuée. En SIC le sens occupe une position centrale. En linguistique le sens était l’affaire de l’émetteur, et il varie selon le contexte. Il existe deux contextes relevés dans ce domaine :
– Le contexte linguistique : ce qui vient avant et ce qui vient après.
– Le contexte extralinguistique : l’environnement, l’entourage et tout ce qui est extérieur aux messages lui-même.

➤ La lettre « G » qui signifie genre.
• Le genre littéraire (de la littérature) : poésie, conte,…
• Les secteurs :
– Communication organisationnelle
– Communication médiatique
– Communication publicitaire .

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Table des matières

INTRODUCTION
I. Introduction au modèle PEDIAC
1) Définition de la communication
2) L’intention de communication
3) Les stratégies de communication
4) Modèle SPEAKING
5) La théorie sémio-contextuelle
II. Processus d’Elaboration et de Diffusion d’une Action de Communication
1) Les enjeux de la communication
2) Les objectifs
3) L’analyse de la situation de communication
4) La construction du cadrage
5) L’élaboration de la communication
6) La diffusion de la communication
7) Les impacts et effets de la communication
8) Confrontation avec les objectifs
9) Recadrage
III. Communication d’image : autour du sponsoring sportif de la D.H.L
1) L’image comme enjeu de la communication
2) L’objectif du sponsoring sportif
3) Contextes et cadrage
4) Elaboration d’une communication : la stratégie vers la Manchester United
5) Les moyens de diffusion
6) Les impacts liés aux publics externes : objectif atteint
7) Recadrage
CONCLUSION

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