La communication dans les projets urbains : dispositifs et activités comme matrice théorique 

Diffusion de la logique de projet et émergence des activités de communication dans l’action publique

Le « mode projet » prolifère aujourd’hui au point d’être le mode de faire d’activités tant individuelles que collectives. Boutinet (2010b) dénombre ainsi sept grandes familles de projet allant des projets individuels aux projets sociétaux en passant par les projets de couple, d’objet, d’action, d’évènement et organisationnel. Ce mode de faire serait une caractéristique de notre modernité. En cela, il est le marqueur d’une rupture avec des sociétés « hors-projet » ou « sans-projet » (Boutinet, 2010a, Panico & Poulle, 2005). Il est d’apparition récente. Boltanski et Chiapello (2011) repèrent l’émergence de la « cité par projet » au détour des années 1990. En étudiant la littérature sur le management, ces auteurs mettent en évidence une inflation de la notion à partir de 1990. La «cité par projet» se traduit ainsi dans la figure du réseau. Le projet se caractérisant par «des structures faiblement, voire pas du tout, hiérarchiques, souples et non limitées par des frontières tracées a priori» (Boltanski &Chiapello, 2011, 169). Cette absence de hiérarchie et de frontière dessine ainsi un mode organisationnel rassemblant « temporairement des personnes très disparates […], fortement activé pendant une période relativement courte » (Boltanski & Chiapello, 2011, 170).
Si la gestion par projet est parée des vertus de l’efficacité de la rationalité et de la cohérence ; qualité, coûts, délai lui sont fortement associés, elle traduit aussi la capacité de réinvention du capitalisme face à la persistance des critiques dont il est l’objet. « Tout peut accéder à la dignité du projet y compris les entreprises hostiles au capitalisme. En décrivant tout accomplissement avec une grammaire nominale qui est la grammaire du projet, on efface les différences entre un projet capitaliste et une réalisation banale » (Boltanski & Chiapello,2011, 181).

La notion d’activité de communication

On peut approcher la notion d’activité de communication en repérant les divers usages du syntagme et les signifiés auquel il se rapporte dans les sciences sociales. On peut également choisir de saisir le syntagme en étudiant ses constituants et leur articulation. On est ainsi conduit à s’interroger sur les notions d’activité, de communication et enfin d’activité communicationnelle.
On trouve chez Habermas une approche de l’activité communicationnelle (Habermas, 1986,1987). Il y distingue l’action comme « expressions symboliques dans lesquelles l’acteur instaure un rapport au monde » (Habermas, 1987 ; 112), des mouvements corporels et des opérations dont le rapport au monde s’inscrit de manière seconde dans d’autres opérations. L’activité communicationnelle est une catégorie d’action au même titre que l’agir dramaturgique, l’agir téléologique et l’agir normé.
Le concept d’activité communicationnelle présuppose le langage en tant que médium pour des procès d’intercompréhension d’une certaine nature, procès au cours desquels les parties prenantes élèvent chacune vis-à-vis de l’autre, en se rapportant à un monde, des prétentions à la validité qui peuvent être acceptées ou contestées. (Habermas, 1987, 115).
De ce fait, la notion d’activité communicationnelle entendue comme exercice public de la raison aux fins de délibérer n’est viable qu’au sein d’un espace public. L’activité communicationnelle s’oppose ainsi d’abord à l’activité instrumentale, mais également à l’activité stratégique.
L’agir instrumental correspond à l’activité du sujet sur l’objet, ou comme le dit Habermas, « les mouvements par lesquels un sujet intervient dans le monde » (Habermas,1987 ; 17). Monde ici référant au monde des objets sur lesquels le sujet agit notamment par le biais de la technique. Il se distingue de l’agir stratégique en ce que ce dernier est orienté par une finalité qui est soit l’intérêt de l’acteur, soit l’influence recherchée par la production d’effets perlocutoires dans l’utilisation du langage.

Rendre comparable les activités de communication dans les projets urbains : le dispositif

La notion de dispositif est présente à la fois chez Foucault dans Surveiller et punir, affirmée dans Sécurité, territoire et population, L’histoire de la sexualité, Dits et écrits, tome I. On la retrouve également dans certains travaux en SIC. A quoi renvoie-t-elle ? Comment peut-elle nous permettre de rendre compte à des fins comparatives des activités de communication observables les projets urbains ?

Sujet-savoir et pouvoir

Chez Foucault, la notion de dispositif apparait à la confluence d’une réflexion articulant la subjectivation/assujettissement, à la production du savoir à un mécanisme de pouvoir. Le pouvoir dont la localisation échappe à une place précise, et n’est l’attribut d’aucun sujet particulier. Il passe «par les corps» à travers les normes sans y être localisé. La normalisation apparait ainsi comme le mécanisme de disciplinarisation de la société. Cette normalisation disciplinaire permet un renforcement de la norme par son intériorisation tout en produisant un savoir qui sera réinvesti dans le dispositif. Cette réflexion sur le biopouvoir est élargie dans les sociétés contemporaines. Il y est constaté un déplacement du bios à la psyché.
On passerait dans les organisations modernes d’une biopolitique à une psychopolitique (Heller, 2005). La pensée foucaldienne du dispositif est très présente en SIC. Une analyse critique des divers usages de la notion a été faite par Heller (Heller, 2010). Avant de présenter l’économie des acceptions de la notion en SIC, nous relèverons le réseau sémantique du dispositif chez Foucault. Trois textes serviront de balises à cet exercice. L’entretien accordé à Ornicar, et présent dans les Dits et écrits tome II, (Foucault, 2001 ; 298 – 329), le tome I de L’histoire de la sexualité (la troisième partie) et Sécurité, territoire et population.

Le réseau sémantique du dispositif

Bien que le recours à cette définition soit dénoncé comme le marqueur d’un usage galvaudé du concept (Gavillet, 2010), nous partirons de la définition donnée à Ornicar afin de repérer le réseau d’intersignification (Ricoeur, 1977; 21) au sein duquel le dispositif s’inscrit dans la pensée foucaldienne. Ce que j’essaie de repérer sous ce nom, c’est Premièrement un ensemble résolument hétérogène, comportant des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales, philanthropiques, bref du dit et du non-dit, voilà les éléments du dispositif. Le dispositif lui-même, c’est le réseau qu’on peut établir entre les éléments.
Deuxièmement, ce que je voudrais repérer dans le dispositif c’est justement la nature du lien qui peut exister entre ces éléments hétérogènes (…) entre ces éléments discursifs ou non, il y a comme un jeu de changement de position, des modifications de fonction, qui peuvent aussi être très différents.
Troisièmement, par dispositif, j’entends, une sorte, disons, de formation qui, à un moment historique donné, a eu pour fonction majeure de répondre à une urgence.Le dispositif a donc une fonction stratégique dominante» (Foucault, 2001,299) Cette définition a le mérite de mettre en saillance certains éléments problématiques sur lesquels le recours au concept met la focale.

Le dispositif au prisme de la configuration : de quelques limites de la notion

La notion de dispositif, retenue comme entrée conceptuelle comporte certains points aveugles en regard des spécificités de notre objet qu’il convient dès à présent d’identifier.
Pour ce faire, nous comparerons son réseau sémantique au réseau sémantique de la configuration. La notion de configuration apparait chez Ricœur dans la trilogie Temps et récit.
L’auteur esquisse une réflexion articulant la question augustinienne du temps à la poétique d’aristotélicienne. En pointant l’absence de temporalité de la poétique et l’absence de récit dans la réflexion sur le temps d’Aristote, l’auteur fait du récit le lieu d’articulation entre la concordance narrative et la discordance temporelle. De ce fait, l’analyse du récit implique une triple mimésis. Une précompréhension de l’action, une configuration et une refiguration.

L’analyse du récit chez Ricœur : préfiguration, configuration et refiguration

La précompréhension de l’action distingue trois traits à savoir ; l’identification de l’action à travers ses traits structurels autrement dit une analyse sémantique de l’action, l’identification des médiations symboliques de l’action, la familiarité de structures temporelles de l’action. La précompréhension de l’action permet de s’interroger sur l’action en répondant aux questions ; qui, pourquoi, avec qui, comment. Les médiations symboliques de l’action rendent celle-ci interprétable en fournissant un contexte de description. Il s’agit là de la mimésis I. Cette mimésis I s’articule à la mimésis II ou configuration de l’action. La configuration permet de prendre ensemble différents éléments individuels dans une prise ensembliste. Elle « compose ensemble des facteurs aussi hétérogènes que des agents, des buts, des moyens, des interactions, des circonstances inattendues, etc. » Cette composition permet à la configuration de faire une synthèse de l’hétérogène. Cette mise en intrigue ouvre sur mimésis III. La transition étant effectuée par l’acte de lecture du récit.
On a donc autour de la configuration, une préfiguration éthique de l’action correspondant au monde réel, et une refiguration de l’expérience narrative de l’action.

Le réseau sémantique de la configuration

Qu’on se trouve dans la préfiguration de l’action, sa configuration ou alors sa refiguration une sémantique de l’action est indispensable. Quelques unes de ses propriétés sont homologues à celles de la notion de dispositif.
L’Hétérogénéité :Semblablement à la notion de dispositif, la sémantique de l’action implique une synthèse de l’hétérogène. Elle permet de prendre ensemble des éléments, «des facteurs aussi hétérogènes que des agents, des buts, des moyens, des interactions, des circonstances inattendues, etc.».
En ce sens les propriétés de la notion de configuration la rende substituable à celle de dispositif. On peut donc, toute chose égale par ailleurs considérer ici qu’une préhension en terme de dispositif ou de configuration renvoie à la mise en évidence de traits similaires.
L’Agentivité :Dans la sémantique de l’action, telle que présupposée par la mimésis, l’agent se substitue à la notion de sujet présente dans le concept de dispositif. Ses attributs sont également sensiblement différents. L’agentivité suppose une capacité d’agir et de produire l’action en fonction d’un but, en définissant un projet, à partir d’une motivation ou d’un besoin. On n’a pas un agent travaillé par les normes et dont la capacité d’action dériverait directement de l’intériorisation de normes. Identifier une séquence d’action suppose alors la mise en évidence d’un agent ou d’une classe d’agents auxquels l’action peut être attribuée.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
PREMIERE PARTIE : COMPARER LES ACTIVITES DE COMMUNICATION DANS
LES PROJETS URBAINS : CONSIDERATIONS THEORIQUES ET METHODOLOGIQUES 
Introduction à la première partie 
CHAPITRE I. LA COMMUNICATION DANS LES PROJETS URBAINS : DISPOSITIFS
ET ACTIVITES COMME MATRICE THEORIQUE 
1. Contexte liminaire 
1.1. Comparer les activités de communication : la suite logique d’un parcours initié en master
1.2. Diffusion de la logique de projet et émergence des activités de communication dans l’action
publique
1.3. Questionnement de départ
1.4. Revue de la littérature
1.5 Problématique
2. Cadrage théorique 
2.1. Le dispositif comme révélateur des activités de communication
2.1.1. La notion d’activité de communication
2.1.2 Rendre comparable les activités de communication dans les projets urbains : le dispositif …… 2.1.2.1 Sujet-savoir et pouvoir
2.1.2.2. Le réseau sémantique du dispositif
2.2. Le dispositif dans les travaux en SIC
2.2.1 Une notion qui appelle son dépassement
2.2.1.1. Une notion statique
2.2.1.2. L’absence de temporalité
2.2.1.3. Une approche essentialiste du sujet ?
2.2.2. Le dispositif au prisme de la configuration : de quelques limites de la notion
2.2.2.1. L’analyse du récit chez Ricœur : préfiguration, configuration et refiguration
2.2.2.2. Le réseau sémantique de la configuration
2.2.2.3. Le dispositif : une configuration ?
Conclusion chapitre 1
CHAPITRE II. CONFRONTER OU RENDRE COMPARABLE LES ACTIVITES ET DISPOSITIFS DE COMMUNICATION DANS LES PROJETS URBAINS : LES DISPOSITIFS METHODOLOGIQUES ET LA PRAGMATIQUE DU TERRAIN ? 
1. Le terrain préfiguré : définition a priori des terrains, et construction d’un plan d’enquête
1.1 Le choix des terrains d’enquête : le GPU et le volet urbain doualais du C2D
1.2 Représentations des terrains et des données à recueillir
1.3. Les représentations des terrains et la constitution du plan d’enquête
2. Le terrain configuré : le plan d’enquête face à la pragmatique des rencontres 
2.1 Comme un malaise : la présentation de soi
2.2. Quand la pratique du terrain densifie le questionnement
2.3. D’un terrain à l’autre : un accès différencié aux données
2.4. Entre ouverture et fermeture : les paradoxes de la recommandation
3. Le terrain refiguré : nature des données recueillies et méthode d’analyse
3.1. Une diversité d’instruments de collecte des données pour
3.1.1. La recherche documentaire
3.1.2. Les entretiens
3.1.3. L’observation en situation
3.2 Recueillir des données hétérogènes
3.2.1. Les données recueillies dans le cadre du GPU
3.2.1.1. Les données d’entretiens
3.2.1.2. Les documents de travail
3.2.1.3. Les données d’observation
3.2.1.4. Le corpus de presse
3.2.1.5 Les discours des Maires
3.2.1.6 Les documents divers consultés
3.2.2 Les données recueillies dans le C2D
3.2.2.1 Les entretiens
3.2.2.2 Les documents de travail
3.2.2.3 L’observation en situation
3.2.2.4 Les discours des délégués du gouvernement
3.2.2.5 Le corpus de presse
3.3 La grounded theory comme démarche d’analyse
Conclusion chapitre 2
Conclusion 1ère partie
DEUXIEME PARTIE : INSTITUTION, LEGITIMATION DES PROJETS URBAINS, ACTEURS ET DISPOSITIFS DE REUNION 
CHAPITRE III. LES FONDEMENTS CONTRACTUELS DES PROJETS URBAINS LILLOIS ET DOUALAIS 
1. Acteurs et modes de légitimation des projets urbains doualais et lillois 
1.1 Des acteurs nationaux du dispositif d’institution et la triple légitimation du GPRU
1.1.1 Un dispositif d’institution aux places différenciées
1.1.2 La triple légitimité du GPU
1.1.2.1 Le GPU comme continuation du GPV
1.1.2.2 L’articulation cohérente entre le GPU et le PLU, PLH et PDU
1.1.2.3 La production d’un univers utopique désirable
1.2 Le volet urbain du C2D : partenariat bilatéraux et légitimité internationale pour un projet local
1.2.1 Le partenariat bilatéral pour un projet communautaire
1.2.1.1 Le financeur : l’AFD
1.2.1.2 L’Etat ; facilitateur et partenaire
1.2.1.3 La Communauté urbaine : porteuse du projet et maître d’ouvrage
1.2.2 Légitimer le C2D : un processus extraverti ?
2. La contractualisation : enjeux juridiques et planificateurs 
2.1 La convention financière du GPU : un plan d’action modifiable
2.1.1 Les opérations inscrites dans le projet urbain lillois
2.1.2. L’ensemble du territoire lillois comme espace de projet
2.2 Le volet urbain du C2D : un programme d’action figé
2.2.1 L’armature contractuelle du C2D doualais
2.2.2 Les deux axes du programme d’action du C2D doualais
Conclusion chapitre 3
CHAPITRE IV. ORGANISATION-PROJET ET DISPOSITIF DE REUNION DANS LES PROJETS URBAINS LILLOIS ET DOUALAIS 
1. Acteurs et organisation-projet dans les projets urbains lillois et doualais 
1.1. Le GPU une organisation-projet inscrite dans un réseau intra et interorganisationnel
1.1.1 Le réseau du grand projet urbain : la dimension intraorganisationnelle
1.1.1.1 La Ville de Lille : porteur de projet, partenaire et espace intraorganisationnel
1.1.1.2 Le pilotage politique et opérationnel du GPU : l’élu et le technicien
1.1.1.3 La Direction politique de la ville et le pilotage du volet social
1.1.1.4 La Direction de l’urbanisme et le pilotage du volet opération physique
1.1.1.5 La Direction de l’habitat et le pilotage des opérations d’habitat
1.1.1.6 La Direction de la maîtrise d’ouvrage et de la conduite des opérations
1.1.2 La dimension interorganisationnelle
1.1.2.1 Le GIP LMRU et le pilotage du volet financier
1.1.2.2 Les bailleurs sociaux
1.1.2.3 Les citoyens
1.2 Autonomie organisationnelle de la cellule de projet du C2D
1.2.1 Les acteurs de la coordination du C2D doualais
1.2.1.1 Le coordonateur du C2D
1.2.1.2 La cellule C2D : une entité autonome et autosuffisante
1.2.2 Les acteurs externes à la cellule du C2D
2. Dispositifs de réunion et normes de travail des projets urbains lillois et doualais 
2.1 Lille : un dispositif de réunion éclaté et des normes de travail non acceptées par tous
2.1.1 Le dispositif formel de réunion : instances centrales, sectorielles et thématiques
2.1.1.1 Les instances thématiques
2.1.1.2 Les instances opérationnelles
2.1.1.3 Les instances sectorielles
2.1.1.4 Les espaces informels d’échanges
2.1.2 Transversalité et partenariat comme normes de travail : appropriation, détournement et
opposition
2.2. Le dispositif organisationnel et les normes de travail du C2D
2.2.1. Les réunions opérationnelles et les instances de supervision multipartenariales
2.2.1.1. Les réunions de pilotage
2.2.1.2. Le secrétariat technique d’appui dédié à l’exécution du C2D
2.2.1.3. Le Comité technique bilatéral
2.2.1.4. Le Comité d’orientation et de suivi du C2D
2.2.2. De l’autonomie organisationnelle de la cellule à la supervision multipartenariale
Conclusion du chapitre 4
Conclusion de la 2e partie
TROISIEME PARTIE : ENTRE INSTITUE ET INSTITUANT : LA PARTICIPATION ET SES ENJEUX
CHAPITRE V. LE MOT ET LES CHOSES : DISCOURS ET PRATIQUES DE LA PARTICIPATION DANS LE GPU ET LE C2D
1. Acteurs et activité de mise en participation des projets urbains 
1.1 Le réseau de participation lillois et les questions mobilisation des publics et de validation des
dispositifs
1.1.1 Les acteurs lillois de la mise en participation
1.1.1.1 Les techniciens de la participation
1.1.1.2 Les techniciens de l’urbanisme
1.1.1.3 Les élus
1.1.2 Valider une démarche participative ; blocage et circuits mouvants
1.1.2.1 Mobiliser les services techniques
1.1.2.2 Les services techniques : obstacles et facilitateurs de la concertation
1.1.2.3 Bloquer ou accélérer la participation : le double-jeu des élus
1.1.2.4 Valider une démarche participative : des circuits mouvants
1.1.3 Mobilisation des publics et des services techniques et procédure de validation
1.1.3.1 Mettre en place un dispositif participatif : division du travail et mobilisation externe
1.1.3.2 Les réunions préparatoires
1.1.3.3 La mobilisation des publics
1.2 Les doualais :la participation par la sensibilisation
1.2.1 Les acteurs de la sensibilisation doualaise
1.2.1.1 La cellule d’ingénierie sociale
1.2.1.2 Les Chefs de quartiers et de blocs
1.2.1.3 Les ingénieurs de la Cellule de projet
1.2.2 La sensibilisation ce sont d’abord des activités préparatoires
2. Les dispositifs participatifs lillois et doualais 
2.1 La pluralité des dispositifs participatifs lillois
2.1.1 Les réunions publiques
2.1.2 Les ateliers urbains de proximité
2.1.3 Les diagnostics en marchant
2.1.3.1 Un cadre normalisateur pour un dispositif contraignant ?
2.1.3.2 Le diagnostic en marchant comme activité perceptive : une psychopolitique du regard ?
2.1.3.3 Le diagnostic en marchant comme dispositif d’énonciation
2.2 Les dispositifs doualais de participation-sensibilisation
2.2.1 Les campagnes de sensibilisation
2.2.2 Les réunions publiques
2.2.3 L’enquête publique
Conclusion chapitre 5 : participation-communication vs participation-sensibilisation
CHAPITRE VI. LA PARTICIPATION COMME TECHNOLOGIE D’EUPHEMISATION DES CONFLITS ET D’INSERTION SOCIALE DES CHANGEMENTS
1. La participation informative : une obligation réglementaire ? 
1.1 La participation informative dans le GPU
1.2 La participation informative dans le C2D : obligation réglementaire
2. Les dispositifs de communication-participation comme dispositifs de confiance 
2.1 La confiance dans le grand projet urbain lillois
2.2 La confiance dans le C2D : un impératif non-catégorique
3. Participation citoyenne et coécriture marginale du projet 
3.1 Faire participer les habitants : au-delà de l’affichage, un consensus mou
3.2 Les effets marginaux de la participation sur le projet
3.3 Les coulisses de la participation ; le sort des propositions des participants
4. Accompagner le projet : favoriser l’appropriation des projets 
4.1 La notion de mise en acceptabilité du projet
4.2 La gestion urbaine de proximité : favoriser l’appropriation des transformations urbaines
4.2.1 Les objets de la GUP
4.2.2 Les trois moments de la GUP : avant, pendant et après les chantiers
4.2.3 Les principes de la GUP
4.2.4 Les acteurs et les instances de la GUP
4.2.5 Les outils de la GUP
Conclusion chapitre 6
Conclusion 3e partie
QUATRIEME PARTIE : DISPOSITIFS COMMUNICATIONNELS INSTITUES ET PRODUCTION SYMBOLIQUE DE LA VILLE 
CHAPITRE VII. ACCOMPAGNER, PROMOUVOIR ET RENDRE VISIBLE L’ACTIVITE : INSTRUMENTATION DE LA COMMUNICATION DANS LE PROJET URBAIN 
1. Communiquer sur les projets urbains : acteurs et enjeux 
1.1 Le GPU : une communication de proximité et une médiatisation limitée
1.1.1 Chargé de communication au GPU : entre traduction et intéressement
1.1.2 Les enjeux de la communication du GPU : visibiliser, informer, crédibiliser
1.2 Communiquer sur le C2D : une activité accessoire ?
1.2.1 La communication de la Ville de Douala : la mise en visibilité et légitimation du Délégué du
Gouvernement
1.2.2 Mise en scène médiatique et mise en visibilité du Délégué
2. Les dimensions de la communication dans les projets urbains 
2.1 Les trois dimensions de la communication du GPU : globale, d’opération, ponctuelle
2.1.1 La communication globale du grand projet urbain : rendre visible le projet
2.1.2 La communication d’opération ; proximité et accompagnement : le cas du relogement
2.1.2.1 Le contenu de l’opération
2.1.2.2 Le rapport au projet
2.1.2.3 Les incidences de l’opération
2.1.2.4 Les comportements à adopter
2.1.3 La communication ponctuelle : une approche tactique
2.2 La communication sur le C2D : moins de projet, plus de politique ?
Conclusion du chapitre 7
CHAPITRE VIII. LA PRODUCTION SYMBOLIQUE DE LA VILLE : LE PROJET URBAIN COMME DISPOSITIF D‘INSTITUTIONNALISATION DE L’IMAGINAIRE URBAIN 
1. L’imaginaire : une notion opérante pour saisir la production symbolique de la ville ? 
1.1 Le réseau sémantique de l’imaginaire social : idéologie et utopie
1.1.1 L’idéologie
1.1.2 L’utopie
1.1.3 L’articulation entre idéologie et utopie comme productrice de la dynamique de l’imaginaire
social
1.2 De l’imaginaire social à l’imaginaire urbain
1.2.1 Faire et représentations comme dimensions de l’imaginaire : Castoriadis
1.2.2 L’imaginaire urbain
2. La dimension idéologique des projets urbains 
2.1 Lille : de l’idéologie corbuséenne de la ville au « nouvel art de ville pour tous »
2.1.1 1960 – 1974 : l’émergence et la stabilisation d’une idéologie de type corbuséenne
2.1.2 1970 – 1991 : crises et critiques du modèle corbuséen
2.1.2.1 La coupure urbaine et les deux Lille
2.1.2.2 La mauvaise réputation de Lille-sud
2.1.2.3 La production discursive de la mauvaise réputation
2.1.2.4 Les stigmates de la mauvaise réputation
2.1.3 1992 – 2012 : avènement et stabilisation d’un « nouvel art de vivre »
2.1.3.1 Reconstruire le Sud
2.1.3.2 Le « nouvel art de ville pour tous» les lillois
2.1.3.3 Une généalogie du nouvel art de ville pour tous
2.1.3.4 Un nouvel art de ville pour tous : la nouvelle utopie urbaine lilloise
2.2 Douala : un projet sans utopie ?
2.2.1 Douala une urbanisation acéphale, fonctionnelle et un aménagement limité
2.2.1.1 La ville coloniale : un aménagé centré sur le port .
2.2.1.2 L’extension urbaine hors zone d’influence des douala
2.2.1.3 La ville post-coloniale : entre Etat absent et étalement urbain
2.2.2 La construction discursives des problèmes d’une ville : Douala et ses problèmes dans les
discours: 1990-2010
2.2.2.1 La ville poubelle
2.2.2.2 L’habitat : un casse-tête ?
2.2.2.3 L’éclairage public
2.2.2.4 La sécurité des biens et des personnes
2.2.2.5 Le transport urbain
2.2.2.6 Qui gouverne Douala ?
2.2.2.7 Les projets d’urbanisation
2.2.3 Le projet comme solution pragmatique et sélective
2.2.3.1 L’activité portuaire comme problème du projet de développement urbain doualais
2.2.3.2 Le PDU et le POS ; le retour de l’urbanisme réglementaire
Conclusion du chapitre 8
Conclusion 4è partie
CONCLUSION GENERALE 
BIBLIOGRAPHIE 

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