Les activités de la société
Une institution de micro finance est différente d’une institution de microcrédit. Pour une institution de micro finance, le service offert est plus nombreux à savoir : le crédit, le compte, le transfert d’argent ; tandis que pour l’institution de microcrédit, le service se limite par l’octroi du crédit seulement.
Les opérations bancaires L’opération bancaire fait partie de la formule proposée par l’institution de micro finance : les comptes et le transfert d’argent. Accès Banque Madagascar propose trois types de comptes pour satisfaire les besoins de sa clientèle : le compte à vue, le compte épargne et le dépôt à terme. Une institution de micro finance peut aussi offrir à ses clients d’autre service comme le transfert d’argent.
Le transfert d’argent Le transfert d’argent permet d’obtenir de l’argent provenant de l’étranger avec un moyen sûr, efficace et rapide. ABM est en partenariat avec MONEYGRAM pour assurer cette transaction.
Le crédit Par définition, un crédit est une créance pour un prêt ou plus généralement une ressource pour l’entreprise. Le sens étymologique de crédit est la confiance accordée à autrui. Il s’agit du participe passé latin de « credere » ou croire. Le crédit englobe les diverses activités de prêt d’argent, que ce soit sous la forme de contrats de prêts bancaires ou de délais de paiement d’un fournisseur à un client. Le crédit est généralement porteur d’un intérêt que doit payer le débiteur (le bénéficiaire du crédit, appelé aussi emprunteur) au créditeur (celui qui accorde le crédit, appelé aussi prêteur). En parlant du crédit les points suivants sont toujours évoqués :
a) Le montant à accorder : Pour ABM, le montant minimum est de Ar 200 000 et peut atteindre 3% du capital de la banque,
b) Le taux d’intérêt : Le taux d’intérêt varie de 3% jusqu’à 3,75% suivant un taux dégressif c’est-à-dire que le taux diminue au fil du temps.
c) Le plan de remboursement : Le remboursement se fait mensuellement et aucun retard n’est accepté, et si un tel cas arrive, une pénalité de retard sera payée par le client sur l’arriéré.
d) Les garanties : Les garanties sont souvent : les biens ménagers, une partie de stock de marchandises, les immobilisations, les voitures.
e) La caution : La caution est une personne qui prendra la place du client si son activité connait un obstacle.
Warren Mac Farlan
Warren Mac Farlan montre que les technologies de l’information sont une ressource stratégique pour l’entreprise. Les technologies de l’information permettent à l’entreprise de modifier ces règles, alors elle obtiendra sans aucun doute un avantage sur la concurrence. « Internet et l’entreprise », Olivier Andrieu et Denis Lafont, Editions Eyrolles, 1996. L’Internet permet de modifier considérablement les bases de la compétition. D’abord en permettant à l’entreprise de baisser considérablement ses coûts de transmissions de données. L’entreprise devient plus réactive que ses concurrents. Grâce à sa couverture mondiale, l’Internet permet de toucher de nouveaux clients dans différents pays du monde. Les coûts d’accès sont faibles. L’entreprise peut également développer son activité en utilisant au maximum les technologies de la communication et l’Internet pour réduire les coûts d’infrastructure. L’innovation est un facteur clé de succès pour une entreprise. Si le système d’information de l’entreprise est au service de la recherche de l’innovation, c’est déjà une chance pour affronter l’avenir. L’influence de l’Internet se fait à deux niveaux. D’abord les acteurs de l’entreprise, plus au fait des tendances et des besoins des clients grâce à l’Internet, sont plus à même d’imaginer et de gérer de nouveaux produits. Ensuite, l’Internet intervient en créant de nouveaux besoins et de nouveaux services.
Relation entre le site web et la communication bancaire
La banque est une entreprise extrêmement particulière, ses clients sont aussi ses fournisseurs et dont la relation humaine personnalisée prend tout son ampleur, c’est ainsi que la vente bancaire doit être procédée par une phase d’analyse des besoins et maintenue par une communication permanente. En effet le secteur bancaire est obligé de mettre en œuvre une démarche communicative moderne pour fidéliser la clientèle qui est devenue de plus en plus infidèle, en tenant compte des spécificités de la société qui se différencie et ses particularités sur les plans socioculturelles, économique-politique et démographique. C’est dans cette vision de modernisation et de souci de la particularité dans une ambition de totalité que le site web intervient dans la stratégie communicationnelle d’une banque. Le site web réunit à la fois ces critères ce qui fait de lui un outil efficace et convenable pour la promotion d’une banque.
L’ergonomie
L’ergonomie d’un site web c’est les Interactions entre les utilisateurs et un site web, elles ne concernent pas seulement les aspects de surface ou les aspects graphiques directement visibles, elle concerne à la fois l’utilité, c’est-à-dire la capacité du site de répondre aux besoins » réels » des utilisateurs par ses caractéristiques techniques et fonctionnelles et l’utilisabilité, ou facilité d’utilisation qui représente les caractéristiques des interfaces pour tout ce qui concerne la présentation et le dialogue. Les informations clés de l’ABM dans le site sont mises en avant, de cette manière, l’utilisateur doit avoir à effectuer le moins de clic possible pour arriver à la page qu’il souhaite atteindre, toutes les informations possibles sont présentées sur la page d’accueil et dans leur immense majorité, les internautes recherchent de l’information pratique, pas des belles images. A propos de cette facilité de navigation, nous pouvons constater que d’après notre enquête, 85% des clients approuvent que le site est facilement navigable et que son interface est efficace, tandis que 94% des responsables de l’ABM sont de cet avis
L’internet et compétitivité de l’entreprise
Les technologies de l’Internet (sites Web, réseaux Intranet, etc.) ont donné l’occasion aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) de franchir les frontières des organisations. Aujourd’hui, ces technologies participent à la coordination de processus externes entre les entreprises elles-mêmes (clients, fournisseurs, entreprises partenaires) mais aussi entre ces dernières et les administrations (locales, nationales, voire supranationales). De nombreuses recherches suggèrent ainsi que les TIC, les technologies Internet en particulier, participent à l’amélioration de la flexibilité des organisations, au développement des capacités d’innovation et, plus généralement, à la constitution de nouvelles bases de compétitivité. Notamment, les réseaux électroniques sont tenus pour l’une des clés d’une extension des marchés.
Internet : un outil de communication à moindre coût
Est-il-possible de communiquer gratuitement via Internet pour une entreprise ? La gratuité est bien sûr illusoire car pour communiquer sur Internet il faut forcément des éléments de base tel que l’ordinateur et surtout du temps à y consacrer. Car le temps consacré à cet exercice est la clé de voute d’une communication réussi aussi bien en termes d’acquisition de compétences que de notoriété pour l’entreprise. Afin d’être efficace, la communication web se doit d’être évolutive, il ne faut donc pas se contenter de mettre en ligne un site web et espérer en retour de nombreux contacts. L’investissement doit être plus personnel que matériel dans ce genre de communication. Cependant, nous l’avons vu, des stratégies web peuvent très bien être mises en place pour un très petit budget grâce à de nombreux outils gratuits financièrement. Internet est le média le moins cher, qui permet de communiquer auprès des actifs au pouvoir d’achat plus important que la moyenne. Il est plus qu’une simple technique de communication, possède tous les avantages d’un média et les caractéristiques commerciales du marketing direct, tout en se conformant aux objectifs des annonceurs et tout en respectant leur budget : Internet est en effet le média de toutes les économies. Il a révolutionné les modes de vie en permettant à une même technologie d’être une aire de loisir, un outil de travail, une technique de communication interactive, vous donnant ainsi la possibilité d’atteindre très précisément la clientèle type. C’est en effet un média qui allie à la fois l’image, le texte et le son. Et cette technique est peu coûteuse, et libre, c’est à dire avec une technologie ouverte. Nous pouvons constater à travers le cas de l’ABM dans le budget alloué à son site web que la somme totale pour la création du site est de 742 000 Ariary, c’est une dépense exclusive et non permanente. Concernant les dépenses permanentes, elles représentent 31,2%de l’ensemble des dépenses totales dans le site web, elles sont en général annuelles et permet à une présence permanente de l’entreprise sur internet. Il est accessible et peut être considéré comme moyen de production, bien de consommation, ou technique de distribution peu coûteuse. En effet, ce nouveau canal pousse à consommer et à produire le plus efficacement possible et le plus vite. Il permet de diminuer les coûts de l’information, entraîne une remise en question de la valeur ajoutée de certains intermédiaires et contribue donc à la baisse des coûts de production. Ces baisses de coût se jouent sur deux plans :
– En tant que moyen d’information, Internet a profondément démocratisé et généralisé l’accès aux connaissances, en le rendant plus simple, rapide, beaucoup moins cher et (presque) universellement disponible.
– Et en tant que moyen de diffusion, Internet permet d’obtenir un taux de couverture maximal en un minimum de temps.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES
Section 1 : Les matériels
1.1 Choix du terrain
1.2 Présentation de l’ABM
1.2.1 Historique et statut
1.2.2 Mission
1.2.3 Produits
1.2.4 Les différentes fonctions
Figure 1 : Organigramme de l’Accès Banque Madagascar
1.2.5 Les activités de la société
1.2.5.1 Les opérations bancaires
1.2.5.2 Le transfert d’argent
1.2.5.3 Le crédit
a) Le montant à accorder
b) Le taux d’intérêt
c) Le plan de remboursement
d) Les garanties
e) La caution
1.3 Théories sur le site web et l’internet
1.3.1 Warren Mac Farlan
1.3.2 Mary Cronin
1.3.3 Le site web
1.4 Théorie sur la communication
1.4.1 Définition
1.4.2 La communication externe
1.4.3 Les enjeux de la communication dans la stratégie de l’entreprise
1.4.3.1 Les enjeux informatifs
1.4.3.2 Les enjeux de positionnement d’identité
1.4.3.3 Les enjeux d’influence
1.4.3.4 Les enjeux relationnels
1.4.3.5 Les enjeux normatifs
1.4.4 Les Supports de communication
1.4.5 Communication au niveau d’une banque
1.5 Relation entre le site web et la communication bancaire
Section 2 : Les méthodes de récolte des données
2.1 Méthodes de recueil de données
2.1.1 Echantillonnage
2.1.2 Observation
2.1.3 L’enquête
2.1.4 Questionnaire
2.1.5 Chronogramme des activités
2.2 Méthodes d’analyses
2.3 Limites de l’étude
Chapitre II : RESULTATS
Section 1 : La stratégie de communication de l’ABM
1.1Les objectifs de la communication de l’ABM
1.2Les moyens et supports de communication
1.2.1 La promotion directe
1.2.2 La télévision
1.2.3 La radio
1.2.4 Les affiches
1.2.5 L’Internet
1.2.6 La presse
1.3 Forces et faiblesses de la stratégie de communication de l’ABM
1.3.1 Une communication axée sur la communication média
1.3.2 Une communication axée sur l’approche directe
1.4 Les faiblesses de la stratégie de communication de l’ABM
1.4.1 Elaboration de campagne publicitaire incomplète
1.4.2 Non identification des cibles de communication
1.4.3 Difficulté d’atteindre certaines cibles
1.4.4 Méconnaissance de certains produits par certains clients
Section 2 : Dépouillement de l’enquête
2.1 La communication par site internet de l’ABM
2.1.1 Analyse du site web de l’ABM
2.1.1.1 Identification et contact de l’entreprise
2.1.1.2 L’accessibilité
2.1.1.3 Le design
2.1.1.4 Le coût du site web
2.1.2 Une analyse des forces et faiblesses du site
2.1.2.1 Les forces de la communication par site internet de l’ABM
2.1.2.2 Les faiblesses de la communication par site internet de l’ABM
2.2 Le coefficient de corrélation
2.2.1 L’hypothèse 1
2.2.2 L’hypothèse 2
2.1.3 Calcul du coefficient de corrélation
Chapitre 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions
1.1 Analyse SWOT de la communication web de l’ABM
1.1.1 Les forces de la stratégie de communication web de l’ABM
1.1.1.1 l’ergonomie
1.1.1.2 le design
1.1.1.3 la rapidité
1.1.1.4 le contenu
1.1.1.5 l’accessibilité
1.1.2 Les faiblesses de la stratégie de communication web de l’ABM
1.1.2.1 Mise à jour non régulière
1.1.2.2 Dépense limitée sur la communication internet
1.1.2.3 Négligence du produit : banque
1.1.2.4 Absence de contact pour chaque agence : téléphone ou mail
1.1.2.5 Inexistence des fonctionnalités transactionnelles
1.1.3 Les opportunités de la stratégie de communication web de l’ABM
1.1.3.1 Développer la notoriété de l’entreprise
1.1.3.2 Diversification des cibles
1.1.3.3 Support de communication efficace avec un moindre coût
1.1.3.4 Accessibilité du site
1.1.3.5 L’internet et compétitivité de l’entreprise
1.1.4 Les menaces de la stratégie de communication web de l’ABM
1.1.4.1 Incapacité de gérer le flux d’information sur le net
1.2 Internet : un outil de communication à moindre coût
Section 2 : Recommandations
2.1 Mise en place d’une veille communicationnelle web
1.1.3 Mise en place d’un espace d’échange
1.1.4 Contrôler les informations entrantes et sortantes du site
2.2 Amélioration optimum du site
2.2.1 Disponibilité du contenu dans la langue de l’utilisateur
2.2.2 Contenu conforme au perspectives des utilisateurs
2.2.3 Mises à jour fréquentes
2.2.4 Stratégie au niveau de la cible
2.2.5 Identification exacte des cibles de communication
2.3 Mise en place d’un outil de mesure des résultats
2.4 Développer des stratégies de communication web (web-marketing)
2.2.6 Marketing-web pour l’amélioration d’image
2.2.7 Marketing-web pour modification des attitudes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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