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Le Grand récif de Toliara
Le grand récif de Toliara représente le vrai récif barrière le plus important à Madagascar.
Les récifs jouent le rôle d’abri et de lieu de prédilection des diverses espèces. Ils assurent la protection de la côte contre les grosses vagues. Le récif corallien montre une richesse inestimable en faune et flore qui en font de véritables viviers naturels. Certaines de ces espèces jouent un grand rôle économique et écologique du pays (Rabesandratana, 1985). C’est dans cette filière pêche que repose l’activité essentielle de la population côtière de Toliara dont les Vezo.
Le Récif d’Ifaty
Localisé dans la baie de Ranobe et se trouvant à 2,5 km de la côte, le récif d’Ifaty est de type barrière. Le récif d’Ifaty se situe entre la passe de Fanadamoka au Nord et à la passe de Marohazo au Sud (Clausade, 1971). Il est constitué d’un long récif barrière qui débute à l’embouchure du Fiherenene et s’étend jusqu’à Ifaty. L’édifice corallien d’Ifaty est composé de trois éléments : le récif frangeant de Songeritelo au Sud, le récif barrière d’Ifaty au centre, et le récif frangeant de Ranobe au Nord. Le récif d’Ifaty a une longueur d’environ 32 km avec un lagon de 1,2 km de large et d’une profondeur de 4 à 5 mètres. Sa partie interne héberge des formations coralliennes diverses qui émergent à basse mer de vives eaux. Le platier externe subit la pression de la pêche à pied, tandis que le lagon avec ses formations coralliennes est le siège de la pêche au filet maillant, à la ligne et en plongée sous-marine. Ces récifs coralliens sont très productifs. Ils constituent l’habitat de reproduction des diverses espèces halieutiques, de repos, et d’alimentation de nombreuses espèces.
Les mangroves
Les mangroves sont des forêts caractéristiques des littoraux tropicaux vaseux. Elles sont essentiellement constituées de palétuviers. Les sols sont recouverts à marée haute et découverts à marée basse. Leur développement nécessite une résurgence d’eau douce ou la présence d’une embouchure de fleuve qui atténue la salinité trop élevée de la mer : exemple de la mangrove de Sarodrano. Les mangroves sont l’habitat et le lieu de reproduction de diverses espèces telles que les crevettes, les crabes de mangrove (Scylla serrate), les huîtres. C’est aussi en quelque sorte un lieu de croissance des juvéniles de poissons et de quelques espèces marines, avant de migrer au large.
La mangrove d’Andrangy, située à 5 km au Sud d’Anakao est soumise depuis quelques années à un ensablement et surtout à une exploitation intensive par les habitants vivant aux alentours. Un projet de restauration et de gestion de cet écosystème est en cours. Il est réalisé par Madagascar National Park, depuis la fin de 2007 (Maminirina, 2008).
LE CLIMAT
Toliara s’individualise par les aspects contraignants de son climat. En effet, la région Sud-Ouest est caractérisée par la prédominance de la sécheresse et l’irrégularité des précipitations sauf celui du versant oriental qu’on peut enregistrer beaucoup plus de précipitations. La côte Sud de Toliara, qui fait partie de la plaine côtière mahafaly (Battistini, 1964), est une zone sèche (austère). Le climat est de type semi-aride avec une précipitation inférieure à 400 mm/an (Salomon, 1986,) et est marqué par deux saisons : fraîche et sèche d’Avril à Octobre, chaude et humide de Novembre à Mars. Le mois le plus arrosé dans l’année est le mois de Janvier. Cela est dû au passage de cyclones tropicaux. C’est le moment le plus favorable aux cultures. La plaine côtière du Sud-Ouest malgache reçoit en général moins de 500
mm de pluie par an qui est répartie d’une façon très irrégulière. Il ne pleut en moyenne qu’une quinzaine de jours seulement pendant l’année. Vers le Sud, la précipitation devient plus rare et elle n’atteint que 270 à 310 mm (Soalara et Anakao). Ainsi, la principale activité du côté Sud-Ouest de Madagascar demeure la pêche.
La température
Le Sud-Ouest de Madagascar, par la présence de la côte, est caractérisée par une amplitude thermique moins importante dans l’ensemble de l’année. D’une façon générale, la température moyenne annuelle est de 24°C. Cela est dû à la faible altitude.
La quantité et la qualité de l’approvisionnement en poissons dépendent du climat de la région. Durant la période estivale, la quantité de poissons pêchés est importante. Cependant, la chaleur oblige les pêcheurs à vendre ces produits très rapidement, le maximum de température pouvant atteindre 38°C. Par contre, en hiver, la quantité des produits pêchée est plus faible. Les marchandises se vendent à meilleur prix et elles souffrent moins de la chaleur. La cause directe de la faible production est la présence de vent dominant Sud Sud-Ouest (anticyclone ou tsiokantimo).
Caractéristiques de la pêche traditionnelle
La pêche traditionnelle est pratiquée par des pêcheurs utilisant une embarcation non motorisée, mue à la voile ou à la pagaie et travaillant dans un rayon d’action très limité. Ces pêcheurs utilisent des moyens simples et peu coûteux. L’embarcation est l’élément moteur qui sert au déplacement vers les lieux de pêche et quelquefois au transport des marchandises et des passagers. La pirogue est de type monoxyle à balancier dont la coque est faite avec du bois léger « le farafatse » ou Givotia madagascariensis (REJELA Michel Norbert, 1993). Les techniques de capture sont rudimentaires et très variées.
Dans l’ensemble de la zone d’étude, la pêche à pied, pratiquée principalement par les femmes et les enfants, s’effectuent sur les platiers récifaux, à basse mer de vives eaux. Pour la pêche à bord des pirogues, à faible champ d’action, les techniques de pêche sont variées.
Suivant la technique de pêche, il existe différents types d’engins de pêche répertoriés le long du littoral. On peut en énumérer quelques uns :
o la ligne: constituée par un fil mono filament de différents diamètres et de différentes longueurs, terminée par un hameçon muni d’un ardillon appâté. La pêche à la ligne semble plus rentable que les autres engins de pêche, de par son faible coût alors que la capture est meilleure du point de vue qualitatif et quantitatif. Néanmoins, cette technique nécessite une parfaite connaissance du métier, et c’est pour cette raison que les vieux pêcheurs s’y consacrent toujours.
o le fusil de pêche sous-marin : utilisé par les plongeurs en apnée pour la capture des poissons, des poulpes et même des tortues marines.
o le filet maillant aux poissons (pélagiques et poissons de roche) : fait à partir des fils en mono filament et confectionné par les pêcheurs eux-mêmes. Le filet mesure 80 à 100 m de long sur 1m à 2m de chute, avec un maillage variant de 10mm à 40mm. Des fois, les pêcheurs associent 3 à 4 filets en même temps afin de pouvoir capturer beaucoup de poissons. Il importe de souligner que la pêche au filet compte le plus de pêcheurs selon leur répartition par village et par technique de pêche.
o le filet aux requins ou « jarifa » ou ZDZD (provenant du Projet allemand GTZ de maille assez large de 20cm), il est destiné à la capture des requins. Il est utilisé principalement au large.
o le harpon (volosy): utilisé pour la pêche à pied. Il est formé par une pointe métallique pour la capture des poulpes ou 2 à 4 pointes pour la capture des
poissons.
o la collecte à mains nues (mihaky): occupe une place non négligeable au niveau des techniques de pêche car cette méthode capture une quantité assez importante de ressources marines comme le concombre de mer, le calmar, le crabe, l’oursin…..
Pendant la haute saison, les pêcheurs sortent en mer en moyenne 5 fois par semaine. Au cours de la basse saison, cette sortie diminue à 4 seulement. D’après le suivi mensuel effectué par SPROGES en 2007, l’organisation de la pêche à la ligne s’effectue en général avec deux personnes par pirogue constituées par un pêcheur et un assistant qui s’occupe de la manœuvre. L’assistant peut également pêcher si la condition de la navigation en mer le lui permet. Le nombre de lignes embarquées est en moyenne au nombre de quatre, soit deux lignes par chaque membre de l’équipage. La sortie en mer pour pêcher peut s’effectuer le jour ou la nuit. Pour la pêche diurne, la durée de sortie varie entre 8 et 10 heures. Quant à la pêche nocturne, elle varie de 10 à 12 heures. Cette longue durée totalise le temps de déplacement (aller et retour) et le temps de pêche. Le nombre de jours effectif de pêche est de 15 à 20 par mois avec en moyenne une capture d’environ 5 à 10 kilogrammes de poissons par sortie.
Pour le cas de la pêche au filet, l’organisation de la pêche s’effectue un peu de la même manière que la pêche à la ligne sauf que l’engin de pêche embarqué par sortie ne se limite qu’à un seul filet maillant. C’est une pêche diurne qui ne s’effectue qu’à marée haute. Et la capture par sortie qui varie entre 10 et 30 kilogrammes est plus importante que celle de la pêche à la ligne.
Soulignons que la pêche traditionnelle dans la région du Sud-Ouest est en plein essor pour diverses raisons. D’abord, il y a la présence des formations coralliennes qui abritent des ressources très diversifiées. Ensuite, la forte demande en poisson dans le centre urbain dû à l’accroissement démographique de la population qui stimule les pêcheurs à augmenter leur effort de pêche. Et enfin, par opposition aux activités agro-pastorales (dont les bénéfices sont à moyen ou long terme), la pêche est une activité à source d’argent immédiate (presque quotidienne).
Type des produits pêchés
Sur les 10 627 espèces marines connues dans les eaux profondes de l’Océan Indien, seulement 115 sont commercialisés dans la région de Tuléar (Beauchot et al, 1980).
De très nombreuses espèces sont exploitées. Nous décrivons ci-après les espèces les plus commercialisées.
Les poissons
Les thonidés (lamatra ou sabonto en dialecte vezo) de la famille des Scombridae ainsi que les carangues (lanora) de la famille des Carangidae sont les plus grandes espèces couramment vendues sur les marchés, dans les poissonneries. La majorité de ces grandes espèces de poissons sont achetés par les restaurants de Tuléar.
Puis on trouve des espèces de taille moyenne vendues très fréquemment sur les marchés (Photo n°1). Elles ont entre 15 à 30 cm de longueur. Il s’agit de toutes les espèces de capitaines (tapaporoha, angelike, ambitsy, antsisy…) appartenant à la famille des Lethrinidae, des espèces de cabot (lovo) de la famille des Mérou, des marguerites (amboramasaka) de la famille des Siganidae, des rougets (fiantsomotse) de la famille de Mullidae, des poissons perroquets (bodoloha, moloto, kiloha) de la famille des Scaridae dont certaines espèces peuvent être plus grosses, des diagrammes (malila, tsiomeriny, angarera…), et des marignons (bemaso) de la famille des Holocentridae.
Actuellement on assiste à la pêche et à la commercialisation d’espèces de plus en plus petites : soit parce que la taille adulte est petite, soit parce que les espèces sont pêchées à l’état juvénile. On trouve aussi en abondance des sardinelles (pepe, geba), ou anchois (tove, varilava) ou encore des harengs (matsirake). Ces tout petits poissons sont de plus en plus présents sur les étalages des marchés. Il est à signaler que l’Etat par le biais de quelques organismes a déjà pris une disposition pour enrayer la production sauvage des poissons : à savoir, l’interdiction d’utiliser le filet moustiquaire, l’interdiction de pratiquer la technique de senne de plage, la pratique d’empoisonnement par le laro.
Poisson transformé
Lorsqu’il y a surproduction de la capture de poissons ou autres, faute de moyen de conservation, les femmes des pêcheurs transforment leurs produits.
Le fumage et le séchage constituent les méthodes de traitement les plus couramment utilisées par les pêcheurs. Avant la mise en vente, les poissons séchés sont stockés et les produits finis peuvent être conservés jusqu’à six mois. En moyenne, 2 ,5 kg de poissons frais donnent 1 kg de poisson séché. Le poisson fumé est destiné à être échangé contre des produits agricoles (manioc, patate douce) avec les agriculteurs de l’arrière pays, sinon vendu pour la grande partie à Toliara.
Les céphalopodes (poulpe, calmar)
L’exploitation des poulpes (Octopus sp.) et des calmars (Logilo sp.) a connu un essor considérable ces dernières années. Les céphalopodes sont surtout destinés à l’exportation. Sur le littoral Sud-Ouest, ils représentent l’essentiel des exportations des sociétés d’exportation de produits de la mer à Toliara. Ces sociétés, en collectant régulièrement ces espèces en grande quantité, augmentent l’effort de pêche des poulpes et des calmars des communautés villageoises littorales qui de ce fait n’en consomment pratiquement pas. Il arrive aussi que dans des villages très éloignés des centres urbains, on trouve des poulpes séchés au soleil suspendus par une tringle de bois.
Pour limiter la surexploitation des céphalopodes, une période de fermeture a été mise en place au cours de l’atelier national sur l’aménagement de la pêcherie des céphalopodes qui s’est déroulé à Toliara les 28 et 29 juillet 2005. Pendant cette période, toute activité relative à la pêche aux céphalopodes est suspendue. Cette période de fermeture de pêche concerne le littoral Sud ouest et s’étend entre le 15 décembre et le 31 janvier. Suite à cet atelier, le projet de création de réserve aux poulpes dans quelques villages a été lancé.
Les crustacés (crabe, crevette, langouste)
Les crabes, crevettes et langoustes sont les principaux crustacés exploités dans la région du Sud-Ouest.
Les crevettes font l’objet d’une exploitation essentiellement industrielle en vue de l’exportation vers l’Europe. Une partie non négligeable est toutefois commercialisée sur le marché local de Toliara. La période de fermeture s’étale entre le 1er Décembre et le 1er Mars.
Les langoustes sont collectées dans les villages par les sociétés d’exportation de produits de la mer qui s’approvisionnent surtout au Sud vers Anakao jusqu’à la côte Sud-Est. Depuis 2003, il existe une période de fermeture de 3 mois qui va du 1er Octobre au 1er Janvier.
La cigale de mer, espèce que l’on peut exploiter toute l’année peut remplacer la langouste pour les restaurateurs dont quelques uns achètent clandestinement des langoustes aux mareyeuses qui passent. Ils les font congeler directement en laissant croire qu’elles font partie du stock acheté avant la fermeture.
Enfin, les crabes de mangrove sont vendus aussi bien sur marchés, que dans les poissonneries mais ils sont peu destinés à l’exportation. (Photo n°2)
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I. CARACTERISTIQUES GENERALES DU SUD- MALGACHE
I.1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE
I.2. Le contexte physique
I.2.1. Le relief du Sud-ouest malgache et sa structure
I.2.1.1. Le récif frangeant
I.2.1.2. Le récif à caye de Nosy Ve
I.2.1.3. Le Grand récif de Toliara
I. 2.1.4. Le récif d’Ifaty 17
I.2.1.5. Les mangroves
I.2.2. Le climat
I.2.2.1. La température
I.2.2.2. La pluviométrie
I.2.2.3. Le vent
I.2.3. La marée
I.2.4. La végétation
I.3. ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES
I.3.1. Les données générales
I.3.2. L’agriculture
I.3.3. L’élevage
I.3.4. La pêche
I.3.5. Activités industrielles et minières
I.3.6. Le tourisme
CHAPITRE II : LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS HALIEUTIQUES DANS LA REGION DE TOLIARA
II.1. ORIGINE DES PRODUITS
II.1.1. Données générales
II.1.2. Caractéristiques de la pêche traditionnelle
II.1.3. Type des produits pêchés
II.1.3.1. Les poissons
II.1.3.2. Poisson transformé
II.1.3.3. Les céphalopodes
II.1.3.4. Les crustacés
II.1.3.5. Les échinodermes
II.1.3.6. Les requins et les tortues
II.1.3.7. Les autres espèces exploitées
II.2. COMMERCIALISATION DES PRODUITS
II.2.1. Structure de la commercialisation
II.2.1.1. Historique de la commercialisation des produits halieutiques et les structures d’interventions
II.2.1.1.1. Historique de la filière pêche
II.2.1.1.2. Les orientations récentes
II.2.1.1.3.Les services de la Pêche
II.2.1.1.4.Les projets sous tutelle
II.2.1.2. Les acteurs de la filière
II.2.1.2.1. Les pêcheurs
II.2.1.2.2. Les mareyeurs
II.2.1.2.3. Les sociétés de traitement, de conditionnement et d’exportation des produits halieutiques
II.2.1.2.4. Les collecteurs
II.2.1.2.5. Les consommateurs
II.2.1.3. Les différents circuits de commercialisation
II.2.1.3.1. Les circuits pour la vente locale
II.2.1.3.2. Circuits du commerce d’exportation
II.2.1.3.3. Les circuits parallèles
II.2.1.3.4. La collecte de la COPEFRITO
II.2.1.3.5. La collecte chez MUREX
II.2.1.4. Formation des prix
II.2.1.4.1. L’unité de mesure
II.2.1.4.2. Les négociations sur les prix
II.2.1.4.3. Bilan
CHAPITRE III : COMMERCIALISATION DES PRODUITS ET ENJEUX MICROECONOMIQUES
III.1. ORGANISATION SPATIALE DU COMMERCE DE PRODUITS DE LA MER A TOLIARA
III.1.1. Les marchés des produits halieutiques
III.1.1.1. Description générale des marchés
III.1.1.2. Les poissonneries 7
III.2. QUELQUES PRIX SUR LES MARCHES DE TOLIARA
III.2.1. Les produits frais
III.2.2. Les produits congelés
III.2.3. Les produits transformés
III.2.3.1. Les trépangs (ou holothuries transformées)
III.2.3.2. Les ailerons de requins
III.2.3.3. Les tortues
III.3. L’INSTABILITE DES PRIX
III.3.1. Une rigidité de l’offre et de la demande
III.3.2. Une difficulté d’accès au marché
III.3.3. Du prix des autres denrées agricoles
III.3.4. Des prix inéquitables
III.3.5. Difficulté d’augmentation de la production des pêcheurs traditionnels
III.3.6. Une hyper diversité des relations de mareyage pour une typologie plus fine
III.3.6.1. Les formes de mareyages pour le commerce de produits frais
III.3.6.2. Echanges des produits transformés
III.3.6.3. Diversité des formes d’échanges en un même lieu
III.3.6.3.1. Diversité des formes d’achat
III.3.6.3.2. Diversité des lieux d’achats
III.3.6.3.3. Diversité des formes de vente
III.3.7. Le rôle social des mareyeuses
III.3.7.1. Origine des mareyeuses
III.3.7.2. Niveau de scolarisation
III.3.7.3. Activités
III.3.7.4. Rôle économique
III.3.7.5. Perspectives
CONCLUSION : BILAN, ENJEUX MACROECONOMIQUES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT
1. Les dysfonctionnements du marché
2. Les enjeux macroéconomiques
3. Le rôle de l’Etat
4. Perspectives de développement
BIBLIOGRAPHIE
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