la colonne vertébrale CHEZ LES CARNIVORES DOMESTIQUES  

la colonne vertébrale CHEZ LES CARNIVORES DOMESTIQUES  

Biomécanique de la colonne vertébrale et physiopathologie des traumatismes de la colonne vertébrale

Rappels biomécaniques de la colonne vertébrale

Une bonne compréhension des contraintes mécaniques au repos et pendant la locomotion permet une approche plus complète de la pathologie et de la thérapeutique. Si certains ont tenté de comparer l’édifice rachidien à un pont, c’est le modèle de l’arc et de la corde qui prévaut aujourd’hui. Ce modèle décrit le rachis comme une série d’éléments rigides et viscoélastiques (les vertèbres et les disques intervertébraux), qui constituent un arc à courbe variable. Cet arc est stabilisé en permanence par un ensemble de ligaments et subit l’action de trois groupes de « cordes » musculaire (6). La stabilité vertébrale est la qualité grâce à laquelle les pièces vertébrales peuvent maintenir leur cohésion dans toutes les positions physiologiques du corps, au repos comme en mouvement. La stabilité vertébrale est assurée par l’action concomitante des ligaments et du disque intervertébral, mais elle dépend aussi de l’action des muscles, du poids du segment sous-jacent, et en région thoracique et lombaire des forces issues de la pression intracavitaire thoraco-lombaire (VIGUIER, 1996). Chez le chien, les mouvements de flexion/extension sont les plus importants et la structure de la colonne vertébrale est particulièrement adaptée à ces mouvements. L’os possède un coefficient d’élasticité plus important en compression qu’en tension, résistant ainsi mieux à la compression qu’à la tension; en ce qui concerne les tissus mous, c’est l’inverse. Ainsi, lors de flexion de la colonne vertébrale, le compartiment ventral, principalement composé du corps vertébral, s’adapte mieux aux forces compressives, et le compartiment dorsal, avec les différents ligaments spinaux, résiste mieux aux forces de tension (4).
En clinique la notion de stabilité vertébrale disparaît lorsque les déplacements dépassent les limites physiologiques des mouvements et qu’il apparaît une affection nerveuse.

Biomécanique des traumatismes vertébraux

Une fracture se définit comme la rupture d’un élément squelettique de nature osseuse ou cartilagineuse. Une fracture peut toucher n’importe quelle partie de la vertèbre. Une luxation est une affection articulaire qui se caractérise par un déplacement permanent des surfaces articulaires, qui ont perdu complètement les rapports qu’elles entretiennent habituellement. Une subluxation est une luxation incomplète où les surfaces articulaires préservent quelques contacts.Il est important de connaître la biomécanique des lésions, afin de pouvoir évaluer si elles sont stables ou instables et en outre, si cette lésion est instable, à quel type de montage va-t-on avoir recours pendant la chirurgie. Lors d’un mouvement physiologique, la colonne vertébrale est sujette à des forces intrinsèques, provenant de la musculature, ainsi qu’à des forces extrinsèques, telles que les cisaillements, la compression axiale, ou encore la rotation axiale, dépendant des mouvements de l’animal.La nature et la sévérité des traumatismes vertébraux dépendent de l’interaction entre les caractéristiques physiques de la colonne vertébrale et les caractéristiques de la force responsable du trauma .
On peut classer les différentes lésions en fonction des forces responsables des fractures et des luxations, c’est à dire en hyperflexion, hyperextension, compression, ou rotation.

Lésions vertébrales associées à une hyperflexion :
D’après BOJRAB et BLOOMBERG (4), 50% des fractures vertébrales sont dues à des lésions en hyperflexion. Ce sont des traumatismes bien plus courant que ceux liés à des forces en extension et souvent responsables de lésions neurologiques (43). Cette hyperflexion entraîne une compression ventrale des corps vertébraux et une distension des ligaments dorsaux; les ligaments résistant mieux à la tension que les corps vertébraux à la compression, on assiste à des fractures compressives du corps vertébral. Le compartiment dorsal est souvent épargné (45). Une extrusion du nucleus pulposus à l’intérieur du canal est possible.

Lésions vertébrales associées à une hyperextension

Elles résultent d’un choc appliqué sur le dos de l’animal; si la force est suffisamment grande, elle peut provoquer un déchirement du ligament longitudinal ventral, ainsi que de l’annulus fibrosus, et une expulsion ventrale du nucleus pulposus. Cependant, les ligaments dorsaux sont généralement préservés. Si la force appliquée provoque uniquement une hyperextension, la lésion est en général stable et un traitement conservateur est indiqué (42). Quand une force compressive s’ajoute, une fracture des facettes articulaires et du corps vertébral peut apparaître, conditionnant alors une lésion instable.

Lésions vertébrales associées à une compression

Ces lésions ont lieu lorsque la force appliquée est parallèle à l’axe de la colonne vertébrale. Les contraintes sont transmises aux disques intervertébraux, ainsi qu’aux corps vertébraux. Le disque va absorber une grande partie de l’énergie jusqu’au maximum de contrainte, puis l’os va se fracturer. Si les forces sont purement compressives, il en résulte une fracture comminutive, dite par tassement. Cette fracture est relativement stable si le compartiment dorsal reste intact, mais des fragments d’os, ou de disque intervertébral peuvent faire protrusion dans le canal médullaire, ainsi responsables de lésions neurologiques .

Lésions vertébrales associées à une rotation et une flexion

Les forces de torsion pure n’existent pas, elles sont couplées à des forces de flexion. Les tissus mous sont particulièrement vulnérables aux forces de torsion. L’anatomie et l’orientation des facettes articulaires changent selon les vertèbres, ce qui influe sur la nature et la répartition des lésions le long de la colonne. Au niveau cervical, les facettes sont larges et horizontales. En ce qui concerne la colonne thoracolombaire, les facettes articulaires sont petites et articulées verticalement, et ont donc plus tendance à se fracturer quand elles sont soumises à une force en rotation. Cette combinaison provoque couramment des instabilités, se traduisant par des subluxations, des luxations ou encore des fractures.Lorsque la composante principale est la torsion, la lésion résultante est généralement une fracture/ luxation avec fracture des processus articulaires. En revanche, lorsque la composante principale est la flexion, la lésion résultante est une subluxation, une luxation ou un tassement du corps vertébral.

Les lésions vertébrales associées à d’autres forces
SHORES et al. (41) parlent de fracture transverse lorsqu’il y a avulsion du processus articulaire. Ces fractures peuvent résulter de n’importe quelle force. Il s’agit d’une fracture stable : le corps vertébral n’est jamais touché, le déplacement est toujours minimal. Les parties de la vertèbre touchées sont le compartiment dorsal, les processus épineux, les processus transverses, et les processus articulaires.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE DES TRAUMATISMES DE LA COLONNE VERTEBRALE
I- Rappels anatomiques de la colonne vertébrale
A- Ostéologie du rachis
1) Atlas et axis
2) Autres vertèbres cervicales
3) Vertèbres thoraciques
4) Vertèbres lombaires
5) Vertèbres sacrées
6) Vertèbres coccygiennes
B- Les moyens d’union
1) Les ligaments
a) Les ligaments longs
b) Les ligaments courts
2) Les muscles
C- Les compartiments vertébraux
II- Biomécanique de la colonne vertébrale et physiopathologie des traumatismes de la colonne vertébrale
A- Rappels biomécaniques de la colonne vertébrale
B- Biomécanique des traumatismes vertébraux
C- Lésions vertébrales associées à une hyperflexion
D- Lésions vertébrales associées à une hyperextension
E- Lésions vertébrales associées à une compression
F- Lésions vertébrales associées à une rotation et une flexion
G- Lésions vertébrales associées à d’autres forces
III- Répartition et caractérisation des fractures et des luxations sur la colonne vertébral
A- Répartition des lésions sur la colonne vertébrale
B- Particularités des lésions par région
1) Particularités des lésions cervicales
2) Particularités des lésions thoraciques, thoraco-lombaires et lombaires
3) Particularités des lésions lombo-sacrées et sacrées
4) Particularités des lésions coccygiennes
IV- Diagnostic des lésions vertébrales, choix du traitement
A- Examen clinique et gestion médicale de l’urgence
B- Intérêt de la radiographie
1) Radiographie sans préparation
2) Radiographie avec préparation
C- Indications et intérêts des autres examens complémentaires
1) L’électromyographie
2) La tomodensitométrie
3) L’imagerie par résonance magnétique
D- Indication opératoire
1) Stabilisation obligatoire: rachis instable
2) Stabilisation rendue obligatoire par le geste neurochirurgical: compression de la moelle
3) Instabilité chronique
E- Buts de la chirurgie
1) Décomprimer
2) Aligner
3) Stabiliser
V- Principaux dispositifs de stabilisation et techniques chirurgicales
A- Description simplifiée des principaux montages proposés dans la littérature vétérinaire
B- Particularités anatomiques et techniques chirurgicales
1) Traitement des fractures cervicales
2) Traitement des fractures cervico-thoraciques
3) Traitement des fractures thoraciques
4) Traitement des fractures thoraco-lombaires
5) Traitement des fractures lombaires
6) Traitement des fractures du sacrum
7) Traitement des fractures coccygiennes
C- Biomécanique des principaux dispositifs de stabilisation
DEUXIEME PARTIE : MODALITES DE MISE EN PLACE DES IMPLANTS
I- Objectifs
II- Animal, matériel et méthode
III- Résultats
A- Détermination d’un point d’implantation pour chaque type de montage
1) Atlas et axis
2) Autres vertèbres cervicales
3) Vertèbres thoraciques
4) Vertèbres lombaires
5) Jonction lombo-sacrée
B- Détermination des angles idéaux et des angles limites pour chaque type de montage en coupe transversale moyenne de scanner 58 1) Atlas et axis
2) Autres vertèbres cervicales
3) Vertèbres thoraciques
4) Vertèbres lombaires
5) Jonction lombo-sacrée
C- Récapitulatif des images de scanner : détermination des angles en coupe crâniale
et caudale
1) Atlas et axis
2) Autres vertèbres cervicales
3) Vertèbres thoraciques
4) Vertèbres lombaires
5) Jonction lombo-sacrée
IV- Discussion
A- Choix de l’animal
B- Choix de la méthode
C- Analyse des résultats
1) Atlas et axis
2) Autres vertèbres cervicales
3) Vertèbres thoraciques
4) Vertèbres lombaires
5) Jonction lombo-sacrée
TROISIEME PARTIE : ETUDE RETROSPECTIVE DES CAS AYANT SUBI UN TRAITEMENT CONSERVATEUR OU CHIRURGICAL A L’ECOLE
I- Matériel
II- Résultats
A- Résultats globaux
B- Résultats des animaux opérés
C- Résultat des animaux ayant subit un traitement médical
III- Discussion
A- A propos des résultats
B- Comparaison avec les autres études rétrospectives
C- Conclusion
CONCLUSION
Références bibliographiques
Annexes
Table des illustrations

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