La collaboration avec des professionnels et plateforme numérique

La collaboration avec des professionnels et plateforme numérique

Dans le cadre de notre formation pédagogique, au travers des apprentissages théoriques et pratiques, nous comprenons que la profession d’enseignant est complexe et en perpétuelle évolution. Ainsi, entrée en vigueur à la rentrée 2013-2014, la Loi vaudoise sur l’enseignement obligatoire du 7 juin 2011 (LEO) a remplacé l’ancienne loi scolaire et régit dorénavant l’école vaudoise, en application du Concordat HarmoS. Avec cette nouvelle loi, des nouvelles options ont été créées les Options compétences orientées métiers (OCOM). Les OCOM sont proposées aux élèves dès leur entrée en 9VG. Cette voie accueille les élèves qui se destinent principalement aux écoles de culture générale, de commerce ou de maturité professionnelle, ainsi qu’à la formation professionnelle (apprentissage). L’élève choisit deux OCOM, l’une appartenant au groupe A des options de renforcement en français et en mathématiques, l’autre appartenant au groupe B des options artisanales, artistiques ou technologiques. Les différentes options proposées permettent à l’élève à la fois de faire un choix sur la formation professionnelle la plus adaptée et d’obtenir les connaissances et les compétences scolaires de base nécessaires, afin de se préparer au passage de l’environnement scolaire aux formations professionnels.

Au moment de choisir une thématique pour ce Mémoire professionnel, il nous semblait pertinent de trouver un sujet qui nous interrogeait dans nos premiers pas dans l’enseignement. Ainsi, dans le cadre de nos stages accompagnés, nous avons pu observer différentes OCOM qui nous ont interpellés et questionnés. En effet, dans un premier temps, nous avons constaté que les options données ne différaient pas ou très peu des cours habituels d’Arts visuels (AVI). Les Arts visuels se trouvent dans un contexte particulier qui soulève quelques dilemmes liés à la spécificité de la branche et à son évolution au sein de l’école. En effet, ils sont souvent dévalorisés et l’on pense à tort que cette discipline ne propose pas réellement ou très peu de débouchés professionnels. Ce qui est, à notre avis, faux : enseignement de l’art, architecture, design, photographie, communication visuelle, évènementiel, cinéma, stylisme… Pour nous, les OCOM sont un bon moyen pour valoriser les Arts visuels et faire connaître au maximum les métiers qui découlent de cette discipline en plein développement. Bien que les enseignants d’Arts visuels côtoient les mêmes élèves uniquement une à deux périodes par semaine, nous pensons néanmoins que ce cours peut être extrêmement profitable aux jeunes. Car il peut être un véritable laboratoire aspirant à valoriser certaines qualités des élèves qui ne sont pas toujours mises en valeur dans les autres branches et, ainsi, prévenir un certain nombre de difficultés liées par exemple à la discrimination et à la dévalorisation. En effet, si l’on s’appuie sur l’étude menée aux États-Unis par Melissa Menzer (2015), en plus de contribuer au développement d’un enfant, l’art aurait des effets positifs auprès d’enfants à besoins particuliers tels que des jeunes venant de milieux défavorisés sur le plan socioéconomique et les enfants chez qui on a diagnostiqué un trouble autistique ou un syndrome d’Asperger.

Pour ce présent mémoire et en tant qu’enseignants en arts visuels, nous allons donc aborder le thème quelque peu épineux des OCOM dans les branches artistiques et l’insertion professionnelle. Dans un premier temps, nous allons poser le cadre de la recherche où nous présenterons le cadre légal, les différentes composantes d’une OCOM et expliciterons notre problématique ainsi que notre cadre méthodologique. Dans un deuxième temps, nous préciserons notre cadre théorique ; nous souhaitons nous appuyer sur ce que nous avons appris dans le cadre de notre cours MSDEV11-1 pour aborder la transition du secondaire I au secondaire II. Nous avons été particulièrement intéressés par les démarches permettant de prévenir les bonnes transitions des élèves ainsi que l’élaboration d’un enseignement efficace pour soutenir les élèves à risques. Ensuite, il sera question de faire l’état des lieux des OCOM fin de repérer les différences et similitudes entre établissements. Dans un troisième temps, nous analyserons les différentes interviews que nous avons menées pour ensuite proposer des pistes d’améliorations et conclure notre recherche. Le présent travail n’a aucunement la prétention de pouvoir fournir une recette infaillible pour une OCOM en Arts visuels. Il aidera plutôt à l’acquisition de certains outils et approfondira certains aspects problématiques liés à la préparation de celle-ci. D’autre part, ce travail de recherche poussera peut-être ses lecteurs à une réflexion sur leurs propres pratiques. Ainsi, notre démarche propose avant tout un raisonnement pédagogique ancré dans la pratique afin de mieux comprendre ce que pourrait être une OCOM Arts visuels.

Cadre légal

Avec son Règlement d’application (RLEO), la LEO est entrée en vigueur à la rentrée 2013- 2014, instituant, en collaboration avec les milieux professionnels, des OCOM qui visent à approfondir, en les réalisant, les objectifs du Plan d’études romand (PER) dans les domaines utiles à la formation professionnelle initiale. Celles-ci ont été introduites dans la grille horaire de 9H à la rentrée 2013 en application de l’article 94 LEO et de l’article 70 RLEO. Elles ont été, par la suite, intégrées aux programmes des 10H et 11H.

Dans la mise en place de ces options, les établissements sont tenus d’offrir au moins une OCOM A, c’est-à-dire une option de renforcement en français et une option de renforcement en mathématiques. Ces options visent à développer respectivement la maîtrise orale ou écrite de la langue française, les outils mathématiques ou commerciaux. Les établissements sont également tenus d’offrir au moins deux OCOM B parmi les options artisanales, artistiques ou technologiques portant sur des disciplines différentes. Ces options visent à compléter la formation des jeunes dans différents domaines du PER. Elles ont également pour but de préparer progressivement les élèves à leur entrée dans la formation professionnelle initiale ou en école de culture générale. Le fait de mieux comprendre l’utilité des savoirs appris en classe, dans l’application concrète, permet de soutenir et de donner du sens au travail scolaire. Selon le règlement, le travail des élèves effectué pendant les OCOM est différent du travail effectué pendant les heures « régulières ». Le cours prend une forme de module (un début et une fin). L’enseignant donne du sens à sa discipline, avec une accroche et des activités pratiques, et tient compte de la progression des apprentissages, en utilisant explicitement le PER.

Contexte général

Remplaçant les options pratiques qu’offraient auparavant les Voies secondaires à options (VSO), les OCOM ont vu le jour pour développer les compétences manuelles des élèves qui se destinent à un apprentissage à la fin de leur scolarité et, accessoirement, pour pallier la diminution des heures en arts visuels. En effet, depuis la rentrée 2013, avec la nouvelle grille horaire de l’enseignement secondaire vaudois partiellement compensée par l’instauration des OCOM, les Arts visuels ont perdu des heures au secondaire I au profit du français et des mathématiques, passant de deux périodes à une période hebdomadaire, selon la voie (professionnelle [VP] ou générale [VG]) et le degré. Dans certains établissements, les cours d’Arts visuels recouvrent une période hebdomadaire alors que dans d’autres, cette branche se déroule sur un semestre à raison de deux périodes par semaine, ou encore deux périodes une semaine sur deux. Si bien qu’en 45 minutes, en incluant 10 minutes de préparation du matériel et les explications, ainsi que 10 minutes pour les rangements, il est difficile de transmettre des savoirs aux élèves .

Or, l’éducation artistique et culturelle est une composante essentielle de la formation des enfants et des jeunes. À une époque où l’image et les moyens audio-visuels sont omniprésents dans notre quotidien, la réduction de la place des cours d’Arts visuels et le relatif appauvrissement de leur enseignement ne manquent donc pas de poser question. AnneCatherine Lyon, cheffe du Département de la formation de la jeunesse et de la culture (DFJC), affirmait cependant dans Le Courrier du 24 décembre 2013 : « Il est erroné d’affirmer que les arts visuels font les frais de l’évolution actuelle. Cette branche se voit dotée d’heures supplémentaires dans le cadre des options de compétences orientées métiers. La diminution redoutée sera ainsi compensée. »

Contenu

Concrètement, l’OCOM Arts visuels doit amener l’élève à un terrain de rencontre entre la pensée intellectuelle et une approche sensible, à travers une pratique artistique basée sur des savoirs et savoir-faire. L’élève développera ainsi ses capacités d’autonomie, de créativité et d’imagination. La découverte et l’analyse de travaux artistiques lui permettra d’aiguiser son regard sur le monde environnant et de développer un langage plastique, afin d’en proposer sa propre vision. En participant à ce cours, l’élève sera amené à acquérir et développer plusieurs compétences, notamment pour maîtriser le langage visuel, et une faculté à tester les matières en les expérimentant. Ce goût pour la recherche développera chez l’élève une certaine curiosité́ et un esprit d’ouverture. Le jeune sera amené à avoir un regard critique face aux multiples sollicitations visuelles du monde actuel et aiguisera, ainsi, son sens de l’observation et d’analyse.

Cette option est destinée aux élèves intéressés par le domaine artistique qui englobe, entre autres, le dessin, la peinture, la bande dessinée, l’illustration, la photographie, l’architecture, le design, la publicité́, l’édition, le graphisme, la typographie, la création assistée par ordinateur. Ces apprentissages permettront aux élèves de développer des projets personnels, en menant une idée du croquis initial à sa réalisation finale, dans les domaines cités. Ces projets pourront constituer leur portfolio et serviront de base à leur présentation de fin de cursus.

Cette option est censée préparer à tous les métiers nécessitant des compétences de représentation de l’espace et des objets, de la planification de projets par le dessin, ainsi qu’aux écoles d’art et de communication visuelle telles que l’École romande d’arts et communication (ERACOM), le Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV), l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL), l’École cantonale d’art du Valais (ECAV) ou la Haute école d’art et de design (HEAD) à Genève. L’OCOM permet à l’élève à la fois de choisir la formation professionnelle la plus adéquate et d’acquérir les connaissances pour y arriver .

Contexte de l’établissement

La décision du choix définitif des options est prise par le conseil de direction, qui tient compte des conditions d’enseignement et des possibilités matérielles à disposition. Pour l’organisation de ces options, le DFJC fixe le cadre de ces OCOM et les directeurs les organisent après avoir soumis leurs objectifs et leurs contenus à la validation du département. En fin de 8H, les élèves choisissent avec leurs parents une option de renforcement et une option artisanale, artistique ou technologique. En 9H, les élèves ont la possibilité de revoir leur choix. En fin de 10H, le changement d’option est réservé : il doit être demandé par les parents et motivé par l’élève .

Examen

Concernant les modalités d’évaluation, la moyenne de l’option artisanale, artistique ou technologique est prise en compte comme les autres disciplines dans le décompte des points du groupe I. De plus, l’OCOM fait l’objet d’un examen de certificat en fin de 11e année. L’examen de certificat de l’option artisanale, artistique ou technologique compte pour un tiers de la moyenne annuelle finale. Les enseignants sont libres pour la réalisation de l’examen à mettre en place, pour autant que celui-ci respecte les objectifs du PER. Selon les établissements, il peut y avoir des examens pratiques, écrits ou oraux.

Problématique

Même si la didactique des Arts visuels a pour ambition d’assurer la transmission d’une culture aussi bien traditionnelle que contemporaine, notamment en organisant des sorties pour mettre les élèves face à des œuvres d’origines, de périodes et de cultures diverses, nous avons constaté que les approches professionnelles demeuraient plutôt rares au sein des programmes artistiques. Dans une volonté de créer une OCOM Arts visuels qui prépare vraiment à la formation professionnelle, le cours d’Arts visuels pourrait être un outil non négligeable pour les élèves aspirant à une vocation professionnelle. C’est pourquoi, sensibles aux questions posées par les opportunités professionnelles qu’offrent les Arts visuels, nous avons axé le présent travail autour de la problématique consistant à montrer en quoi cette option et les branches artistiques, souvent qualifiées de disciplines spéciales et quelque peu délaissées, ont un rôle à jouer.

Méthodologie

Dans l’idée de rendre compte d’une démarche, la méthodologie choisie pour ce Mémoire professionnel se présente sous la forme d’une recherche qualitative. Nous avons choisi d’utiliser cette technique d’investigation afin d’avoir un aperçu des perceptions des enseignants sur les OCOM, pour ensuite analyser leurs opinions sur le sujet. Cette méthode nous permettra d’obtenir un retour plus approfondi que par le biais d’un sondage. Premièrement, nous avons privilégié des discussions avec les élèves de différents niveaux pour ouvrir considérablement notre champ d’action et pour comprendre leurs choix et leurs motivations et, par la suite, nous nous sommes entretenus avec nos praticiennes formatrices et deux autres enseignants d’Arts visuels de nos établissements, qui nous ont présenté leur vision de l’OCOM AVI et certaines des problématiques qu’elle sous-tend dans les parcours de formation. Dans un deuxième temps, nous avons questionné les deux directions des établissements où nous effectuons nos stages, afin d’avoir un retour sur les budgets et les moyens à disposition.

La transition du secondaire I au secondaire II et le rôle des OCOM 

Il nous semble essentiel d’aborder la thématique de la transition entre le secondaire I et leµ secondaire II, en intégrant les aspects positifs que peuvent apporter les OCOM. En effet, rappelons que ces options ont été mises en place afin de préparer le passage de l’élève de la fin de la scolarité obligatoire vers la formation professionnelle. En tant qu’enseignants au secondaire I, il est de notre devoir d’accompagner les élèves pour ce passage souvent difficile. L’analyse des changements qui en découlent nous offre la possibilité d’aborder la complexité des enjeux reliant l’institution scolaire au monde professionnel, ainsi que d’aborder des stratégies de soutien à mettre en œuvre avec l’ensemble des acteurs du système scolaire. En effet, la transition entre l’école obligatoire et le post-obligatoire représente un enjeu majeur pour les jeunes qui y sont confrontés. Nous pensons que les OCOM peuvent être un facteur de protection pour les élèves qui vont terminer leur scolarité obligatoire.

Comme cela fut souligné dans le cours de D. Gyger Gaspoz, le concept de transition nous permet d’analyser le changement, car il met en évidence des modifications importantes dans les parcours de chacun. En effet, dans notre vie, ces changements viennent totalement bouleverser nos habitudes et nous obligent à revoir nos routines. On parcourt plusieurs transitions systémiques au sein de notre scolarité : le passage de la maison à la crèche, l’entrée à l’école primaire, les passages entre les différents cycles et années scolaires, du secondaire I au secondaire II (formation professionnelle, école de culture générale, gymnase…). Lors de ces transitions scolaires, plusieurs ruptures surviennent. Il peut y avoir un changement spatial, institutionnel, sociale, académique ou encore une progression concernant nos propres attentes. En effet, la transition survient à la suite d’une ou plusieurs ruptures et débouche sur des modifications et des remises en question. La transition doit être considérée comme un processus développemental.

Il faut considérer que chaque transition dans la vie d’une personne est une occasion de développement qui implique une multitude de changements. Toutefois, certaines personnes vivent très mal ce bouleversement, qui peut engendrer des crises identitaires colossales. De plus, certains jeunes ne réussissent pas à s’adapter à ces changements. Le milieu scolaire, familial et l’individu lui-même jouent un rôle important durant ces périodes de transitions : ces trois systèmes peuvent être facteurs de protection et éviter plusieurs risques pour les jeunes. Dans le milieu scolaire, il s’agira d’avoir une bonne relation enseignant-élève dans un climat de classe positif, incluant tout le monde et en formant un groupe classe stable. Le soutien familial est également très important, surtout en période de stress. Lorsque les enfants perçoivent un engagement de leurs parents dans leur scolarité, ainsi qu’une collaboration entre l’école et leur famille, les jeunes se sentent soutenus et les transitions seront facilitées. Il en va de même si l’élève a un regard positif sur lui-même et un intérêt pour les matières scolaires. Selon Anderson et al. (2000), il y a plusieurs risques liés à une mauvaise transition : l’élève peut cumuler les mauvaises notes et voir baisser sa motivation envers le milieu scolaire ; cela engendre des attitudes négatives vis-à-vis des différentes disciplines ainsi qu’une baisse de l’estime de soi et de la motivation scolaire. L’élève peut notamment avoir des réactions négatives envers l’école et les enseignants.

Légitimité et atouts de l’OCOM AVI 

Il nous semble que la branche des Arts visuels est une ressource clé pour l’élève, afin de favoriser le développement d’aptitudes favorables, pour aller vers une transition de qualité. Une étude rapportée par Kinder et Hartland (2004) a notamment montré que l’enseignement artistique était fortement associé avec les effets thérapeutiques du plaisir, du bien-être psychologique et le renforcement des compétences relationnelles liées à la prise de conscience des dimensions morales et culturelles du vécu. Nous pensons que ces éléments qui contribuent plus largement à augmenter l’inclusion sociale des élèves ne peuvent que favoriser les transitions.

Effectifs et seuil d’ouverture des OCOM 

On constate que les OCOM varient et que tout est complètement différent d’un établissement à l’autre (voir Tableau 2). On ne peut pas nommer toutes les différences, mais on note déjà qu’on passe à plusieurs annulations d’OCOM faute d’inscriptions à une OCOM avec un effectif d’une vingtaine d’élèves. La question se pose de la norme légale pour le nombre minimum et maximum d’élèves dans une OCOM. En effet, le nombre d’élèves par classe est l’un des facteurs déterminant la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves et des conditions de travail des enseignant. La gestion des inscriptions est mal administrée dans de nombreux établissement. Il est vrai qu’offrir de bonnes conditions aux enseignants comme aux élèves en dédoublant les groupes pour favoriser un encadrement de qualité́ a malheureusement un coût. En cas d’effectif important, les enseignants d’OCOM se retrouvent dans le même cas de figure qu’avec les heures « régulières », or, en la matière, des petits groupes d’élèves seraient plus propices à un enseignement de qualité ; cela permettrait d’aborder plus d’éléments durant le cours et d’organiser des sorties plus fréquemment .

Journées portes ouvertes, Salon des Métiers, Portes ouvertes écoles d’arts et APERTI 

Lancées en France en 2002, les Journées des métiers d’art sont devenues annuelles en 2011 puis européennes en 2012. La Suisse y est représentée par la Ville de Genève depuis 2012 et par le Canton de Vaud depuis 2014, par le Canton du Jura depuis 2015 et, dès 2016, par le Canton de Neuchâtel. Ces Journées visent à valoriser les savoir-faire précieusement élaborés au fil des siècles dans la conception, la création, l’entretien et la restauration d’objets artisanaux. Elles permettent aux jeunes de rencontrer des maîtres d’art passionnés dans le lieu même de leur création, et ainsi de découvrir des métiers « manuels » très peu connus mais souvent très passionnants. Comme le rapporte le site http://www.journeesdesmetiersdart.ch/, « le programme vaudois était composé de 40 ateliers en 2016. Près de 3’800 visiteurs, dont 600 à l’Espace Arlaud [à Lausanne], ont ainsi profité du week-end pour rencontrer les artisans d’art du canton. Certains ateliers ont affiché complet. » Il existe également le Salon des Métiers qui propose un aperçu de plus de 250 métiers et formations et qui s’adresse en priorité à tous les élèves de 10e et 11e . Les jeunes y trouvent une vue concrète du monde du travail.

Budget

Dans certains établissements, des budgets sont établis au préalable alors que, dans d’autres, on peut passer d’un budget souple à un budget nul. Il y a là, manifestement, une inégalité : un enseignant dans un établissement avec un budget conséquent pourra dès lors mettre en place des activités variées, utiliser cet argent pour organiser des visites, inviter des professionnels ou aller à leur rencontre, tandis qu’un autre enseignant, dans un établissement ne prévoyant aucun fonds en la matière, ne pourra pas, à priori, déployer les mêmes outils et moyens ni, déjà, organiser de sortie à moins de trouver d’autres sources de financement, ce qui, en fin de compte, pénalisera l’atteinte des objectifs pédagogiques et, de là, les possibilités d’évolution et d’orientation des élèves. Aussi faudrait-il que l’école propose pour tout cela un budget plus adapté car, pour le moment, les enseignants n’ont, même avec la plus grande volonté possible, que très peu de marge de manœuvre et, à force d’essuyer des refus, pourraient très rapidement baisser les bras et ne plus s’investir dans leurs cours. Il faudrait que le DFJC fixe le même budget pour tous les établissements pour qu’il y ait une réelle égalité des chances entre tous les élèves ainsi qu’une vraie liberté d’action pour les enseignants.

CONCLUSION

Pour conclure, nos diverses expériences lors de cours donnés nous font prendre conscience des problématiques que pose une OCOM en termes de transition et d’organisation. Nous nous retrouvons avec des jeunes qui n’ont pas eu le temps ni l’occasion de préparer leur choix, alors qu’une transition, pour être bien vécue, doit être préparée. L’école se doit de maintenir une posture qui cherche à conduire tous les élèves vers un objectif personnel et professionnel, en permettant à l’adulte en devenir de trouver sa place dans la société. Quel que soit le capital cognitif d’origine de l’élève, il s’agit de l’accompagner dans ses transitions autant personnelles que scolaires.

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Table des matières

Introduction 
Cadre de la recherche 
Cadre légal
Contexte général
Contenu
Contexte de l’établissement
Examen
Problématique
Méthodologie
Cadre théorique
La transition du secondaire I au secondaire II et le rôle des OCOM
Légitimité et atouts de l’OCOM AVI
État des lieux des OCOM AVI
Effectifs et seuil d’ouverture des OCOM
Types d’OCOM
Attentes des élèves
L’aspect culturel et les sorties de classe
Orientation
Journées portes ouvertes, Salon des Métiers, Portes ouvertes écoles d’arts et APERTI
Budget
Liberté et cadre
Évaluation et choix des OCOM
Propositions d’améliorations
La collaboration avec des professionnels et plateforme numérique
Établir un budget (calcul, enveloppe budgétaire)
Les horaires
Infrastructure
Conclusion

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