LA CLASSIFICATION ECOLOGIQUE – UNE REVUE

LA CLASSIFICATION ECOLOGIQUE – UNE REVUE

Approches
Approche phytosociologique Bien que plusieurs approches existent, on peut diviser la classification รฉcologique en deux grandes รฉcoles. Dans un premiertemps, l’approche phytosociologique, dans laquelle ftes plantes indicatrices du sous-bois sont utilisรฉes pour caractรฉriser des types de forรชts, trouve ses origines chez Cajander (1926). Burger (1972), dans sa revue de la classification de sites forestiers au Canada, mentionne les travaux effectuรฉs au Quรฉbec de Linteau (1955) et de Lafond (1960, 1964) comme deux exemples de cette approche, quoique Lafond utilise l’espรจce d’arbre dominant en plus du sous-bois caractรฉristique pour dรฉfinir ses types de forรชt. A la base de cette approche demeure la nature ยซย phytomรจtreย ยป ou ยซย intรฉgratriceย ยป de certaines espรจces du sous-bois comme indicateurs des conditions de drainage, texture, pH, richesse en รฉlรฉments minรฉraux et de la productivitรฉ relative du site. D’une part, son avantage demeure sa simplicitรฉ; la facilitรฉ relative d’identifier les plantes qui caractรฉrisent un site par rapport ร  la complexitรฉ ou aux subtilitรฉs des facteurs รฉdaphiques sousjacents. D’autre part, ses faiblesses ont รฉtรฉ signalรฉes par plusieurs auteurs dont Bergeron et al. (1983) et Barnes (1986): Premiรจrement, les espรจces ยซย indicatricesย ยป peuvent รชtre absentes sur un site oรน ยซย normalementย ยป elles devraient se trouver. De la mรชme maniรจre, des espรจces atypiques pourraient รชtre prรฉsentes. Deuxiรจmement, non seulement la vรฉgรฉtation est-elle la composante la plus susceptible aux perturbations d’un site, mais sa composition peut changer selon le type, l’intensitรฉ et le temps depuis la derniรจre perturbation. Par consรฉquent, une classification รฉcologique basรฉe sur la phytosociologie trouve sa meilleure application dans les rรฉgions dominรฉes par des forรชtsย matures ayant subies peu de perturbations rรฉcentes. La classification รฉcologique pour la ceinture d’argile du nord-est de l’Ontario dรฉveloppรฉe par Jones et al. (1983) en est un exemple.
Approche physiographique et pรฉdologique La deuxiรจme approche de classification prend facteurs pรฉdologiques et physiographiques aussi en compte les bien que la vรฉgรฉtation pour รฉtablir les unitรฉs รฉcologiques. Les faiblesses de l’approche phytosociologique reflรจtent gรฉnรฉralement les avantages de cette approche. Premiรจrement, la prรฉsence ou l’absence de certaines espรจces caractรฉristiques n’empรชche pas l’identification de l’unitรฉ รฉcologique. Deuxiรจmement, le sol, par sa nature, est une composante du milieu plus stable que la vรฉgรฉtation et restedonc relativement intact dans le temps. Par consรฉquent, mรชme aprรจs une perturbation importante de la forรชt, la nature du sol peut รชtre dรฉterminรฉe tandis que la vรฉgรฉtation peut changer complรจtement. Par contre, les paramรจtres abiotiques du milieu, parfois subtils dans leurs variations, doivent supplรฉer ร  l’utilisation des espรจces vรฉgรฉtales. La dรฉtermination des paramรจtres du sol exigent donc, non seulement une certaine expertise de la part des personnes qui ont produit la classification et de celles qui s’en servent par la suite, mais aussi la capacitรฉ d’interprรฉter des variations รฉdaphiques sur le terrain.
Approches taxonomique et cartographique L’รฉchelle et les objectifs d’une classification รฉcologique dรฉterminent son approche et le produit final. Bouchard et al. (1985) distinguent les approches taxonomique et cartographique : la premiรจre, ยซย verticaleย ยป, vise ร  รฉtudier les caractรจres vรฉgรฉtal,pรฉdologique et physiographique du site d’une maniรจre intรฉgrรฉe ou ยซย selon certains critรจres taxonomiques en dehors de leur contexte 1 spatialย ยป , tandis que la deuxiรจme approche, ยซย horizontaleย ยป , est axรฉe sur la dรฉlimitation d’unitรฉs relativement homogรจnes pour des fins cartographiques. Certains auteurs (Rowe, 1979, 1980;Gerardin, 1986) considรจrent que la cartographie est l’รฉlรฉment central de la classification รฉcologique mais ce point de vue est discutable. Bailey et al. (1978) et Rowe (1979) expliquent qu’une classification taxonomique est une approche abstraite (ยซย placeindependentย ยป) comprenant l’agrรฉgation d’unitรฉs. L’approche cartographique, utilisรฉe pour faire la rรฉgionalisation d’un territoire est, par contre, concrรจte {ยซย place- or abject-dependentย ยป) et comprend gรฉnรฉralement la subdivision du territoire. Evidemment, les deux formes de classification servent ร  des fins diffรฉrentes et leur intรฉgration dรฉpend des besoins en amรฉnagement. En gรฉnรฉral, l’approche cartographique est appliquรฉe aux unitรฉs รฉcologiques les plus gรฉnรฉrales couvrant des grandes superficies tandis que l’approche taxonomique s’applique mieux aux petites unitรฉs complexes, mais ceci n’est pas toujours le cas.
Applications au Canada La section suivante ne prรฉsente qu’un survol des travaux effectuรฉs en classification รฉcologique ayant comme objectif l’intรฉgration ร  l’amรฉnagement forestier. Elle n’est ni exhaustive ni trรจs dรฉtaillรฉe dans son traitement. Il est plus facile de simplement identifier les divers programmes de classification รฉcologique ร  travers le Canada que de faire une analyse critique de leurs applications. L’auteur ne sait pas si les intervenants auxquels les classifications sont destinรฉes les trouvent pertinentes et les utilisent. A l’exception de certains auteurs (Gerardin, 1986; Bouchard et al., 1985) qui dรฉcrient l’ignorance des classifications รฉcologiques chez les responsables de l’amรฉnagement (forestier ou autre), on trouve peu d’informations dans la littรฉrature sur l’utilisation actuelle des diverses classifications . Il faut donc se fier aux articles rรฉsumรฉs (Burger, 1972; Jones, 1984) et les rares ย articles dรฉcrivant les applications particuliรจres (Klinka et Feller, 1984; Stanclik, 1986).
Colombie-Britannique Grace au travail de Krajina et Lacate dans les annรฉes ’50 et ’60 (Burger 1972), et plus rรฉcemment de Klinka et de ses collaborateurs, la Colombie-Britannique est probablement, avec l’Ontario, la province la plus avancรฉe dans le domaine de la classification รฉcologique. Le guide de terrain, produit par Green et al. (1984) pour le diagnostic des sites, la sรฉlection d’essences pour le reboisement et les directives pour le brรผlagecontrรดlรฉ, est un bon exemple d’une application ร  l’amรฉnagementforestier. Le guide ne contient que les informations essentielles pour le terrain et est, en fait, une version abrรฉgรฉe d’une publication plus dรฉtaillรฉe de Klinka et al. (1984). Le guide utilise une combinaison de clefs basรฉes sur des paramรจtres physiques et des plantes indicatrices pour situer un site dans une grille ayant deux axes, un du rรฉgime hydrique et l’autre du rรฉgime trophique. Dรจs qu’un site est localisรฉ, et ceci spรฉcifiquement ร  l’intรฉrieur d’une sous-unitรฉ รฉcologique, l’utilisateur possรจde un indice relatif de productivitรฉ, les essences principales pour le reboisement et des commentaires supplรฉmentaires pour les opรฉrations forestiรจres. La susceptibilitรฉ relative du site au feu est dรฉterminรฉe par une clef utilisant des facteurs abiotiques dont la pente, l’รฉpaisseur et la nature de la couche d’humus. Comme d’autres guides de terrain, celui-ci fournit une section illustrรฉe des plantes indicatrices avec des indices des niveaux trophique et hydrique caractรฉristiques pour chaque espรจce. Un projet pilote au niveau de ยซย subunitย ยป a รฉtรฉ effectuรฉ par Klinka et al. (1980) pour une rรฉgion limitรฉe situรฉe dans le nordouest de l’รฎle de Vancouver. L’approche ยซย รฉcosystรฉmatiqueย ยป implique une cartographie ร  1:20 000 des zones d’amรฉnagement (ยซย management areasย ยป), regroupant des unitรฉs de traitement, ellesmรชmes composรฉes d’un plus grand nombre d’unitรฉs biogรฉocoenotiques. (Ces derniรจres ressemblent aux types รฉcologiques de Jurdant et al., 1977.) Les unitรฉs de traitement, prรฉsentรฉes sur la carte et dans le texte, sont dรฉcrites ร  partir de leurs caractรจres biophysiques et รฉvaluรฉes pour leurs potentiels forestier, faunique, rรฉcrรฉatif et pour la pรชche. Les compagnies forestiรจres doivent suivre les prescriptions opรฉrationnelles fournies afin de minimiser les conflits d’utilisation et les dommages environnementaux. La carte prรฉsente, en plus des dรฉlimitations des unitรฉs d’amรฉnagement, des zones de restriction pour l’exploitation, des unitรฉs de traitement et un bref texte explicatif. L’intรฉgration des facteurs biophysiques, la prรฉsentation cartographique et les textes de ce projet fournissent un encadrement รฉcologique exemplaire pour le niveau opรฉrationnel.
Alberta En Alberta, Corns et Annas (1986) ont produit un guide de terrain pour la rรฉgion ouest-centrale de la province. Le guide prรฉsente 30 ยซย associations รฉcologiquesย ยป dรฉfinies comme des portions du territoire ayant des chronosรฉquences semblables, appartenant aux mรชmes associations vรฉgรฉtales mais pouvant reprรฉsenter plus qu’une famille pรฉdologique. (La dรฉfinition estdonc un peu plus large que celle du type รฉcologique de Jurdant et al., 1977.) En fait, pour les fins pratiques, les associations รฉcologiques sont traitรฉes comme des groupes opรฉrationnels ayant chacun leurs propres interprรฉtations sylvicoles. Un profil dechaque association, dรฉsignรฉe par une combinaison d’essences et d’espรจces de sous-bois caractรฉristiques, comprend les descripteurs suivants: les espรจces communes, le rรฉgime hydrique, l’orientation, le pH du sol, la variation d’รฉlรฉvation, la pente, les sous-groupes de sol, le drainage, la forme gรฉomorphologique, et la variation de productivitรฉ (croissance annuelle moyenne et indice de site ร  70 ans). En dessous d’un dessin montrant les principales espรจces d’arbres et le caractรจre du dรฉpรดt, le guide fournit une sรฉrie d’interprรฉtations pour l’amรฉnagement. Celles-ci incluent la saison et le mode d’exploitation, l’intensitรฉ de prรฉparation du site, le risque de compaction du sol, le risque de crรฉation de zones hydromorphes (ยซย soil puddling hazardย ยป), le risque d’รฉrosion par l’eau, la mรฉthode de reboisement, les espรจces et les limitations pour le reboisement et le risque de dรฉchaussement des semis, le type et la sรฉveritรฉ de la compรฉtition vรฉgรฉtale, le risque de chablis et, enfin, le risque de dommages par les rongeurs. A l’exemple du guide de Klinka et al. (1984), l’utilisateur se sert d’abord d’une carte ร  1:500 000 (dans ce cas, en pochette), pour repรฉrer la rรฉgion รฉcologique dans laquelle il se situe et utilise ensuite une clef taxonomique des espรจces caractรฉristiques et des descripteurs abiotiques afin d’identifier l’association รฉcologique.
Manitoba Selon Sims (1985), le Service canadien des forรชts n’est pas impliquรฉ dans des projets de classification รฉcologique dans les provinces de Saskatchewan ou de Manitoba, quoiqu’il y ait peut-รชtre d’autres projets menรฉs par les gouvernements provinciaux ou par des รฉquipes universitaires. Mueller-Dombois (1964) a prรฉsentรฉ une classification รฉcologique forestiรจre pour le sud-est du Manitoba avec des interprรฉtations pour les pratiques sylvicoles mais son utilisation n’a pas รฉtรฉ confirmรฉe.
Ontario En Ontario, le travail de Hills depuis les annรฉes ’50 est largement responsable de l’avance dont jouit cette province en matiรจre de classification รฉcologique. Les 13 ยซย forest site regionsย ยป de Hills (1960) forment la base รฉcologique rรฉgionale des 1 รฉtudes en classification รฉcologique en cours depuis quelque annรฉes. Le guide de terrain de la classification รฉcologique forestiรจre de la ceinture d’argile de l’Ontario (Jones et al., Il 1983) a reรงu beaucoup d’attention depuis sa parution, devenant uncadre de rรฉfรฉrence pour d’autres guides. Basรฉs sur une รฉtude des รฉcosystรจmes de forรชts matures dans la rรฉgion, les ยซย types de 1 vรฉgรฉtationย ยป (l’unitรฉ รฉcologique) de dรฉterminรฉs par une analyse de la classificaton ont รฉtรฉ prรฉsence/absence d’espรจces indicatrices. La clef des types de vรฉgรฉtation n’utilise donc que les facteurs de vรฉgรฉtation . L’allocation ultรฉrieure ร  un groupe opรฉrationnel est effectuรฉe par l’intรฉgration dans la clef d’un ou 1 deux facteurs abiotiques. De cette faรงon, 23 types de vรฉgรฉtation sont rรฉduits ร  14 groupes opรฉrationnels. Chacun de ces derniers est prรฉsentรฉ visuellement par un dessin de la composition typique de la forรชt et un profil typique du sol. De plus, les espรจces caractรฉristiques pour chaque strate sont รฉnumรฉrรฉes et une description du sol est fournie. Un chapitre, rรฉcemment ajoutรฉ au guide, fournit les informations utiles pour la photo-interprรฉtation et la cartographie des groupes opรฉrationnels. Malgrรฉ sa base รฉcologique, la classification a quelques limitations parce qu’elle repose surtout sur les donnรฉes vรฉgรฉtales de forรชts matures. La classification n’est pas facilement applicable dans un milieu perturbรฉ, tel l’ouest de l’Abitibi oรน une bonne partie du territoire a dรฉjร  รฉtรฉ coupรฉe. Dรจs qu’une forรชt est coupรฉe, brรผlรฉe ou autrement perturbรฉe, le type de vรฉgรฉtation ne peut plus รชtre repรฉrรฉ par la clef. Ceci dรฉmontre l’avantage de l’intรฉgration des facteurs รฉdaphiques dans une classification รฉcologique. De plus, le guide ne fournit pas d’interprรฉtations sylvicoles pour les groupes opรฉrationnels. Quoique l’intention originale รฉtait de permettre aux intervenants forestiers d’utiliser la classification comme cadre de rรฉfรฉrence pour une variรฉtรฉ d’applications sylvicoles, Stanclik (1986) admet qu’ร  date, la seule utilisation que lui a trouvรฉe l’Abitibi-Priee est de planifier les pรฉriodes d’opรฉration. Il ajoute que la compagnie essaie actuellement de raffiner ses opรฉrations au niveau desgroupes opรฉrationnels individuels, ce qui signifie que leurs opรฉrations d’exploitation sont encore effectuรฉes ร  grande รฉchelle malgrรฉ le cadre รฉcologique qu’offre la classification. Finalement, Stanclik (1986) affirme que l’Abitibi-Priee aura complรฉtรฉ une cartographie รฉcologique complรจte de son territoireopรฉrationnel dans quelques annรฉes, cela en utilisant des polygones de l’inventaire des ressources forestiรจres (FRI) pour dรฉlimiter les polygones de groupes opรฉrationnels. La validitรฉ d’une telle opรฉration est trรจs douteuse รฉtant donnรฉ le fait que le couvert d’un site. d’intรฉrรชt forestier ne reflรจte pas toujours la nature รฉdaphique Malgrรฉ tout, cette classification a gรฉnรฉrรฉ beaucoup dans la rรฉgion et le Ministรจre des ressources naturelles ainsi que plusieurs compagnies ont entrepris des ateliers d’apprentissage pour leur personnel de terrain. One autre classification รฉcologique est en cours dans la rรฉgion nord- centrale de l’Ontario depuis 1983 et une premiรจreapproximation du guide a รฉtรฉ publiรฉe (Wickware et Sims, 1984).L’approche est semblable ร  celle de Jones et al. (1983) mais met plus d’accent sur l’รฉlรฉment ยซย solย ยป. Le guide sera dotรฉ d’une clef de vรฉgรฉtation et des types de sols.
Provinces maritimesLe systรจme hierarchique de classification de stationsforestiรจres dรฉveloppรฉ par van Groenewoud et Ruitenberg (1982) constitue le cadre d’une classification รฉcologique pour le Nouveau-Brunswick. Le systรจme reconnaรฎt quatre niveaux d’information รฉcologique soit: la rรฉgion climatique, le district systรจme rรฉgolithe et le type de site. Ce au type รฉcologique de Jurdant et al. gรฉomorphologique, le dernier est similaire (1977). Le Dรฉpartement des ressources naturelles du NouveauBrunswick dรฉveloppe actuellement une sรฉrie de guides de terrain pour quatre grandes zones, comprenant chacune plusieurs districts gรฉomorphologiques (Anon., 1985). La classification regroupe les types de site en unitรฉ de traitement, correspondant au groupe opรฉrationnel de Jones et al. (1983). En fait, la classification utilise la mรชme mรฉthode d’analyse que ces derniers, pour la dรฉtermination des unitรฉs รฉcologiques (TWINSPAN de Hill, 1979). Les guides fournissent des clefs pour la dรฉtermination des types de vรฉgรฉtation et des unitรฉs de traitement ainsi que des informations sur chacun de ces derniรจres: les rรฉgimes nutritif et hydrique, un indice de productivitรฉ du site (hauteur ร  50 ans par espรจce), les espรจces indicatrices ainsi que les caractรฉristiques รฉdaphiques et gรฉomorphologiques. De plus, les guides fournissent un tableau pour la dรฉtermination de la traficabilitรฉ et les informations pour la description du sol et l’identification desย espรจces vรฉgรฉtales~ Selon Bailey et MacAulay (1976), plusieurs approches de classification รฉcologique ont รฉtรฉ entreprises en Nouvelle-Ecosse. Au niveau des grandes superficies de terres publiques, le Dรฉpartement des terres et forรชts a lancรฉ un programme de dรฉlimitation sur photos aรฉriennes (1:10 000 ou 1:15 840) des ‘1 ยซย land systemsย ยป (systรจmes รฉcologiques de Jurdant et al. , 1977). A l’intรฉrieur de ces derniers, une reconnaissance, sans cartographie, des ยซย land typesย ยป est effectuรฉe. Parmi les informationsย recueillies sur les ยซย lands typesย ยป, figurent les suivantes: les ย caractรฉristiques sylvicoles des espรจces et des associations d’espรจces, les risques de dommages par les insectes, maladies ou animaux, la prรฉsence de rรฉgรฉnรฉration prรฉรฉtablie, les caractรฉristiques du sol, l’รขge et la densitรฉ des peuplements et les intรฉrรชts pour la faune et l’รฉtablissement des parcs.Un guide gรฉnรฉral de terrain (Anon., 1986?), dรฉveloppรฉ par le Ministรจre, fournit plusieurs clefs pour les interventions sylvi~ coles telles les espรจces et le mode de reboisement, le mode de prรฉparation de terrain et l’รฉclaircissement des peuplements de rรฉsineux. Il fournit aussi des tableaux pour l’efficacitรฉ des herbicides, les volumes de bois et l’espacement. Le guide se distingue des autres par son application gรฉnรฉrale pour la province, peu importe la rรฉgion et par son approche ยซย prescriptiveย ยปpour les traitements sylvicoles. Ces derniรจres รฉtant fondรฉes sur les facteurs biophysiques du site, l’approche demeure ยซย รฉcologiqueย ยป, malgrรฉ l’absence de la rรฉgionalisation du territoire.
Terre Neuve A Terre Neuve, le travail sur la classification รฉcologique rรฉgionale de Damman (1964, 1983) forme le cadre de rรฉfรฉrence pour d’autres รฉtudes appliquรฉes ร  l’amรฉnagement forestier. Wells et Roberts (1973) ont effectuรฉ une cartographie ร  1:15 840 (sur photos-aรฉriennes) des types รฉcologiques pour une superficie de 67 km carrรฉs. La classification inclut plusieurs interprรฉtations ‘ pour l’amรฉnagement dont l’aptitude pour la production forestiรจre,ย le risque relatif d’รฉrosion, les espรจces propices pour le reboisement, la traficabilitรฉ et les restrictions pour la 1 machinerie lourde, la compรฉtition probable aprรจs coupe ainsi que le potentiel pour la rรฉgรฉnรฉration naturelle. Le territoire touchรฉ par ce projet รฉtait relativement petit superficie couverte a รฉtรฉ รฉlargie rapport en 1973.Dans un projet plus rรฉcent, van Kesteren et Meades (1984)ont dรฉveloppรฉ un systรจme de cartographie ร  1:33 000 de la susceptibilitรฉ environnementale du territoire aux activitรฉs d’exploitation. La texture du sol, la pente et le rรฉgime hydrique sont les trois facteurs principaux utilisรฉs pour dรฉlimiter les unitรฉs. Au lieu de fournir une gamme d’interprรฉtations pour l’amรฉnagement forestier, le systรจme ne prรฉsente que quelques lignes directrices visant ร  minimiser les impacts environnementaux de l’exploitation. De plus, il fait rรฉfรฉrence aux recommandations d’autres auteurs terreneuviens (Case et Rowe, 1978). Roberts et Bajzak (1984) prรฉsentent une classification รฉcologique pour la forรชt borรฉale du centre de Terre Neuve, utilisant des critรจres physiographiques, pรฉdologiques de mรชme que des espรจces indicatrices du sous-bois et des donnรฉes de productivitรฉ. Ils soulignent l’importance des facteurs pรฉdologiques dans leur classification, en signalant l’absence ou le manque de fiabilitรฉ des espรจces indicatrices pendant les cinq premiรจres annรฉes suivant la perturbation. Les tendances de succession,l’aptitude pour la production forestiรจre, le drainage ainsi que les types de sols et de formes physiographiques sont dรฉcrits pour chaque type de forรชt. Des informations sur la productivitรฉ sont prรฉsentรฉes pour chaque type รฉcologique sous forme de courbes de croissance par espรจce et par rรฉgion.
Quรฉbec Au Quรฉbec, le Service canadien des forรชts n’est pas impliquรฉ dans des รฉtudes en classification รฉcologique (appliquรฉe ou autre) depuis le dรฉpart de Michel Jurdant et du groupe du Service des รฉtudes Service รฉcologiques rรฉgionales (Sims, 1985). des inventaires รฉcologiques du Prรฉsentement, le Ministรจre de l’environnement du Quรฉbec effectue la cartographie รฉcologique ร 1:50 000, ce qui s’avรจre surtout utile pour les plans d’amรฉnagement au niveau des MRC (Veillette et Ducruc, 1984). Bien que le Service propose l’utilisation d’un cadre รฉcologique ร  cette รฉchelle pour la foresterie, il semble que le MER favorise plutรดt une cartographie au 1:20 000 (Service de l’inventaire forestier, 1986b). Malgrรฉ l’immensitรฉ du territoire dรฉjร  cartographiรฉ au niveau des systรจmes รฉcologiques (Gerardin et Ducruc, 1979), l’auteur n’est pas au courant des applications en foresterie, au niveau opรฉrationnel, des classifications รฉcologiques au Quรฉbec.Pourtant, le Service de l’inventaire forestier lance actuellement une mise en plan pour la classification et la cartographie รฉcologique ร  1:20 000 pour la province (Robert et Saucier, 1987).

CLEFS DES TYPES ECOLOGIQUES ET DES GROUPES D’AMENAGEMENT

Mรฉthodologie Le rapport contient plusieurs clefs permettant ร  l’utilisateur d’identifier l’unitรฉ รฉcologique (le type รฉcologique ou le groupe d’amรฉnagement) sur le terrain. En raison du nombre รฉlevรฉ de types รฉcologiques dans la classification, une seule clef s’avรจre insuffisante et une sรฉrie de quatre clefs a รฉtรฉ dรฉveloppรฉe. Elles ont รฉtรฉ construites ร  partir d’un tri manuel des donnรฉes brutes de Bergeron et al. (1983) au cours de l’รฉtรฉ1986. Les facteurs discriminants utilisรฉs dans les clefs incluent la texture et le drainage du sol, l’รฉpaisseur de la matiรจre organique, la profondeur des marbrures, la prรฉsence d’horizons podzoliques ou gleyifiรฉs, la situation topographique et la pente. Les clefs ont รฉtรฉ testรฉes sur le terrain ร  la fin de l’รฉtรฉ 1986 et quelques modifications y ont รฉtรฉ apportรฉes; d’autres changements seront peut-รชtre encore nรฉcessaires. Leur utilisationexige une certaine capacitรฉ interprรฉtative de la part de l’utilisateur. Aprรจs l’apprentissage de la reconnaissance des facteurs abiotiques dominants, l’expรฉrience sur le terrain est le seul moyen de dรฉvelopper une expertise, ou du moins une facilitรฉ, avec les clefs. Pour les fins sylvicoles, le groupe d’amรฉnagement est une unitรฉ plus pratique que caractรจre plus gรฉnรฉral et types รฉcologiques les plus le type รฉcologique ร  cause de son de sa superficie plus รฉtendue. Les rรฉpandus dans le canton d’Hรฉbรฉcourt ont รฉtรฉ regroupรฉs en neuf groupes d’amรฉnagement qui pourraient constituer des unitรฉs opรฉrationnelles pour l’amรฉnagement. Les neuf groupes sont prรฉsentรฉs dans une toposรฉquence thรฉorique (Figure 1, page 42). Une clef simple des groupes d’amรฉnagement a รฉtรฉ dรฉveloppรฉe utilisant certains des paramรจtres discriminantspour les types รฉcologiques. Cette clef permet ร  l’utilisateurd’identifier rapidement sur le terrain le elle sera certainement intรฉressante groupe d’amรฉnagement; pour la plupart des opรฉrations sylvicoles oรน la prรฉcision jusqu’au type รฉcologique n’est pas dรฉsirรฉe.
Utilisation des clefs Les quatre clefs des types รฉcologiques sont prรฉsentรฉes aux Figures 2 ร  5 et la clef des groupes d’amรฉnagement ร  la Figure 6 (pages 43 ร  47). La clef des grandes divisions de dรฉpรดts (Figure 2) est utilisรฉe pour diffรฉrencier les types associรฉs aux dรฉpรดts organiques des types associรฉs aux dรฉpรดts associรฉs au dรฉpรดts grossiers. Cette cleffins et des types sera utile pour introduire ces grandes divisions aux utilisateurs qui ne sont pas familiers avec la classification รฉcologique. Le type รฉcologique,ย ยปOrganique 1, Pst/Pmaย ยป est รฉgalement distinguรฉ par cette clef. Dรจs que le type gรฉnรฉral de dรฉpOt est identifiรฉ, l’utilisateur se rรฉfรจre ร  une des trois autres clefs: ยซย dรฉpรดts organiquesย ยป (Figure 3). ยซย dรฉpรดts finsย ยป (Figure 4) et ยซย dรฉpรดts grossiersย ยป (Figure 5), pour identifier le type รฉcologique. Les clefs exigent certaines connaissances pรฉdologiques et une capacitรฉ d’interprรฉter leterrain. Pour cette raison, nous avons inclus, en Annexe, une section de notes explicatives dont la plupart sont tirรฉes de Service de l’inventaire forestier (1986a). Les notions avec lesquelles le personnel de terrain devrait se familiariser comprennent, entre autres, les suivantes:
1. Texture: il faut รชtre capable d’identifier la texture ร  la sous-classe. (Un loam, un loam argileux et un loam limono-sableux ne sont pas tous pareils.)
2. Situation topographique: on retrouve ร  l’Annexe XVI les diverses situations topographiques identifiables sur le terrain. Il est gรฉnรฉralement souhaitable d’identifier la situation topographique gรฉnรฉrale des environs plutรดt que celle du point propre.
3. Marbrures et gleyification: la prรฉsence et la position verticale des marbrures dans un profil de sol fournit une bonne indication de son รฉtat d’aรฉration et de drainage. Laprรฉsence de marbrures, la texture et la situation topographique sont considรฉrรฉes ensemble afin de dรฉterminerle drainage d’un site. Voir Annexe X et XI.
4. Humus: quoi que la nature de l’humus soit moins importante pour l’identification des types รฉcologiques associรฉs aux sols minรฉraux, elle discrimine les types associรฉs aux dรฉpOts organiques plus profonds que 40 cm. Pour cette raison, nous avons inclus l’รฉchelle de Von Post pour la dรฉtermination de la dรฉcomposition de la matiรจre organique.ย  Les clefs ont รฉtรฉ dรฉveloppรฉes ร  partir des donnรฉes rรฉcoltรฉes avant l’exploitation, soit dans les forรชts plus ou moins matures. Cependant, puisque les unitรฉs รฉcologiques peuvent รชtre discriminรฉes par des facteurs รฉdaphiques et physiographiques, les clefs sont aussi utilisables aprรจs coupe. A cause de la perturbation majeure occasionnรฉe ร  la vรฉgรฉtation de sous-bois par l’exploitation forestiรจre, l’auteur a choisi de lister les espรจces dominantes relevรฉes aprรจs coupe, pendant l’รฉtรฉ 1986, pour chacun des groupes d’amรฉnagement (Annexes I ร  IX) au lieu d’intรฉgrer des ยซย espรจces indicatricesย ยป dans les clefs. Cette approche รฉvite d’introduire des erreurs d’identification des groupes d’amรฉnagement ร  cause du changement de la vรฉgรฉtation suite ร  l’exploitation et ร  l’envahissement rapide d’espรจces hรฉliophiles. Il serait cependant souhaitable de vรฉrifier si des espรจces indicatrices existent aprรจs coupe. En plus des clefs et des notes explicatives, l’utilisateur a besoin de peu d’รฉquipement: une pelle et/ou une tariรจre, un ruban ร  mesurer, un couteau. L’unitรฉ รฉcologique (le groupe d’amรฉnagement ou le typeรฉcologique) est identifiรฉe par la mรฉthodesuivante:
1. Faire une reconnaissance des alentours, en mettant l’accent sur la situation et la variation topographique, la pente, la vรฉgรฉtation du sous-bois et la prรฉsence de pierres en surface ou d’affleurements.
2. Choisir un point typique des environs pour dรฉterminer le type de dรฉpOt et le drainage. Une tariรจre pourrait รชtre utilisรฉe pour l’inspection rapide du sol, surtout dans les argiles. Dรฉterminer le type de dรฉpรดt (organique, argile, sable ou moraine remaniรฉe), la texture et la pierrositรฉ et noter la profondeur des marbrures, si prรฉsentes.
3. Suivre la clef selon les descripteurs du site. Lorsque les descripteurs sur les deux cรดtรฉs d’une flรจche semblent correspondre au caractรจre du site, pour faciliter votre choix. (En avancer raison dans les deux sens de la variation ร  l’intรฉrieur des unitรฉs รฉcologiques, les descripteurs ne sont pas toujours parfaitement discriminants.)
4. Dรจs que le groupe d’amรฉnagement est identifiรฉ, comparer la vรฉgรฉtation du site avec la liste des espรจces inventoriรฉes pource groupe (ANNEXES I ร  IX) afin de vรฉrifier votre choix. Noterque la constance et le recouvrement des espรจces listรฉes nedevraient servir qu’ร  confirmer le groupe d’amรฉnagement aprรจs coupe. D’autres espรจces et les mรชmes espรจces en abondances diffรฉrentes peuvent se retrouver sur le site.

REGENERATION ET COMPETITION APRES COUPE

Mรฉthodologie

Rรฉgรฉnรฉration en feuillus recherchรฉs Un aspect intรฉressant pour l’amรฉnagement forestier de la rรฉgion est l’existence des usines de dรฉroulage et de fabrication de panneaux gauffrรฉs. Par consรฉquence, le bouleau blanc et le tremble, surtout de haute dimension, sont aussi des espรจces recherchรฉes par l’industrie. L’histogramme du coefficient de distribution pour ces deux espรจces (Figure 10) montre que les groupes de dรฉpรดts grossiers (les sables et les moraines remaniรฉes) ainsi que les sols organiques xรฉriques ont un coefficient de distribution de 50% ร  60% sept ร  huit ans aprรจs coupe. Ce sont les mรชmes groupes qui ont les coefficients de distribution relativement รฉlevรฉs en rรฉsineux. Les argiles ont le plus faible coefficient de distribution en feuillus recherchรฉs, comme pour les rรฉsineux. Il faut souligner que ce sont surtout des sapiniรจres ร  bouleau blanc et รฉpinette noire ou blanche qui ont รฉtรฉ coupรฉes et que c’est probablement pour cette raison, qu’on trouve une forte rรฉgรฉnรฉration en bouleau.

Rรฉgรฉnรฉration naturelle L’รฉtude met en รฉvidence plusieurs tendances en ce qui concerne la rรฉgรฉnรฉration naturelle aprรจs coupe rase dans le canton d’Hรฉbรฉcourt. Premiรจrement, elle est surtout constituรฉe de sapin dรฉjร  รฉtabli avant la coupe. Deuxiรจmement, la rรฉgรฉnรฉration est gรฉnรฉralement meilleure sur sur les dรฉpรดts organiques. les dรฉpรดts grossiers et ensuite Troisiรจmement, la meilleure rรฉgรฉnรฉration en รฉpinette noire s’est manifestรฉe sur les sables tandis que sur les argiles bien ร  imparfaitement drainรฉes la rรฉgรฉnรฉration rรฉsineuse est trรจs faible. Le coefficient de distribution des rรฉsineux en gรฉnรฉral diminue sur une pรฉriode de huit ans aprรจs coupe, suggรฉrant une รฉlimination de la rรฉgรฉnรฉration prรฉรฉtablie. Le bouleau blanc se rรฉgรฉnรจre trรจs bien sur les groupes d’amรฉnagement associรฉs aux dรฉpรดts grossiers et reprรฉsente la majoritรฉ de la rรฉgรฉnรฉration en feuillus aprรจs coupe rase dans les sapiniรจres.

L’utilisation de la classification รฉcologique Ce projet dรฉmontre que la classification รฉcologique prรฉsente un bon cadre de rรฉfรฉrence pour l’รฉtude de la compรฉtition et de la rรฉgรฉnรฉration aprรจs coupe. L’approche met enรฉvidence le rapport entre les unitรฉs รฉcologiques et la vรฉgรฉtation. Des analyses ultรฉrieures devraient permettre de rรฉvรฉler les facteurs abiotiques les plus importants contrรดlant le dรฉveloppement de la vรฉgรฉtation. De plus, รฉtant donnรฉ les connaissances des caractรฉristiques abiotiques des unitรฉs รฉcologiques (drainage, texture, pente, pierrositรฉ, รฉpaisseur de la matiรจre organique, etc.) et de l’รฉvolution de la vรฉgรฉtation, il sera possible de choisir les interventions sylvicoles appropriรฉes. Parmi les รฉtudes ultรฉrieures qui pourraient profiter du cadre de rรฉfรฉrence fourni par la classification รฉcologique figurent entre autres: l’effet des diffรฉrentes prรฉparations de terrain et le succรจs et la croissance des plantations. En outre, les possibilitรฉs d’รฉtendre l’application de la classification รฉcologique ร  d’autres territoires sont envisagรฉes. Enfin, la production d’une carte รฉcologique pour le canton d’Hรฉbรฉcourt ร l’รฉchelle de 1:20,000 pourrait servir ร  expรฉrimenter l’utilisation du cadre รฉcologique produit par le Service de l’inventaire forestier du MER.

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Table des matiรจres

REMERCIEMENTS
RESUME
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
1. INTRODUCTION
2.OBJECTIFS DU PROJET
3.HISTORIQUE DU PROJET
4. LA CLASSIFICATION ECOLOGIQUE – UNE REVUE
4.1 Approches ..
4.1. 1 Approche phytosociologique
4.1.2 Approche physiographique et pรฉdologique
4.1.3 Approches taxonomique et cartographique
4.2 Applications au Canada
4.2.1 Colombie-Britannique
4.2.2 Alberta
4.2.3 Manitoba
4.2.4 Ontario
4.2.5 Provinces maritimes
4.2.6 Terre Neuve
4.2.7 Quรฉbec
5. LA CLASSJFICATION ECOLOGIQUE DE BERGERON ET AL. (1983)
5.1 Localisation et description du territoire
5.2 Base de donnรฉes
5.3 Limitations de la classification pour les
applications sylvicoles
6. CLEFS DES TYPES ECOLOGIQUES ET DES GROUPES Dย ยปAMENAGEMENTย 
6.1 Mรฉthodologie
6.2 Utilisation des clefs
7. REGENERATION ET COMPETITION APRES COUPE
7.1 Mรฉthodologie
7.1.1 Stratรฉgie dย ยปรฉchantillonnage
7.1.2 Prise de donnรฉes
7. 1.3 Analyse des donnรฉes
7.2 Rรฉsultats
7.2.1 Rรฉgรฉnรฉration rรฉsineuse
7.2.2 Rรฉgรฉnรฉration en feuillus recherchรฉs
7.2.3 Compรฉtition
8. CONCLUSIONย 
8.1 Clefs de terrain
8.2 Rรฉgรฉnรฉration naturelle
8.3 Compรฉtition
8.4 Lย ยปutilisation de la classification รฉcologique
REFERENCES

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