LA CITOYENNETE A L’EPREUVE DE LA PAUVRETE

La citoyenneté

                  Etymologiquement le mot citoyen vient du latin civis qui veut dire « celui qui a droit de cité ». Dans la Rome antique la citoyenneté romaine offre des droits étendus et fondamentaux. L’ensemble de ces droits forme le droit de cité romain. Historiquement donc un citoyen est un membre d’une cité disposant de certains privilèges notamment le droit desuffrage dans les assemblées publiques. Il participe aux décisions de la cité relative aux lois, à la guerre, à la justice, etc … Plus tard, à la suite de la Révolution qui a eu lieu en France (ancienne puissance coloniale ayant introduit le système démocratique actuellement en vigueur dans notre pays), le mot « citoyen » a été utilisé par opposition à « sujet du Roi». Citoyen va alors désigner tout homme sans la notion de hiérarchie qui prévalait dans la noblesse. « Citoyen » et « citoyenne » a été alors utilisé en lieu et place de « monsieur », « madame » et « mademoiselle ». Ceci dans le souci de rester fidèle aux valeurs ayant conduit à cette révolution : liberté et égalité. De nos jours, un citoyen est une personne qui relève de la protection et de l’autorité d’un Etat dont il est ressortissant. La citoyenneté est le statut juridique qui permet à un individu de devenir citoyen. Devant la loi par exemple, la qualité de citoyen est liée à l’obtention de la nationalité d’un Etat (par filiation, par naturalisation, …). Autrement il lui est impossible par exemple de se présenter à une élection dans cet Etat. Par rapport à un simple résident donc, la citoyenneté donne accès à un ensemble de droits politiques. Le plus souvent dans de pareil cas la citoyenneté est liée au droit de vote et au droit d’être candidat à des élections.Mais la notion de citoyenneté ne se limite pas à cette dimension politique de droit de participation à la vie politique d’un pays. C’est même une notion sur laquelle les chercheurs n’ont pas réussi à dégager une unanimité sur sa définition étant donné la multitude de facettes qu’elle peut avoir. Cependant que ce soit en France ou aux Etats-Unis, berceaux de la notion de citoyenneté, les spécialistes de la question ont trouvé deux points de convergence dans leurs analyses. Le premier point de convergence est relatif à la reconnaissance des œuvres du sociologue britannique T.H Marshall comme la référence de base en matière d’analyse de la citoyenneté. On parle ici de la dimension statutaire de la citoyenneté. Le second point sur lequel les spécialistes sont tombés d’accord c’est le fait que l’analyse de Marshall, trop spécifique à la société britannique, n’est pas suffisante pour faire une analyse complète. Il faut selon eux introduire en particulier la dimension identitaire, et rattacher l’analyse de la citoyenneté à d’autres concepts tels que l’Etat-nation, le capitalisme, la démocratie et les classes sociales.

La dimension statutaire de la citoyenneté

                  Selon le sociologue anglais T.H.Marshall la citoyenneté est d’abord un statut dont jouissent les membres à part entière d’une société donnée. Ensuite, tous ceux qui jouissent de ce statut sont entièrement égaux en ce qui concerne les droits et devoirs associés à ce statut. Selon lui, l’évolution historique de la démocratie va de paire avec l’évolution des droits des citoyens. Dans cette évolution des droits des citoyens, il distingue trois étapes fondamentales qui se sont développées successivement : la citoyenneté civile, la citoyenneté politique et la citoyenneté sociale. Dans la Constitution malgache ces droits sont stipulés dans le Titre II, de l’article 9 à l’article 40, et qui comporte deux sous-titres : « Des droits et des devoirs civils et politiques » et « Des droits et des devoirs économiques, sociaux et culturels »

Citoyenneté, culture et nationalité

                      Les notions de citoyenneté et d’Etat-nation se sont toutes les deux développées à la même époque, au 18ème siècle. Citoyenneté et nationalité sont la plupart du temps devenues juridiquement indiscernables c’est-à-dire que les droits associés à la citoyenneté et à la participation citoyenne sont fondés sur l’appartenance d’un individu à une communauté politique nationale qu’est l’Etat-nation. En principe donc la citoyenneté est réservée par chaque Etat à ses ressortissants, à ses nationaux et à eux seuls. L’Etat nation constitue donc la frontière territoriale et politique de la citoyenneté. Il faut cependant noter qu’il existe des cas où même un individu portant la nationalité d’un Etat ne puisse être considéré comme citoyen intégral. C’est le cas des mineurs d’âge, des personnes portant des handicaps mentaux, des personnes ayant perdus des droits à la suite de peines d’emprisonnement, etc …. Selon le cas, ils ne peuvent bénéficier d’une partie ou de la totalité de l’un ou l’autre des différents ensembles de droits civils, politiques ou sociaux. Mais au-delà des aspects de droits des citoyens, ce qui est intéressant dans la notion d’Etat-nation c’est qu’elle constitue traditionnellement la frontière culturelle de la citoyenneté. L’Etat-nation repose en effet sur le principe de la concordance entre un Etat, une nation et la croyance en l’homogénéité culturelle de cette forme d’organisation sociopolitique. Les citoyens sont donc censés appartenir à une même culture et la partager. Partager une même culture permet aux citoyens de partager les mêmes valeurs et les rendent indivisibles face à la voracité des nations étrangères par exemple. Le problème de la dimension identitaire de la citoyenneté et du sentiment d’appartenance se pose alors à ceux qui portent une double nationalité sous la forme d’un dilemme. Vont-ils intérioriser des éléments de valeurs de la culture de la nationalité la plus forte jusqu’à arriver à en oublier les valeurs de la nationalité la plus faible, alors même qu’ils prétendent accéder à des postes politiques importants dans cette nation plus faible ? Autrement dit, ceci pose le problème du droit d’éligibilité d’un citoyen à la double nationalité : à quelle nation d’appartenance va-t-il prêté allégeance ?

La modernité

                  La modernité est comprise par la majorité des personnes enquêtées comme « vivre avec son temps » et comme « le désir de ne pas conserver ce qui est ancestral ». De ce point de vue on peut déjà sentir dans la modernité l’existence d’une volonté d’abandonner des valeurs anciennes pour en adopter de nouvelles. Du point de vue de la philosophie, la modernité c’est l’imposition de la raison comme norme transcendantale de la société. On peut retrouver ce côté rationnel rattaché à la conception de la modernité dans la sociologie. Selon Michel Freitag la modernité est un mode de reproduction de la société basée sur la dimension politique et institutionnelle de ses mécanismes de régulation. C’est une approche en décalage par rapport à celle qui prévalait dans les sociétés traditionnelles où le mode de reproduction de la société est régulé par des dimensions culturelles et symboliques. Dans la pratique, cette introduction de la raison dans le mode de régulation de la société se traduit par la possibilité politique de changer les règles de jeu de la vie sociale. On notera en particulier la possibilité d’émancipation vis-à-vis des traditions, des doctrines ou d’idéologies. En France ou aux Etats-Unis par exemple, les citoyens ont la possibilité de choisir entre deux ou plusieurs règles de jeu social très clairs et distincts selon qu’ils donnent la majorité politique à une droite plus conservatrice et libérale ou à une gauche plus progressiste et sociale. Le mariage gay est impensable pour la première. Par contre elle devient envisageable pour la seconde si elle arrive au pouvoir en 2012 promettent les politiciens de la gauche française. On est donc bien loin des discussions à cœur ouvert interminables où les sages du village discutent de la vie de la société, de son devenir et de ses problèmes sous l’arbre à palabre ou dans la case du chef de village d’où sortent des résolutions acceptées par tous du fait du tsodrano (bénédiction) qu’elles ont reçues, et dont le non respect peut entraîner des sanctions morales pouvant aller jusqu’à l’expulsion des récalcitrants de la communauté.

Frustration relative et anomie

                  Nous avons vu que la modernisation du système de régulation avec l’introduction de la démocratie et de ses valeurs libérales et égalitaires a entraîné une crise des valeurs et l’émergence de l’individualisme dans la société malgache. L’autorité des sages et des anciens est contestée, et les règles sont négociées. L’enquête a révélé que 96% des enquêtés estiment que les ordres et indications émanant des autorités peuvent ne pas être exécutés s’ils les estiment en désaccord avec leur principe. On constate l’existence d’une déstabilisation des agents de socialisation. Cette déstabilisation est accompagnée d’une transformation des finalités mêmes de la socialisation du fait de l’évolution de l’individu dans une société devenue libérale par la force des choses (système politique laissée par les colonisateurs et impossibilité de se soustraire à l’économie libérale mondiale). En effet l’une des plus importantes conditions pour qu’un système libérale puisse avoir du succès c’est de donner à chacun la possibilité de développer ses potentialités. Laisser les jeunes prendre des décisions importantes, laisser les femmes occuper des postes importants, laisser les enfants choisir leur carrière professionnelle, laisser les citoyens investir dans le domaine économique qui lui plaît en sont des exemples. Cette volonté de développer les potentialités de chacun a alors petit à petit remplacé l’obéissance à des normes préexistantes comme objectif premier de la socialisation. Du temps de nos grands parents, épouser une personne d’une autre confession religieuse entraînait un grand scandale dans la famille. De nos jours la question ne se pose même plus, de peur de voir l’enfant s’enfuir et de se voir priver de l’affection des petits enfants qui naîtraient de cette union interdite. De ce fait, et de manière générale, la recherche du plaisir et de la satisfaction personnelle ont généralement remplacé la discipline et la rigueur. Cette tendance s’accroît au fur et à mesure que la société malgache glisse de la société traditionnelle vers une société individualiste, un phénomène rencontré principalement dans les grandes villes comme Antananarivo. Les nouvelles valeurs et normes tournent autour de la valorisation de la capacité de l’individu à s’épanouir. Succès personnel, réussite professionnelle, richesse ostentatoire sont devenus des idéaux à atteindre. Pour la majorité par exemple, le « must » c’est d’être arrivé à construire sa propre maison, avoir sa propre voiture, avoir son propre tombeau, etc … . Cet exemple illustre l’effritement de l’esprit communautaire malgache incarné par le proverbe « Velona iray trano, maty iray fasana ». Mais il y a un problème. L’individu qui évolue dans cette société libérale doit faire face à l’exigence de la possession des capitaux sociaux nécessaires pour pouvoir vivre dans une société moderne où chacun est responsable de ses succès comme de ses échecs. La non possession des capitaux requis expose l’individu aux sanctions relatives aux normes d’excellence existantes : chômage pour cause de diplôme insuffisant, l’école publique au lieu de l’école privée pour cause d’insuffisance de ressources financières des parents, se contenter de l’endogamie au lieu de se marier avec une personne d’un autre groupe plus en vue, blocage de carrières parce qu’on ne se trouve pas dans un réseau, orientation des études vers des spécialités non désirées, ou encore perte de l’estime de soi, etc…Au final, celui qui a peu de moyens pour faire face à ses ambitions et satisfaire les normes de cette société libérale va tomber dans ce que R.K. Merton appelle « frustration relative ». C’est exactement la situation que connaissent les individus pauvres des bas quartiers. Ils ont des capitaux très faibles comme exposés plus haut. Cette faiblesse des capitaux qui les empêchent de se réaliser comme le font leurs autres compatriotes est aggravée par la sensation de l’exclusion. Cette marginalisation est favorisée par deux facteurs : des stéréotypes tenaces et une culture qualifiée de culture des pauvres. D’abord, le facteur stéréotype. Même si les habitants d’Antananarivo considèrent la monarchie comme révolue, les descendants des Andriana et des Hova d’autrefois gardent la mémoire de leur rang social et de la place qu’occupaient leurs ancêtres dans le royaume. Le brassage entre les deux groupes sociaux est de plus en plus important, au point même qu’on ne fait plus de distinction entre Andriana et Hova dans la plupart des familles. Par contre les descendants d’esclaves sont toujours maintenus à l’écart, non pas vraiment à cause de leur origine, ni des signes extérieures (la couleur de la peau ou la texture des cheveux) mais par les stéréotypes sur leur habitus. Pour rappel, l’habitus, qui se trouve au cœur de la sociologie de Bourdieu, désigne l’ensemble des goûts et des aptitudes acquis par un individu au cours du processus de socialisation. C’est à la fois un système de préférence et un système générateur de pratiques. Ainsi, ils sont stéréotypés dans leur façon trop bruyant de rire ou d’éternuer, dans les couleurs criardes qu’ils préfèrent pour s’habiller, dans leur manque de discrétion et de retenue (« miady an-tsena » ou « laver les linges sales en public sur la place du marché »), dans la grossièreté de leur langage émaillé de gros mots, etc… Ensuite, le facteur culture. Selon O. Lewis, qui pense que la pauvreté est un genre de vie particulier qui tend à se perpétuer chez les pauvres et leurs descendants, il existe une sous-culture de pauvreté. Cette culture présente selon lui les quatre caractéristiques suivants :
– « Les familles vivant dans cette sous-culture sont peu intégrées aux principales institutions de la société (système éducatif, syndicats, partis politique, … ». Nous avons vu au premier niveau de notre analyse le peu d’enthousiasme qu’ils témoignent face aux activités politiques.
– « Les individus relevant de la culture de pauvreté sont, le plus souvent, des provinciaux issus de communautés rurales ». Notre population d’étude ne provient pas exactement des zones rurales au sens de l’exode rural. Cependant nous avons vu dans la trajectoire sociale de leurs ancêtres qu’ils ont été du jour au lendemain livrés à eux-mêmes sans aucune assistance sociale, et obligés de s’installer et vivoter à la périphérie de la ville au début de la colonisation, un peu à la manière des ruraux qui arrivent et s’installent à la périphérie de la ville avec leur seul rêve d’une vie meilleure dans les bagages.
– « La vie familiale est caractérisée par la fréquence des unions libres et passagères. La mère occupe une place importante dans la vie familiale ». Janine Ramamonjisoa dans ses textes sur « les pseudo-castes et les séquelles de l’esclavage » écrit à propos des familles vivant dans le quartier d’Isotry : « … , les hommes se marient, font des enfants et quittent leur femme à la première difficulté pour passer à une autre. Dépourvu de tout modèle de comportement paternel, l’homme ne parvient pas à trouver sa place et lègue la même absence de repère familiaux à ses enfants. (…). Cette absence de l’homme fait la force des femmes sur qui repose la survie familiale. … »
– « Au niveau individuel, la culture de pauvreté engendre un sentiment d’impuissance, de résignation face à une condition sociale qui apparaît immuable ». Ce sentiment d’impuissance face à la dégradation des conditions sociales est bien ressenti dans la société malgache actuelle. Il explique en partie l’explosion des religions sectaires qui propose des solutions miracles concernant les problèmes auxquels la population fait face. De multiples obstacles se dressent donc sur le chemin du pauvre des bas quartiers.
Ces obstacles, il ne les partage pas avec les membres d’autres groupes de population, mais sont spécifiques à son groupe uniquement. Cette chance inégale de satisfaire les normes de succès et de réussite individuels imposée par la société libérale va créer un sentiment de frustration chez les moins favorisés, sentiment qui peut les conduire vers des comportements déviants. On rejoint ici le raisonnement de R.K Merton pour expliquer l’apparition d’anomie dans la société. Pour ce chercheur, l’anomie désigne le fait qu’un individu ne puisse pas atteindre les buts fixés par la société en raison de sa place dans la structure sociale. De cette contradiction de la société il va se produire d’abord une tension, ensuite une recherche de consensus sur les normes pour aboutir enfin sur une absence relative de normes. La Commune urbaine d’Antananarivo se trouve devant cette « drôle » de situation d’impuissance face aux comportements des marchands de Behoririka qui occupent en toute illégalité les trottoirs et la chaussée. Ces marchands, tout en reconnaissant l’illégalité de leur action, estiment que cette infraction aux normes en vigueur constitue une réponse « normale » à la crise économique dans laquelle le pouvoir en place, y compris les responsables de la commune, les a plongé. Face donc à cette frustration provoquée par la constatation de l’écart de plus en plus important de richesse entre riches et pauvres d’Antananarivo, ainsi que pour contourner les barrières qui les empêchent d’atteindre le but de réussite personnelle valorisé par la société libérale tananarivienne, les plus faibles tombent dans l’anomie et sont tentés de s’enrichir par des moyens illicites ou de noyer leur frustration dans l’alcool et la drogue. Nous voyons ici, avec cette anomie et tout ce que cela suppose comme système de valeurs négatives d’accompagnement (« ny vola no maha rangahy », « ny omby mahia tsy lelafin’ny namany », « izay voky maharaka ny namany »), se dessiner l’articulation entre pauvreté et citoyenneté : un incivisme et une incivilité nés d’une frustration relative dans une société libérale privilégiant les valeurs tournant autour de la réussite et du succès personnels.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

PRESENTATION DU PROJET
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Partie I EXERCICE DE LA CITOYENNETE
I – 1 La citoyenneté
I – 2 Les deux dimensions de la citoyenneté
I – 2 – 1 La dimension statutaire de la citoyenneté
i ) Les trois sous-dimensions de la dimension statutaire
ii ) Citoyenneté : concept au contenu dynamique
I – 2 – 2 La dimension identitaire
i ) Citoyenneté, culture et nationalité
ii ) Citoyenneté, démocratie et justice sociale
iii ) Citoyenneté et Etat-providence
I – 3 Responsabilités du citoyen et valeurs citoyennes
Partie II LA CRISE DES VALEURS TRADITIONNELLES
II – 1 Les valeurs
II – 1 – 1 Valeurs et idéaux
II – 1 – 2 Valeurs et intériorisation des valeurs
II – 1 – 3 Valeurs, principes moraux et encadrement des actions
I – 1 – 4 Valeurs, normes et sanction sociale
II – 2 Origine et manifestations des crises des valeurs malgaches
II – 2 – 1 La modernité
II – 2 – 2 Le fihavanana
II – 2 – 3 Quand la modernité bouscule le fihavanana
i ) La dictature de la majorité
ii ) Obsession pour l’égalité et montée de l’envie chez l’ « homme démocratique »
Partie III LA PAUVRETE ET LA CITOYENNETE
III – 1 La population des bas quartiers
III – 1 – 1 Une réputation de perturbateurs
III – 2 – 2 Les bas quartiers
III – 2 – 3 Séquelles de l’histoire
III – 2 Le système de valeurs dégagé par l’enquête
III – 2 – 1 Le questionnaire
III – 2 – 2 Analyse préliminaire
III – 2 – 3 Analyse au deuxième degré
i ) Pauvreté relative, quête de l’égalité et nivellement par le bas
ii ) Non participation au pouvoir et désolidarisation
iii ) Défaillance de l’Etat et émergence de valeurs négatives
iv ) Personnification du pouvoir et prédominance des valeurs affectives
III – 2 – 3 Analyse au troisième degré
i ) Frustration relative et anomie
ii ) Intériorisation de valeurs du lumpenprolétariat
CONCLUSION
ANNEXE / Questionnaire
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *