Le rรฉtrรฉcissement mitral est dรฉfinit par une surface mitral < 2 cmยฒ/mยฒ de surface corporelle. Il est responsable dโun obstacle ร lโรฉcoulement du sang de lโoreillette gauche au ventricule gauche en diastole. [24 ; 31] Cโest la pathologie valvulaire acquise la plus rรฉpondue dans les pays en voie de dรฉveloppement ou lโendรฉmie rhumatismale demeure trรจs active. [31, 63, 103]. Cโest une affection souvent observรฉe chez la femme [27]. Le diagnostic de la maladie peut รชtre fait tardivement et fortuitement aprรจs รชtre restรฉ longtemps latent, ร lโoccasion dโun examen systรฉmique ou orientรฉ par lโanamnรจse de RAA. Dans notre contexte africain la dรฉcouverte se fait le plus souvent lors dโune dรฉcompensation cardiaque.[2] La chirurgie du rรฉ trรฉcissement mitral est lโune des solutions thรฉrapeutiques, dont les objectifs sont lโรฉlargissement de lโorifice valvulaire et la restauration dโune fonction ventriculaire normale. [17]. Ce traitement chirurgical dispose de plusieurs techniques: la commissurotomie (valvuloplastie, valvulotomie) ร cลur fermรฉ, la commissurotomie ร cลur ouvert (avec lโaide dโune circulation extra corporelle nรฉcessitant un c ลur poumon artificiel) ou l e remplacement de la valve mitrale ร cลur ouvert par une prothรจse. Comme de nombreux centres de chirurgie cardiaque, nous avons observรฉ une augmentation significative du nombre de patients bรฉnรฉficiant de prise en charge chirurgicale du rรฉtrรฉcissement mitral. La chirurgie mitrale dans notre contexte reste grevรฉe dโune morbiditรฉ et dโune mortalitรฉ non nรฉgligeables. La pรฉriode post opรฉratoire prรฉcoce trรจs spรฉcifique de la chirurgie cardiaque mรฉrite une surveillance et une prise en charge particuliรจre des complications qui peuvent รชtre hรฉmodynamiques, respiratoires, hรฉmatologiques, rรฉno-splanchniques, infectieuses, mรฉtaboliques et neurologiques. [39 ; 80]. Le but de notre travail est dโรฉvaluer les complications post opรฉratoires prรฉcoce de la chirurgie du rรฉtrรฉcissement mitral et de dรฉfinir leurs facteurs prรฉdictifs.
HISTORIQUE
Dรจs la fin des annรฉes 1400, la valve mitrale est dรฉcrite en dรฉtail par Lรฉonard de Vinci .Visalio est ร lโorigine de la dรฉnomination de cette valve dont la forme suggรจre une mitre (haute coiffure triangulaire de cรฉrรฉmonie portรฉe par les รฉvรชques). Cโest ensuite W. Harvey en 1628 qui en clarifie la physiologie en dรฉcrivant la circulation sanguine. En 1715, Vieussens de Montpellier est ร lโorigine de la premiรจre et la plus lucide description des symptรดmes engendrรฉs Par la stรฉnose mitrale. Le concept de rรฉparation de la valve mitrale nโest pas nouveau. Dรฉjร en 1902, Sir Thomas Lauder Brunton est le premier ร la suggรฉrer en cas de stรฉnose mitrale. Puis en 1922 Allen et Graham, chirurgiens amรฉricains tentent sans succรจs dโutiliser un valvulotome dotรฉ dโun systรจme optique pour visualiser la valve. En 1925 Souttar, chirurgien ร Londres commence par opรฉrer des animaux : ยซ Je croyais que lโon pouvait fabriquer des valves artificielles en mรฉtal ou en caoutchouc. Aprรจs un certain temps jโai dรป y renoncer. Il semble impossible de faire aussi bien que la nature ยป. Aprรจs avoir eu connaissance des tentatives malheureuses des deux chirurgiens amรฉricains, il essaye sur des cadavres. Il sโaperรงoit quโen glissant le doigt dans lโorifice mitral, il rรฉussit ร dรฉcoller les feuillets soudรฉs. Pour y arriver sur un cลur battant, il constate rapidement que dโentrer par le ventricule est impossible, mais que lโauricule est idรฉal comme voie dโabord. Il fallait encore trouver le premier cas : le Dr. Layton soigne une jeune fille de 19 ans atteinte dโun rรฉ trรฉcissement valvulaire mitral sรฉvรจre. La jugeant perdue ร bref dรฉlai, il accepte la proposition du Dr. Souttar. Le 6 mai 1925, lโopรฉration a lieu par thoracotomie gauche. Il raconte dans le British Mรฉdical Journal (2) quโaprรจs avoir mis un fi l dโattente sur lโauricule, il introduit son index dans lโoreillette gauche pendant 2 m inutes sans provoquer de modification des pulsations. Dรจs lors, il glisse son doigt depuis lโoreillette vers lโorifice mitral quโil dilate dโun geste bref et prรฉcis. Aprรจs quelques difficultรฉs, le thorax est refermรฉ. La jeune fille vivra encore 5 ans, trรจs soulagรฉe de son mal. Souttar a rรฉussi la premiรจre commissurotomie mitrale. Il nโa jamais eu lโoccasion de rรฉpรฉter son geste. Ce nโest que 13 ans plus tard, en 1948 que Souttar alors รขgรฉ de 74 ans apprend que son opรฉration a รฉtรฉ reprise aux Etats-Unis. En effet, au milieu de lโannรฉe 1948, deux publications annoncent presque simultanรฉment que deux chirurgiens ont repratiquรฉ lโopรฉration de Souttar. Le premier est Charles Bailey qui opรจre son premier malade le 10 juin 1948 ร Philadelphie. Le 16 j uin 1948 Dwight Harken de Boston est le second. Par la suite de nombreux autres chirurgiens rรฉรฉditent cette intervention. Si la voie dโabord reste la mรชme, la dilatation de lโanneau mitral va diffรฉrer (au doigt, par dilatateurs ou couteaux de toute forme) avec des succรจs variables. En 1953, lโintroduction de la machine cลur-poumon ou c irculation extracorporelle dรฉveloppรฉe pendant 18 ans par John Gibbon, chirurgien thoracique de Boston permet pour la premiรจre fois dโopรฉrer la valve mitrale avec vision directe. Elle est rapidement utilisรฉe. 1961 est lโannรฉe du premier remplacement valvulaire mitral par Starr et Edwards. Lโapparition de valves prothรฉtiques fiables a mis entre parenthรจse la recherche pour la rรฉparation mitrale. Mais une fois les complications thromboemboliques et dโendocardites prothรฉtiques mises en รฉvidence, la recherche pour les techniques conservatrices a retrouvรฉ son intรฉrรชt.
Le Professeur A. Carpentier de lโHรดpital Broussais ร Paris a introduit la valve prothรฉtique porcine en 1969, mais il a surtout dรฉveloppรฉ une technique de rรฉparation comportant des gestes ร lโรฉtage valvulaire et sous-valvulaire toujours dโactualitรฉ et fiable ร long terme. Entre aoรปt 1968 et 1990, date de la parution de lโarticle ยซ The second dรฉcade (1), plus de 6000 rรฉparations mitrales ont รฉtรฉ pratiquรฉes ร LโHรดpital Broussais ร Paris.
PHYSIOPATHOLOGIE
Le barrage mitralย
Chez lโadulte normal, la surface de lโorifice valvulaire mitral est de 4 ร 6 cmยฒ. La stรฉnose mitrale est un obstacle diastolique au passage du sang dans le ventricule gauche. Lorsque la stรฉnose est > ร 2cmยฒ, lโhรฉmodynamique est normale. Mais au dessous de 2cmยฒ de surface, dโimportantes consรฉquences hรฉmodynamiques apparaissent. [63] Lโenregistrement simultanรฉ des pressions oreillette gauche-ventricule gauche fait apparaitre un gradient de pression transvalvulaire diastolique par รฉlรฉvation des pressions intra-auriculaire gauches sans รฉlรฉvation des pressions ventriculaires. Sa valeur pour une surface mitrale donnรฉe est fonction du flux.
Lโutilisation de cette formule suppose lโabsence de rรฉgurgitation importante, qui majore le dรฉbit transmitral et tend ร sous estimer la surface rรฉelle. [104] Pour รฉvaluer le degrรฉ et la sรฉvรฉritรฉ de lโobstruction mitrale, il est aussi essentiel de mesurer le gradient transvalvulaire et de lโinterprรฉter en fonction du dรฉbit cardiaque et de la frรฉquence cardiaque. En effet, lโaccรฉlรฉration de la frรฉquence cardiaque entraine la diminution du temps de remplissage diastolique du VG. Ce qui est ร lโorigine dโune augmentation de la pression intra-auriculaire gauche et une augmentation du gradient transvalvulaire. Ceci explique que toute condition qui รฉlรจve le dรฉbit cardiaque (effort, stress, fiรจvre, รฉmotion, tachycardie, anรฉmie, grossesse, hyperthyroรฏdie) entraine une augmentation de la pression auriculaire gauche et du gradient transmitral, et peut รชtre la cause de lโapparition dโune dyspnรฉe, voire dโun ลdรจme aigu du poumon chez un sujet prรฉalablement asymptomatique .
Les consรฉquences en amontย
La dilatation auriculaire gauche
Lโรฉlรฉvation progressive de la pression auriculaire gauche entraine une hypertrophie et une distension auriculaire gauche. La dilatation de lโOG sโaccompagne de deux types de complications :
– Les troubles du rythme supra ventriculaires (fibrillation auriculaire ou flutter auriculaire).
– La stase sanguine (favorisรฉ par le degrรฉ de stรฉnose et la fibrillation auriculaire) entraine la formation de thrombine intra auriculaire, avec une localisation prรฉfรฉrentielle au niveau de lโauriculaire gauche.
Ceci reprรฉsente un risque dโaccidents thromboemboliques systรฉmiques.
Lโhypertension artรฉrielle pulmonaireย
En amant de lโoreillette gauche, la pression artรฉrielle pulmonaire augmente.
– Au dรฉbut, il existe une hypertension capillaire pulmonaire (HTAP PostCapillaire ou passive) : les pressions diastoliques et moyennes de lโartรจre pulmonaire et du capillaire sont voisines (gradient < 10mmhg), les rรฉsistances artรฉriolaires sont normales ou peu รฉlevรฉes. Cette hypertension artรฉrielle capillaire pulmonaire est responsable de dyspnรฉe et de survenue dโลdรจme aigu pulmonaire si la pression capillaire est>35mmhg (ลdรจme alvรฉolaire et interstitiel). A ce stade, la normalisation rapide et complรจte des pressions pulmonaires peut รชtre aprรจs la levรฉe de lโobstacle mitral.
– Tardivement, la persistance du R M aboutit ร lโapparition dโune HTAP avec la constitution dโune vรฉritable pneumopathie mitrale. Il existe un remodelage des artรฉrioles pulmonaires responsable dโune HTAP prรฉ-capillaire ou fixรฉe avec รฉlรฉvation des rรฉsistances artรฉriolaires, et un gradient artรฉriolo-capillaire > 10mmhg.
Le retentissement sur les cavitรฉs droites
Les formes รฉvoluรฉes avec HTAP sรฉvรจre (pression artรฉrielle pulmonaire Moyenne >40 mmhg) constituent un obstacle ร lโรฉjection du ventricule droit. Cโest ce qui conduit progressivement ร une hypertrophie ventriculaire droite puis ร une dรฉfaillance cardiaque droite avec dilatation des cavitรฉs droites, et apparition dโune insuffisance tricuspidienne.
Les consรฉquences en aval
Le dรฉbit cardiaqueย
Le dรฉbit cardiaque est habituellement maintenu et le plus souvent normal au prix dโune augmentation de la pression auriculaire gauche. Dans les formes de RM trรจs serrรฉ, ou avec grande HTAP, le dรฉbit cardiaque peut รชtre diminuรฉ surtout en prรฉsence dโune fibrillation auriculaire(FA) ou dโune dilatation importante de lโOG. Cโest ce qui est responsable de manifestations cliniques particuliรจres : asthรฉnie et inadaptation ร lโeffort (lipothymies dโeffort), amaigrissement chez lโadulte et retard staturo-pondรฉral chez lโenfant.
La fonction ventriculaire gauche
Bien que le VG ne soit soumis ร aucune surcharge volumรฉtrique ou baromรฉtrique, sa fonction systolique et diastolique peut รชtre altรฉrรฉe. Les volumes tรฉlรฉdiastoliques du VG sont souvent diminuรฉs ou ร la limite infรฉrieure de la normale. La fraction dโรฉjection du VG est habituellement normale dans les stรฉnoses mitrales pures, mais parfois, elle peut รชtre diminuรฉe de faรงon modeste.
LA CHIRURGIE DU RETRECISSEMENT MITRAL
Les patients asymptomatiques ou pauci-symptomatiques le restent pendant des annรฉes. Mais comme nous lโavons signalรฉ, une fois les symptรดmes sรฉvรจres apparus, la progression de la maladie peut รชtre relativement rapide si la stรฉnose nโest pas corrigรฉe mรฉcaniquement. Lโopรฉration doit donc rรฉalisรฉe chez les sujets symptomatiques et souffrants de RM serrรฉ (avec une surface valvulaire infรฉrieure ร 1.0cmยฒ/mยฒ de surface corporelle).
La chirurgie conservatrice
La commissurotomie mitrale ร cลur fermรฉ
Elle a รฉtรฉ largement utilisรฉe depuis 1948. Il sโagit dโun geste simple ร lโaveugle, rรฉalisรฉ par thoracotomie gauche, par voie transatriale au doigt ou ร lโaide dโun dilatateur mรฉtallique. Elle est parfois incomplรจte, la commissure postรฉrieure ne pouvant รชtre libรฉrรฉe.
Ses indications sont prรฉcises : stรฉnose mitrale serrรฉe, non calcifiรฉe, en rythme sinusal, sans grosse OG et thrombose intra-cavitaire et sans altรฉration notable de lโappareil valvulaire et sous valvulaire, (la fusion et le raccourcissement des cordages ne sont pas trop sรฉvรจres). Une รฉchocardiographie est utile pour la sรฉlection des candidats ร une valvulotomie mitrale ร cลur fermรฉ, afin dโidentifier les individus sans calcification valvulaire ou fibrose trop importante. Malheureusement, peu de patients remplissent ces critรจres et leur identification est difficile. Les rรฉsultats sont satisfaisants sur des valves souples ร ASV peu remaniรฉ et moins bons e n cas de lรฉsions fibreuses ou calcifiรฉes. Le risque de mortalitรฉ hospitaliรจre est faible (1 ร 3%). Le risque de restรฉnose tardive est estimรฉ ร 4- 11% par annรฉe. Parmi les survivants, 86% avaient une nette amรฉlioration symptomatique. La survie ร long terme est meilleure si lโopรฉration est rรฉalisรฉe avant lโapparition dโune fibrillation auriculaire chronique et/ou dโune insuffisance cardiaque. Ainsi la commissurotomie mitrale ร cลur fermรฉ doit รชtre rรฉalisรฉe, si possible, avec la pompe en stand by. Si le chirurgien nโobtient pas un rรฉsultat satisfaisant, le patient peut รชtre placรฉ sous circulation extracorporelle et la commissurotomie effectuรฉe sous visibilitรฉ directe. Cette technique est rarement utilisรฉe aux Etats-Unis, mais elle est populaire dans les pays en dรฉveloppement, ou le coรปt dโune chirurgie ร cลur ouvert constitue un facteur limitant et ou les patients souffrant de valvulopathie mitrale sont plus jeunes.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
1. HISTORIQUE
2. PHYSIOPATHOLOGIE
2.1. Le barrage mitral
2.2. Les consรฉquences en amont
2.2.1. La dilatation auriculaire gauche
2.2.2. Lโhypertension artรฉrielle pulmonaire
2.2.3. Le retentissement sur les cavitรฉs droites
2.3. Les consรฉquences en aval
2.3.1. Le dรฉbit cardiaque
2.3.2. La fonction ventriculaire gauche
3. LA CHIRURGIE DU RETRECISSEMENT MITRAL
3.1. La chirurgie conservatrice
3.1.1 La commissurotomie mitrale ร cลur fermรฉ
3.1.2. La commissurotomie ร cลur ouvert
3.1.3. La commissurotomie mitrale percutanรฉe
3.2. Le remplacement valvulaire mitral
4. EVALUATION PREOPERATOIRE
4.1. Interrogatoire
4.2. Antรฉcรฉdents
4.3. Examen clinique
4.3.1. Les signes fonctionnels
4.3.1.1. Stade de compensation complรจte
4.3.1.2. Stade dโhypertension auriculaire gauche et veino-capillaire pulmonaire isolรฉes
4.3.1.3. Stade dโinsuffisance cardiaque droite
4.3.2. Examen physique
4.4. Bilan paraclinique
4.4.1. La radiographie du thorax
4.4.1.1. La silhouette mitrale
4.4.1.2. Les signes parenchymateux du poumon cardiaque
4.4.2. Lโรฉlectrocardiogramme
4.4.3. Lโรฉchocardiographie er doppler
4.5. Examens biologiques
4.6. Gestion des traitements prรฉopรฉratoires
4.7. La prรฉmรฉdication
5. LA PRISE EN CHARGE PEROPERATOIRE
5.1. Choix du monitorage
5.1.1. Ionogramme sanguin
5.1.2. Mesure itรฉrative des gaz du sang
5.1.3. Hรฉmostase
5.2. Choix des agents anesthรฉsiques
5.2.1. Hypnotiques
5.2.2. Morphiniques
5.2.3. Myorelaxants
5.3. Circulation extracorporelle
5.3.1. Amorรงage de la CEC
5.3.2. Dรฉroulement de la CEC
5.3.3. Arrรชt de la CEC
5.3.4. Consรฉquences de la CEC
5.3.4.1. Consรฉquences immunologiques
5.3.4.2. Consรฉquences hรฉmatologiques
5.3.4.3. Consรฉquences mรฉtaboliques et endocriniennes
5.3.4.4. Consรฉquences viscรฉrales
6. LES COMPLICATIONS POETOPERATOIRES PRECOCES
6.1. Particularitรฉs de la prise en charge postopรฉratoire
6.1.1. Transport du patient depuis le bloc opรฉratoire
6.1.2 Evolution normale
6.2. Les complications hรฉmodynamiques
6.2.1. Hypovolรฉmie
6.2.2. Hypocontractilitรฉ myocardique
6.2.3. Infarctus myocardiques pรฉriopรฉratoires
6.2.4. Dรฉbit cardiaque augmentรฉ avec ou sans hypertension artรฉrielle systรฉmique
6.2.5. Dรฉfaillance ventriculaire droite avec ou sans hypertension artรฉrielle pulmonaire (HTAP)
6.2.6. Troubles du rythme
6.2.7. Tamponnade
6.2.8. Troubles de la conduction
6.2.9. Arrรชt cardiaque
6.3. Complications respiratoires
6.3.1. Modifications respiratoires en chirurgie cardiaque
6.3.2. ลdรจme cardiogรฉnique
6.3.3. Syndrome de dรฉtresse respiratoire de lโadulte
6.3.4. Autres complications respiratoires
6.4. Complications hรฉmatologiques
6.4.1. Les complications hรฉmorragiques
6.4.2. Les complications thrombotiques
6.5. Complications rรฉnales
6.6. Complications splanchniques
6.7. Complications infectieuses
6.8. Complications mรฉtaboliques
6.9. Complications neuropsychiatriques
CONCLUSION