La chirurgie ambulatoire (CA)
LA CHIRURGIE AMBULATOIRE (CA)
DEFINITIONS
• « La chirurgie ambulatoire » regroupe, selon la Conférence de consensus de 1993, les « actes chirurgicaux (…) programmés et réalisés dans les conditions techniques nécessitant impérativement la sécurité d’un bloc opératoire, (…) suivie d’une surveillance postopératoire permettant, sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de son intervention » (8). Des définitions similaires ont été données par l’IAAS (traduite par l’AFCA) et l’Observatoire Européen des Systèmes et des Politiques de Santé (9)(10). La CA est aussi appelée chirurgie de jour = chirurgie d’un jour = « day surgery = same day surgery = day only surgery = day case surgery ».
• « L’anesthésie ou chirurgie ambulatoire » est une notion plus large : – sur le plan réglementaire, les structures pratiquant l’anesthésie ou la chirurgie ambulatoire font partie des « structures de soins alternatives à l’hospitalisation », dont l’objet est « d’éviter une hospitalisation à temps complet ou d’en diminuer la durée. (…) Sont mis en œuvre (…) des actes médicaux ou chirurgicaux nécessitant une anesthésie ou le recours à un secteur opératoire » (art. R. 6121-4 du CSP). Elles « dispensent les prises en charge (…) d’une durée inférieure ou égale à douze heures, ne comprenant pas d’hébergement (…). Les prestations délivrées équivalent par leur nature, leur complexité et la surveillance (…) à des prestations habituellement effectuées dans le cadre d’une hospitalisation à temps complet » (art. D. 6124-301-1 du CSP) (annexe 2). – selon la SFAR (Société Française d’Anesthésie et de Réanimation), « l’hospitalisation ambulatoire est définie par la sortie du patient le jour même de son admission, sans nuit d’hébergement. Cela inclut l’ensemble des actes chirurgicaux ou médicaux, diagnostiques ou thérapeutiques, réalisés dans les conditions techniques de sécurité d’un bloc opératoire, sous anesthésie de mode variable et sans risque majoré pour le patient » (11). En 1996, seules 55 % des anesthésies ambulatoires concernaient des actes chirurgicaux (et 37 % concernaient des endoscopies digestives, 5 % de l’obstétrique, 3 % d’autres actes) (12).
Dans ces deux cas, elle se différencie : – d’une intervention ne nécessitant pas le recours à un bloc opératoire. – d’une admission de plus de 12 heures, considérée d’emblée comme une « hospitalisation complète » en France (alors que d’autres pays considèrent séparément des durées de 12-24 et de 24-72 heures).
DESCRIPTION
DEVELOPPEMENT DE LA CA
Les débuts (13)(14)(15)
Vers – 4000, les Sumériens connaissent l’opium. En l’an + 54 : Dioscoride, voyageant avec l’armée, décrit que la mandragore avant une chirurgie diminue la sensation. En 1842 aux USA, Long fait inhaler de l’éther à un patient chez qui il pratique une chirurgie sans douleur. En 1909 au Royaume Uni, le chirurgien Nicoll rapporte 8988 opérations en ambulatoire chez des enfants (16). En 1916 aux USA, l’anesthésiste Waters crée la Downtown Anesthesia Clinic où le patient s’allonge après un soin. En 1951 aux USA est créée la 1ère unité de CA au sein d’un hôpital. En 1980 est créé le 1er centre français de CA à Strasbourg. En 1985, The Royal College of Surgeons of England propose de réaliser en ambulatoire 50% des interventions. En 1991 en France, la CA est reconnue juridiquement (loi n° 91-748 portant réforme hospitalière).
L’UNITE DE CHIRURGIE AMBULATOIRE (UCA)
Critères normatifs (annexe 2 ; articles D 6124-301 à 305 du CSP) Le minimum de personnel est un IDE et deux médecins dont un anesthésiste, et un nombre d’IDE adapté durant l’utilisation du secteur opératoire. Les personnels intervenant surtout hors bloc sont dédiés à l’UCA pendant les prises en charge.La structure a des moyens dédiés (locaux, matériel). Y sont assurés : accueil, surveillance, soins, gestion du matériel (stockage, pré-désinfection, élimination des déchets). Elle utilise un secteur opératoire conforme, a une zone de repos et des moyens pour préparer le patient et la sortie. L’équipe est formée à l’ambulatoire. Les prestations sont équivalentes à celles habituellement réalisées en hospitalisation complète (HC). L’UCA peut prendre en charge une complication. La circulation du patient couché, appareillé et accompagné, l’hygiène et l’asepsie nécessaire sont garanties.L’état de santé du patient lui permet de rejoindre son domicile le jour de l’intervention. Les prises en charge sont inférieures à 12 heures et ne comprennent pas d’hébergement. Le patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ, signé par un médecin (précisant le nom des médecins à contacter, les recommandations, les coordonnées du centre). La continuité des soins est organisée (dispositif médicalisé d’orientation immédiate), et si la structure ne l’assure pas, elle signe une convention avec une structure permettant une HC dans la même discipline
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie questionner l’implication des MG en CA |
Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie Interactions hôpital-ville, coordination où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.
|
Table des matières
Remerciements
Plan
Introduction
1 – Contexte et motivations
1.1 – La chirurgie ambulatoire (CA)
1.1.1 – Définitions
1.1.2 – Description
1.1.3 – Motivations pour développer la
1.1.4 – Période questionnant les généralistes : après la sortie
1.1.5 – Localement, la CA
1.2 – Médecine générale, coordination
1.2.1 – Rôles du médecin généraliste
1.2.2 – Interactions hôpital-ville, coordination
1.2.3 – Les attentes des généralistes vis-à-vis des centres de CA
1.2.4 – L’exemple de la clinique Sévigné
1.2.5 – Localement, la coopération formalisée
1.3 – But de l’étude : questionner l’implication des MG en CA
2 – Populations et méthodes
2.1 – Questionnaire Patients
2.1.1 – Méthodologie
2.1.2 – Contenu du questionnaire (annexe 1)
2.1.3 – Inclusion (et dates de distribution)
2.1.4 – Organisation pour le recueil des données
2.2 – Questionnaire Généralistes
2.2.1 – Méthodologie
2.2.2 – Contenu du questionnaire (annexe 1)
2.2.3 – Inclusion
2.2.4 – Organisation pour le recueil des données
2.3 – Entretiens avec les centres
3 – Résultats et analyse
3.1 – Résultats du questionnaire Patients
3.1.1 – Taux de participation des patients
3.1.2 – Analyse des questionnaires
3.2 – Résultats du questionnaire Généralistes
3.2.1 – Taux de participation des médecins généralistes
3.2.2 – Analyse du questionnaire
3.3 – Entretiens avec les centres
4 – Discussion
4.1 – Limites méthodologiques
4.1.1 – Questionnaire Patients
4.1.2 – Questionnaire Généralistes
4.2 – Interprétation des résultats
4.2.1 – Questions préalables
4.2.2 – Quels outils de communication existent ou sont à développer ?
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
Annexe 1 – Les questionnaires
A.1.1 – Questionnaire Patients (recto, verso)
A.1.2 – Questionnaire Généralistes (recto, verso)
Annexe 2 – Législation (en vigueur en mars 2014)
A.2.1 – Chirurgie ambulatoire
A.2.2 – Médecine générale
A.2.3 – Réseaux de santé
Annexe 3 – Les 38 gestes de la Mise Sous Accord Préalable
Annexe 4 – Scores utilisés
Annexe 5 – Documents clinique Sévigné
A.5.1 – Sévigné : courrier patient ; courrier médecin
A.5.2 – Sévigné : dossier de liaison
A.5.3 – Sévigné : questionnaire Patient
A.5.4 – Sévigné : plaquette médecin ; consultation du lendemain
Annexe 6 – Localement
A.6.1 – Données locales de CA
A.6.2 – Attestation et conseils pour le retour (Saint Léonard)
A.6.3 – Appel du lendemain (CHU)
Annexe 7 – Formation Médicale Continue (présentielle)
Table des matières
Télécharger le rapport complet