ย Etude des propriรฉtรฉs de la phosphinineย
Lโรฉtude du groupe principal nous enseigne quโil faut se mรฉfier des analogies hรขtives entre atomes diffรฉrant dโun numรฉro de ligne. Le passage de la deuxiรจme ร la troisiรจme ligne en particulier induit de profondes modifications des propriรฉtรฉs des atomes concernรฉs. Par exemple, la capacitรฉ des รฉlรฉments lourds ร pratiquer lโhypervalence est bien connue et explique les difficultรฉs de lโatome de silicium ร conserver sa configuration absolue en solution aqueuse notamment. Il est difficile dans ce cadre dโimaginer ce que serait la chimie du vivant si nous avions des atomes de silicium en lieu et place du carbone. La chiralitรฉ ne pourrait pas y jouer le mรชme rรดle centralโฆ Le phosphore nโรฉchappe รฉvidemment pas ร cette rรจgle et les propriรฉtรฉs structurales de la phosphinine se dรฉmarquent de celles de la pyridine, son analogue azotรฉ, ou de celles du benzรจne. Et si, ร certains รฉgards, il est pertinent de voir dans le phosphore une ยซย copie du carboneย ยป,[2] pour paraphraser le Prof. Mathey, il serait bien rรฉducteur dans le cas de la phosphinine de stopper lร lโanalyse.
Configuration รฉlectronique de la phosphinineย
La construction des orbitales molรฉculaires de la phosphinine par perturbation de celles du benzรจne permet de bien comprendre sa configuration รฉlectronique. La mรชme opรฉration est rรฉalisรฉe pour la pyridine[33] (schรฉma 1-13). Lโordre des orbitales a รฉtรฉ dรฉterminรฉ par diverses รฉtudes expรฉrimentales, [33 , 34 , 35] il a รฉtรฉ donnรฉ de faรงon dรฉfinitive par une รฉtude thรฉorique au niveau B3LYP/6-31G*.
La diminution de symรฉtrie lorsque lโon passe du benzรจne (D6h) aux hรฉtรฉrocycles (C2v) conduit ร une levรฉe de dรฉgรฉnรฉrescence des orbitales ฯ e2u et e1g. Deux facteurs sont alors ร prendre en compte pour expliquer lโรฉvolution de ces orbitales. 1) Lโintรฉgrale de rรฉsonance ฮฒCX (X=N, P) qui rend compte de la force de la liaison CX et qui diminue lorsque l’on passe de N ร P. 2) Lโรฉlectronรฉgativitรฉ effective de lโhรฉtรฉroatome ou รฉlectronรฉgativitรฉ orbitalaire. [34] En effet ร la dรฉfinition que Pauling lui donne,[37] Michl et coll. [34] ont prรฉfรฉrรฉ utiliser ici lโรฉlectronรฉgativitรฉ telle quโelle a รฉtรฉ dรฉfinie par Mulliken, c’est-ร dire comme la demie somme du potentiel dโionisation et de lโaffinitรฉ รฉlectronique.[38 , 39] Lโรฉlectronรฉgativitรฉ est alors plutรดt vue comme la propriรฉtรฉ dโune orbitale dans une molรฉcule que comme une donnรฉe atomique. Dans le cadre de notre รฉtude, nous sommes intรฉressรฉs par lโรฉlectronรฉgativitรฉ de lโorbitale pZ de lโatome de phosphore (considรฉrรฉ comme hybridรฉ sp2 ), qui traduit son effet inductif. Lโรฉlectronรฉgativitรฉ ฯ du phosphore (6,71) est plus importante que celle du carbone (5,66) et elle est moindre par rapport ร lโazote (7,95).[34] Dans le diagramme รฉlectronique, les orbitales b1, qui possรจdent un gros coefficient sur lโhรฉtรฉroรฉlรฉment, sont trรจs affectรฉes par le remplacement du fragment CH par ce dernier : la diminution de lโintรฉgrale de rรฉsonance affaiblit les interactions orbitalaires et donc stabilise les orbitales vides et dรฉstabilise les orbitales occupรฉes. Lโeffet est accentuรฉ pour le phosphore du fait de ฮฒCN > ฮฒCP : cโest lโeffet notรฉ 1 sur le schรฉma 1-13. Lโรฉlectronรฉgativitรฉ, de son cรดtรฉ, stabilise toutes les orbitales des hรฉtรฉrocycles qui possรจdent un coefficient sur lโhรฉtรฉroatome (effet notรฉ 2). En consรฉquence, lโeffet global de ces modifications est une diminution de lโรฉcart HOMO-LUMO dans la phosphinine par rapport ร la pyridine. De ce fait, la paire libre du phosphore se trouve relรฉguรฉe ร la position HOMO-2, alors que celle de la pyridine est la HOMO du systรจme. Cette constatation sโexplique รฉgalement par la stabilisation relative de la paire libre du phosphore par rapport ร celle de lโazote, stabilisation due au dรฉfaut dโhybridation du phosphore dans la phosphinine (effet que nous dรฉcrivons plus loin). Ce dรฉfaut explique un caractรจre s plus marquรฉ de la paire libre et, les orbitales s รฉtant plus stables que les p, lโorbitale plonge. Ces diffรฉrentes donnรฉes permettent dโapprรฉhender les diffรฉrences existant entre la pyridine et la phosphinine quant ร leurs propriรฉtรฉs coordinantes vis ร vis des centres mรฉtalliques. La pyridine, avec une paire libre sur lโazote haute en รฉnergie et une LUMO relativement basse, est un trรจs bon ligand ฯdonneur et un assez bon ฯ-accepteur. La phosphinine, possรฉdant une LUMO beaucoup plus basse en รฉnergie, sera un excellent ligand ฯ-accepteur mais un moins bon ฯ-donneur. La phosphinine sera un bon ligand pour les centres mรฉtalliques riches en รฉlectrons.
Etude du comportement de la phosphinine en rรฉductionย
Dans la mesure oรน elles possรจdent une LUMO basse en รฉnergie, les phosphinines sont faciles ร rรฉduire. Il a รฉtรฉ montrรฉ que le composรฉ parent est rรฉduit de faรงon rรฉversible ร Eยฝ = -2,27 V vs ESR en monoradical anion. [40] A titre de comparaison, le benzรจne et la pyridine sont rรฉduits ร resp. Eยฝ = – 3,42 V vs ESR et Eยฝ = -2,70 V vs ESR. Lโรฉtude de composรฉs au schรฉma de substitution plus compliquรฉ est รฉgalement pertinente. La (2,4,6)-triphรฉnyl-phosphinine a ainsi pu รชtre rรฉduite ร trois รฉlectrons.[41] La rรฉduction monoรฉlectronique conduit ร une espรจce comportant un spin centrรฉ sur le phosphore, ce qui est cohรฉrent avec la forme de la LUMO de la phosphinine qui possรจde un gros coefficient sur lโhรฉtรฉroรฉlรฉment. En revanche la trirรฉduction conduit ร un spin qui couple avec des atomes de carbone. Lร encore le diagramme orbitalaire fournit une explication logique : la LUMO+1 possรจde un plan nodal qui passe par lโatome de phosphore.
Etude de lโhybridation du phosphore dans la phosphinine
Pour รฉtoffer quelque peu notre analyse, nous allons prรฉsenter ici les caractรฉristiques structurales des hรฉtรฉrocycles ร six chaรฎnons du groupe 15. Les angles et les longueurs de liaison mettent clairement en รฉvidence les diffรฉrences existant entre la pyridine et les autres hรฉtรฉrocycles de ce groupe. Ces valeurs ont รฉtรฉ obtenues en phase gazeuse par diffraction des รฉlectrons et par spectroscopie micro ondes.
Lโangle interne C-X-C diminue progressivement de 117ยฐ pour la pyridine ร 93ยฐ dans le cas du dรฉrivรฉ de lโantimoine. Cette contraction corrรจle avec lโaugmentation de la longueur de liaison C-X. Une analyse rapide (et peut-รชtre hรขtive) pourrait conduire ร conclure que ces deux phรฉnomรจnes proviennent de la taille plus importante des atomes lourds qui entraรฎne des liaisons plus longues et donc des angles plus petits du fait de la prรฉsence du cycle. Mais les choses ne sont pas si simples, car on pourrait aussi envisager de dรฉformer le cycle en consรฉquence pour diminuer les effets sur lโangle interne C-X-C. Une explication plus raffinรฉe est fournie couramment pour justifier ces observations ; elle fait appel au concept dโhybridation. [42, 43 ] En effet, une hybridation ns-np efficace, qui entraรฎne dans le cas prรฉsent un angle interne tendant vers les 120ยฐ idรฉaux, est favorisรฉe dโune part par un faible รฉcart รฉnergรฉtique entre les orbitales s et p et dโautre part par le fait que les orbitales s et p ont une extension spatiale comparable. Lโaspect รฉnergรฉtique nโest pas crucial ici, puisque les diffรฉrences entre niveaux dโรฉnergie des orbitales ns et np de la couche de valence diminuent lorsque lโon passe aux รฉlรฉments plus lourds.[43] En revanche, plus un atome est lourd, plus les orbitales de sa couche de valence ont un caractรจre diffus, ce qui implique que les extensions spatiales des orbitales seront trรจs diffรฉrentes : les phรฉnomรจnes dโhybridation sont alors dรฉfavorisรฉs pour les hรฉtรฉroatomes les plus lourds. Il en rรฉsulte que dans leur cas la paire libre prend un caractรจre s plus marquรฉ, tandis que les liaisons deviennent p. Mais, contrairement ร ce que lโon trouve parfois dans la littรฉrature, [42, 44] cette difficultรฉ ร pratiquer lโhybridation pour les atomes lourds ne signifie pas quโelle est impossible.
De cette รฉtude succincte on peut dรฉduire deux informations importantes :
โข Le phosphore a le droit de mal sโhybrider du fait de la prรฉsence de la paire libre. On a alors pour les liaisons PH une hybridation au phosphore de type (ฮฑs + ฮฒpx)py et pour la paire libre, une hybridation (ฮฒs – ฮฑpx), avec ฮฑ+ฮฒ=1.
โข Lโangle ฮธ corrรจle avec ce phรฉnomรจne. {ฮธ petit} entraรฎne {paire libre est s} et la rรฉciproque.
On peut rediscuter ici lโargument apportรฉ plus haut qui consiste ร dire que les OA s et p ayant une extension spatiale trรจs diffรฉrente, elles vont avoir tendance ร moins bien se mรฉlanger. Prenons la formule de PHp = (ฮฑs + ฮฒpx)py. On peut imaginer que ce phรฉnomรจne tende ร diminuer ฮฑ pour que lโhybridation s-py soit minimale. En somme, dans le cas de lโazote (tous les arguments de symรฉtrie sont identiques bien sรปr), lโhybridation des orbitales s et p est facile ร rรฉaliser et pour minimiser les rรฉpulsions entre liaisons et paire libre la gรฉomรฉtrie ฮธ = 120ยฐ est favorable, ฮฑ est choisi รฉgal ร 2/3 et lโhybridation est un sp2 (presque) parfait. Dans le cas du phosphore, lโhybridation s-p est spontanรฉment moins simple et on va avoir tendance ร favoriser la px-py devant la s-py, ฮธ < 120ยฐ et ฮฑ < 2/3. Dans le cas des hรฉtรฉrocycles ร six chaรฎnons par exemple (lร encore les problรจmes de symรฉtrie sont en tout point comparables), la contribution de lโorbitale ns dans la paire libre passe en effet de 29,1% dans le cas de la pyridine ร 63,8% pour la phosphinine.[36] Malgrรฉ cela il faut insister sur le fait que lโhybridation sp2 est accessible au phosphore, elle est juste plus coรปteuse en รฉnergie que pour lโazote. Toute cette รฉtude est ร mettre en regard du cas des amines et des phosphines. En effet, dans PH3, le phosphore est loin de possรฉder un caractรจre sp3 parfait puisque les angles H-P-H sont de lโordre de 93ยฐ (hybridation plus proche de p3 ),[46] alors que, pour lโammoniac, les mรชmes angles mesurent 107ยฐ.[47] La quaternarisation des phosphines est bien connue pour entraรฎner la rรฉhybridation du phosphore vers un sp3 parfait.
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Table des matiรจres
Introduction
Chapitre 1 : la chimie des phosphinines
A. Synthรจse et fonctionnalisation des phosphinines.
1) A partir des sels de pyrilium
2) Rรฉactions dโextension de cycle
3) Rรฉactions de cycloaddition
4) A partir de la diazaphosphinine
B. Etude des propriรฉtรฉs de la phosphinine
1) Configuration รฉlectronique de la phosphinine
2) Etude du comportement de la phosphinine en rรฉduction
3) Etude de lโhybridation du phosphore dans la phosphinine
4) Aromaticitรฉ
5) Rรฉactivitรฉ de la phosphinine
C. Rรฉfรฉrences bibliographiques
Chapitre 2 : Autour de la rรฉduction รฉlectronique dโรฉdifices organiques et organomรฉtalliques contenant des phosphinines.
A. Lโinteraction liante ร un รฉlectron
1) Introduction bibliographique : la liaison ร un รฉlectron
2) Introduction bibliographique : les interactions รฉlectroniques ร plus de 2
centres en chimie du groupe principal
3) Etude de systรจmes ร deux unitรฉs phosphinines peu contraints : la bis et la
mono-phosphinine
i. Synthรจse des composรฉs รฉtudiรฉs
ii. Etude RPE de la bisphosphinine II-3.
iii. Etude RPE de la mono-phosphinine II-4.
4) Etude de la rรฉduction dโun macrocyle ร trois entitรฉs phosphinines : II-6
5) Synthรจse de cyclo et de pyridino-phanes et รฉtude de leur comportement en
rรฉduction
i. Synthรจse du pyridinophane II-15
ii. Etude de la rรฉduction du macrocycle de pyridine II-15.
iii. Synthรจse de cyclophanes silylรฉs
iv. Etude de la rรฉduction du macrocycle II-12
B. Les complexes rรฉduits de ligands comportant un phosphore sp2
1) Les complexes rรฉduits ร base de (2,2โ)biphosphinines
i. Etude รฉnergรฉtiques des conformations possibles pour les complexes
[M(II-26)2]q
ii. Analyse orbitalaire des complexes de conformations plan carrรฉ et
tรฉtraรจdre
iii. Le rรดle du contre cation dans le complexe de ruthรฉnium
2) Complexes neutres et dirรฉduits de diphosphabutadiรจnes.
i. Introduction bibliographique : les (1,2)-dihydrophosphรฉtรจnes comme
(1,4)-diphosphabutadiรจnes ยซย masquรฉsย ยป.
ii. Synthรจse de complexes dianioniques du fer et du ruthรฉnium
iii. Synthรจse de complexes distannรฉs neutres du fer et du ruthรฉnium
C. Conclusions et perspectives
D. Rรฉfรฉrences bibliographiques
Chapitre 3 : Attaque nuclรฉophile sur la phosphinine : Etude des anions ฮป4 de phosphinine, complexation et rรฉactivitรฉ.
A. Introduction : pourquoi une attaque nuclรฉophile de la phosphinine ?
1) Chimie de coordination de la phosphinine
2) Synthรจse des anions de phosphinine
3) Chimie de coordination des anions de phosphinine.
B. Synthรจse et รฉtude des anions ฮป4 de phosphinine
1) Synthรจse et caractรฉrisation RMN des anions de phosphinine.
2) Etude des structures RX des anions
3) Etude thรฉorique
C. Synthรจse de complexes ฮท5 dโanions de phosphinine : application en hydroformylation des alcรจnes.
1) Introduction bibliographique : le ligand phosphinine en catalyse dโhydroformylation
2) Synthรจse de complexes ฮท5 de rhodium(I)
3) Activitรฉ en catalyse des complexes ฮท5 de rhodium(I)
D. Synthรจse dโun complexe ฮท2 dโanion de phosphinine, รฉtude expรฉrimentale et thรฉorique de sa fluxionalitรฉ.
1) Synthรจse de complexes ฮท2 de Pd(II) et de Pt(II).
2) Etude expรฉrimentale du phรฉnomรจne de fluxionalitรฉ dans les complexes III10 et III12
3) Etude thรฉorique des complexes III-10 et III-12
E. Synthรจse du premier cation phosphininium. Synthรจse de sulfure de phosphinine.
Etude thรฉorique de ces espรจces, aromaticitรฉ et rรฉactivitรฉ en tant que diรจne dans les rรฉactions de Diels-Alder.
1) Introduction bibliographique : le cation phosphininium et le sulfure de phosphinine comme intermรฉdiaires rรฉactionnels.
2) Synthรจse du premier cation phosphininium et rรฉactivitรฉ.
3) Caractรฉrisation des premiers sulfures de phosphinine et rรฉactivitรฉ.
4) Etude thรฉorique de lโรฉtat dโhybridation du phosphore et de lโaromaticitรฉ dans
les cations phosphininium et les sulfures de phosphinines.
5) Etude thรฉorique de la rรฉactivitรฉ en tant que diรจne de Diels Alder des cations
phosphininium et des sulfures de phosphinines.
F. Conclusions et perspectives
G. Rรฉfรฉrences bibliographiques
Chapitre 4 : Rรฉduction dโun prรฉcurseur dโor en prรฉsence de phosphinines : premiรจre synthรจse de nanoparticules dโor stabilisรฉes par des dรฉrivรฉs de phosphores sp2 et quelques applications.
A. Introduction : les nanoparticules dโor, synthรจse, applications et propriรฉtรฉs dโabsorption optique. Mรฉthodes de synthรจses de substrats inorganiques de mรฉsoporositรฉ contrรดlรฉe
1) Synthรจse de nanoparticules dโor
2) La catalyse avec des nanoparticules dโor
3) Les propriรฉtรฉs optiques des nanoparticules dโor
4) Mรฉthode de synthรจse de substrats inorganiques de mรฉsoporositรฉ contrรดlรฉe.
B. Synthรจse de nanoparticules dโor stabilisรฉes par des phosphinines : immobilisation sur billes inorganiques mรฉsoporeuses (Silice/Titane)
1) Synthรจse de nanoparticules stabilisรฉes par des phosphinines.
2) Propriรฉtรฉs des nanoparticules stabilisรฉes par des phosphinines
3) Analyse infra rouge de la phosphinine libre ou coordonnรฉe sur une nanoparticule
4) Immobilisation sur billes inorganiques mรฉsoporeuses (Silice/Titane)
C. Etude des rรฉactions de substitution de ligands ร la surface des nanoparticules.
Immobilisation sur films mรฉsoporeux et application pour la dรฉtection de petits thiols et de petites phosphines.
1) Les rรฉactions dโรฉchange de ligands en solution : thiols, phosphines et
disulfures
2) La position du pic plasmon en fonction des propriรฉtรฉs des ligands sur les
nanoparticules.
3) Caractรฉrisation des nanoparticules par microscopie TEM.
4) Application des nanoparticules stabilisรฉes par les phosphinines ร la dรฉtection
de thiols et de phosphines.
D. Etude des rรฉactions de substitution partielle de ligands ร la surface des
nanoparticules. Synthรจse de nanoparticules de type Janus. Etude des phรฉnomรจnes de sรฉgrรฉgation de phase ร la surface des nanoparticules.
1) Introduction bibliographique : les particules ou macromolecules de type tรชte
de Janus
2) Expรฉriences dโรฉchange partiel de ligands ร la surface des nanoparticules et
propriรฉtรฉs dโauto-organisation des nanoparticules Janus.
3) Des nanoparticules dโor au caractรจre Janus permanent : une preuve locale de
la sรฉgrรฉgation de phase des ligands.
4) Des nanoparticules dโor au caractรจre Janus permanent : propriรฉtรฉs optiques
en solution et preuve macroscopique de la sรฉgrรฉgation de phase.
5) Immobilisation directionnelle de nanoparticules Janus.
E. Conclusions et perspectives
F. Rรฉfรฉrences bibliographiques
Chapitre 5 : Conclusions et perspectives
Chapitre 6 : Partie expรฉrimentale
Annexes
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