LA CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT MALAGASY

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POLLUTION DE L’ENVIRONNEMENT

La pollution de l’eau

Dans la plupart des villes et des régions, l’eau douce (l’eau du fleuve, les rivières, les lacs,…) et l’eau de mer sont exploitées pour sa tisfaire aux besoins de l’homme.

Etudes physique chimique de l’eau

Définition

L’eau nous est un corps très familier, et en telle abondance que son existence paraît des plus ordinaires. Sous l’appellation générale « EAU NATURELLES » l’eau prend diverse formes et revêt différents aspects.
Elle existe dans la nature sous trois aspects différents :
Sous forme liquide, c’est la forme la plus courante ; sous forme solide (la glace, la neige, le givre), et nous savons qu’il s’agit d’eau solidifiée en raison d’une basse température ; sous forme gaz (vapeur d’eau dans l’atmosphère).
L’eau de pluie est inodore et insipide, l’eau de me r est salée, elle renferme du chlorure de sodium, l’eau calcaires laissent après ébullition un dépôt blanchâtre sur les parois du récipient. Les eaux minérales : les eauxde Vichy, certaines eaux naturelles sont dites gazeuses, elle renferme des gaz.

Etude physique de l’eau pure

L’eau pure est un liquide incolore, inodore, pour avoir un goût agréable, l’eau doit contenir 0,1 à 0,5 gramme par litre de corps minéraux dissous.
L’eau pure peut être préparée par distillation d’une eau naturelle. On peut aussi préparer l’eau pure par fusion des premiers cristaux de glace apparus lors de la congélation d’une eau naturelle (congélation fractionnée). Ces procédés, quoique nécessitant une installation complexe, sont mis en œuvre pour la pr oduction d’eau douce à partie de l’eau de mer.
L’eau pure bout toujours à la même température (100°C à la pression atmosphérique) et cette température reste constate pendant l’ébullition. Elle congèle toujours à la même température (0° sous la pression atmosphérique normale) et cette température reste constante pendant toute sa congélation. Sa masse volumique est de 1g par centimètre cube.
La distillation de l’eau pure redonne de l’eau pure absolument identique. Le pouvoir dissolvant de l’eau pure est une propriététrès intéressante. Il permet par exemple la purification de certain corps. Exemple : Le salpêtre (Nitrate de potassium : KNO3) est très soluble dans l’eau, à 15°C, 1 litre d’eau peut dissoudre 250g à 90°C.

Etude chimique de l’eau pure

L’eau est un corps très stable. Lorsqu’on porte à u ne température élevée, elle se vaporise. La condensation de la vapeur restitue un liquide en tout point semblable. En général, aucun corps nouveau n’apparait. L’eau ne se décompose pas tant que la température ne dépasse pas de 1500°C. Au-delà de cette température des corps nouveaux apparaissent. En utilisant le courant électrique onpeut obtenir une décomposition à basse température. L’eau pure est un corps composé de deux gaz : l’oxygène et l’hydrogène (1 volume d’oxygène et deux volumes d’hydrogène).

Identification de l’eau polluée

L’eau douce

La détection se fait généralement par observationde la macro faune, d’invertébrés vivant sur le fond et la couleur deseaux.
Dans les mares, les lacs et les rivières à cours lent, l’eutrophisation se définit comme la prolifération excessive de la végétation quatique, en particulier les algues flottantes.
Une vole dense appelée « fleur d’eau » se forme en surface.
Des espèces ne se développent que dans les eaux riches en matière organiques comme les larves d’éristales, les vers tubifex.

L’eau de mer

L’eau de mer peut être polluée par les naufrages des navires ayant par exemple des cargaisons de pétrole brut qui surnage sur la surface libre. L’existence des déchets ménagers rejetés dans la mer ou sur le bord, représentent également sa pollution.

Causes

L’eau douce

De très nombreuses matières toxiques peuvent polluer les eaux, soit d’une manière accidentelle, soit de façon chronique.
De l’inconscience et la négligence des gens, les fleuves, rivières et les lacs servent de dépotoir des ordures des déchets ménagères et évacuationd’ des eaux usées de ménages et des usines, favorisant la pollution de l’eau.
Les rejets des substances organiques qui sont oxydés par des bactéries aérobics entrainent une importante diminution de la teneur en dioxygène de l’eau.
Les sels minéraux parmi lesquels des composés azotés (nitrate, nitrite, sel ammoniacaux…) et des composés phosphates qui peuven t être d’origine domestique, ou d’origine agricole polluent également les eaux.
L’homme est responsable de l’eutrophisation par l’e xcès d’engrais, principalement le phosphore et l’azote utilisé pour l’agriculture. La transparence de l’eau, et la photosynthèse n’est pas possible que dans la couche superficielle. Il en résulte une diminution de la teneur globale de l’eau en dioxygène.
Mais il y a aussi d’autre source de pollution comme la pollution bactériologique d’origine animale et humaine caractérisée par le rejet de germes pathogènes provenant des latrines.

L’eau de mer

Sa pollution résulte des accidents et des naufrages au cours de transports de pétrole brut d’une part, et d’autre part des rejets volontaires des résidus des cuves de navires ou des déchets chimiques des usines ; maisaussi de certains habitants des quartiers du bord de la mer qui rejettent des déchets ménagers en plus des eaux usées dans les canaux d’évacuation déversées dans la mer.

Conséquences de la pollution de l’eau

Les eaux polluées provoquent principalement des maladies et même la mort des être vivants aquatiques.
Elle est l’origine des diverses maladies infectieuses et épidémique, par exemple le choléra qui a fait beaucoup de morts en 2000. Ellespeuvent entrainer aussi des maladies virales : la diarrhée, la poliomyélite, les maladies bactériennes comme la typhoïde et des maladies parasitaires comme l’ascaridiose et le paludisme.
Chez les être aquatiques, le phénomène d’eutrophisation, synonyme de diminution de la teneur en dioxygène de l’eau se trouve considérablement accéléré quand la matière végétale produite en grande quantité meurt et tombeu fond, puis se décompose. Cela entraine la mort des poissons, comme dans l’eau à c ours lent de l’embouchure, la baie et dans l’eau stagnante de certaines régions de Toliara I. Pour l’eau souterraine, un excès de sa teneur en nitrate peut provoquer aussi des maladies chez l’homme et les animaux qui la consomment.
Avec les nitrates et les nitrites, l’ammonium forment les produits de la dégradation microbienne. Ils favorisent l’apparition de mauvais goût et font augmenter l’utilisation du chlore lors de la désinfection.
L’un des effets des nitrates et des nitrites sur la santé se manifestent par la diminution de la fixation de l’oxygène sur l’hémoglobine, donc une maladie appelée « la méthémoglobine ».
L’insuffisance en minéraux peut entrainer des maladies de carence, en particulier pour le calcium, le fer, le magnésium et le Zinc. La présence des minéraux à taux élevé dans l’eau peut donner un goût désagréable.
Exemple goût salé pour les eaux saumâtres riches en Chlorure de Sodium (NaCI) + et peut provoquer de trouble intestinal. Pour le cas des eaux riches en calcium Ca² ; elle peut provoquer des maladies rénales, surtout chez le garçon (calculs rénaux)

La pollution de l’air

L’air est un gaz qui constitue l’atmosphère. Il est incolore et inodore mais son existence se manifeste de plusieurs façons : par se s déplacement (courant d’air), par la résistance qu’il oppose au mouvement d’une voiture ou d’une personne.

Etudes physique chimique de l’air

Chimie de l’air

Etude physique

L’air est le gaz qui nous entoure, qui entoure toute la surface de la Terre. Sa présence nous est si familière que chacun se trouveson existence toute naturelle. L’air est indispensable à la vie et à celle presque tous les êtres vivants, aussi bien animaux que végétaux.
Il est légèrement soluble dans l’eau. Il est expansible, compressible, élastique et pesant. Dans la condition normale de température etde pression, la masse d’un litre d’air est 1,293gramme.
L’air peut être liquéfié par refroidissement aux environs de -190°C. L’air liquide est en ébullition constante qui débute à -190°C et se termine à -183°C.

Etude chimique

L’air est indispensable aux combustions. La combustion d’une bougie donne naissance à de l’eau et de dioxyde de carbone (CO2° ). La combustion du souffre donne de dioxyde de souffre (SO2). 1/5 de l’air environ est utilisée dans les combustions. Les principaux constituants de l’air sont le diazote (N 2) qui constitue le 4/5 de son volume ; le dioxygène (O2) moins abondant, 1/5 de son volume. Des constituants secondaires ou mineurs existent aussi dans l’air dont les principaux sont le dioxyde de carbone (CO2) en nette augmentation, de la vapeur d’eau qui est en proportion très variables selon le climat, des poussières solides et aérosols y véhiculent denombreux polluants dont certains sont toxiques (goudron, composé de métaux lourds, microfibre…).
Si tels sont les constituants de l’air atmosphérique, comment identifier l’air pollué ?

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : APERCU THEORIQUE DE L’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE 1 : L’ENVIRONNEMENT
1-1- Définition
1-1-1- Environnement.
1-1-2- Pollution.
1-2- Pollution de l’environnement
1-2-1- La pollution de l’eau.
1-2-1-1- Etude physique chimique de l’eau
a- Définition
b- Etude physique de l’eau pure
c- Etude chimique de l’eau pure
1-2-1-2- Identification de l’eau polluée
i) L’eau douce
ii) L’eau de mer
1-2-1-3- Cause
i) L’eau douce
ii) L’eau de mer
1-2-1-4- Conséquences de la pollution de l’eau
1-2-2- La pollution de l’air.
1-2-2-1- Etude physique chimique de l’air
a- Chimie de l’air
i) Etude physique
ii) Etude chimique
b- Identification
c- Cause de la pollution de l’air
1-2-2-2- Conséquences de la pollution de l’air
i) Sur l’eau de pluie
ii) Les effets de la santé
iii) Les cas de l’ozone
iv) L’effet de serre
CHAPITRE 2 : LA CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT MALAGASY
2-1 Education relative à l’environnement
2-1-1- Définition
2-1-2- Historique
2-1-3- Le WWF international
2-1-4- Les objectifs de l’éducation relative à l’environnement
2-2 La politique nationale de l’environnement
2-2-1- Le plan d’action environnementale
a- Les programmes environnementaux
b- Les thèmes de l’environnement dans les programmes scolaires de l’enseignement secondaire et de Lycée
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’ETUDES, METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET VERIFICATIONDES HYPHOTHESE
CHAPITRE 3 : MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’ETUDES ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3-1- Monographie de la zone d’études
3-1-1- Le District de Toliara I
3-1-2- Le cadre scolaire
3-2- Méthodologie de recherches
3-2-1- Les visites
i) Visite avec entretiens aux agents de WWF Toliara
ii) Visite avec entretiens aux agents de la voirie de la commune de Toliara
iii) Visite avec entretiens à la JIRAMA
3-2-2- Les enquêtes
i) Enquêtes ménages
ii) Enquêtes auprès des enseignants
iii) Enquêtes auprès des parents d’élèves
3-2-2-1- Les entretiens
CHAPITRE 4 : VERIFICATION DES HYPOTHESES
4-1- Vérification de la première hypothèse
4-2- Les enquêtes
4-3- Vérification de la deuxième hypothèse
4-3-1- Enquête auprès des enseignants
4-3-2- De l’enquête auprès des 32 parents d’élèves
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE 5 : PREVENTIONS ET PRECAUTIONS
5-1- Pollution de l’eau
5-1-1- Traitement de l’eau potable
5-2- Pollution de l’air
5-2-1- Le bois utilisé comme source d’énergies
5-2-2- D’autres sources d’énergies
CHAPITRE 6 : APPLICATION DES SCIENCES PHYSIQUES A LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (Energie renouvelable)
6-1- Energie solaire
6-1-1- Définition
6-1-2- Nature de rayonnement solaire
6-1-3- Utilisation et technique pour capter l’énergie solaire
6-1-4- Avantages
a- Aspect économique
b- Aspect environnemental
6-2- Energie Eolienne
6-2-1- Définition
6-2-2- Technique pour capter de l’énergie éolienne
6-2-3- Avantage
6-3- Utilisation de l’énergie renouvelable dans le district de TOLIARA I
6-3-1- Energie solaire
6-3-2- Energie éolienne
CHAPITRE 7 : EDUCATION ET ENSEIGNEMENT
7-1- La sensibilisation de la population locale
7-1-1- Stratégie
7-1-2- Actions concrètes
7-2- Dans les écoles
7-2-1- Organisation au niveau des intervenants
i) Les intervenants
ii) Leurs missions
a. Les enseignants
b. L’équipe pédagogique de l’établissement
c. Le responsable de l’environnement au niveau de la CISCO
d. Les responsables de l’éducation au WWF : le CCEE
e. Les parents d’élèves
iii) Les besoins en formation et les échanges
CONCLUSION GENERALE

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