LA CARTOGRAPHIE ET L’EVALUATION DES RISQUES
Irrigation
Les ressources hydrauliques, autrefois abondantes, ont permis la dynamisation et l’évolution de l’agriculture irriguée accompagnée d’une modernisation et d’une conversion des systèmes d’irrigation (goutte à goutte en arboriculture). Cependant, cette évolution s’est trouvée affectée par la succession des années de sécheresse durant les deux dernières décennies : une régression des ressources en eau superficielles de 50% et une baissedu niveau piézométriques de la nappe phréatique de 2 m/an en moyenne.
Système d’irrigation
L’irrigation dans la zone de Fès (Tableau 5) se fait majoritairement par pompage privé (93% des surfaces irriguées) à partir de la nappe phréatique du Saïss, le reste est constitué par les périmètres de PMH (Périmètre du moyen hydraulique) dont la source d’irrigation provient essentiellement des eaux de surface. La plupart des superficies de l’irrigation privée(IP) sont concentrées dans les régions relevant des zones d’actions des DPA (Direction Provincial d’agriculture), Fès(9%).
Cultures irriguées
DPA Maraîchage Arboriculture Fourrages Céréales Légumineuses
Cultures industrielles Fés 1 908 1980 416 1255 217 358 Pourcentage 31% 32% 7% 21% 4% 5%
L’occupation du sol dans les zones irriguées (Figure 15), montre une prédominance des cultures de céréales, de l’arboriculture et du maraîchage avec des proportions respectives de 21%, 32% et de 31%. Les autres cultures irriguées sont les cultures fourragères (7%), les légumineuses (4%) et les cultures industrielles (5%).
Cultures irriguées
L’occupation des sols des superficies irriguées de la zone d’étude est donnée dans le tableau(Tableau6)suivant:
DPA Maraîchage Arboriculture Fourrages Céréales Légumineuses
Cultures industrielles Fés 1 908 1980 416 1255 217 358 Pourcentage 31% 32% 7% 21% 4% 5%
L’occupation du sol dans les zones irriguées (Figure 15), montre une prédominance des cultures de céréales, de l’arboriculture et du maraîchage avec des proportions respectives de 21%, 32% et de 31%. Les autres cultures irriguées sont les cultures fourragères (7%), les légumineuses (4%) et les cultures industrielles (5%).
Mode d’irrigation
Comme le montre la figure 16, le système d’irrigation dominant est le gravitaire avec 80 % de la superficie totale. Le système goutte à goutte concerne 12 % de la superficie. L’aspersion et le pivot ne dépassent pas 5% de la superficie totale.
Comme le montre la figure 16, le système d’irrigation dominant est le gravitaire avec 80 % de la superficie totale. Le système goutte à goutte concerne 12 % de la superficie. L’aspersion et le pivot ne dépassent pas 5% de la superficie totale.
Définition du risque un risque naturel est la menace qu’un événement intempestif dangereux du cours d’un phénomène naturel, l’aléa, ait des effets dommageables, imprévus ou mal prévenus, sur les aménagements, les ouvrages et les personnes, les enjeux, plus ou moins graves, voire catastrophiques, selon leurvulnérabilité.Quels qu’ils soient, où que ce soit, les aléas naturels sont toujours potentiellement dangereux ; on ne peut pas les maîtriser, mais la plupart de leurs effets – dommages, accidents, catastrophes -, peuvent être sinon évités, du moins limités par l’étude prospective, les actions depréventionet de protection, et par lagestion de crise, reposant sur des études scientifiques sérieuses du phénomène naturel en cause, du bassin de risque et de la vulnérabilité des aménagements et ouvrages qui y sont construits.
Unaléa naturelest la possibilité qu’un phénomène, qu’une manifestation naturelle relativement brutale menace ou affecte une zone donnée.
Les enjeux sont les personnes, biens et activités susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel.
la vulnérabilité est le niveau de conséquence prévisible d’un aléa sur les enjeux. La vulnérabilité mesure «les conséquences dommageables de l’évènement sur les enjeux concernés. »La vulnérabilité peut être humaine, socioéconomique et environnementale (Dictionnaire de l’environnement, 1991 in Idrissi.S 2012).
Les risques étudiés
le risque d’inondation
Les inondations représente les aléas les plus largement représentés sur la planète, ils concernent de nombreuses populations .ils faut distinguer entre crue et inondation du cours d’eau .Dés que celui-ci ne suffit plus à contenir l’écoulement l’eau déborde et se répand dans le lit majeur provoquant une inondation .Il peut donc y avoir une crue sans inondation. (Veyret Y.2000) Les crues dans le bassin de Sebou qui sont à l’origine des inondations sont de deux types :
– soit dues à des orages violents et brusques localisés essentiellement dans les zones de montagnes ou à leur piémont et qui surviennent en été ou en automne (période juin-octobre). Ces orages violents donnent lieu à des crues au niveau des petits bassins versant ne dépassant pas quelques dizaines de km² et avec un temps de montée de quelques heures;
– soit dues à des précipitations généralisées et homogènes qui donnent lieu à des crues à temps de montée important dépassant les 6 heures. Ces crues produisent des inondations mais de faibles risques.
La différence entre les deux types de crues est que les premières ne sont ni annoncées ni connues par les populations étant donné leur localisation très restreinte dans l’espace.
Les zones urbaines sont les plus vulnérables aux inondations notamment celles longeant les cours d’eau ou même celles situées sur les lits majeurs des oueds. Comme c’est le cas pour la vallée OuedFès qui est parcourue par l’oued Fès.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Le risque d’inondation |
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Table des matières
SOMMAIRE
RESUME
DEDICACE
REMERCIMENTS
SOMMAIR
TABLE DES FIGURES ETPHOTOS
TABLE DES TABLEAUX.
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I CADRE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
I-DONNEES GENERALES SUR LA ZONE D’ETUDE,BASSIN VERSANT DE L’OUEDFES
I-1-Situation géographique du bassin versant de l’Oued Fès
I-2-Cadre géologique
I-2-1-Présentation du contexte géologique régional
I-2-2-Formations géologiques dans le bassin de Fès-Meknès
II- L’HYPSOMETRIE
III- LA PENTE
IV- CADRE CLIMATIQUE
IV-1-les précipitations
IV-2-Température
V- CADRE HYDROLOGIQUE ETHYDROGEOLOGIQUE
V-1-Hydrologie
a- Le réseau hydrographique qui traverse la ville
b- Données morpho-dynamiques des oueds
c- Les bassins versant élémentaires
-2-Hydrogéologie
VI- OCCUPATION DU SOL
VI-1-Irrigation
a- Système d’irrigation
b- Cultures irriguées
c- Mode d’irrigation
CHAPITRE II ETUDE DES RISQUES MENAÇANT LA VILLE DE FES
I- DEFINITION DU RISQUE
II- LESRISQUES ETUDIES
II-1-le risque d’inondation
II-1-1-définition
II-1-2 Le risque d’inondation dans la ville de Fès
1. Problématique
2. Rappel des crues historiques et dégâts
3. Diagnostic de la situation existante des oueds de la zone étudiée
II-2.Le risque de pollution
II-2-1. Définition
Hydrologie de Surface & Qualité des Eaux
II-2-2 la pollution au niveau de l’oued Fès
II-3.Le risque de dépôts illicite de remblais
CHAPITRE III LA CARTOGRAPHIE ET L’EVALUATION DES RISQUES ETUDIES DANS LA ZONE URBAINE DE LA VILLE DE FES
I- METHODOLOGIE DE L’ETUDE
II- CARTOGRAPHIE DES ALEAS
II-1.L’aléa inondation
II-2 L’aléa dépôts des remblais
II-3 L’aléa pollution des eaux
III – LA CARTOGRAPHIE DE LAVULNERABILITE
IV – LA CARTOGRAPHIE DU RISQUE GLOBAL
IV-1 Carte de susceptibilité globale
IV-2 Carte de risque global
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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