LA CARTE , outil de base de l’enseignement et de l’apprentissage de la géographie

La géographie est une science de localisation ou « science du paysage » comme le disait Jacqueline Beaujeu-Garnier cité par SANTOS M. en 1984. La géographie a été et demeure une science des yeux, dont le but est de faire voir. Elle a pour objectif d’apprendre aux élèves à analyser l’espace, l’espace concret, représenté tout d’abord par le paysage. Mais la géographie n’est pas seulement cela, car l’espace ne se réduit pas au paysage. Il existe en effet un espace abstrait, que seul le raisonnement est en mesure de révéler. La représentation de la réalité spatiale est alors l’une des pierres angulaires de la démarche géographique. C’est ainsi que la géographie utilise, pour que son enseignement soit efficace, plusieurs moyens dont les croquis, les TICE, les images, les cartes, etc…

Les cartes se distinguent de ces moyens car comme CLAVEL C. l’affirmait : « la carte est le premier outil de travail en géographie ». La cartographie et la géographie ont de tout temps été liées et qu’il n’y a pas de géographie, et donc pas d’enseignement de la géographie sans cartes. Ainsi, parlons un peu de la naissance de la cartographie. Les hommes ont utilisé des cartes depuis la plus lointaine Antiquité, probablement avant même l’invention de l’écriture. La carte est née vers 6200 avant J.-C d’après les fouilles archéologiques effectuées dans les années 1960 à Çatal Höyük (dans le centre de la Turquie). C’est une carte authentifiée c’est-àdire une fresque qui représente un plan de ville stylisé et le volcan Hassan Dag tout proche en éruption. Cette carte est plutôt une image sacrée et n’avait aucune prétention utilitaire. Une tablette sumérienne en terre cuite sur laquelle figure le parcours de l’Euphrate à travers le nord de la Mésopotamie remonte pour sa part à 3800 avant J.-C  . La carte se présente ainsi comme un objet utilitaire, les Phéniciens décrivent précisément les côtes qu’ils fréquentent, mais aussi un objet conceptuel : une représentation du monde. Égyptiens et Chaldéens semblent avoir été réellement les premiers à essayer de représenter ce que leur offrait l’observation immédiate de la Terre (fragments de plans faits sur des tablettes d’argiles).

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDES, LE LYCEE RAZAFINDRABE VICTORIEN MORAMANGA

Selon DEMANGEON, « La géographie localise. La géographie décrit. La géographe compare. » C’est une science descriptive et explicative, qui joue un rôle important dans la formation de l’esprit. C’est la raison pour laquelle nous tenons à présenter le lieu de notre recherche avant d’analyser tous les travaux que ce soit sur le terrain ou ailleurs.

LOCALISATION ET HISTORIQUE DE L’ETABLISSEMENT 

Sa situation géographique 

Erigé dans la Commune urbaine de Moramanga, sous-région Mangoro, Région Alaotra-Mangoro dans l’ex-Faritany de Toamasina, le Lycée Razafindrabe Victorien (L.RV) se trouve dans le fokontany de Moramanga Ambony. Le L.RV se trouve entre la longitude 48°14’05.80’’E et 48°14’06.36’’E et la latitude 18°56’52.00’’S et 18°56’52.10’’S. Il est bâti sur le flanc d’une colline bordant la partie orientale de Moramanga (la colline d’Ambohimaromamo qui culmine à 1054m d’altitude) , sur une altitude de 929m. Il est localisé à l’est de la ville, vers la sortie pour Toamasina, au bord de la Route Nationale n°02. Le lycée se trouve à l’est de la vielle prison de Moramanga ; par contre, le Trésor Public est devant lui (au sud), séparé par la route qui mène vers l’Hôpital de Moramanga.

L’historique du lycée

Le Lycée RAZAFINDRABE Victorien à Moramanga a une longue histoire car il existait déjà depuis les années 30.

A l’époque de la colonisation, le territoire qu’occupe actuellement le lycée a été utilisé en faveur des gardes indigènes (« Gardes de Madagascar) par les colonisateurs français. Quelques années avant l’indépendance de Madagascar, une école a été construite par les colons, dans cet endroit, « Ecole complémentaire», destinée aux enfants français et malgaches résidants à Moramanga.

En 1960, l’ex-caserne des « Gardes de Madagascar » comporte quatre (04) bâtiments. En 1962, l’ex-caserne, bordant le côté nord de la rue principale menant vers l’hôpital actuel a été transformée en établissement public d’enseignement secondaire dénommé « Cours Complémentaire » (CC). Par la suite, il est devenu « Collège d’Enseignement Général (C.E.G) disposant de quatre sections : 6ème,5ème ,4ème et la 3ème. Les chefs d’établissements successifs sont Monsieur GARANX et Monsieur FERBOS.

En 1977, ce C.E.G s’est transformé en Sekoly Ambaratonga Faharoa Manokana (SAFM). On y a enseigné des élèves de la classe de Sixième à la classe de Seconde. En 1982, la SAFM est mutée en Lycée d’Enseignement du Second Cycle (de la Seconde en Terminales). L’établissement est ainsi appelé « Lycée MORAMANGA ».

En 1990, une commission quadripartite composée par des parents d’élèves, des élus, des enseignants et des autorités locales, sous l’égide du Conseil Populaire du Fivondronampokotany de Moramanga a proposé le nom du héros de la lutte pour l’indépendance de Madagascar en 1947, « RAZAFINDRABE Victorien » comme appelation du lycée. Ainsi, le 17 février 1990, le Ministre de l’Enseignement Secondaire et de l’Education de Base de l’époque, Monsieur VELOMPANAHY Aristide a été venu en personne pour inaugurer la plaque historique. Désormais, l’établissement s’appelle « Lycée RAZAFINDRABE Victorien ».

LE FONCTIONNEMENT DU LYCEE

L’organigramme

Un organigramme est l’un des outils de base important et indispensable utilisé dans chaque organisme professionnel. Il sert à indiquer la répartition des responsables, l’ensemble des tâches entre les postes, et les relations de commandement qui existent entre eux ainsi que les rapports de subordination afin d’éviter tout empiètement de fonction ou de responsabilité en vue de garantir une bonne qualité de travail pour l’atteinte des objectifs fixés au préalable.

Le Lycée Razafindrabe Victorien est sous la direction d’un doctorant, Monsieur Le Proviseur RAKOTOMAMONJY Emmanuel Robert, et ce, depuis janvier 2010 (liste des proviseurs). Il est le quatrième proviseur du lycée. Il a un DEA de Pédagogie et porte comme titre Master II of Arts on Education.

Le Proviseur assure la gestion administrative, pédagogique et financière du lycée. Il est en étroite collaboration avec son adjoint, Monsieur Le Proviseur Adjoint, RAHARISON Ndimby Valoanja. Il seconde le Proviseur dans la gestion pédagogique. Il lui appartient de réaliser l’harmonieuse collaboration de tous. Le Proviseur et son Adjoint collaborent avec d’autres services. La surveillance administre les élèves. Sous la responsabilité d’un Surveillant Général, six surveillants se répartissent par deux (02) entre niveau au L.RV. Quant à la scolarité, elle est l’un des services les plus importants en établissant le lien entre les élèves, direction et le personnel enseignant la scolarité. Elle assure les actes de gestion administrative depuis l’arrivée des élèves, à leur départ tout en passant par l’organisation de son emploi du temps et de ses examens, le dossier social des élèves et les statistiques scolaires. La documentation est le responsable de la bibliothèque scolaire. L’Economat assure la gestion financière et matérielle de l’établissement.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I: PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDES, LE LYCEE RAZAFINDRABE VICTORIEN MORAMANGA
A. LOCALISATION ET HISTORIQUE
1. Sa situation géographique
2. L’historique
B. LE FONCTIONNEMENT DU LYCEE
1. L’organigramme
2. La situation des personnels administratif et enseignant
3. La population scolaire
4. L’infrastructure
CHAPITRE II : QUELQUES NOTIONS SUR LA CARTE ET L’ENSEIGNEMENT ET APPRENTISSAGE DE LA GEOGRAPHIE
A. LA CARTE
1. Définitions
2. Classement des cartes
B. LE FOIBEN-TAOSARINTANIN’I MADAGASIKARA
1. Son historique
2. Les missions et les activités du FTM
3. Les projets en cours au sein du FTM
4. Les problèmes
C. ENSEIGNEMENT ET APPRENTISSAGE
1. Définitions
a) L’enseignement
b) L’apprentissage
2. Situation d’enseignement/apprentissage
CHAPITRE III : CARTES ET ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE DE LA GEOGRAPHIE (RESULTATS DES ENQUETES)
A. ENQUETES AUPRES DES ENSEIGNANTS
1. Fréquence de l’utilisation du globe par les enseignants
2. Utilisation de la carte en cours de géographie
a) Choix des enseignants sur la carte utilisée en classe
b) Moment d’utilisation de la carte pendant le cours de géographie
c) Fréquence de l’utilisation de la carte
3. Les intérêts pédagogiques de la carte
4. Rôles de la carte dans l’explication
5. Adéquation de l’utilisation de la carte en classe avec celle préconisée par le curriculum
B. ENQUETES AUPRES DES ELEVES
1. La carte : faible choix des élèves
2. La carte dans la réalité quotidienne des élèves en classe
a) Compétences pour décoder la carte
b) Difficultés sur la lecture des différents types de cartes
c) Avantages de la construction de cartes
3. Place de la carte dans l’apprentissage des élèves
4. Apport de l’utilisation de la carte par le professeur
CONCLUSION GENERALE

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