La Caisse d’Epargne et le Crédit agricole mutuel (CECAM)
Le réseau des CECAM, première institution financières dans 9 régions de Madagascar : morondava, Tsiroanomandidy, itasy, antsohihy, Alaotra, Ambositra, Ambatolampy, Antsirabe, et Antananarivo. Il met en place une politique dynamique de Gestion du micro financement en milieu rural. Une conception mutualiste fondée sur le capital et la caution Le réseau CECAM a d’abord été construit pour fournir des services de crédit aux agriculteurs. Au départ, il a majoritairement utilisé des ressources externes (ligne de crédits) mais il a développé le souci mutualiste de l’appropriation du système par les sociétaires et de leur responsabilisation, par la mise au jeune de leurs propres ressources et par des processus de décision d’octroi très décentralisés reposant sur des élus.
Un mécanisme financier mutualiste a été conçu et mis en œuvre pour constituer le capital social qui est la base financière du réseau. Chaque sociétaire doit apporter sa part à la constitution du capital Sociale d’un montant fixe et identique pour tous les sociétaires. Ensuite chaque demande de crédit s’accompagne du versement d’une contribution individuelle proportionnelle au montant du crédit. Ce sont le Parts Sociales Variables. Ces contributions, obligatoires et non rémunérées, sont financées par l’épargne monétaire préalable des membres. Le surplus d’épargne éventuellement disponible peut également être mobilisé par le Réseau sous forme de dépôts, libres et volontaires, rémunérés selon le montant et la durée.
Divers types de crédits adaptés aux besoins des populations agricoles et rurales, mêmes les plus modestes.
• Les crédits de production financement les dépenses de culture ou d’élevage, sur une durée de 4 à 10 mois.
• La Location Vente Mutualiste (LVM), permet l’acquisition de petits matériels agricoles ou de biens d’équipement, pour d’autres activités rurales. Paiements étalés sur 12 à 36 mois.
• Le crédit Grenier Commun Villageois (GCV), pour financer le stockage en commun des produits de récolte jusqu’à la période de soudure (4 à 8 mois)
• Le crédits Sociaux permet aux paysans d’éviter le recours à l’usurier en cas de besoin urgent et imprévu (2 ou 3 mois).
• Les crédits Commerciaux s’adressant aux coopératives agricoles qui organisent l’approvisionnement en intrants ainsi que la collecte, le stockage et l commercialisation groupée des produits des membres.
Le volume d’encours des crédits connaît une croissance soutenue. Certains types de crédits connaissent une forte saisonnalité liée au calendrier agricole. L’objectif est de devenir un système financier, uni et décentralisé, professionnel et autonome financièrement.
OTIV (Otrika, Tahiry, Ifampiamborana vola)
Le réseau OTIV (Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola) est constitué de 4 caisses mères et de 60 caisses de base. Les caisses mères sont localisées à Antananarivo, à Ambatondrazaka, à Sambava et à Toamasina, les caisses mères sont des structures intermédiaires, en attendant la mise en place d’un organe central, réalisent les missions de celui-ci : représentation, gestion des liquidités, création et encadrement des caisses de base, formation, inspection/vérification. Les premières caisses de base ont été installées en 1994. Le réseau OTIV est appuyé par DID (Développement International des jardins), est chargé de lui fournir l’assistance technique en vue de la prise en charge du réseau par les dirigeants et le personnel malgache, du développement du réseau,et de ma sécurité et de la rentabilité du réseau. L’OTIV a des antennes dans toute l’île. Parmi les plus importants bailleurs de fonds du réseau OTIV figure la Banque Mondial, qui finance les activités de mise en place et de promotion du réseau à travers le Projet Micro Finance (PMF). Au cours de l’année 2000, le réseau a prévu de créer des unions régionales des OTIV : une pour Antananarivo, une pour Sambava et une pour Toamasina et Lac Alaotra. OTIV propose aussi bien des produits d’épargne, que des crédits : crédits commerciaux, crédit à la production et crédit social. Les sociétaires des OTIV regroupent des salariés du milieu urbain, et des personnes exerçant des activités rurales.
FENU
Le fonds d’équipement des Nations Unies (FENU) a mis en exergue l’importance des microfinances pour servir un développement rural, dans les Pays Moins Avancés (PMA). C’est un projet qui consiste à augmenter le nombre de ménages ayant accès aux financements ruraux à 600 000, en partenariat avec le gouvernement Malgache. Le slogan adopté est : « Travailler ensemble afin de promouvoir un développement rural intégré dans les pays en développement notamment les PMA ». notons que seuls 5 % de la Population rurale malgache ont pu accéder aux microfinances, soit environ 600 000 personnes, (on plus qu’un ménage comporte en moyenne six individus).
ADEFI
L’ADEFI est une institution financière mutualiste, spécialisée dans le financement des micro-entreprises urbaines. Créée en 95 dans le cadre du projet d’appui au développement des micro-entreprises, initié à Antsirabe, financé par la Coopération Française et conduit sous la tutelle technique du Ministère Malgache de l’Industrialisation et de l’Artisanant jusqu’en Juillet 99, l’ADEFI est devenue la première institution financière mutualiste agrée par l’état – décision d’agrément de la Commission de Supervision Bancaire et Financière N°002/99 _ CSBF du 13 août 99, inscrit au registre des établissements de crédits agrées sous la référence n°001/Ifm/1999 mais indépendant de l’Etat. Depuis Juillet 1999, l’AFD a pris la relève de la Coopération Française pour le financement des besoins liés à l’extension de l’activité d’ADEFI.
L’adaptation des produits aux besoins très spécifiques de ce secteur, l’efficacité de la méthode mise au point, ses résultats et son impact sur le développement des microentreprises sont les points forts de cette institution qui a atteint son équilibre financier depuis 1997.
Quels sont les objectifs d’ADEFI ?
Faciliter l’accès aux crédits pour les microentreprises exclus du crédit bancaire ; améliorer les revenus pour développer les activités et créer des emplois.
Quelles sont les activités financées par Adéfi ?
Tous les secteurs d’activités économiques sauf les activités prohibées, illicites et détériorant l’environnement : production, transformation, service, artisanat, commerce, transport, hôtellerie, agriculture, élevage.
Qui peut avoir accès au crédit ?
Les microentrepreneurs, hommes ou femmes, de nationalité malgache, développant une activité rentable et souhaitant se développer ; ayant une bonne moralité et s’investissant personnellement dans leur entreprise et faisant preuve d’un certain savoir faire dans leur domaine ; ayant leur entreprise située dans n’importe quelle zone d’intervention d’ADEFI.
Où s’adresser ?
Pour être plus près de vos préoccupations, ADEFI met à votre disposition 4 antennes régionales et 20 bureaux répartis dans 4 provinces de Madagascar (Antananarivo, Antsirabe, Toamasina et Fianarantsoa) et où nos agents vous renseigneront sur les conditions et les modalités d’accès aux crédits.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I- PRESENTATION DU PROJET
Section 1- HISTORIQUE
1.1- Monographie de la région d’implantation
1.1.1- Milieux humain et social
1.1.1.1- Population et démographie
1.1.1.2- Croissance démographique
1.1.1.3- Caractéristique des ménages
1.1.1.4- Mouvements migratoires
1.1.1.5- Enseignement et éducation
1.1.2-.Secteur économique
1.1.2.1- Secteur agricole
Agriculture
1.1.3- Les organismes de crédits
– Le crédit rural
La Banque
Les Mutuelles d’Epargnes et de Crédits
1.1.4.-Les autres organismes de crédit
Les Organismes Non Gouvernementaux (ONG)
Les opérateurs privés
Organisations professionnelles
1.3.4-Situation de opérations en décembre 1999
Section 2- CARACTERISTIQUES DU PROJET
2.1- Entreprise de services financiers
2.2- Les organismes de micro financement à Madagascar
2.2.1- La Caisse d’Epargne et le Crédit agricole mutuel (CECAM)
2.2.2- OTIV (Otrika, Tahiry, Ifampiamborana vola)
2.2.3- FENU
2.2.4-ADEFI
2.2.5- AECA
2.2.6- TIAVO
CHAPITRE II- ETUDE DE MARCHE
Section 1 : L’ANALYSE DE L’OFFRE
1.1- Les institutions financières mutualistes
1-2- Le système d’octroi de crédit des Institutions Financières Mutualistes
Section 2- L’ANALYSE DE LA DEMANDE
2-1- Evaluations des intentions de la population
2-2- Les résultats attendus
Section 3- LA POLITIQUE ET LA STRATEGIE MARKETING ENVISAGEES
3.1- Le marketing en tant que méthode
3.2-La technique précise de la situation
3.2.2-Une stratégie définie
3.2.3-Une génération prudente
3.2.4-Un système de Suivi-Evaluation
3.3- Stratégie d’approche : Les stratégies « Push » (pousser) et la stratégie « Pull »
3.3.1- La stratégie « Push »
3.2.2- La stratégie PULL (Tirer)
Section 1- LES OUTILS D’EVALUATION
1-1.- La Marge brute d’autofinancement (MBA) ou cash-flow
1.1.1-Définition
1.1.2-Détermination
1-2- Cash-flow actualisé (Cfact)
1.2.1- Définition
1.2.2- Formulation
1.3- Valeur actuelle Nette (V.A.N.)
1.3.1- Définition
1.3.2- Détermination
1.4- Taux de Rentabilité Interne (T.R.I.)
1.4.1- Définition
1.4.2- Formulation et interprétation
1.5- Durée de récupération du capital investi (D.R.C.I.)
1.5.1- Définition
1.5.2- Calcul
1.6- Indice de profitabilité (IP)
1.6.1- Définition
1.6.2- Calcul et interprétation
1.7- Retour sur investissement « RETURN ON INVESTISMENT (ROI) »
1.7.1- Définition
1.7.2- Formulation
Section 2 : LES CRITERES D’EVALUATION
2.1- La Pertinence
2.2- L’efficience
2.3- L’efficacité
2.4-Impact
2.5- La durabilité ou viabilité
CHAPITRE I- CONDUITE DU PROJET
Section °1- TECHNIQUES DES MICRO FINANCES
1.1- Microfinances
1.1.1- Définition
1.1.2- Les acteurs de la MicroFinance à Madagascar sont
1.2- L’environnement de la MicroFinance à Madagascar
1.3- Conditions d’accès aux Institutions Financières Mutualistes (IFM)
1.4- Statistiques des réseaux d’IFM
Section 2 : PRESENTATION DE LA CECAM
2.1- Organisation technique
2.1.1- Structure du réseau CECAM
2.1.2- Politique de recouvrement de crédits
2.2- Organisation fonctionnelle
2.2.1- Le Directeur de L’URCECAM
2.2.2-L’Inspecteur
2.2.3- Le responsable des crédits
2-2 4- Le Chef de produit crédit
2-2-5- Le chargé du contentieux
2-2-6- Le Responsable du Réseau
2-2 7- Le Responsable Administratif et Financier
2-2-8- Le Comptable
2-2-9- Le Responsable Animation Formation
2-3.- Le Responsable des Zones
2-3.1- Les élus de la CECAM
2-3.2 -Les conseillers de la CECAM
2-3-3- Les élus de l’URCECAM
2-3- Le Conseil d’Administration d’UNICECAM
CHAPITRE II : CAPACITE DE FINANCEMENT DE LA CECAM
Section 1- ALLOCATION DES CREDITS
11- Produits Crédits
1.1.1- Crédit social
1.1.2- Le crédit productif
1-1-3- Le crédit commercial personne physique
1.1.4- Le Grenier Commun Villageois ou GCV
1.1.5- La location vente mutualiste (LVM)
1.1.6- Le crédit culture Pérenne
1.1.7- Le crédit « Achat de terrain cultivable » ou « Aménagement de terrain à cultiver »
1.1.8- Crédit BATIMENT ET FONCIER
a)- Le crédit construction
b)- Le crédit « Achat de terrain à bâtir »
1.2-Analyse des prestations financières de L’URCECAM
Section 2 : LES OPERATION DEPOT –EPARGNE
2.1- Le dépôt à vue (DAV)
2-2- Le dépôt a terme et ses opérations (DAT)
2-3- Le plan d’épargne et ses opérations
CONCLUSION