La bonne gouvernance : un des facteurs de reussite d’une cooperative d’epargne et de credit

Dans le contexte général, la microfinance est présente comme un des modes de financement de développement, palliant l‟insuffisance des financements consentis par le système financier classique des pays en développement. Son importance s‟est accrue dans le champ des politiques internationales de développement. Pour les institutions multilatérales comme la Banque mondiale, elle se présentait comme un moyen d‟intégrer les populations pauvres en tant qu‟acteurs du marché globalisé, par un appui à la micro-entreprise du secteur informel à travers des programmes de micro-crédit, de formation de gestion et à l‟apprentissage technique.

Selon LABIE Marc, la microfinance : « c‟est l‟octroi des services financiers (généralement du crédit et/ou de l‟épargne), à des personnes développant une activité productive, le plus souvent de l‟artisanat et du commerce, et n‟ayant pas accès aux institutions financières commerciales en raison de leur profil socio économiques » La majorité des institutions de microfinance sont nées d‟organisations Non Gouvernementales (ONG). Cependant, au fur et à mesure du développement du secteur de la microfinance, la perspective a évolué, passant de la simple prestation de services de crédit à un réel processus d‟intermédiation financière comprenant des services d‟épargne et d‟autres services financiers demandés par les pauvres économiquement actifs. En outre, la base limitée des ressources (bailleurs de fonds) finançant la demande croissance du secteur de la microfinance implique que les institutions vont de plus en plus devoir se financer sur ellesmêmes. Ce changement de perspectives s‟accompagne d‟une meilleure compréhension des implications de la structure institutionnelle dans la réalisation des objectifs d‟amélioration du service, de développement des services et de pérennité.

LES MATERIELS ET LES METHODES

LES MATERIELS

Nombreux sont les moyens et les méthodes que nous avons utilisés afin de bien illustrer et de bien compléter les informations contenues dans ce mémoire. Non seulement la zone d‟étude de la société comme la présentation de l‟entreprise et ses activités, mais aussi les outils théoriques et les autres documents comme autres outils utilisés, ainsi que de l‟utilisation des différents logiciels de traitement de données.

La présentation du Réseau OTIVTANA

Tout d‟abord, OTIVTANA est une Société Coopérative d‟épargne et de crédit à capital variable, sans but lucratif, fondée sur les principes de coopération, de solidarité et d‟entraide et son objectif principal est de collecter l‟épargne de ses membres et de consentir des crédits de ceux-ci.

La classification et la dénomination ainsi que les objectifs et les valeurs du Réseaux OTIVTANA

Concernant la classification, OTIVTANA est une institution de microfinance mutualiste de niveau 2. Ses principes généraux sont la libre adhésion des membres, la non limitation du nombre des membres, l‟égalité des droits et d‟obligations de chaque membre et chaque membre ayant droit à une voix et à une seule quelque soit le nombre de parts qu‟il détient, ainsi que la limitation des services financiers aux seuls membres. De plus, toute répartition de bénéfice est interdite. Relatif à sa dénomination Sociale : Ombina Tahiry Ifampisamborana Vola, sa vision est de devenir le plus grand réseau de microfinance du pays dans toutes les régions en terme de portefeuille d‟épargne, crédit et membre et restera le numéro 1 en terme de qualité de service. Et, sa mission est de rendre accessible de façon rentable et durable, des produits et services financiers et non financiers de proximité aux populations moins favorisées surtout les femmes et les jeunes, afin d‟améliorer leur condition de vie ainsi que celle de ses employés et dirigeants.

A propos de ses objectifs, OTIVTANA offre une meilleure qualité de services et des produits financiers et non financiers adaptés aux attentes des membres, y compris les femmes et les jeunes. Puis, elle accroît la rentabilité de façon durable et le taux de pénétration actuelle dans les zones d‟intervention. Ensuite, elle couvre les zones non encore couvertes ayant des fortes potentialités figurant dans les régions d‟intervention. Les autres objectifs sont de fidéliser les membres et d‟accroitre le taux de renouvellement de crédit, ainsi que de maintenir un portefeuille de crédit sains à hauteur de 98%. Cette institution a des valeurs comme le professionnalisme et l‟éthique, la bonne gouvernance et transparence, l‟honnêteté et le respect des lois et textes en vigueur, la démocratie et le respect mutuel, et enfin l‟esprit d‟équipe, l‟équité et la solidarité.

L’historique de réseau OTIV

D‟après l‟information, « l‟historique de réseau OTIV» se présente comme suit : En 1990, dans le but d‟aider les paysans qui constituent 80% de la population Malagasy, le DID ou Développement International Desjardins, une organisation canadienne spécialisée dans la promotion d‟institut mutualiste décide de créer à Madagascar une société de microfinance ouverte à tous. En étroite collaboration avec l‟agence canadienne de développement internationale ou ACDI, le Ministère des Affaires Etrangères du Canada et le Ministère des Relations Internationales du Québec, DID réalise des mandats pour le compte de la Banque Mondiale du PNUD, de l‟USAID, de la Banque Asiatique de Développement et d‟autres agences multilatérales. En 1994, la première caisse de l‟OTIV a été mise en place à Toamasina par le programme national de développement de microfinance dans le cadre de coopération entre le Gouvernement Malgache et la Banque Mondiale.

En 1995, la Banque Mondiale a soutenu l‟OTIVTANA, Agence FIVOARANA Ambohimangakely pour que ce dernier collecte des épargnes sous condition qu‟après 5 ans elle devrait avoir son propre patrimoine. En 1999, elle n‟a été agréée par la Commission de Supervision Bancaire et Financière. En 2000, une nouvelle unité de promotion a été ouverte à Antananarivo et une autre vers la fin de la même année à Antsiranana, dans le cadre du Programme de Microfinance financé par le Gouvernement malgache en partenariat avec la Banque Mondiale et un cofinancement de DID. En 2001 après avoir agréé par la CSBF, le réseau est devenu une institution financière mutualiste régie par la loi 96-020 du 4 septembre 1996 et le réseau OTIVTANA ne cesse de se progresser.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I- LES MATERIELS ET LES METHODES
CHAPITRE I- LES MATERIELS
Section 1- La présentation du Réseau OTIVTANA
Section 2- Les outils
CHAPITRE II- LES METHODES
Section 1- Les méthodes de collecte des données
Section 2- La démarche de vérification des hypothèses
Section 3- Les limites des études et des difficultés rencontrées
CHAPITRE I- LA REORGANISATION DES DIFFERENTES POLITIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Section 1- La politique de gestion des ressources humaines
Section 2- La séparation des fonctions entre les techniciens et les dirigeants au sein de l‟OTIVTANA
CHAPITRE II- LE RESPECT D‟UNE POLITIQUE D‟OCTROI DE CREDIT ET LE RESPECT D‟UNE POLITIQUE DES DEPENSES
Section 1- Le respect d‟une politique des crédits
Section 2-Le respect d‟une politique des dépenses
PARTIE II- LES DISCUSSIONS ET LES RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I- LES DISCUSSIONS
Section 1- Les points forts et les points faibles concernant la réorganisation d‟une politique de gestion des ressources humaines
Section 2- Les points forts et les points faibles pour le respect d‟un politique octroi de crédit et le respect d‟une politique des dépenses
CHAPITRE II- LES RECOMMANDATIONS
Section 1- Au niveau d‟une politique des ressources humaines au sein de l‟OTIVTANA
Section 2- Au niveau du respect d‟une politique d‟octroi de crédit et le respect d‟une politique des dépenses
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
LES ANNEXES

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