LA BIOLOGIE DE LA PERDRIX GRISE

LA BIOLOGIE DE LA PERDRIX GRISE

habitat et habitudes alimentaires

habitat

L’habitat caractéristique de la perdrix grise correspond aux plaines cultivées à prédominance céréalière au nord de la Loire. La Beauce est le domaine de prédilection de l’espèce quoique la perdrix n’aime pas les grandes monocultures.Elle affectionne les champs de céréales, les friches non marécageuses, les jachères, les cultures variées entrecoupées de haies buissonnante. Les densités de perdrix sont élevées où le pourcentage en cultures céréalières et surtoutne céréales d’hiver (plus de 60%) est élevé. Son habitat est donc un système très lié à l’hommepuisque la perdrix grise subie des variations de paysages calquées par l’agriculture au fil des saisons.

habitudes alimentaires

Elles varient au cours de la vie d’une perdrix, il est donc important de les connaître afin de les satisfaire au mieux possible par des apports ou des aménagements.
-les jeunes perdreaux
La nourriture a sur la vie du perdreau une influence considérable.
Au cours du premier jour de sa vie, le jeune poussin a un jour de répit grâce aux réserves contenues dans le vestige du sac vitellin. Les jours qui suivent, le poussin apprend à picorer tout ce qui passe à sa portée.
Les trois premières semaines de sa vie, il se nourrit exclusivement de proies animales. Faute d’enzymes adéquats, il ne digère ni grains ni graines. Le jeune perdreau consomme donc toute une gamme d’insectes, des collemboles jusqu’aux sau terelles. Toutefois, la plus grande partie des insectes consommés est représentée par les adultes et les cocons de fourmis, les pucerons, les larves de tenthrèdes, les coléoptères et les chenilles de papillons. P. Thonon (1991) mentionne que 200 à 600 pucerons sont retrouvés dans les jabots d’oiseaux de 2-3 jours, 70 fourmis adultes et 120 cocons pour les oiseaux de trois semaines. La quantité d’insectes dont le poussin a besoin est directement liée à ses dépenses énergétiques en plus de ses besoins liés à sa croissance. En tenant compte de tous ces besoi ns énergétiques, Reitz a établi qu’entre 3 et 15 jours le poussin a besoin d’un total de 35 g de matière sèche d’insectes. A 4 jours, il lui faut 1 g de matière sèche environ, à 8 jours 2 g et à 15 jours 4.5 g.
Les ressources en insectes des milieux diffèrent en fonction de la nature de ceux-ci. En 1983,
Certaines cultures sont bien plus riches en insectes comme la luzerne ou le blé (ce qui est rassurant car les lieux de nidification sont principalement les blés). Mais plus que ceci, ces données mettent en avant l’importance d’avoir une plus grande variété de cultures proches des lieux de nidification, qui permettront que quelque soit l’endroit où se trouve le nid, des milieux riches soient à proximité.
La recherche de nourriture s’effectue principalement le matin, avec une grande activité dans les 2 heures suivant le lever du soleil, l’après-midi et le soir l’activité étant moyenne. A 4 semaines, les jeunes parcourent 3000 mètres environ par jour, cette distance s’effectue en lacets qui sont fonctions de la richesse en insectes des zones parcourues.
Progressivement, au fil des semaines, la nourriture animale est remplacée par une nourriture végétale.
A plus de 21 jours, la transition est donc presque terminée. Cette période, somme toute courte dans la vie de la perdrix, revêt une importance capitale dans la survie des jeunes. Ainsi, les aménagements agissant sur la quantité d’insectes, roposés plus tard, sont très importants et apportent de très bons résultats dans la survie desjeunes.
-les adultes :
La perdrix recherche sa nourriture en grattant le sol. Elle exige une nourriture abondante en toutes saisons.
Elle consomme quatre catégories de nourriture dontles proportions varient en fonction de la saison:
-70-80 % du volume total en nourriture verte (feuilles, tiges) durant l’hiver et le printemps -50-60 % de graines de céréales (blé, orge) en étéeten automne -20 % d’insectes en été
-30-40 % de graines de plantes adventices en été eten automne
Cette modification du comportement alimentaire s’explique bien entendu avec l’évolution des cultures. En automne les graines de céréales sont ncore nombreuses. En hiver par contre il ne reste plus rien, la perdrix mange de la verdure, de l’herbe ou des céréales d’hiver. C’est au printemps que la part de verdure atteint son maximum. En été, la perdrix profite d’une plus grande diversité de nourriture comme les insectes et le retour des graines de tout genre.
En fait, sur le plan de l’alimentation, la perdrix adulte s’adapte à son milieu et aux différents changements qu’il subit (rotation des cultures, présence d’agrainage artificiel par exemple). En été, dans un pays comme la Pologne où les rendements agricoles sont très faibles, la consommation en graines de mauvaises herbes s’élèveà 60 % du régime !
Les plantes adventices et les plantes des friches, qui sont consommées en vert par la perdrix, sont le trèfle rouge (Trifolium pratense), le myosotis des champs (Myosotis arvensis), la luzerne (Medicago sativa), et le trèfle blanc (Trifolium repens).
Les plantes adventices et les plantes des friches, qui sont consommées en graine, sont la renouée des oiseaux (Polygonum aviculare), la pensée des champs (Viola arvensis), le chénopode à graines nombreuses (Chenopodium polyspermum) et le mouron rouge (Anogallis arvensis).
La faible valeur calorique du feuillage vert par rapport au grain implique que la perdrix doit ingérer trois fois plus de feuillage vert que de grain pour lutter contre le froid. Ceci explique l’importance de l’agrainage hivernal.

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Table des matières

INTRODUCTION
I/ CONNAISSANCE DE LA PERDRIX GRISE
A. CLASSIFICATION ET REPARTITION
1. classification
2. Aire de répartition
a- En Europe
b- En France
B. LA MORPHOLOGIE
1. critère de distinction des sexes
a- la tête
b- le cou
c- la poitrine
d- l’aile
2. détermination de l’âge
C. LA BIOLOGIE DE LA PERDRIX GRISE
1. le cycle biologique de la perdrix grise
a- la formation des couples
b- les couples avant la nidification
c- la nidification
d- la couvaison et l’éclosion
e- l’élevage des jeunes
f- la compagnie à l’automne et à l’hiver
2. habitat et habitudes alimentaires
a- habitat
b- habitudes alimentaires
II/ FACTEURS AGISSANT SUR LA FLUCTUATION DES POPULATIONS DE PERDRIX
A. L’ENVIRONNEMENT DE LA PERDRIX
1. le paysage, le relief
2. le sol
B. L’AGRICULTURE INTENSIVE
1. les pesticides
2. l’irrigation
C. LES MALADIES
1. les maladies parasitaires
a- la coccidiose
b- la syngamose
c- la capillariose
2. les maladies bactériennes
a- la pseudo-tuberculose
b- la staphylococcie
3. les maladies virales
4. les traumatismes
D. LES PREDATEURS
1. les différents types
a- les rapaces
b- les mammifères carnivores
c- les corvidés
2. méthodes de défense
3. impact démographique des différents prédateurs sur la perdrix
a- la mortalité des poules
b- la réussite des nids
c- la survie des jeunes
E. LES CONDITIONS METEOROLOGIQUES
F. LISIERES ET CHOIX DU SITE DU PREMIER NID
G. PRESSION DE CHASSE
H. LES APPORTS D’UNE ALIMENTATION ARTIFICIELLE
III/ GESTION DES POPULATIONS ET AMENAGEMENTS SUSCEPTIBLES D’AMELIORER LA DEMOGRAPHIE DES PERDRIX GRISES
A. GESTION DES POPULATIONS
1. comptage et estimation des populations
2. se définir des objectifs
3. le repeuplement
a- mise en garde contre le repeuplement
b- précautions d’un repeuplement
B. LUTTE CONTRE LES PREDATEURS
1. le piégeage
2. aménager l’espace pour limiter l’impact de la prédation
3. exemple du piégeage en Beauce du Loiret
C. SAUVEGARDE DES MILIEUX
D. LES DIFFERENTES POSSIBILITES D’AMENAGEMENT
1. les objectifs
2. l’assolement et le parcellaire cultural
3. les jachères
4. aménagement des bords de champs
a- haies, talus, fossés
b- bords de champs au sens stricte
5. quelques autres aménagements
a- bandes intercalaires de culture
b- bandes enherbées
6. différentes techniques culturales bénéfiques
E. RECONNAISSANCE FINANCIERE DE BONNES PRATIQUES POUR UNE AGRICULTURE DURABLE
1. mise en place d’un agrainage
2. le choix des sites d’agrainage
3. les autres installations
4. quelques recommandations
5. exemple
6. coût
7. la fréquentation des agrainoirs
G. PERDRIX GRISE ET TRAVAIL SIMPLIFIE DU SOL : CAS DES TCS (TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFIEES)
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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