La banque et le capital-investissement
Aperรงu historique sur le capital-investissement
En rรฉalitรฉ, la pratique du capital-investissement remonte ร plusieurs siรจcles. En effet, avant dโapparaรฎtre sous sa forme institutionnalisรฉe, le capital-investissement a bien รฉtรฉ exercรฉ dโune maniรจre informelle par beaucoup de figures historiques. Nous pouvons citer THALES de MILET (625- 547 av. J โ C), fondateur de la gรฉomรฉtrie moderne, qui fut un des premiers entrepreneurs au sens contemporain du terme dans lโindustrie agroalimentaire. Ayant misรฉ sur une bonne rรฉcolte dโolive, il sut convaincre des financiers de soutenir ses investissements dans les moulins ร lโhuile et รฉtablit ainsi un quasi monopole qui fit sa fortune et, bien sur, celle des financiers. Lโaventure la plus risquรฉe parce que mettant en jeux des vies humaines est celle de Christophe Colomb. Sa luciditรฉ, sa tรฉnacitรฉ, sa foi et sa force de conviction, lui ont permis de trouver lโargent, au plus haut niveau, auprรจs de Sa Majestรฉ Isabelle et Ferdinand, pour financer la construction des bateaux, recruter les รฉquipages et organiser lโexpรฉdition9.
Certains รฉconomistes renvoient la technique et la pratique du capital- investissement au systรจme des finances Islamiques, et cela apparaรฎt dans la pratique de ยซย Mourabahaย ยป et ยซย Moucharakaย ยป, aussi dans la dรฉmarche de prise de participation et le partage du couple rentabilitรฉ et risque ร lโavenir sans paiement de dividendes ou d’intรฉrรชts dans lโimmรฉdiat10 Mais, ce nโest quโaprรจs la deuxiรจme guerre mondiale que le capital-investissement est nรฉ sous sa forme actuelle pour la premiรจre fois aux Etats Unis. C’est en 1946 que le gรฉnรฉral de l’armรฉe amรฉricaine -dโorigine franรงaise- G.DORIOT, avait procรฉdรฉ ร la crรฉation du fond Amรฉricain Reseach and Developpement (ARD), ayant pour vocation de financer les start-up innovantes et les projets de recherche et dรฉveloppement. Cette sociรฉtรฉ a mis en exergue le mรฉtier de venture capital, et c’est pour cette raison qu’elle est considรฉrรฉe comme la premiรจre sociรฉtรฉ de Venture Capital dans le monde. Cette sociรฉtรฉ avait mis aussi en clartรฉ la spรฉcificitรฉ du mรฉtier, en publiant dans son rapport dโactivitรฉ annuel de 1947 un texte qui situe les enjeux de l’activitรฉ : ยซ lโanalyse statistique, lโanalyse des ratios, sont de peu de valeur dans ce mรฉtier. Les hommes et les idรฉes sont nos actifs. Leurs mesures et leurs รฉvaluations sont notre problรจme ยป.11 LโARD a financรฉ plusieurs projets et rรฉalisรฉ de grands profits, mais le financement de Digital Equipement Corporation (DEC) demeurera, sans doute, la plus grande rรฉussite. Alors que la mise initiale รฉtait de 70.000 dollars, la DEC fut la deuxiรจme entreprise dโinformatique mondiale et lโARD arriva ร multiplier la mise par 2.000 en 197112
Le Capital – Amorรงage (Seed Capital)
Le Capital โ Amorรงage sโinscrit dans le financement dโune entreprise ร son รฉtat embryonnaire13, c’est-ร -dire avant sa crรฉation effective. Lโentreprise peut donc ne pas avoir une personnalitรฉ morale. Il est clair que cette technique qui vise ร financer une idรฉe, vรฉhicule รฉnormรฉment de risque puisque lโargent octroyรฉ au promoteur couvre des dรฉpenses immatรฉrielles (frais de rechercheโฆ) et sert ร รฉtudier la faisabilitรฉ dโun projet. Il va de soi que les investisseurs qui sโaventurent dans ce type de financement ne sont pas dupes et escomptent des retours sur investissement extrรชmement รฉlevรฉs. Aux Etats-Unis les ยซ R & D Partenerships ยป, organismes de capital-investissement, permettent ร des investisseurs privรฉs finanรงant un projet de recherche de percevoir des royalties sur la technologie en cas de succรจs de son exploitation. Il y a lieu de souligner que lโintรฉrรชt des organismes du capital investissement se manifeste plus dans le financement des idรฉes initiatrices des projets de hautes technologies (high-tech). Le Capital – Amorรงage, qui est plus spรฉcialisรฉ dans la promotion de la technologie et le financement de lโinnovation, a commencรฉ ร prendre de lโampleur dans le monde, et cela malgrรฉ les gros risques quโil vรฉhicule et le manque de mesures dโaccompagnement par les Etats.
La banque et le capital-investissementย
Deux mรฉtiers diffรฉrents Durant des dรฉcennies, la finance classique a contribuรฉ au financement des investissements en analysant les capacitรฉs des entreprises ร rembourser les prรชts et ร prรฉvoir un systรจme de garantie sur les biens personnels ou des cautionnements. Le taux dโintรฉrรชt, la durรฉe du prรชt, lโรฉchรฉancier de remboursement et le montant de lโannuitรฉ sont connus et prรฉvus explicitement dans le contrat de prรชt. Ces รฉlรฉments trรจs contraignants rendent lโaccรจs aux ressources plus ardu pour les petites et moyens entreprises15. Or, la recherche de financement est un enjeu stratรฉgique et vital pour le dรฉveloppement de lโentreprise. Les difficultรฉs dโaccรจs aux marchรฉs financiers et aux concours bancaires constituent, donc, un sรฉrieux handicap pour le dรฉveloppement des entreprises, notamment les Petites et Moyennes Entreprises. Lโalternative est apportรฉe par le capital-investissement qui, au cotรฉ des banques, peut favoriser la complรฉmentaritรฉ de lโรฉconomie de fonds propres avec celle de lโendettement. Une complรฉmentaritรฉ qui sโimpose de facto dans une รจre dโexpansion, voire dโexplosion du domaine de la haute technologie et de lโinnovation qui imposent ร fortiori le financement de lโimmatรฉriel. Bien que les deux mรฉtiers sโinscrivent dans le financement de projets et dโentreprises, les procรฉdรฉs, les approches, les รฉlรฉments dโapprรฉciation et les critรจres dโรฉligibilitรฉ sont diffรฉrents. La vision de lโinvestisseur en capital diffรจre de loin de celle du banquier et leurs vocations se trouvent diamรฉtralement opposรฉes.
La dรฉmarche dโรฉtude de dossier de financement
Le plus important pour un banquier qui octroie un crรฉdit ร une personne quelconque, est dโรชtre sรปr de rรฉcupรฉrer sa mise initiale augmentรฉe dโun intรฉrรชt, gรฉnรฉralement annuel, aux dates convenues. Cette dรฉmarche รฉmane de deux variables financiรจres principales : le dรฉlai de rรฉcupรฉration et la solvabilitรฉ. Si la premiรจre variable est estimรฉe par le banquier par une analyse basรฉe sur les cash-flows que gรฉnรฉrerait le projet, la deuxiรจme, qui est dโailleurs la plus importante aux yeux du financeur, repose gรฉnรฉralement sur lโรฉtude des trois derniers bilans, en plus dโune รฉtude de dossier dans son aspect รฉconomique et juridique. Par consรฉquent, l’approche du banquier dans l’octroi de crรฉdit, est quasiment rรฉtrospective. Quant au capitalโinvestisseur, son analyse est beaucoup plus d’anticipation et se base sur le business plan. Il y a lieu, sans doute, de rappeler que le financement par le capital โ investissement est subordonnรฉ au critรจre le plus important qui est le jugement sur les hommes; et la confiance de travailler ensemble, auquel le banquier nโaccorde pas un intรฉrรชt particulier. Tous les espoirs du capital โinvestisseur reposent sur les hommes quโil finance et leurs aptitudes ร mener ร bien le projet. Il est donc primordial dโen estimer les compรฉtences. La dรฉmarche du capital-investisseur est donc diffรฉrente de celle du banquier dans son aspect d’รฉtude de dossier et d’intervention dans la gestion du projet .On peut dire que la dรฉmarche de capital-investisseur est beaucoup plus prospective.
La mesure de performance des investissements rรฉalisรฉs
La mesure de performance des investissements rรฉalisรฉs ne sโimpose pas pour un banquier car, pour la banque, la mesure des investissement est liรฉe aux taux dโintรฉrรชt appliquรฉ au prรชt, ce qui nโest pas du tout le cas pour un capital โ investisseur. Il y a plusieurs faรงons de mesurer la performance des fonds investis dans le cadre du Capital โinvestissement, mais celle qui est unanimement reconnue aujourdโhui est le Taux de Rentabilitรฉ Interne (TRI). Le TRI est dรฉfini comme รฉtant le taux de rentabilitรฉ annuel, รฉgal au taux dโactualisation qui รฉgalise les montants encaissรฉs aux montants dรฉcaissรฉs. Autrement dit, il sโagit du taux qui annule la valeur actuelle nette (VAN). De par sa dรฉfinition, le TRI sโapplique aux flux de financement relatifs ร des investissements qui ont fait lโobjet de dรฉsinvestissements, c’est-ร -dire aux participations du capital โinvestisseurs qui ont fait lโobjet de cession avec une plus value. Il sโagit alors de dรฉterminer le taux dโactualisation qui รฉgaliserait les montants ร encaisser par le capital โinvestisseur (plus-value de cession + dividendes reรงus le cas รฉchรฉant) aux montants investis au dรฉpart (le montant de la participation de la sociรฉtรฉ du capitalinvestissement.
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Table des matiรจres
Introduction Gรฉnรฉrale
Premiรจre partie : Le capital-investissement et le financement de la PME : Aspects thรฉoriques et expรฉriences des pays dรฉveloppรฉs et de la Tunisie
Introduction ร la premiรจre partie
Chapitre I : le capital-investissement : Pratique, enjeux et mode dโemploi
Section 1 : Dรฉfinition et mรฉtiers de capital- investissement
1.1. Rรฉflexion sur le terme
1.2. Dรฉfinition du capital investissement
1.3. Aperรงu historique sur le capital investissement
1.4. Les mรฉtiers du capital-investissement
1.4.1. Le Capital – Risque
1.4.2. Le Capital โ Dรฉveloppement
1.4.3. Le Capital โTransmission
1.4.4. Les autres mรฉtiers du capital investissement
Section 2 : La banque et le capital-investissement : deux mรฉtiers diffรฉrents
2-1. le financement
2.1.1. La nature du financement
2.1.2. La durรฉe du financement
2.1.3. Le retour sur investissement
2.1.4. Lโaspect ยซ garantie
2.1.5. Les ressources du mรฉtier
2.1. 6. La clientรจle ciblรฉe
2.2. La dรฉmarche dโรฉtude du dossier de financement
2.3 .la gestion du financement
2.4. La mesure de performance des investissements rรฉalisรฉs
Section 3 : Lโindispensable business plan pour le capital-investissement
3.1. Dรฉfinition du business plan
3.2. Les aspects du business plan
3.3 .Objectifs et utilitรฉ de business plan
3.4. La prรฉsentation dโun business plan
3.5. Prรฉsentation type dโun business plan
Chapitre II : La PME et lโapport du capital โinvestissement
Section 1 : Dรฉfinition et caractรฉristiques de la PME
I-1. Dรฉfinition des PME
1-2.les caractรฉristiques des PME
1-3. Les atouts des PME
1-4. Les faiblesses des PME
Section 2 : Le cycle de vie des PME et le capital-investissement : Un mode de financement adaptรฉ
2-1. La conception du produit
2.2. Le lancement du produit
2.3. La phase de croissance
2.4. La maturitรฉ
2.5. Le dรฉclin
2-6. la cheminรฉ de financement
Section 3 : La spรฉcificitรฉ des PME de haute technologie et lโindispensable capital investissement
3.1. Les exigences de la haute technologie
3.2. La solution du Capital investissement
3.3. Le Capital โ investissement et la rรฉsorption du chรดmage ร travers la valorisation de la recherche
Chapitre III : La pratique du capital-investissement ร travers le monde
Section 1 : Le dรฉveloppement du capital-investissement aux Etat Unis
1-1. Le dรฉveloppement du Venture Capital aux Etats-Unis
1-1.1. Les cycles du Venture Capital aux Etats-Unis
1-2. Le rรดle des Small Business Investment Compagnie (SBIC
1-2.1. Prรฉsentation gรฉnรฉrale
1-2.2. Particularitรฉs des SBIC
1-2.3. Mรฉcanismes des financements
1-3. Les tendances rรฉcentes
Section 2 : Le dรฉveloppement du capital-investissement en Europe
2-1. Les premiers efforts europรฉens
2-1.1. Tendances rรฉcentes et perspectives de dรฉveloppement
2-1. 2. Les obstacles au dรฉveloppement du capital-investissement en Europe
2.1 .3. Les mesures envisagรฉes par lโUE
2.2. La pratique du capital-investissement en France
2.2.1. Les organismes de capital-investissement et leurs statuts
2.2.2. Les sociรฉtรฉs de Capital โ Risque (SCR
2.2.3. La Sofaris, organe de garantie
2.2.4. LโAgence Nationale pour la Valorisation de la Recherche (ANVAR
2.2.5. LโAssociation Franรงaise des Investisseurs en Capital (AFIC
2.2.6. Les ressources du capital-investissement en France
Section 3: Le capitalโinvestissement en Tunisie
3.1. Le cadre juridique et fiscal du capital โinvestissement en .Tunisie
3.1.1. Le cadre juridique
3.1.2. Le cadre fiscal
3.2. Les SICAR en Tunisie
3.2.1. Les catรฉgories des SICAR
3.2.2. Les ressources des SICAR
3.3. Les instruments dโintervention
3.3.1. Les mรฉcanismes de sortie des SICAR tunisiennes
3.4. Les alternatives de garantie (FNG
3.4.1. Le fond National de garantie (FNG
3.4.2. La sociรฉtรฉ Tunisienne de Garantie
3.5. Analyse et รฉvaluation lโexpรฉrience Tunisienne
3.5.1. Les forces de capital-investissement en Tunisie
3.5.2. Les faiblesses du capital-investissement en Tunisie
Conclusion de la premier partie
Deuxiรจme partie Etat des lieux et perspectives dโintroduction du capital-investissement dans lโintermรฉdiaire financiรจre algรฉrienne
Introduction ร la deuxiรจme partie
Chapitre IV : Lโintermรฉdiation bancaire algรฉrienne et le financement de la PME : au delร de contraintes, quelles limites
Section 1 : Aperรงu historique du systรจme bancaire algรฉrien
1.1. SBFA de lโindรฉpendance ร la loi bancaire de 1986
1.1.1 La pรฉriode de 1962 ร 1970
1.1.2. La pรฉriode de 1970 ร 1986
1.2. La pรฉriode de 1986 ร 1990
1.2.1. La loi 86-12 du 12 /08/ 1986
1.2.2. La loi complรฉmentaire nยฐ 88-81 du 12/01/1988
1.3. La loi 90-10 du 14 avril 1990 relative ร la monnaie et au crรฉdit
Section 2 : Configuration du systรจme bancaire algรฉrien
2.1. Les institutions financiรจres bancaires
2.1.1. La Banque dโAlgรฉrie (BA
2.1.2. Les banques commerciales publiques
2.1.3. Les banques commerciales privรฉes
2.2.. Les Institutions Financiรจre non Bancaires
2.2.1 La banque Algรฉrienne de dรฉveloppement BAD
2.2.2. Assurances
2.3. Les institutions financiรจres spรฉcialisรฉes et les sociรฉtรฉs du capitalinvestissement
2.4. Le trรฉsor public
Section 3 : Prรฉsentation de lโactivitรฉ du systรจme bancaire algรฉrien
3.1. Les ressources
3.1.1. Mesure de mobilisation des ressources pour les PME
3.1.2. La stabilitรฉ macro monรฉtaire ร partir de 2001
3.2. Les crรฉdits ร lโรฉconomie
3.2.1. Les crรฉdits pour les P.M.E
3.3. Limites des banques algรฉriennes dans le cadre de financement des PME
3.3.1. Une gamme de produits trรจs classique et des paiements longs
3.3.2. Les relations banques PME
3.3.3. La contrainte de garanties
Chapitre V : Etat des lieux de la PME en Algรฉrie : quelles opportunitรฉs pour le capitalinvestissement
Section 1 : Dรฉfinition et statut juridique de la PME en Algรฉrie
1.1. Dรฉfinition de la PME en Algรฉrie
1.2. Les diffรฉrents statuts juridiques de la PME en Algรฉrie
1.2.1. La Sociรฉtรฉ ร Responsabilitรฉ limitรฉe (S.A.R.L
1.2.2. La Sociรฉtรฉ en Commanditรฉ par Actions
1.2.3. La Sociรฉtรฉ en Nom Collectif
1.2.4. La Sociรฉtรฉ en Participation
1.2.5. La sociรฉtรฉ par actions (SPA
Section 2 : Evolution du secteur de la PME en Algรฉrie
2.1. Lโรฉvolution de lโactivitรฉ
2.1.1. La compรฉtitivitรฉ des PME
2.1.2. La performance des PME
2.2. Les contraintes entravant le dรฉveloppement des PME
2.2.1. Contraintes liรฉes ร lโenvironnement des investissements
2.2.2. Lโenvironnement institutionnel et administratif
2.2.3. Les obstacles au financement du tissu existant
Section 3 : Prรฉsentation et analyse des mesures financiรจres publiques en faveur des PME
3.1. Les mesures dโaides financiรจres de lโEtat pour la crรฉation des PME
3.1.1. Les aides financiรจres par le biais du Ministรจre de la PME
3.2. Les mesures dโaide financiรจre par le biais de lโAgence nationale nationale de Soutien ร lโEmploi de Jeunes
3.2.1. Les aides financiรจres dans le cadre du financement triangulaire
3.2.2. Les aides financiรจres par le biais de la Caisse nationale dโAssurance Chรดmage
3.2.3. Les aides financiรจres par le biais du conseil national pour la compรฉtitivitรฉ industrielle (C.N.C.I
3.2.4. Les aides financiรจres par le biais du Fonds de Prรฉservation de lโEmploi
3.2.5. Les aides financiรจres par le biais de lโagence nationale de dรฉveloppement social
3.2.6. Les aides financiรจres par le biais de M.E.D.A.
3.2.7. Les aides financiรจres par le biais de la Compagnie Algรฉrienne dโAssurance et de Garantie des Exportations
3.3. Les mesures dโaide fiscale en faveur des PME-PMI
3.3.1. Les mesures fiscales et parafiscales par le bais de lโAgence nationale de dรฉveloppement de l’investissement
3.2. Les mesures fiscales et parafiscales par le biais de lโAgence nationale de Soutien ร lโEmploi de Jeunes (A.N.S.E.J.)
3.3.3. Les mesures dโaide fiscale et parafiscale par le biais de la Caisse nationale dโAssurance Chรดmage
3.3.4. Les mesures fiscales et parafiscales par le biais du Fonds pour la Promotion des Exportations
3.3.5. Les mesures dโaide de type technico-informationnel
Chapitre VI : Etat des lieux et perspectives de dรฉveloppement du capital โ investissement en Algรฉrie
Section1 : Etat des lieux rรฉglementaire et fiscal des sociรฉtรฉs du capital-investissement enAlgรฉrie
1.1. Le cadre rรฉglementaire du capital-investissement
1.1.1. La formule des รฉtablissements financiers
1.1.2. La formule de la sociรฉtรฉ commerciale
1.2. Le cadre fiscal du capital-investissement
1.2.1.La fiscalitรฉ relative ร la souscription au capital des sociรฉtรฉs de capital investissement
1.2.2. La fiscalitรฉ relative aux dividendes
1.2.3. La fiscalitรฉ de la plus-values de cession sur valeurs mobiliรจres
Section 2 : Les sociรฉtรฉs et les intervenants du capital-investissement en Algรฉrie
2.1. Les sociรฉtรฉs de capital-investissement
2.1.1 La FINALEP premiรจre sociรฉtรฉ du capital-investissement en Algรฉrie
2.1.2. La SOFINANCE
2.1.3. Maghrebinvest
2.2. Les autres intervenants dans lโactivitรฉ du capitalinvestissement
2.2.1. LโAGCI, mรฉcanisme de garantie
Section 3 : Contraintes et perspectives pour le dรฉveloppement du capital-investissement en Algรฉrie
3.1. Les diffรฉrentes contraintes du capital-investissement en Algรฉrie
3.1.1. La culture รฉconomique et financiรจre
3.1.2. Le manque de ressources
3.1.3. Lโabsence de mรฉcanismes de sortie
3.1.4. Le manque de PME de haute technologie
3.1.5. Les barriรจres rรฉglementaires et fiscales
3.1.6. Lโabsence de formation des opรฉrateurs et dโune association pour lโactivitรฉ
3.2. Perspectives et quelques proposition pour le dรฉveloppement du capital-investissement en Algรฉrie
3.2.1. Le cadre rรฉglementaire et fiscal
3.2.2. Lโamรฉlioration des ressources du capital-investissement
3.2.3. Lโintervention publique pour crรฉer et soutenir systรจme de garantie spรฉcifique
3.2.4. La dynamisation de la bourse et la crรฉation dโun compartiment spรฉcialisรฉ
3.2.5. La crรฉation dโune association pour les professionnels de capital-investissement
3.2.6. La formation pour les professionnels du capital-investissement
3.2.7. La promotion de la technologie
conclusion de la deuxiรจme partie
Conclusion gรฉnรฉrale
Annexes
Liste des tableaux et schรฉmas
Bibliographie__
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