Le monde assiste dorénavant au progrès scientifique. L’homme commence à maîtriser la nature par la science que sont les connaissances, et par la technique : les outils, qui sont alors mis à leur service. Le progrès réduit la pénibilité du travail de l’homme, il y a nette amélioration des conditions de vie et chaque individu vit un peu plus dans le confort.
L’arrivée des nouvelles technologies oblige la population entière à utiliser ces instruments. Presque tous les pays sont touchés par ce phénomène, qu’il soit développé ou en voie de développement. Cependant ce sont les pays développés qui sont les plus avancés en matière de technologie. Les pays en voie de développement tentent toutefois de suivre le rythme des pays développés. Aussi ces derniers ont-ils tenu à ce que tout le reste du monde suive leur exemple, et ce grâce à l’instauration de la mondialisation. Il s’agit de faire en sorte que tous les pays du monde se concentrent en un seul et grand village à travers lequel la population partage tous les savoirs et toutes les nouveautés apportés par la science. L’autonomie n’ayant plus de place, l’uniformité devient le moyen dans la direction de toutes les affaires.
Les pays occidentaux, en inculquant la mondialisation, veulent faire en sorte que tous les pays se connectent et fonctionnent comme une seule et unique grande puissance. L’idée consiste à normaliser dans une logique uniforme tous les systèmes de valeurs tant économique, juridique, politique et culturel, ceci s’opérant à l’image des occidentaux et surtout des Etats-Unis. Le cadre de référence mais surtout le modèle de chaque pays est donc l’occident qui représente la grande puissance. C’est ainsi que les nouvelles technologies ont été répandues partout dans le monde afin de faciliter la communication et de permettre à tous de se rapprocher malgré les distances.
Considérations théoriques
Les nouvelles technologies et la société
Banaliser une connaissance ou une situation signifie rendre commun cette connaissance ou cette situation, c’est-à-dire faire en sorte qu’elle soit à la hauteur de la capacité de l’esprit de chaque individu. Selon le Dictionnaire LAROUSSE c’est la manière de rendre les connaissances techniques ou scientifiques à la portée des non spécialistes ou du plus grand nombre, donc de la population.
La mondialisation à travers les nouvelles technologies
D’après les connaissances acquises, la mondialisation est l’acte selon lequel les pays occidentaux tentent de standardiser tous les systèmes de valeurs à l’échelle mondiale, ceci touchant tous les domaines que ce soit économique, juridique, politique ou social. Le modèle à adopter reste celui des Européens et des Américains surtout, le reste du monde doit donc conformer son système à ce modèle qui est la référence à suivre afin de faire développer le pays.
Cette mondialisation tend vers le rapprochement de tous les pays, les distances ne posent plus de problèmes puisque désormais le contact avec les autres est ouvert et abordable pour tous. C’est ainsi que le monde fonctionne et dépend les uns des autres. Grâce à l’évolution et à l’existence des nouvelles technologies, cette appréciation qu’est la mondialisation tend à se répandre partout dans le monde. Les nouvelles technologies font office de véhiculateur de la mondialisation dans la mesure où, grâce à eux, le monde se rapproche. L’existence, par exemple, de l’Internet à lui seul permet aux hommes de se connecter sans faire fi de l’écart ni de l’éloignement. Le système moderne est relayé par les nouvelles technologies de l’information et de la communication à travers lesquelles sont diffusé et surtout prolongé le développement des pays occidentaux. Aussi les pays en voie de développement tentent-ils de suivre coûte que coûte cette évolution des pays occidentaux afin de réduire la pauvreté mais surtout d’accéder au développement.
L’époque à laquelle nous vivons aujourd’hui nécessite l’adaptation et la manipulation de ces nouvelles technologies. Les appareils utilisés par les hommes ne sont plus comme ils étaient à une certaine époque, ils sont dorénavant informatisé c’est-à-dire programmé pour faire en sorte que ces appareils fonctionnent en mode automatique : qui s’exécute de par eux-mêmes. Ceci étant fait dans l’unique but de rendre le travail humain moins pénible car ces appareils sont directement mis au service de l’homme dont il se servira quotidiennement pour fournir les biens dont il a besoin. Ces besoins dont il est question englobent l’occupation de l’homme, la pratique qui lui servira pour vivre.
A travers ces technologies que l’homme a découvertes, il s’en sert actuellement pour maîtriser la nature et surtout pour répandre à travers le monde un nouveau mode de vie, de pensée et surtout une nouvelle ligne de conduite. Ces innovations techniques pénètrent en totalité dans toutes les collectivités, ce qui emmène à conclure à un changement global de la communauté entière. Les pays du Nord veulent que ceux du Sud suivent le rythme d’évolution en instaurant dans leur quotidien les nouvelles technologies afin que le Sud ne soit pas complètement déphasé à cause de ce bouleversement. Nous entrons dorénavant dans un nouveau millénaire où la machine et les techniques s’emparent du train de vie habituelle. C’est un nouveau siècle qui se présente, et il parait opportun de savoir manier les techniques modernes pour rattraper la transformation sans limite des pays développés.
L’introduction des nouvelles techniques dans un pays induit inévitablement au changement de ce pays, que ce soit sur le plan économique, politique et social. Il est aussitôt difficile d’arrêter le processus de changement de la société comme il est difficile de dire non à la technologie. Le renouvellement est indispensable pour la communauté tout comme le fait que le progrès qu’elle apporte est incontestable. Les marchés s’ouvrent et la production s’en trouve rénover. Le pays laisse libre cours aux marchés de l’information, de nouveaux biens matériels sont mis en transaction tel que les ordinateurs équipés de ses logiciels et programmes, les téléphones et leurs accessoires sans compter que ces matériels s’accompagnent de services dont il faut également commercialiser. Cela concède en conséquence à l’accès aux nouveaux emplois, à la création de nouvel emploi en rapport avec l’utilisation de nouvelles technologies, ou encore d’emplois déjà existant mais qui auront indubitablement besoin du concours des techniques pour mieux s’épanouir. L’utilisation des nouvelles technologies permet, en effet, de diminuer les activités déjà ardues de la population.
Quelques notions concernant le téléphone
Vers l’an 1800, après la découverte de la télégraphie, quelques inventeurs ont décidé de créer un appareil capable de transporter la voix humaine. L’idée serait de faire entendre une voix d’un endroit à un autre grâce à ce qu’ils ont nommé, à l’époque, la « fée électricité ». Il s’agit alors de construire un appareil qui transmettra la voix d’une personne d’un quelconque endroit vers une autre personne d’un autre endroit. Cet appareil permettra donc à l’homme de communiquer, et surtout d’avoir des informations tout en négligeant l’espace et la distance.
L’inventeur du téléphone
L’origine du téléphone est multiple. Des débats à ce sujet ont été vifs, certains s’orientent vers des chercheurs tel que Charles Bourseul, Philippe Reiss, ou encore Herman Van Helmotz et Elisha Gray. Mais toutes les origines convergent vers l’humaniste écossais Alexander Graham Bell, alors que d’autres pensent que les mérites sur l’invention du téléphone va à Antonio Meucci, un inventeur Italo-américain né en 1808 en Italie. Ce dernier n’a été reconnu officiellement, en tant qu’inventeur du téléphone, qu’en 2002 notamment le 11 juin 2002. Ce fut la chambre des représentants des Etats-Unis qui a déclaré Antonio Meucci comme le premier inventeur du téléphone. Toutefois Alexander Bell reste reconnu comme l’unique inventeur du téléphone et jusque là il n’y a eu aucune contestation sur ce point. Il déposa aux Etats-Unis une demande de brevet le 14 février 1876 portant le n° 174465 du 7 Mars de la même année, il expérimenta son appareil ensuite en Juin à Philadelphie et le présenta à l’exposition du centenaire des Etats-Unis. La téléphonie est par la suite devenue une invention américaine, que cette dernière revendique l’unique droit .
Alexander Bell a reçu un appui financier dans ses recherches, venant de parents d’élèves qui lui attribua les fonds nécessaire pour poursuivre ses investigations, qui, au fur et à mesure de l’avancement des études, devenaient de plus en plus onéreuse. Cette offre permit à Bell de louer un atelier chez un confectionneur d’équipement électrique : un dénommé Charles Williams qui lui offrit de l’aide pour ses recherches. De là commence les entreprises de Bell dans ses quêtes pour la conception du téléphone .
La conception du téléphone
La conception du téléphone a été partie selon la base de la transportation d’une voix humaine d’un bout à un autre. Des chercheurs ont tentés des expériences à cet effet.
La première conception du téléphone a été à Brantford, qui a pris naissance par la suite à Boston aux Etats-Unis en 1871. Alexander Bell était professeur de physiologie vocale, naturalisé Américain en 1882, il présenta son œuvre en Amérique, puis entrepris un voyage où il devait faire connaître son invention. Il eut un grand succès à Londres d’où il installa un téléphone à la chambre des communes. Il réalisa plusieurs prototypes de transmetteurs de sons et met au point un système de télégraphe perfectionné en 1875.
A Boston, en avril 1871 Alexander Bell entreprit de terminer les expériences décrites par le scientifique Helmholtz. Le procédé original consiste à mettre un diapason en contact avec un bain de mercure : à chaque vibration, un circuit électrique est bouclé ; par induction, un autre diapason se met à vibrer à l’autre bout du circuit. Ce mécanique inventif reste encore éloigner du téléphone, mais est assez proche de ce qu’on appelait à l’époque la « télégraphie harmonique » ou multiplexage. Les appareils d’essai de Bell vont acquérir la précision technique qui leur manquait jusque là. En juin 1875, une vérification de routine de l’une des languettes du système permet de transmettre les premiers sons musicaux. En juillet 1875, les premiers sons humains seront transmis d’une pièce à l’autre du grenier de l’usine de Williams. Ce fut une année plus tard, le 10 Mars 1876 que l’inventeur Bell réussit définitivement à transmettre le son d’une voix humaine d’un appareil à un autre. Après quelques modifications sur les appareils, il lancera officiellement et publiquement le téléphone au mois de juin 1876, à l’occasion de l’Exposition du centenaire de la fondation des États-Unis à Philadelphie.
Le téléphone est ensuite commercialisé aux Etats-Unis à partir de 1877, après que son inventeur ait créé l’usine « Bell Telephon Company ». D’autres inventeurs commencent alors leurs recherches en espérant faire mieux que ce que l’inventeur Bell a pu découvrir, plusieurs types de téléphone ont alors apparu. Des sociétés de téléphone voient ainsi le jour un peu partout et notamment en France où l’Etat élargi le réseau téléphonique par la création de la première ligne importante reliant la ville de Reims au palais de la bourse de Paris. La concurrence inter communauté en matière de téléphone commence alors. Chaque pays voulant s’approprier d’un appareil pouvant transférer la sonorité d’un point à un autre.
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PARTIE 1 : Cadre conceptuel
Chapitre 1 : Considérations théoriques
Section 1 : Les nouvelles technologies et la société
Section 2 : La communication Sociale
Chapitre 2 : Présentation des lieux d’enquête
Section 1 : Le Fokontany de Mahamasina
Section 2 : Le Fokontany d’Analakely
Partie 2 : Présentation et Analyse des résultats d’enquête
Chapitre 1 : Présentation des résultats
Section 1 : Les taxiphones de Mahamasina
Section 2 : Les taxiphones d’Analakely
Section 3 : Comparaison des taxiphones des deux quartiers
Chapitre 2 : Analyse des données
Section 1 : La fréquentation des taxiphones
Section 2 : Les opérateurs
Section 3 : Les taxiphones et les opérateurs
Partie 3 : Interprétation et Proposition
Chapitre 1 : Interprétation des résultats
Section 1 : Réflexion sur la banalisation des téléphones
Section 2 : Vérification des hypothèses
Section 3 : Discussion des résultats
Chapitre 2 : Proposition de solutions
Section 1 : Le téléphone : un moyen pour se rapprocher
Section 2 : Propositions et Suggestions
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES