kinésithérapie en centre d’activités et de loisirs pour personnes âgées

Les EHPAD : structure d’accueil médico-sociale

   Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sont des structures collectives médico-sociales, publiques ou privées qui regroupent des chambres de résidence autour de services et d’espaces communautaires. Les EHPAD sont les établissements autorisés à accueillir des personnes âgées dépendantes de 60 ans ou plus ayant signées une convention tripartite avec le conseil général et l’assurance maladie, qui définit notamment les conditions de fonctionnement de l’établissement sur le plan financier et sur la prise en charge des personnes et des soins qui leurs sont prodigués. Ils proposent des prestations complètes comprenant le logement, le repas et les services tels que le ménage. Les maisons de retraite relèvent de plusieurs statuts, dans le secteur privé, on peut distinguer les établissements sans but lucratif de ceux qui sont de véritables outils d’investissement financier

Implantation et Desserte de la structure d’accueil

   Implanter un EHPAD en centre ville, proche d’une école ou d’un carrefour animé est plus souvent souhaitable pour ses résidents. Cela permet de faire reculer le degré de dépendance des personnes en mettant à leur portée des équipements et commerces de proximité et en facilitant les visites. La dépendance est liée au besoin d’être aidé dans les actes quotidiens. Du point de vue législatif, « sont dépendantes les personnes pour qui est nécessaire l’aide effective d’une tierce personne pour accomplir les actes essentiels de l’existence ou une surveillance constante en raison d’une grave altération de leur facultés intellectuelles ou mentales ». Les qualités architecturales et urbaines de l’environnement et de l’habitat ont en effet une incidence directe sur le degré de dépendance d’une personne âgée. Un milieu adapté peut diminuer l’incapacité. Afin que les personnes âgées puissent accéder aux espaces environnants, les aménagements urbains ne doivent pas se limiter aux simples abords de la maison de retraite mais être en continuité avec le quartier. Cette logique ne peut se mettre en place que dans le cadre de partenariat avec la commune, les aménageurs et les différents responsables associatifs. La personne âgée doit toujours garder une certaine continuité avec son milieu, cela passe évidemment par un maintien des liens avec la famille grâce aux visites. Son lieu de résidence doit être facile d’accès pour sa famille, ses amis. A la différence des implantions reculées difficile d’accès et mal desservies, les implantations urbaines accessibles par les transports en commun ou à pied facilite ces visites hebdomadaires. Il est donc nécessaire pour tous les projets de réfléchir avec les partenaires locaux (communes, aménageurs, transporteurs) à la desserte collective de l’établissement pouvant aller jusqu’à envisager le détournement d’un itinéraire ou l’aménagement d’une station de bus par exemple.

Le développement de la vie sociale, partie intégrante du projet de vie en établissement

   La vie sociale des personnes âgées résidant encore chez elles est centrée autour de la famille et du quartier. La personne âgée rencontre ses voisins, ses proches mais elle est aussi parfois très seule. En collectivité, il y a un plus large panel d’animations mais celles-ci peuvent s’avérer pesantes pour la personne. Ainsi on peut retrouver ceux qui refusent a priori l’animation et ceux qui choisissent d’organiser et de participer régulièrement à des activités. Le degré de dépendance des personnes ainsi que l’architecture des lieux d’accueil sont deux éléments qui conditionnent ce choix.La vie sociale des personnes âgées très dépendantes est rythmée par les soins quotidiens et les repas car il leurs est le plus souvent difficile de développer une activité relationnelle autonome. Ce point implique de proposer régulièrement des animations adaptées à leur capacités. Dans le cas des plus faibles dépendances, les activités systématiques s’imposent moins. De manière générale, les personnes âgées recherchent l’animation et la vie. Même si elles craignent en premier lieu d’être bousculées, elles sont généralement ravies de disposer d’un point de vue protégé donnant sur un lieu urbain animé et de rencontrer des gens. De nombreux projets de vie proposent d’ouvrir la communauté sur le quartier, en établissant des relations avec des clubs troisième âge et des partenariats avec les services publics.
a) Le projet d’animation Le projet d’animation occupe une place à part entière dans le projet institutionnel et le projet de vie personnalisé. L’animation ne doit pas être vécue comme la mise en place d’activités temporaires et occupationnelles, mais plutôt comme une véritable ouverture sociale de l’institution. L’ouverture d’esprit qui en découle doit permettre aux personnels d’offrir à la personne âgée une meilleure qualité de vie. Pour faire de l’institution un véritable lieu de vie, il faut une réelle volonté de la direction, du personnel et des partenaires associatifs et que chacun soit conscient que ce changement de mentalité et d’approche apporte une meilleure prise en charge des personnes âgées :
– en permettant à la personne âgée de rester acteur de sa vie tout en l’aidant à s’intégrer.
– en favorisant la maîtrise de son existence par une reconnaissance de son autonomie.
– en renforçant les éléments qui lui permettent de garder l’estime d’elle même et de préserver son identité.
– en lui donnant les moyens d’avoir une continuité de sa vie sociale.
– en l’incitant à s’épanouir par la pratique d’activités et d’ateliers variés.
L’animation ne doit pas être conçue comme l’apanage du seul animateur mais comme l’affaire de tous les intervenants professionnels. L’objectif primordial étant l’intégration des résidents à la vie de l’établissement en articulant le projet d’animation avec le projet de vie individualisée du résident. Il s’agit de faire de l’animation une fonction transversale avec la participation des autres services et d’orienter l’ensemble des services vers une « posture » d’animation au quotidien, de mettre en place des activités ouvertes sur l’extérieur pour promouvoir la vie sociale et la citoyenneté. Enfin l’intégration du projet au fonctionnement de l’EHPAD doit prendre en compte plusieurs critères, à savoir :
– le niveau moyen de dépendance des résidents.
– le projet de vie porté par l’établissement son organisation.
– volonté de rompre ou non avec l’image institutionnelle.
– Autonomie et la sécurité des résidents.
b) Les variantes de l’animation : L’animation constitue l’ensemble des pratiques visant à maintenir la personne âgée dans un réseau de relations et de communication. Elle peut prendre diverses formes :
– animation ludique s’appuyant sur le jeu et le savoir-faire des personnes.
– animation culturelle permettant de maintenir le lien de la personne avec son environnement culturel, de transmettre sa culture au travers de groupes de paroles et d’exposition.
– animation visant l’entretien de la santé physique et/ou mentale.
– animation créative pouvant renforcer l’estime de soi.
La fonction d’animation doit-être formalisée dans des « fiches actions », des classeurs de comptes rendus. Il est important d’écrire le projet d’animation afin d’adapter au mieux le matériel aux actions. Malgré une prise de conscience de l’importance de la dimension de développement social en établissement, des efforts restent à faire en matière d’animation pour personnes âgées. Des améliorations sur les points suivants sont nécessaires pour développer et compléter le projet de vie au sein des structures d’accueil pour personnes âgées :
– la faible implication et rare participation des familles dans la vie de l’établissement.
– le manque de sorties à l’extérieur de l’établissement et de rencontres avec d’autres populations (jeunes, élèves, troisième âge…).
– L’amélioration des compétences du personnel encadrant les animations par des formations mieux adaptées aux personnes dépendantes et désorientées.
– la constitution de questionnaires de satisfaction et leur exploitation.
c) L’espace collectif : lieu d’animation : La salle polyvalente est très souvent le seul espace dédié aux activités de la structure. Elle accueille les réunions (fête, bals, spectacles) et autres exercices collectifs de communication permettant aux personnes âgées de travailler leur mémoire en utilisant leur expérience. Cet espace doit comprendre un local fermé pour stocker le matériel et disposer de toilettes collectives pour le public. Dans la grande majorité des cas, cette salle se situe à l’intérieur du centre et n’incite pas à la mobilité extérieure des personnes âgées. Ce mode de fonctionnement est souvent critiqué par les gérontologues, c’est une des limites de la salle polyvalente à laquelle s’ajoute un manque de diversité des activités proposées (traditionnel loto hebdomadaire, jeux de société). L’autre dimension qui reste encore la plus à travailler est l’ouverture de l’espace collectif sur l’environnement extérieur en incitant le partage d’activités avec la population des quartiers environnants. Même si les directions d’établissement cherchent à impulser une nouvelle dynamique dans l’approche et la programmation de l’animation, beaucoup d’efforts restent à faire en matière de développement de la vie sociale en maison de retraite.

Le projet de réhabilitation

   L’ensemble immobilier occupe une position stratégique au centre du quartier et donne directement sur l’avenue principale. Le but de ce projet est de rassembler potentiellement une centaine de personnes âgées déjà présentes sur le site ainsi que des personnes âgées résidant encore à leur domicile au sein d’un centre d’activités unique proposant une programmation hebdomadaire des animations. L’idée de cette structure vient d’un intérêt commun entre le directeur de l’EHPAD, les membres de l’association « ACLAP », « vie nouvelle » et « la vie plus belle » de pouvoir offrir un lieu d’accueil et de loisirs commun qui soit intégré au fonctionnement général de l’EHPAD et de la résidence services sans être inclus dans le bâtiment principal, destiné à favoriser la sortie du domicile ou de la résidence et à encourager à conserver des activités. Ce service opte pour un maintien de l’autonomie et une stratégie d’ouverture sur le quartier et l’arrondissement limitrophe (13005) en permettant la venue de personnes âgées extérieure à la structure EHPAD /résidence service. Après réflexion sur la volonté de proposer des activités nouvelles aux personnes âgées au sein d’une structure qui pourrait rassembler un plus grand nombre de personnes, le directeur de l’EHPAD Mr Patrick Gil m’a indiqué le lieu le plus favorable pour la réalisation du projet. En effet, le cabinet de masseur-kinésithérapeute dans le prolongement de l’EHPAD et collé a ce dernier va être déplacé au rez-de-chaussée du nouveau bâtiment de la résidence service, cette surface va donc se retrouver libre et inexploitée

Programmer la réhabilitation intérieure et extérieure du centre d’activités « horizon bleu »

  Dans le cadre du réaménagement d’établissement et de la restructuration d’un bâtiment existant, une réflexion approfondie sur la prise en charge des personnes âgées et le fonctionnement de la structure est inévitable et doit conduire à une réactualisation du projet de vie au sein de l’établissement. La qualité du lieu est liée à son potentiel d’animations. Les salons et espaces collectifs les plus appréciés par les personnes âgées sont ceux où elles peuvent observer l’animation interne et externe, les croisements de circulation et les perspectives sur l’espace public et le parking. Dans tout les cas, on veillera à créer des liens visuels entre espace collectif et circulation extérieure. Les abords directs de la structure sont en continuité avec ceux de l’ EHPAD, prévus pour l’accès des personnes à mobilité réduite aussi bien côté entrée Avenue des Chutes-lavie (côté Est) que pour celle donnant sur le parking. Les entrées sont sans décalage de seuil et les pentes de cheminement sont inférieures à 2%. Comme il s’agissait d’un ancien centre de kinésithérapie toutes ces normes sont déjà respectées. Les façades sont en harmonie et encontinuité avec celles de l’EHPAD, il sera nécessaire de remplacer les anciens panneaux de signalisation du centre de kinésithérapie par ceux indiquant le nouveau centre d’activités. Coté Est, l’entrée se fera au niveau du trottoir bordant l’avenue des Chutes Lavie. Côté Ouest, des grilles séparant l’EHPAD du parking délimite un cheminement extérieur linéaire sans pente le long de la façade qui peut être prolongé jusque devant la nouvelle structure.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Première partie : L’habitat des personnes âgées : les établissement spécialisé dans la prise en charge du grand âge
1/ Les EHPAD : structure d’accueil médico-sociale
2/ Implantation et Desserte de la structure d’accueil
3/ Le développement de la vie sociale, partie intégrante du projet de vie en établissement
Deuxième partie : Diagnostic de l’unité foncière et du quartier des ChutesLavie
3) Situation et description du quartier
4) Situation et description du terrain
8) Etat des lieux de la population du quartier et des activités proposées
9) Le programme « horizon bleu » : une implantation purement urbaine ouverte sur le quartier
Troisième partie : Présentation de l’opération
10) Le projet de réhabilitation
11) Fonctionnement du nouveaux centre d’animation et les activités proposées
12) Programmer la réhabilitation intérieure et extérieure du centre d’activités « horizon bleu »
Conclusion
Bibliographie
Annexes…

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *