INFRASTRUCTURES ET COMMUNICATIONS
ย ย ย ย ย ย ย ย Pour mieux comprendre le fonctionnement de lโรฉconomie du district dโAmbovombe, il sโavรจre nรฉcessaire de voir successivement les infrastructures suivantes :
– infrastructures routiรจres
– infrastructures aรฉroportuaires
– infrastructures portuaires
– infrastructures hydroรฉlectriques
– infrastructures de tรฉlรฉcommunication
– infrastructures sportives et de loisirs.
1. Infrastructures routiรจres : Jusquโร ce jour, le trafic routier est de loin le plus utilisรฉ par les opรฉrateurs รฉconomiques, et la population du district dโAmbovombe. Du point de vue circulation, le district dโAmbovombe est le passage obligรฉ des marchandises ou des personnes qui vont ร / ou partent de Taolagnaro vers Toliara ou Fianarantsoa, Antananarivo. Il y a des routes qui relient Ambovombe-Androy avec les rรฉgions limitrophes, et des routes qui relient les communes entre elles et ces derniรจres aux Fokontany. Mais leurs importances varient selon les localitรฉs servies. Ainsi, il existe quatre types de route dans le district dโAmbovombe-Androy :
– routes nationales (RN10 et RN13)
– routes dโintรฉrรชt provincial (RIP)
– routes dโintรฉrรชt communales (RIC)
– Pistes.
Toutes ces routes ne sont pas bitumรฉes sauf la portion de la RN13 reliant AmbovombeTaolagnaro mais qui est ร lโheure actuelle en รฉtat de dรฉgradation sans prรฉcรฉdent.
2. Infrastructures aรฉroportuaires : Dans le district dโAmbovombe, les gens qui veulent prendre lโavion, doivent se rendre ร Taolagnaro puisque la piste dโatterrissage publique existante dans le district nโest plus utilisรฉe par lโAir Madagascar.
3. Infrastructures portuaires : Le bateau qui transporte des produits ou marchandises de gros tonnage ร destination du district dโAmbovombe dรฉbarque ceux-ci dans le port de Toliara ou de Taolagnaro. Aprรจs quoi seulement, ces produits seront acheminรฉs par des camions vers le district. Cette dรฉfaillance en infrastructures portuaires augmente inรฉvitablement les prix des produits ou marchandises vendus dans les diffรฉrentes villes de la rรฉgion.
4. Infrastructures hydroรฉlectriques : Pour les mรฉnages et les activitรฉs รฉconomiques, lโรฉnergie รฉlectrique est fournie soit par des centrales thermiques de la JIRAMA, soit par des panneaux solaires. Il est ร noter que la JIRAMA ne fournit que de lโรฉlectricitรฉ. Lโalimentation en eau est une activitรฉ de lโAES. Cependant, nombreuses sont les communes qui ne bรฉnรฉficient ni de lโalimentation en eau, ni de lโalimentation en รฉlectricitรฉ dans le district. En outre, lโutilisation des panneaux solaires est encore limitรฉe, faute de moyen financier. Cette pauvretรฉ en infrastructures hydroรฉlectriques constitue un blocage pour le dรฉveloppement รฉconomique du district.
5. Infrastructures de tรฉlรฉcommunication : A cotรฉ des infrastructures citรฉes ci-dessus, celle de la communication tient aussi une place importante dans les flux des informations. Celui-ci est assurรฉ par la Poste et Tรฉlรฉcommunication, les rรฉseaux de tรฉlรฉphonie mobile, le colis express, les stations radio et les tรฉlรฉvisions. La poste et le colis express sont chargรฉs de transmettre et de distribuer les colis, les lettres et les mandats. Ils ont chacun une agence dans le chef lieu du district. De son cรดtรฉ, des stations radio รฉmettent de diffรฉrentes informations. La population dโAmbovombe peut capter la RNM, ainsi quโune radio privรฉe locale dรฉnommรฉe ยซ radio cactus ยป. Lโรฉmetteur rรฉcepteur de la tรฉlรฉvision nationale est aussi opรฉrationnel et captรฉ dans le chef lieu du district. La communication tรฉlรฉphonique est assez prometteuse dans notre zone dโรฉtude, elle est assurรฉe par les trois rรฉseaux existants ร Madagascar ร savoir : la TELMA, lโOrange et le CELTEL.
6. Infrastructure sportive et de loisirs : Le sport et le loisir constituent une autre maniรจre dโรฉduquer les jeunes. En promouvant le domaine du sport et du loisir, on lutte dรฉjร contre le vagabondage qui est source de banditisme et de dรฉlinquance. Les jeunes du district dโAmbovombe sont passionnรฉs par les sports que ce soit traditionnel ou moderne. En matiรจre de sport traditionnel, le ringa qui est une discipline assimilable ร la fusion du judo et de la lutte est le plus pratiquรฉ dans le district. Cette discipline est pratiquรฉe par les garรงons mais toujours avec la prรฉsence des jeunes filles pour encourager les joueurs. Parmi les disciplines modernes, le football est le plus pratiquรฉ, suivi du basket-ball et vient enfin le hand-ball et le volley-ball. A propos des infrastructures, chaque commune dispose dโun terrain de football qui faut le souligner nโest pas aux normes. Les CEG disposent chacun dโun terrain de basket-ball pour les รฉlรจves. La pratique du hand et du volley se limite au niveau de la ville dโAmbovombe. Le district ne dispose mรชme pas dโune grande salle pour les fรชtes et animations culturelles ร part celle de la CAPJ, qui est en trรจs mauvais รฉtat. En conclusion, notre zone dโรฉtude est encore trรจs pauvre en matiรจre dโinfrastructures sportives et de loisirs.
Vulnรฉrabilitรฉ alimentaire
ย ย ย ย ย ย ย ย Pauvretรฉ et vulnรฉrabilitรฉ sont des phรฉnomรจnes souvent associรฉs et parfois confondus dans les analyses. La pauvretรฉ peut รชtre un effet induit de la vulnรฉrabilitรฉ. On est pauvre, cโest parce quโon est vulnรฉrable et privรฉ de moyens pour faire face aux chocs. La vulnรฉrabilitรฉ dรฉsigne une situation dโinsรฉcuritรฉ, elle peut se dรฉfinir comme la possibilitรฉ dโune personne ร perdre son bien รชtre. Dans le district dโAmbovombe, peu de mรฉnages sont en situation de rรฉsister ร la fois ร une sรฉrie de mauvaise rรฉcolte et ร une pรฉnurie dans lโapprovisionnement, ร cause de lโinsuffisance de revenu et de lโinexistence de lโรฉpargne. Les mรฉnages qui ne disposent pas cette capacitรฉ de rรฉsistance sont dits vulnรฉrables. Cette situation de vulnรฉrabilitรฉ concerne la majoritรฉ des mรฉnages. La vulnรฉrabilitรฉ alimentaire de la population du district dโAmbovombe est associรฉe ร plusieurs alรฉas naturels, technologiques, culturelsโฆ, que nous pouvons voir dans la troisiรจme partie de lโouvrage lorsque nous entamons lโanalyse des forces et des faiblesses du District. .
Pauvretรฉ en hydrographie
– Androy tane mileven-drano (Androy, pays oรน lโeau est enterrรฉe)
– Aia ty bemamba, ho aia ty Menarandra (oรน est Bemamba, oรน va menarandra)
– Tsy misy rano ty Androy (il nโy a pas dโeau ร Androy)
Ce ne sont que des รฉchantillons de chansons qui rรฉclament le manque dโeau dans la rรฉgion de lโAndroy, et surtout dans le district dโAmbovombe. On dit que lโeau est la vie, mais est ce quโon peut dire que pas dโeau, pas de vie ? La rรฉponse ne peut รชtre que nรฉgative parce que, ร Ambovombe il y a 359 142 vies mais pas dโeau, du moins une quasi permanente de manque dโeau. Le district dโAmbovombe est vraiment trรจs pauvre en hydrographie : aucun fleuve, ni riviรจre ne le traverse. La raretรฉ de pluies que nous venons de voir dans la section prรฉcรฉdente ne fait quโaccentuer ce problรจme dโeau. Pour chercher de lโeau ร boire, la plupart de la population doit se dรฉplacer ร une distance de 15 km, en moyenne, et payer entre 200 Ar et 700 Ar pour avoir un seau de 15 litres. Les mรฉnages de cette zone doivent inclure alors dans leurs dรฉpenses quotidiennes des dรฉpenses en eau et รฉvidemment cela se rรฉpercutera sur leurs budgets. Le ravitaillement de lโAES nโarrive mรชme pas ร couvrir le quart des communes du district, faute dโinsuffisance de matรฉriels. Ce problรจme de manque dโeau ne concerne pas seulement de lโeau ร boire mais aussi et surtout de lโeau pour lโagriculture et les bรฉtails. Or lโagriculture et lโรฉlevage sont les principales activitรฉs de la population. A cause de ce problรจme dโeau alors, il nโy a aucun moyen dโassurer le besoin en eau des plantes et cela se rรฉpercute sur la productivitรฉ du district. La production est donc faible, et rรฉunit toutes les conditions pour ne pouvoir รชtre couvertes ouvrant ainsi accรจs libre รงร lโinsuffisance alimentaire ; et ร long terme lโon aura ร affronter une crise alimentaire en dialecte du grand sud – kere. Si nous faisons rรฉfรฉrence ร la rรฉpartition mensuelle de la pluviomรฉtrie ร Ambovombe dโoctobre 1997 ร dรฉcembre 2005 (pages 16- 17, premiรจre partie). Nous remarquons que pour les annรฉes 2002 et 2005, les pluviomรฉtries nโont pas dรฉpassรฉ les 100 mm, et ces annรฉes ont รฉtรฉ respectivement suivies par les Kere tรฉlรฉthon et Arikatoke. Cela nous amรจne ร dire que le problรจme de manque dโeau a une liaison directe avec lโexistence des Kere. Le prix dโeau varie dโune commune ร une autre suivant la distance ร parcourir depuis lโendroit oรน lโon puise lโeau.
Perte de vies humaines
ย ย ย ย ย ย ย ย La malnutrition est une source de morbiditรฉ et de mortalitรฉ prรฉcoce dans les pays en dรฉveloppement. Dans une situation de kere, la population est confrontรฉe ร un manque permanent dโeau et de vivres. Il y a alors des gens, qui ร force de temps, ne peuvent plus supporter la crise, sโamaigrissent, se dรฉshydratent et en meurent. Il y a une diminution de la satisfaction des besoins รฉnergรฉtiques, bien en dessous du minimum requis : 1.771 Kcal. /j contre 2.200 Kcal/j, ร cause de la dรฉgradation des revenus. Les groupes vulnรฉrables : paysans sans terre, femmes enceintes et allaitantes et surtout les enfants sont les plus atteints par les pรฉnuries alimentaires, se traduisant par des taux de morbiditรฉ et des taux de mortalitรฉ รฉlevรฉs. Dโautre part, il y a ceux qui mangent des nourritures dโadaptation qui sont non nutritifs et prรฉsentant des dangers pour la santรฉ. Ces aliments sont entre autres les cactus rouges (trรจs riches en acide), le bonta (jus de tamarin mรฉlangรฉ avec des terres blanches), les jeunes feuilles de cactus sรฉparรฉes de ses รฉpines. Il y va sans dire que ces aliments contiennent des produits qui nuisent ร la santรฉ humaine, alors il y a des gens qui en deviennent malades et en meurent, surtout les enfants, et les personnes รขgรฉes. Voici un extrait dโune enquรชte que nous avons menรฉe auprรจs dโune patiente dans le Crรฉni du CHDII du District : ยซ cette annรฉe, je n’ai rien rรฉcoltรฉ du tout. Alors en juin j’ai vendu mon dernier petit terrain. Avec l’argent, j’ai tenu trois semaines et depuis on ne mange que du cactus rouge, ou des cendres mรฉlangรฉes ร du tamarinยป, raconte Piandra depuis un lit du centre de rรฉhabilitation intensif (Creni) d’Ambovombe, gรฉrรฉ par l’Unicef. Pour sortir de ce rรฉgime alimentaire dangereux, elle y sรฉjourne depuis trois semaines avec le dernier de ses onze enfants. Le bรฉbรฉ va mieux, mais rien ne dit quand elle pourra lui redonner ร manger correctement. Et des milliers d’autres femmes font la queue devant les centres oรน sont distribuรฉes des rations alimentaires, et oรน l’on peut contrรดler le rapport taille-poids des enfants. Selon lโOMS, la malnutrition et ses effets nรฉfastes sรฉvissent principalement parmi les enfants. Elle est gรฉnรฉratrice dโรฉtats pathologiques comme le kwashiorkor, maladie due ร une carence en protรฉines et caractรฉrisรฉe par un ventre gonflรฉ et un regard vitreux, et le marasme, maladie, elle aussi, provoquรฉe par une carence en calories et en protรฉines2.A Monsieur James Morris, coordonnateur du PAM de dรฉclarer que ยซ 6 000 000 dโenfants, ou bien presque un enfant tous les cinq, secondes meurent chaque annรฉe suite ร une insuffisance alimentaire ยป3.
Intensification de la culture et de lโรฉlevage
ย ย ย ย ย ย ย ย Comme il a dรฉjร รฉtรฉ mentionnรฉ dans la premiรจre partie, lโagriculture dans le district dโAmbovombe reste encore une agriculture de subsistance. Les paysans ne rรฉalisent aucun surplus, et donc ils nโauront aucun moyen de faire des investissements. Pour lutter contre le Kere, nous proposons dโintensifier lโagriculture par le biais des cultures ร grande รฉchelle. Il faut augmenter la productivitรฉ moyennant promotion et vulgarisation de lโutilisation des matรฉriels et techniques modernes. Il faut mettre en place un systรจme de distribution dโintrants, des produits phytosanitaires, des matรฉriels agricoles adaptรฉs aux conditions pรฉdoclimatiques en vue dโune meilleure vulgarisation et intensification de lโutilisation de ces intrants. Il faut aussi la vulgarisation de toute technique et pratique agricoles respectant lโenvironnement et adรฉquate au contexte agro รฉcologique du district. De plus, il faut aussi amรฉliorer lโaccรจs des producteurs aux moyens de production par :
– lโappui financier aux producteurs pour assurer les investissements au niveau des exploitations ;
– la facilitation de lโaccรจs des paysans aux crรฉdits octroyรฉs par les institutions de micro finance ;
– lโencadrement et la vulgarisation des techniques de production performantes et lโappui ร la professionnalisation des producteurs et des รฉleveurs.
Comme on ne peut rien faire pour rรฉsoudre le problรจme climatique de la zone, qui est un phรฉnomรจne naturel, nous proposons dโ y remรฉdier autrement. Il faut faire des recherches de variรฉtรฉs qui sont adaptรฉes au climat du district, c’est-ร -dire des cultures qui nโexigent pas beaucoup dโeau, qui peuvent rรฉsister ร la sรจcheresse, comme le sorgho du type IRAT 204, distribuรฉ par le FASARA. La relance de la plantation de sorgho est une solution proposรฉe par lโEtat pour rรฉsoudre ce problรจme dโinsรฉcuritรฉ alimentaire dans le sud de Madagascar. Cette variรฉtรฉ de type IRAT 204 est adaptรฉe au climat du grand sud et de plus elle peut produire quatre fois dans lโannรฉe.
Mise en place des GCV par commune
ย ย ย ย ย ย ย ย Cette mise en place de grenier communautaire villageois figure toujours dans la liste des activitรฉs prioritaires dans les PCD des communes du district dโAmbovombe. Lโobjectif de cette rรฉalisation est de pouvoir stocker les rรฉcoltes des paysans pour quโils ne soient pas contraints de vendre leurs produits ร des prix dรฉrisoires. Cette mise en place de GCV par commune a un double impact dans la lutte contre le Kere. Dans un premier temps, cela permettra dโรฉviter la pรฉnurie des vivres sur les marchรฉs, et en second lieu elle permettra de stabiliser les prix lors des pรฉriodes de soudure. Cette pratique de mise en place de GCV a dรฉjร รฉtรฉ suivie dans plusieurs rรฉgions du grand sud, par exemple dans la rรฉgion Anรดsy depuis lโannรฉe 2005. Elle consiste ร octroyer un crรฉdit ร un groupement comprenant au moins 16 membres. Lโemprunteur peut obtenir un prรชt au taux de 3 % par mois jusquโร hauteur de 75 % de la valeur de son stock. Il peut par la suite rรฉcupรฉrer le grain lorsquโil aura remboursรฉ la totalitรฉ du prรชt. Cโรฉtait le projet PHBM qui a initiรฉ cette pratique dans la rรฉgion Anรดsy et le rรฉsultat a รฉtรฉ satisfaisant.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
Partie premiรจre : PRESENTATION DU MILIEU DโETUDE
Chapitre premier: CONTEXTES GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE
Section premiรจre : CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
1. Dรฉlimitation administrative
2. Climat
3. Pluviomรฉtrie et vents
4. Relief et vรฉgรฉtation
4.1. Relief
4.2. Sols
4.3. Vรฉgรฉtation
Section 2 : CONTEXTE HISTORIQUE
1. Origine du nom ยซ Ambovombe โAndroy ยป
1.1. Origine du nom ยซ Ambovombe ยป
1.2. Origine du nom ยซ Androy ยป
Chapitre 2 : CONTEXTE SOCIOECONOMIQUE
Section premiรจre : CONTEXTE SOCIAL
1. Dรฉmographie
1.1. Santรฉ
1.2. Education
1.3. Sรฉcuritรฉ
1.4. Us et coutumes
Section 2 : ACTIVITES ECONOMIQUES
1. Agriculture
2. Elevage
3. Pรชche
4. Artisanat et tourisme
Section 3 : INFRASTRUCTURES ET COMMUNICATIONS
1. Infrastructures routiรจres
2. Infrastructures aรฉroportuaires
3. Infrastructures portuaires
4. Infrastructures hydroรฉlectriques
5. Infrastructures de tรฉlรฉcommunication
6. Infrastructure sportive et de loisirs
PARTIE II : ANALYSE DU KERE
Chapitre premier : ANALYSE DU KERE
Section premiere : PAUVRETE ET VULNERABILITE ALIMENTAIRE
1. Pauvretรฉ
1.1. Pauvretรฉ interstitielle ou ยซ interstitial poverty ยป
1.3. Pauvretรฉ par surcroรฎt de population ou ยซ overcrowding poverty ยป
1.4. Pauvretรฉ traumatique ou sporadique ou ยซ tromatic or sporadic poverty ยป
2. Vulnรฉrabilitรฉ alimentaire
Section 2: HISTORIQUE DU KERE
1. Dรฉfinitions du ยซ KERE ยป
1.1. Version de la population locale
1.2. Version du SAP
1.2.1 Description du SAP
1.2.2. Classes des risques alimentaires par le SAP
2. Les diffรฉrents KERE qui se sont succรฉdรฉs
Chapitre 2 : CAUSES ET CONSEQUENCES DU KERE
Section premiere : CAUSES DU KERE
1. Causes directes
1.1. Problรจme climatique
1.2. Pauvretรฉ en hydrographie
2. Causes indirectes
2.1. Enclavement du district
2.2. Faible revenu de la population
2.3. Dรฉmographie et tradition
Section 2 : CONSEQUENCES DU KERE
1. Dรฉcapitalisation
2. Perturbation sociale
3. Perte de vies humaines
4. Emigration temporaire
5. Diminution de la productivitรฉ
Partie III : PROPOSITION DE SOLUTIONS
Chapitre premier : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE
Section premiรจre : LES DISPOSITIFS DE SECURITE ALIMENTAIRE DEJA MIS EN PLACE
Section 2. FORCES ET FAIBLESSES DU DISTRICT
1. Forces du District
1.2. Nombre et dynamisme de la population
1.3. Lโexistence des ressources naturelles
1.4. Cohรฉsion sociale
2. Faiblesses du district
2.1. Niveau scolaire reste ร dรฉsirer
2.2. Mentalitรฉ conservatrice
2.3. Utilisation des mรฉthodes et moyens traditionnels
Chapitre 2: PROPOSITION DE SOLUTIONS
Section premiรจre. LES SOLUTIONS A MOYEN TERME
1. Considรฉration des recommandations du SAP
2. Inverser le systรจme de dรฉcapitalisation
3. Intensification de la culture et de lโรฉlevage
4. Mise en place des GCV par commune
5. Amรฉlioration de lโรฉtat nutritionnel des couches les plus vulnรฉrables
Section 2. SOLUTIONS A LONG TERME
1. Irrigation
2. Dรฉsenclavement du district
3. Crรฉation des AGR et des unitรฉs de transformation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
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