Jachères et espaces non cultivés

Jachères et espaces non cultivés

Calendriers de semis, pratiques culturales, et gestion des restes culturaux

Riz

Les dates de semis du riz se sont échelonnées du début du mois de juin à la mi-août en 2013. Cet étalement des dates de semis est lié à un important déficit en eau (par rapport aux valeurs de pluviométrie attendues par les producteurs) aux mois de juin et juillet (cf graphe 1). Tout le riz du bas-fond a été récolté entre mi-novembre et début décembre, malgré de forts retards dans les dates de semis. Le cycle a été globalement plus long (90 jours) cette année que les autres pour la variété plantée (BL19).
Un désherbage est réalisé avant le semis, puis un autre environ 15 jours plus tard. Le second sarclage peut ne pas être fait si le producteur manque de temps et de moyens. Le premier désherbage est chimique (glyphosate) pour les producteurs les plus fortunés, manuelles pour les autres.
La récolte se fait en fauchant toute la plante à 5 – 15 cm au-dessus du sol. Le grain est récupéré pour la consommation et la paille sert à faire des matelas. La partie inférieure de la plante reste dans le sol jusqu’à la prochaine utilisation du terrain. Il conviendrait de vérifier si les restes peuvent héberger des nymphes de foreurs.

Maïs

En 2013, les dates de semis de maïs correspondent approximativement à celles du riz. La préparation du sol, le désherbage et la fertilisation sont des opérations très variables qui dépendent avant tout des moyens du producteur. Il est fréquent qu’il n’y ait pas le temps ou les finances pour payer la main d’oeuvre pour sarcler lorsque le maïs est jeune (l’opération est peu utile par la suite, et jamais pratiquée par les producteurs, le maïs faisant assez d’ombre). Seuls quelques producteurs peuvent se permettre de réaliser l’investissement qu’est la fertilisation.
Cependant certains appliquent sur le maïs des engrais fournis pour le cotonnier. La récolte a été faite dès le début du mois d’octobre.
Les restes culturaux sont laissés au champ après sénescence. Les épis consommables sont récoltés. Les plus abimés ou les plus petits sont en général abandonnés dans le champ. Cela représente une source potentielle d’infestation importante, d’autant plus que la culture de maïs est bien plus étalée dans le temps que celle du riz par exemple.

Sorgho

Parmi les céréales étudiées, le sorgho est celle qui a le plus long cycle (plus de 120 jours). Les semis ont été faits en juin, et la panicule n’est arrivée à maturité que vers la fin novembre. Il semblerait qu’une pratique fréquente est de laisser le sorgho en place même bien après sa maturité, sans même récolter les panicules. Le sorgho est cultivé majoritairement en association.
De ce fait, il n’y a pas vraiment de pratique culturale définie, la plante associée (souvent des tubercules) imposant en général un certain nombre de contraintes (en général la culture sur buttes).

Associations culturales pratiquées

23 cultures différentes ont été recensées dans l’ensemble des 2 bas-fonds. On trouve également 33 associations de cultures différentes. Seule la canne à sucre, les palmiers, et la mangue ne sont pas recensés en culture pure. Ainsi avec les 20 cultures seules et les 33 associations, on a 53 modes de cultures différents.

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Table des matières

Remerciements 
Préambule
1. Introduction
1.1. La culture des céréales et leurs ravageurs en Afrique de l’Ouest
1.2. La régulation naturelle
1.3. La région de Djougou, les bas-fonds rizicoles
1.3.1. Relief
1.3.2. Climat
1.4. Les bas-fonds étudiés
1.5. Objectifs de l’étude
2. Matériel et méthode 
2.1. Approche géographique
2.1.1. Choix des bas-fonds
2.1.2. Limites des zones d’étude
2.1.3. Acquisition des données GPS et réalisation des cartes
2.2. Approche sociologique
2.2.1. Première réunion d’information et discussions avec les producteurs
2.2.2. Première phase d’enquête
2.2.3. Seconde phase d’enquête
2.3. Approche entomologique
2.3.1. Comptage de dégâts
2.3.2. Mise en observation d’insectes
2.3.3. Pièges a phéromones
2.3.4. Autres insectes capturés
3. Résultats 
3.1. Aspect cartographique, échelle du paysage
3.1.1. Caractéristiques générales des deux bas-fonds
3.1.2. Diversité des espèces cultivées
3.1.3. Jachères et espaces non cultivés
3.2. Aspect sociologique, échelle de la parcelle
3.2.1. Restitution auprès des producteurs et des élèves
3.2.2. Calendriers de semis, pratiques culturales, et gestion des restes culturaux
3.2.3. Associations culturales pratiquées
3.2.4. Pratiques de protection des cultures
3.3. Aspect entomologique
3.3.1. Pièges à phéromone
3.3.2. Évaluation des dégâts sur riz
3.3.3. Évaluation des dégâts sur maïs
3.3.4. Évaluation de dégâts sur le sorgho
3.3.5. Mises en observation des insectes
3.3.6. Fauchages
3.3.7. Prédateurs et parasitoïdes identifiés dans le bas-fond
4. Perspectives 
4.1. Étude d’un bas-fond éloigné
4.2. Évolution du paysage
4.3. Usage des terres en saison sèche
4.4. Protocoles de comptage
4.5. Fauchage
4.6. Observation d’oeufs de foreurs ou pose d’oeufs-témoins
4.7. Pièges à phéromone
5. Conclusion
6. Bibliographie
7. Annexes 

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