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Intérêt du projet
Le projet a plusieurs intérêts à savoir :
– la rentabilité du projet.
– la création d’emploi.
– l’Etat peut tirer profit par ce projet par le développement du secteur agroalimentaire
– réévaluation de la filière porcine.
Cette rentabilité relate les bénéfices envisagés et tous les retombés financiers possibles dus au projet.
Evidemment, ce projet peut réduire le taux de chômage dans la commerce et l’éradication de la maladie PPA (Peste Porcine Africain).
Fiche signalétique
Voici la fiche signalétique pendant la phase de croisière :
– Nom de la ferme : Miharivola.
– Coût du projet : 80.671.000Ariary.
– Part du promoteur : 55 000 000 Ariary.
– Production annuelle : 480 têtes.
– Effectif du personnel : 9 personnes.
– VAN : 30.364.606.
– TRI : 39,4%.
– IP : 1,37.
– DRCI : 2 ans 3 mois 14 jours (14 mars N+2).
Caractéristique du marché
Etant donné la croissance démographique et l’évolution de la demande en terme de quantité et surtout en qualité.
Le marché est caractérisé par la vente de porc engraissé aux fournisseurs de grande surface, les bouchers et les éleveurs.
Le marché en aval n’est autres que les bouchers, les fournisseurs des grandes surfaces et les fermiers. Mais pour le marché en amont qui est caractérisé par les matières premières, les mains d’œuvres, et les ressources financières ainsi que les facteurs de production.
Quand on parle du marché du point de vue théorique, on doit préciser certains critères :
– Produit : Porc engraissé.
– Le classement des produits : il tient le deuxième rang après la viande de bœuf.
– Le territoire géographique concerné : il est vendu dans toute la région.
– Le marché cible : fournisseurs, bouchers, fermiers.
– Evolution des besoins : Face à la concurrence, elle doit s’efforcer de produire sur le marché un produit de bonne qualité.
On a constaté qu’il y a une évolution du prix de viande dès 1998 à 2002 cette évolution est donnée dans le tableau suivant. Mais le prix de viande en 2004 était le fruit notre enquête auprès des quelques bouchers et grandes surfaces.
Caractéristique et comportement du Consommateur
Le comportement du consommateur et de l’acheteur se trouve au cœur de l’étude de la demande. On peut donc définir le comportement du consommateur comme « le processus par lequel l’individu élabore une réponse à un besoin quelconque. Ce processus combinera des phases surtout cognitives et des phases d’action qui l’achat et la consommation proprement dite ».
L’étude de la demande s’apparente à la connaissance de la consommation, et des besoins éventuels et la croissance économique du pays.
La consommation éventuelle dépend exactement de deux choses :
– Le prix du bien et le pouvoir d’achat .
– Le prix détermine la valeur du bien et qui suscite l’achat.
Concurrence directe et indirecte
Il existe 3 catégories d’élevage porcin selon la taille :
– Elevage de type familial : lé nombre des porcs élevés est de 4 à 10 porcs.
– Elevage moyen : le nombre de porc à élever est compris entre 50 et 120 têtes.
– Elevage industriel : l’effectif des individus élevés est supérieur à 100 têtes.
Des produits de substitutions existent sur le marché et constituent les concurrents indirects de nos produits. Ce sont les viandes de bœufs et de volaille.
La consommation de viande de bœuf tient la première place, et la consommation de viande de porc la seconde et enfin la volaille.
La politique de publicité et promotion
Plus généralement, la communication marketing vise à susciter dans le public des représentations favorable de l’entreprise et de ses produits et à susciter la demande de ces derniers.
Le but de cette stratégie est donc de faire connaître les produits de l’entreprise : porc engraissé. On a pratique ainsi :
– De la publicité informative (pour informer le public de l’existence du produit.
– L’entreprise va fixer ses dépenses de promotion annuelle.
– Notre message doit avoir un attrait rationnel. Nous allons donc jongler avec l’auto intérêt de l’audience en leur montant la qualité de notre produit (porc), sa valeur (économique, nutritive) ainsi que sa performance et garantie sanitaire.
– Le message aura la forme d’une publicité imprimée, verbale, visuelle.
– Comme le prospectus, les brochures, le calendrier
Tout ça dans le but de fidéliser les clients et prévoir l’extension du marché (demande).
Gestion du cheptel
Nous avons un système pour gérer le cheptel. Au début on utilisera d’un verrat et 12cochettes. Pour la phase d’extension il nous faut encore 6cochettes en plus pour avoir 18cochettes.
Etant donné, la croissance des truies en nombre à chaque phase, on doit ouvrir un fichier pour toutes les truies afin de suivre leurs évolutions. Nous devons préparer 3 mois d’avance les reproducteurs femelles de manière à bien maîtriser la venue chaleur des cochettes. Puis leurs performances à chaque portée.
Cheptel de départ
Pour démarrer ce projet nous avons 12cochettes et un verrat qui sont insuffisant pour atteindre la production, mais on a acheté 6cochettes de plus. D’où au total on a utilisé18 cochettes et un verrat pour la production.
Cycle de renouvellement des reproducteurs
Voyons d’une part les reproducteurs, d’autre part l’âge de réforme, et enfin l’insémination artificielle
Les reproducteurs
Ce sont en général les truies (multipares) ou cochettes (nullipare) et le verrat. Verrat : c’est le mâle du porc, sa maturité sexuelle est de 9 mois soit équivaut à un poids de 120 kg. A la saillie un verrat suffit pour 2 truies. Clochettes (nullipare).
Ce n’est autre que de jeune truie, sa première chaleur arrive vers 6 à 7ème mois d’âge et que l’on va maîtriser avec le regumat, à la première chaleur, leur poids est de 110kg à 130kg.
De préférence, il est conseiller d’effectuer la saillie à la deuxième chaleur c’est à dire au Voici un tableau de répartition, de venues chaleur post sevrage pour une conduite en bande.
L’âge de la reforme
En réalité, un verrat peut offrir le maximum de production à partir du 9ème mois jusqu’à la 3ème année. Il faut faire attention au problème de consanguinité et du problème de verrat, car c’est un problème majeur pour l’élevage porcin. C’est pourquoi nous avons utilisé une autre méthode qui n’est autre que l’insémination artificielle.
Pour les reproducteurs femelles, elles sont reformées aussi à la 3ème année.
L’insémination artificielle
Comme nous avons vu actuellement le problème en cette filière non seulement le PPA (Peste Porcine Africaine), mais aussi la reproduction c’est-à-dire le problème de verrat, pour échappé nous avons pratiqué l’insémination artificielle.
Comment utiliser l’insémination artificielle ?
L’insémination est réalisée par l’éleveur lui-même avec de la semence provenant d’un centre d’insémination ou être prélevé sur le verrat de l’élevage.
Il est plus sûr d’utiliser la semence 48heuresapres la récolte et d’une dose de 2semence par truies.
Comment pratiqué l’insémination ?
Généralité sur l’alimentation
Après avoir vécu quelques années d’expérience, nous sommes nous même fabriqué notre provende en effectuant l’approvisionnement au niveau des fournisseurs. En effet, par rapport aux provendes TIKO, SAAB, PROVIMAD…notre provende est plus compétitive au niveau de la qualité, et du prix avec des intrants frais. Nos prix baisse de 17% par rapport à la provende TIKO, par exemple.
Face à une grande variation du prix de matière première, nous avons pris la mesure de prévention en utilisant une différente formule que ce soient à base de maïs ou manioc tourteau de coton ou coprah, son de riz selon leur prix au marché.
Aliment par âge et par stade physiologique
L’aliment du cheptel varie selon leur âge et stade physiologique.
Comme l’aliment de porcelet doit assurer trois rôles distincts d’abord favoriser une consommation précoce ensuite facilite une adaptation digestive rapide enfin assurer la meilleure croissance ! Donc, à chaque stade et âge, ils ont leur rôle et leur caractéristique qui les distingue des autres. Nous avons classé l’aliment en quatre (4) catégories.
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Table des matières
PREMIER PARTIE : PRESENTATION GLOBALE DU PROJET
Chapitre I : IDENTIFICATION DU PROJET
Section 1 : La porciculture à Madagascar
Section 2 : Caractéristique du projet
Chapitre II- ETUDE du MARCHE
Section 1- Généralité du marché
Section 2- Etude de la demande
Section 3 : Etude de l’offre
Section 4 : Part visée sur le marché
Chapitre III- MARKEING ADOPTE
Section 1 : Stratégie de Commercialisation
Section 2 : La politique de marketing Mixe
Chapitre IV- THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Valeur actuelle nette ou (VAN)
Section 2 : Taux de rentabilité Interne (ou TRI)
Section 3 : Délai de récupération du capital investis (DRCI)
Section 4 : Indice de profitabilité
Section 5 : Seuil de rentabilité
Section 6 : Analyse de ratios
Section 7 : Les critères d’évaluation
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
Chapitre 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Implantation géographique
Section 2 : Race élevée
Section 3 : Gestion du cheptel
Section 4 : Alimentation
Section 5 : Prophylaxie
Section 6 : Identification des matériels
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Capacité par cycle de production.
Section 2 : Evolution pluriannuelle de la production
Section 3 : Evolution du Chiffre d’affaires
CHAPITRE IV : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Les activités de la ferme
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Organigramme
Section 4 : Gestion des ressources humaines
Section 5 : Chronogramme de réalisation
PARTIE III: ETUDE FINANCIERE
Chapitre I: INVESTISSEMENT ET FONDS DE ROULLEMENT INITIALE
Section 1: Investissement
Section 2: Amortissement
Section 3- Les comptes de gestion
Section 4 : Plan de trésorerie et fonds de roulement initial
Chapitre II : PLAN DE FINANCEMENT
Section1 : Apport en nature
Section2 : Apport en numéraire
Section3: Emprunt
Chapitre III: PLAN DE REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
Section 1: Tableau de remboursement
Chapitre IV : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Les comptes de résultats prévisionnels :
Partie IV :EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Chapitre I : EVALUATION FINANCIERE
Section 1 : La VAN
Section 2: Le taux de rentabilité interne (TRI)
Section 3: Indice de Profitabilité:
Section 4: D.R.C.I.
Section 5 : Les ratios
Section 6 : Les critères d’évaluation
Chapitre II : CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NATIONALE
Section 1 : Contribution du projet dans le produit intérieur brute (PIB)
Section 2 : Contribution du projet dans la finance publique
Chapitre III : CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT SOCIAL
Section 1 : Modernisation dans le monde rural
Section 2 : Création d’emploi et formation
Section 3 : Amélioration du niveau de vie de la population
Chapitre IV : IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Section 1 : Impact positif
Section 2 : Impact négatif
Chapitre V : PERSPECTIVE D’AVENIR
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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