Principaux facteurs déterminants dans l’évolution de la demande
a) Accroissement du taux de fécondité en France : Comme on peut le constater à travers ce graphe, le taux de fécondité des femmes en France était assez élevé pendant les années 63 à 64, après quoi il a connu une forte baisse jusqu’en 1993. Depuis, la situation s’est renversée, et le taux a à nouveau amorcé une augmentation pour atteindre la valeur de 2 enfants par femme en 2009 (Ce qui est l’une des valeurs les plus élevée des pays européens). Cette évolution a permis à la France d’atteindre en 2010 le nombre de 4,8 millions d’enfants âgés de moins de 6 ans (dont 2,5 millions de moins de 3 ans) et ce après avoir connu une période de décroissance dans les années 90.
b) Augmentation du nombre de femmes travaillant en dehors de leur foyer : On constate, d’après le graphe ci-dessus, l’augmentation continue du taux d’activité des femmes françaises, qui est passé de 53% (en 1975) à 68% (en 2009), plaçant ainsi à la France parmi les pays d’Europe où le nombre de femmes qui travaillent en dehors de leur foyer est le plus important.
c) Importance du nombre d’enfants qui grandissent au sein de couples dont les deux parents travaillent : D’après le tableau ci-dessus, il y a lieu de relever que 62% des enfants âgés de moins de 3 ans ont leurs deux parents actifs ; Ce chiffre passe à 67% pour les enfants âgés de moins de 6 ans.
Existence d’une offre diversifiée face à des besoins différents
Aujourd’hui en France, les familles sont très diverses et ce compte tenu de leur culture, leur composition, leur lieu de travail et la nature de leurs occupations. De ce fait, la demande en matière d’accueil de la petite enfance est très différente, et en perpétuel changement. Face à cette situation, l’Etat français d’une part, les professionnels et les associations d’autre part, s’efforcent de répondre au mieux à ces besoins, afin de permettre dans la mesure du possible à ces familles de faire leur choix.
NB : les éléments relaté si après, ont été repris à partir du Dossier petite enfance réalisé par ’’ Association Régionale des EREF-PP de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ’’ et du ’’guide petite enfance’’ réalisé par la ville de Tours.
L’action de l’Etat à travers le financement
Il y a lieu de signaler que le financement de la petite enfance relève de la loi annuelle de financement de la Sécurité Sociale (branche Famille). C’est ainsi, qu’en 2006, ce secteur représente 1 % du PIB à titre d’aide à la petite enfance (soit environ 10,2 milliards d’euros). Ce chiffre est passé à 1,3 % du PIB en 2009, d’où un effort croissant de l’Etat en terme de valeur et de pourcentage. Parallèlement un fond d’investissement pour le développement des structures d’accueil collectif a été mis en place, sa gestion est assurée par la CNAF et le réseau des CAF. Ce dernier verse les principales aides directes à travers la PAJE (Prestation d’Accueil du Jeune Enfant). Il s’agit :
– De la prime à la naissance ;
– De l’allocation de base ;
– Du complément de libre choix du mode de garde ;
– Du complément de libre choix d’activité.
De plus, les pouvoirs publics financent des aides en nature :
– En organisant l’accès aux services de garde ;
– En équipant les structures d’accueil.
Politiques de la ville de Tours
Au même titre que sur le plan national, les familles dans la ville de Tours sont diversifiées et ont des besoins différents en matière d’accueil de la petite enfance. C’est pourquoi au niveau de la ville, les professionnels de la Petite Enfance en association avec les élus et les parents joignent leurs efforts pour définir une politique adapté à leur réalité. C’est ainsi qu’un Schéma Directeur (document cadre de toutes les actions en faveur de la Petite Enfance) a vu le jour et a été adopté en Conseil municipal, en accord avec les orientations nationales. Le troisième Schéma Directeur prenant en compte la période 2007-2011, et qui est soutenu par la CAF fait état de la nouvelle organisation et des nouveaux besoins des familles liés à l’organisation du travail : horaires atypiques, accueils réguliers, occasionnels, irréguliers ou urgents. Par ailleurs, les autorités de la ville participent à des subventions (suivant la répartition ci-après) pour alléger les tarifs que doivent payer les familles : Les tarifs 2009 – 2010 Une heure de garde coûte à la collectivité 8,94 €, reparti comme suit :
– 4,75 € pris en charge par la Ville de Tours ;
– 0,20 € pris en charge par le Conseil général ;
– 3,99 € pris en charge par la CAF et les parents.
Le prix a payé par la famille, est calculé en fonction des ressources et du nombre d’enfants de la famille, entre les prix plancher et plafond fixés chaque année pour la France entière par la CNAF. Ainsi, pour un enfant, une famille paie en 2010 au minimum 0,35 €/heure, et au maximum 2,74 €/heure. Ce prix est le même pour tous les modes d’accueil (crèche collective, crèche familiale, halte-garderie et multi-accueil)
Equipements commerciaux et de loisirs
Le centre d’accueil de la petite enfance se trouve à coté d’un complexe cinématographique, d’une salle de bowling et d’un espace commercial. Ce niveau d’équipements permettra à notre établissement de s’ouvrir sur son environnement. Ainsi les parents désirant faire leurs courses ou bien s’offrir un peu de temps à eux (aller au cinéma ou jouer au bowling…) peuvent venir en toute sécurité déposer leurs enfants dans la halte garderie. Les parents pourront alors profiter pleinement de leur sorties, et les enfants tout en s’amusant avec les activités de la structure d’accueil.
Conclusion
Depuis quelques décennies déjà, les penseurs, les intellectuels, les politiques, les décideurs d’une manière générale ont compris, et sont de plus en plus convaincus que le développement de toute nation passe obligatoirement par la qualité de ses hommes, leurs compétences, et également leurs connaissances. Dans un pays comme dans une entreprise, nous parlons désormais de capital humain , comme de capital immobilier, de capital d’équipements, de capital matières premières… , or la réussite d’un projet dépend plus de son capital humain que de son capital matériel ou autre, car si vous avez les meilleurs équipements possibles sans avoir les hommes pour les gérer et les faire tourner , rien ne pourra marcher , et encore plus se développer . Ce capital doit être préalablement formé, orienté et bien suivi pour perfectionner ses connaissances, et augmenter ses performances. En effet, pour réussir dans cette entreprise, il y a lieu de commencer très tôt, car la personnalité de l’être humain se forge dés son plus jeune âge. Comme le souligne jean Piaget « si l’enfant explique en partie l’adulte, on peut dire aussi que chaque période du développement de l’enfant rend compte en partie des suivantes ». Par ailleurs, cette fameuse personnalité que nous cherchons à perfectionner, et à sauvegarder est un mélange complexe d’histoire, de coutumes, de sentiments (joies ou déceptions, affections ou frustrations), de connaissances diverses, d’influences extérieures, d’expériences … C’est donc un travail de longue halène, qui commence par l’influence des conditions de la famille, est la préparation des étapes d’éducation et de formation de la nouvelle génération : la structure d’accueil de la petite enfance étant la première pierre de ce grand édifice.
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Table des matières
Introduction
I. Contexte national
A. La demande
1. Principaux facteurs déterminants dans l’évolution de la demande
a) Accroissement du taux de fécondité en France
b) Augmentation du nombre de femmes travaillant en dehors de leur foyer
c) Importance du nombre d’enfants qui grandissent au sein de couples dont les deux parents travaillent
2. Répartition de la demande suivant le mode de garde choisi
3. Conclusion
B. Offre en matière d’accueil de la petite enfance
1. Existence d’une offre diversifiée face à des besoins différents
a) Un mode d’accueil régulier
b) Un mode d’accueil avec des horaires souples
c) Un mode d’accueil occasionnel
d) Un mode d’accueil régulier et occasionnel
e) Un mode d’accueil avec plus d’implication des parents
f) Un mode d’accueil à mi-chemin entre la crèche et l’école maternelle
2. Etat des lieux
a) Augmentation du nombre de places offertes
b) Situation actuelle
3. Globalement, il existe un déficit de l’offre par rapport à la demande
C. La petite enfance est au cœur de la politique familiale française
1. Volonté de l’Etat d’augmenter le nombre de place d’accueil
2. L’action de l’Etat à travers le financement
3. Soutien complémentaire de l’Etat à la petite enfance par le biais des privilèges accorder aux parents
a) Le congé de maternité
b) Le congé de paternité
c) Le congé parental
II. Contexte du projet
A. Au niveau de la ville
1. La demande
a) Evolution de la population de Tours
b) Augmentation des familles monoparentales
2. L’offre (état des lieux)
3. Politiques de la ville de Tours
B. Au niveau des 2 lions
1. Présentation et analyse du quartier
a) Evolution du quartier
b) L’évolution du nombre de naissances
c) Résultat de l’enquête sur terrain
d) Mode de garde choisi
2. L’offre (les crèches à proximité du quartier)
3. Projet urbanistique envisagé en faveur de la petite enfance dans le quartier
III. Parti aménagement
A. Analyse des avantages du site choisi
1. Accessibilité
2. Environnements et Equipements
a) Entreprises et services publics
b) Equipements commerciaux et de loisirs
c) Les équipements éducatifs
d) Espaces publics
e) Zone résidentielle
B. Les normes des structures d’accueil en vigueur
C. Description et caractéristiques du projet
1. Nombre de place
2. Gestionnaire
3. Age des enfants ciblés
4. Horaire d’ouverture
Conclusion
Bibliographie
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