Inventaire systématique des planches d‟herbier conservées

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Préparation des échantillons d’herbier

Donner un nom à une plante, c’est-à-dire l „identifier scientifiquement sans ambigüité et pouvoir ainsi la reconnaître par la suite, est une des tâches principales du botaniste ou de toute personne ayant à connaître le monde végétal. Or, près de 500.000 espèces de plantes ont déjà été recensées dans le monde entier. Nul ne peut connaître toutes ces plantes. De plus, les explorations continuent, surtout dans les zones intertropicales, et apportent chaque année une moisson d’espèces nouvelles.
Pour pouvoir identifier, faire identifier une plante ou en contrôler la détermination, il est nécessaire d’avoir un échantillon d’herbier, c’est-à-dire, la totalité de l’individu ou une petite partie s’il s’agit d’un arbre ou d’un arbuste. Celui-ci sera mis à plat, séché et collé sur un carton avec une étiquette portant diverses informations. Cet échantillon va permettre, à partir des descriptions de la biblio- graphie, des dessins et d’une collection de référence, de déterminer la plante en question.
Or, pour qu’une plante puisse facilement être conservée et identifiée, il faut suivre quelques règles pour préparer les échantillons d’herbier (Kremers et al, 1990). La récolte, le séchage et le montage des plantes d‟herbiers sont les trois opérations essentielles qui nécessitent des soins particuliers, surtout dans les régions tropicales chaudes ou trop humides et facilitant le développement des moisissures et la putréfaction des échantillons, ou trop sèches entrainant de ce fait, une fanaison rapide et une pulvérisation des échantillons avant leur étalement. (Marche-Marchad, 1965)

La récolte et le séchage de spécimens d’herbier

La récolte des échantillons constitue une opération importante. On doit la réaliser avec soin, puisque les plantes sont destinées à être conservées. La récolte se fera selon les règles et non au hasard, en prélevant soigneusement les végétaux. Il importe une plante soit complète. L‟époque de récolte est donc fondamentale. Mais, il est aussi recommandé d‟herboriser en toute saison : bien des trouvailles ont été faites d‟herborisation à contre saison.
Si la plante est petite et annuelle, il faut la prélever en totalité en ayant soin de ne pas négliger les racines. S‟il s‟agit d‟une grande plante ou d‟un arbre, il suffit de couper des fragments significatifs (rameaux avec feuilles fleurs ou fruits) et de noter les caractères généraux de la plante.
Les spécimens d’herbier doivent être autant que possible représentatifs, c’est-à dire à même de montrer l’importance de la variation au sein des diverses populations. Les cas particuliers sont à souligner sur l’étiquette de récolte: forme d’ombre, individus broutés, etc. Bien sûr, on se conformera à la législation en cours sur les plantes protégées et les parcs nationaux. (Lebrun, 2011)
Après la récolte, il convient de préparer sans tarder les échantillons prélevés. Le séchage des plantes est, pour le collecteur, le problème le plus difficile dans les pays tropicaux. Même dans des contrées relativement sèches comme le Sénégal, la méthode couramment usitée dans les pays tempérés n’arrive souvent pas à empêcher la moisissure des échantillons et la chute des feuilles. (Boone, 2013)
Pour le séchage, les plantes sont étalées entre deux feuilles de papiers journal. Les échantillons doivent avoir la disposition qu‟ils auront sur la feuille d‟herbiers, les feuilles, les fleurs étant soigneusement étalées. Les feuilles doivent être vues sur les deux faces. Les échantillons trop longs sont pliés en v ou en z. Si des organes sont trop épais pour être inclus dans l‟herbier, on peut les fendre en deux et en étalés une moitié. (Marche-Marchad, 1965)

Le montage des échantillons

Après identification, les échantillons sont fixés sur la planche d‟herbier. Cette opération se fait à l‟aide de petites bandes de papier gommé fixant les tiges, les pétioles, les pédoncules des fleurs, les sommets des feuilles.
L‟étiquette est toujours placée dans le coin inférieur droit, elle doit comporter le maximum de renseignements : nom latin, famille, nom vulgaire, date et lieu de récolte, récolteur, déterminateur etc.
Les échantillons doit être rangés et classés par espèces, genres et familles. (Marche-Marchad, 1965)
Les échantillons montés sur papier sont ensuite groupés dans des chemises doubles de format 45 x 28 cm ou voisin (42,5 x 30 cm pour futurs usages internationaux), par espèce, par genre, par famille et placés dans des casiers de bois ou métalliques. Ces casiers sont rassemblés en pièces qui, pour les herbiers conservés en Afrique intertropicale, doivent être presque nécessairement climatisées, et ces locaux doivent être eux même à l‟abri des intempéries, des termites, de l‟incendie, etc.

Diversité des herbiers et de leur vocation

Dans la pratique, il existe trois grands types d’herbiers : les herbiers de travail, les herbiers pédagogiques et les herbiers historiques. Les herbiers de travail sont utilisés par les botanistes pour observer et ré-observer un taxon tout au long de l‟année. Ils doivent pouvoir être disséqués, observés, mesurés et être disponibles facilement aux chercheurs. Ces herbiers servent principalement à des recherches en systématique et en biogéographie.
Les herbiers pédagogiques sont en général très bien disposés, attachés et souvent plastifiés. Il y manque quelquefois des informations de dates et lieux précis de récoltes mais ils peuvent contenir des informations supplémentaires concernant les caractéristiques des plantes et de leur milieu. Les herbiers historiques sont des herbiers anciens, collectés par des botanistes dont ils retracent la carrière et les voyages au travers des plantes récoltées.
Ces différents herbiers sont conservés chez des propriétaires très divers (institutions, individus) et la taille des collections est très variable, de quelques centaines à quelques centaines de milliers d’échantillons. Selon les régions, ces collections peuvent se répartir de façons très différentes, en très grande majorité dans des institutions, mais aussi chez des particuliers.
Ces herbiers, outils pour le botaniste, font aussi partie du patrimoine (les meubles, les contenants, les papiers). L‟enquête permet de retrouver les collections disparues et les informations sur les botanistes dans les correspondances, dans leur manière d‟échanger les uns avec les autres, dans leurs activités. Comme le rappelle Andrine Faure (2011), responsable du recensement des herbiers en Rhône-Alpes puis en Languedoc-Roussillon » l’expertise c’est le plaisir de l’enquête et de découvrir qui était l’auteur de l’herbier, ce qu’il faisait et son caractère. L’herbier est une source incroyable d’informations : on y retrouve des informations sur les relations avec les autres botanistes, des petits mots du type journal intime, très méticuleux ou encore au brouillon… ».
Mieux connaître une collection va aussi pouvoir mener à la possibilité de mettre en place des expositions, conférences, visites, formations… (Boulangeat, 2014)

ACTIVITES DES HERBIERS

Education et de Formation

« On devient botaniste en récoltant et en observant soi-même et en constituant un herbier » (Jean Baptiste de Lamarck, 1789 in D. Lamy, 2005). Pour un botaniste il est plus facile d‟apprendre les caractères de détermination des plantes en réalisant son propre herbier. Un herbier est au botaniste ce qu‟est le couteau au champignonniste ! La fréquente manipulation de ses échantillons personnels et la rédaction des étiquettes lui apportent une aide efficace à la mémorisation des noms des plantes.
L‟herbier est un outil de base pour l‟enseignement supérieur. En raison des difficultés à concilier conservation et étude des échantillons, les herbiers, et surtout les herbiers historiques et les types nomenclaturaux qu’ils contiennent, ne peuvent être manipulés que par des personnes suffisamment compétentes. C’est la raison pour laquelle l’accès en est réservé à des étudiants avancés, en voie de formation « à la recherche par la recherche », sous la direction et le contrôle d’enseignants ou de conservateurs vigilants. La plupart de ces travaux d’initiation concernent la systématique : les « révisions » de groupes (familles ou genres par exemple) consistent en une actualisation de monographies tenant compte de données nouvelles, qu’il s’agisse d’espèces récemment découvertes ou de techniques modernes d’investigation – telles que l’exploitation des molécules d’ADN dans la reconstitution des phylogénies, très utilisée actuellement. Mais il peut s’agir également de travaux de morphologie descriptive (par exemple l’inventaire, pour un groupe donné, des formes de pollen ou de la nervation des feuilles…). En raison des difficultés propres aux travaux pluridisciplinaires, une dimension importante est largement sous-exploitée : il s’agit de l’histoire des sciences, et plus spécifiquement celle de la botanique. En effet, les informations portées par les étiquettes sont très variées, et permettent par exemple de reconstituer la chronologie, les itinéraires et la composition des équipes de nombreuses expéditions d’exploration botanique et naturaliste…
L‟herbier est aussi un instrument de culture scientifique générale. Cela concerne en premier lieu les étudiants en botanique des universités des sciences et de pharmacie, qui effectuent régulièrement des visites d’initiation dès le niveau licence. Si les locaux le permettent, du public peut être accueilli ainsi que des classes d‟élèves de lycées et collèges (particulièrement les lycées agricoles), voire même des écoliers sur des thèmes tels que « Comment faire un herbier?… », « A quoi sert un herbier ? » « La valeur scientifique et historique d‟un herbier » etc. (Durand et Loup, 2007)

Recherche scientifique

Chaque spécimen étant le témoin de l‟existence d‟une espèce à un certain stade de son cycle de vie, à un endroit particulier sur la planète et à un moment précis de l‟histoire humaine, il possède une valeur scientifique et patrimoniale intrinsèque et ne peut pas être remplacé : intérêt scientifique des étiquettes renseignées avec précision, intérêt historique des collections antérieures au XIXe siècle, intérêt pour l‟histoire des sciences des herbiers de botanistes renommés, intérêt pour l‟histoire de l‟horticulture des récoltes effectuées dans les jardins, etc. Les herbiers trouvent des applications dans de nombreux domaines : botanique, écologie, phylogénie, biogéographie, génétique, chimie, médecine, alimentation, lutte contre la désertification et les pestes des cultures, etc. (Schnell, 1960)
Les herbiers sont essentiels pour atteindre le premier objectif de la stratégie mondiale pour la conservation des plantes (GSPC) qui veut que “la diversité des plantes est bien comprise, documentée et reconnue” (voir : https //www.cbd.int/gspc). Les herbiers sont également importants pour tous les types de recherches en matière de plantes comme la génétique, la palynologie, la dendrologie, la chimie, la pharmacognosie, les inventaires, etc. Des spécimens témoin, qui présentent tous les éléments essentiels pour l‟identification du spécimen, et notamment un étiquetage complet sur le lieu, la date, le collecteur et l‟habitat de récolte, sont d‟une importance majeur pour de nombreux domaine de recherche.
Les herbiers ne sont pas seulement une collection de spécimens végétaux secs, ils contiennent également d‟autres matériels comme des fruits et des fleurs conservés dans un liquide, des échantillons d‟ADN, des échantillons de bois, des dessins, des aquarelles, des photographies, des archives, de la littérature scientifique, etc. La disponibilité combinée de ces matériels permet aux scientifiques d‟étudier la variabilité morphologique et génétique d‟une espèce ainsi que sa distribution passé et présente ; de calculer les paramètres environnementaux et les aires de répartition potentielles ; de prédire la distribution future dans le contexte du changement global ; de documenter l‟historique de la distribution des cultures, des maladies et des espèces envahissantes ; d‟évaluer la conservation des plantes in-situ et ex-situ, et de fournir une référence historique pour les cycles du carbone et de l‟azote. (Maréchal, C 2014)

L’informatique et l’herbier

Les études botaniques menées à Madagascar et dans l‟Archipel des Comores présentent un intérêt général pour la biodiversité globale de la planète. En effet, Madagascar et les iles de l‟océan Indien constituent une des zones les plus riches en espèces végétales, constituant un des 25 centres définis comme hot-spot de la biodiversité par Myers et al. (2000). Le taux de déforestation de ces milieux est alarmant. La connaissance de la flore de cette région est inégale et ne permet pas des analyses comparatives de l‟état de conservation des espèces à Madagascar et aux Comores.
L‟informatisation des collections d‟herbiers permet cependant d‟utiliser les données disponibles et de mener des analyses sur les problèmes de conservation. (Labat et al 2004)
Les planches d‟herbiers témoignent de l‟existence d‟une plante à un endroit et à un moment donné. Plus de trois siècles de prospections ont permis de constituer en France des collections de plus de 20 millions d‟exemplaires.
Techniquement, les herbiers sont des objets commodes : deux dimensions, un format plus ou moins standardisé. C‟est la raison pour laquelle des collections géantes ont vu le jour. L‟herbier national français conserve environ 9 millions de spécimens. Ils peuvent s‟assimiler en plus à des livres diffusés à peu d‟exemplaires grâce au principe des doubles déposés dans plusieurs institutions. Les techniques d‟indexation s‟inspirent d‟ailleurs de celles pratiquées dans les bibliothèques.
La plupart des collections d‟herbiers disposent rarement d‟inventaires. Elles se sont constituées selon le principe des poupées russes, les fonds s‟intègrent à d‟autres collections pour aboutir in fine dans les grands instituts. L‟un des défis est de savoir exactement quels spécimens constituent les fonds d‟herbiers.
Les herbiers demeurent plus fragiles que les livres à la manipulation et aux attaques des insectes. Pour toutes ces raisons, la numérisation en nombre des planches d‟herbier était une approche innovante pour atteindre les objectifs d‟inventaire et de diffusion. Sa réalisation peut être considérée comme un projet pilote applicable en partie à d‟autres collections. (Perez et al 2013) Comme dans les collections botaniques, la numérisation est un outil de plus en plus utilisé pour communiquer les documents d‟archives. L‟impact sur la conservation est inégal : les collections sont mieux connues et les originaux doivent souvent être préparés. Cette préparation nécessite l‟aide de spécialistes capables de juger le degré minimum d‟intervention. La numérisation n‟est pas uniquement un moyen de communiquer davantage et plus rapidement, c‟est aussi une solution pour moins transformer la dimension matérielle de ce patrimoine fragilisé par les manipulations directes. La numérisation est aussi un moment qui peut être dangereux matériellement pour les collections :il faut veiller à ce que la manipulation engendrée ne dégrade pas le document, ce qui n‟est pas toujours le cas. Par ailleurs, le remplacement des supports des parts, pour la lisibilité des informations utiles à l‟étude scientifique, ne doit pas devenir systématique. L‟aide d‟un conservateur-restaurateur pour définir des critères de choix pour conserver ou remplacer les supports peut s‟avérer utile au début ou au cours d‟une campagne de numérisation. Ces critères prendront en compte les conditions de stockage et d‟utilisation de l‟herbier concerné. Ici encore l‟idée de collaborer avec un conservateur-restaurateur est intéressante pour préparer la collection et surtout pour éviter que soient faits des choix trop radicaux. (Boone 2013)

Généralités sur la conservation

Actuellement, on produit de plus en plus de documents, qui sont à disposition sur de multiples supports. La frénésie de la nouveauté, l‟accès en un clic à l‟information et son obsolescence ramène aux questions plus fondamentales. Comme le souligne M. Andrea Giovannini « une société sans mémoire est une société en déclin ». C‟est un choix de société que de vouloir conserver la mémoire d‟un évènement ou d‟une période de l‟histoire. Le passé permet de façonner l‟avenir, ce qui est un enjeu primordial pour les bibliothèques et centres d‟archives : préserver le patrimoine et la mémoire permet de transmettre les connaissances aux futures générations.
La conservation des documents d‟archives est l‟une des missions primordiales de l‟archiviste. Elle a pour objectif de prolonger l‟espérance de vie des biens culturels. L‟action peut être faite au niveau d‟un objet, sur un ensemble d‟objets, ou sur l‟environnement d‟un objet ou d‟une collection. A l‟inverse de la restauration, l‟action de conservation est mise en place s‟il existe une probabilité que l‟objet puisse être endommagé. La conservation est une obligation car le dommage peut possiblement déjà être présent ou sur le point de se développer.
Deux méthodes de conservation existent : la conservation préventive et la conservation curative. Dans cette partie nous allons seulement parler de la conservation préventive qui est la plus importante

Concept de la conservation

L‟objectif des mesures de conservation est de faire ralentir le plus possible le NIP (niveau potentiel d‟information) d‟un objet ou d‟un groupe d‟objets. Il s‟agit donc de conserver la totalité de l‟objet (contenant et contenu) et pas uniquement le texte du document.
Une politique de conservation est la mesure la plus appropriée pour assurer un suivi de la collection et aider à mieux protéger cet espace. Cela concerne l‟entreposage, la protection, la manipulation ou l‟utilisation de l‟objet pour essayer de ralentir son processus de dégradation interne et externe. De plus, la qualité des conditions de conservation est importante pour tous les matériaux : si les conditions sont bonnes, tous les processus de vieillissement ralentissent, au point de devenir invisibles pour les éléments de bonne qualité ; mais si elles sont mauvaises, même les meilleurs matériaux n‟y peuvent rien et s‟abîment rapidement.
En effectuant une politique de conservation, il s‟agit de réfléchir à une meilleure utilisation des ressources. La conservation est plus avantageuse que la restauration pour les raisons suivantes :
• Cela permet d‟améliorer la situation d‟une grande quantité de documents ou d‟objets, en ralentissant pour certains leurs processus de vieillissement et en évitant la formation de graves processus de dégradation externes ;
• Cet outil n‟a pas d‟effets secondaires nuisibles contrairement à la restauration où on intervient directement sur l‟objet ;
• En plus, cette pratique est un supplément indispensable à toute restauration.
Effectivement, si un objet restauré est déposé dans de mauvaises conditions, il va se dégrader à nouveau et le bénéfice de la restauration est perdu en un rien de temps.

La conservation préventive

La conservation préventive est primordiale pour la bonne conservation des collections d‟histoire naturelle. C‟est une intervention indirecte (sur l‟environnement) ou directe (sur la collection ou sur l‟objet) pour réduire les risques potentiels de dégradation. Elle a pour but d‟atteindre deux des objectifs professionnels : l‟accessibilité de tous les publics actuels aux collections ainsi que la transmission de ces fonds aux générations futures.
Les principaux agents de dégradations possibles dans les réserves sont : les conditions climatiques, la pollution, la lumière, les agents biologiques (insectes, champignons), les actions humaines…(Toro, 2015)

Inventaire systématique des planches d’herbier conservées

But de l’inventaire

Cette étude a pour but d‟évaluer l‟état de conservation des spécimens conservés dans l‟herbier de la FMPO. Les résultats obtenus permettront d‟envisager des mesures correctives quant à la conservation des planches d‟herbier.

Méthodologie de l’inventaire

Ce travail consiste à faire l‟inventaire des spécimens conservés dans la salle d‟herbier du laboratoire de pharmacognosie et de botanique de la FMPO. Pour cela, une fiche d‟inventaire a été utilisée. Cette fiche renseigne sur :
-le binome latin des espèces
-la famille des espèces
-le nom des collecteurs
-la date de récolte
-le lieu de récolte
-les numéros des spécimens
-l‟état de conservation des planches d‟herbier

Résultats et commentaires

Répertoire des espèces collectées

Nous avons recensé 1457 spécimens appartenant à 821 espéces réparties dans différents taxa : les Spermaphytes avec des Gymnospermes et des Angiospermes, les Ptéridophytes, les Algues et les Lichens. La répartition des espèces par famille permet de recenser 154 familles parmi lesquelles certaines sont relativement bien représentées. Il s‟agit des Graminées, Papilionacées, Euphorbiacées, Astéracées, Césalpiniacées, Cypéracées, etc. (tableau I)
Par rapport à la représentation par classe, les dicotylédones sont les plus représentées avec 635 espèces. Les Monocotylédones ne représentent que 144 espèces.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Généralités sur les herbiers
I. Définition d‟un herbier
II. contexte des herbiers
III. Préparation des échantillons d‟herbier
1. La récolte et le séchage de spécimens d‟herbier
2. Le montage des échantillons
IV Diversité des herbiers et de leur vocation
V. ACTIVITES DES HERBIERS
1. Education et de Formation
2. Recherche scientifique
VI L‟informatique et l‟herbier
VII Généralités sur la conservation
1. Concept de la conservation
2. La conservation préventive
DEUXIEME PARTIE : Inventaire systématique des planches d‟herbier conservées
I. But de l‟inventaire
II. Méthodologie de l‟inventaire
III. Résultats et commentaires
1. Répertoire des espèces collectées
A. A- Les Spermaphytes
A1-Les Angiospermes
1- Les Dicotylédones
2- Les Mùonocotylédones
A2- Les Gymnospermes
B- Ptéridophytes
C. Les Algues
D-Lichens
2. Origine des spécimens
a. Lieux de récoltes
b. Collecteurs
3. L‟état de conservation des planches d‟herbier
IV Discussion
Conclusion

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