Inventaire et Systématique des Lichens d’Oran
Classification des Algues
Les algues présentent en effet des couleurs variées dues à la présence de pigments particuliers masquant plus ou moins la chlorophylle, et qui leur permettent de les classer. Les macro-algues sont réparties en trois lignées : – Les algues vertes ou Chlorophytes, – Les algues brunes ou Chromophytes, – Les algues rouges ou Rhodophytes (Fig. 1). Les micro-algues se répartissent en plusieurs groupes, différenciés aussi par leurs couleurs et leur structure. Seulement une cinquantaine de spécimen est actuellement étudiée et les plus fréquentes sont : Les Diatomées telles que les Skeletonema, Thalassiosira, Phaeodactylum, Chaetoceros dontü 90 % du plancton marin, leur élément commun est la silice (Fig. 2), Les Flagellées comme les Isochrysis, Monochrysis et Dunaliellaü Les Chlorophycées : nous citons parmi eux la Chlorella, Scenedesmus et Pseudocharaciopsisü (Fig. 3), Chapitre 1 5 Les Cyanophycées sont le groupe le plus ancien sur terre. Parmi eux nous citons l’espèce laü plus commune Spirulina qui est une micro-algue bleue (Couturier, 2013) et le genre des Nostoc (Fig. 4). La taxonomie des algues est en révision continue. La diversité des micro-algues a été basée sur des propriétés telles que la pigmentation, la nature chimique des produits de stockage issus de la photosynthèse, l’organisation des membranes photosynthétiques et d’autres caractéristiques morphologiques et génétiques (Andersen, 1992 ; Person et al., 2011 ; Silave et Steyer, 2013). D’après les dernières publications, les algues ont été subdivisées en deux Procaryotes et Eucaryotes. Les algues Procaryotes sont groupées dans le règne des Bactéries (regnum Bacteria), phylum Cyanobacteria avec une seule classe des Cyanophyceae. Les algues Eucaryotes regroupent trois règnes. Le règne des Plantea se subdivise en 4 phylla (embranchements) : Glaucophyta, Rhodophyta, Chlorophyta et Chorophyta. Le deuxième règne est celui des Chromista. Il regroupe 4 phylla : Haptophyta, Cryptophyta, Ochrophyta et Cercozoa. Le règne des Protozoa contient 2 phylla : Mezzo et Euglenozoa
Habitat et Milieux du Développement des Algues
Les micro-algues occupent la plupart des niches écologiques. Elles sont présentes surtout dans les écosystèmes aquatiques. Elles colonisent également les sols et une vaste gamme de supports comme les rochers, les arbres ou encore les édifices architecturaux (Macedo et al., 2009). Preuve de leur diversité d’habitats, certaines microalgues se développent dans les eaux de fonte de la glace ou de la neige et on les rencontre également dans les déserts arides à semi-arides (Sharma et al., 2007). Enfin, cette capacité à coloniser l’ensemble de la biosphère est une propriété qui, comme pour les bactéries non photosynthétique, leur permet de se développer dans des conditions dites « extrêmes ». C’est grâce à l’absence de structure complexe autre que la cellule et à un métabolisme orienté principalement vers la production d’énergie que les microalgues ont cette capacité à être notablement ubiquistes Environ 85 % des biotopes de la terre présentent des conditions de températures inférieures à 5°C (Margensin et Miteva, 2011). Ces milieux hébergent une diversité remarquable de microorganismes photosynthétiques psychrophiles (températures froides). Parmi ceux-ci, nous citons la Chlamydomonas nivalis qui est responsable des colorations rouges sur les neiges et présente en outre une résistance aux radiations Ultra-violettes. Et ceci grâce à l’accumulation du pigment l’astaxanthine dans son cytoplasme. Inversement, dans des conditions thermophiles, la cyanobactérie Synechococcus est capable de croître dans des sources d’eau chaude de 60 à 80°C en milieu alcalin. Ainsi cette microalgue peut se développer dans des sources chaudes de 38 à 57°C en milieu acide à un pH entre 0,5 et 2,5. Les microalgues rouges Cyanidioschyzon, Cyanidium et Galdieria sont les seules représentantes des Eucaryotes identifiées à ce jour capables de se développer dans ces milieux. Parmi les espèces acidophiles, nous citons Dunaliella acidophila qui croît dans un milieu à un pH variant de 1 à 3 (Assunção et al., 2011)
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Table des matières
Introduction Générale
Chapitre 1 : Connaissance des Lichens, Analyse Bibliographique
1.1. Introduction
1.2. Les Thallophytes
1.3. Fonctionnement Des Lichens
1.4. Ecologie Et Répartition Géographique
1.5. Historique De La Classification Des Lichens
1.6. Usages
1.7. Le Plomb Dans L’environnement
1.8. Conclusion
Chapitre 2 : Environnement Naturel et Urbain de la Région d’Oran
2.1. Introduction
2.2. Situation Géographique De La Région D’étude
2.3. Cadre Géologique De l’Oranie
2.4. Sols Régionaux
2.5. Climat Régional
2.6. Couverture Végétale Régionale
2.7. Environnement Urbain De La Région d’Oran
2.8. Conclusion
Chapitre 3 : Inventaire et Systématique des Lichens d’Oran
3.1. Introduction
3.2. Récolte des lichens et Méthodologie
3.3. Résultats Et Interprétations : Inventaire et Répartition des Lichens
3.4. Discussions
3.5. Conclusion
Chapitre 4 : Affinités entre Lichens et Phorophytes
4.1. Introduction
4.2. Matériel Et Méthodes : Phytoécologie du substrat
4.3. Résultats Et Interprétations : Distribution des Lichens
4.4. Discussions
3.5. Conclusion
Chapitre 5 : L’Accumulation du Plomb par les Transplants Lichéniques
5.1. Introduction
5.2. Matériel Et Méthodes : Minéralisation des Lichens
5.3. Résultats Et Interprétations : La Pollution Plombique
5.4. Discussions
5.5. Conclusion
Conclusion Générale
Références Bibliographiques
Annexes
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