Inventaire de régénération d’espèces forestières dans des « savoka » ou jachères

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Hydrographie

La région de Fandriana Marolambo est sillonnée parune hydrographie assez dense. Dans la partie Est, la Mangoro, l’Onive, Ranomitina, Sandranamby et Nosivolo traversent le district de Marolambo. Ces cinq fleuves et rivières principaux se déversent tous dans l’Océan Indien (RAZAFY FARA, 2003). La CR d’Ambodinonoka est traversée particulièrement par la rivière Nosivolo avec ses affluents qui sont Manandriana, Sahavoloma, Sahatsiko, Sandrandranjo, Sahatavy, Sahahofa et Sahave. Cette rivière est réputée par la présencen eespèce ichtyologique endémique de Madagascar dénommée localement « songatana » ouOxylapia polli dont la conservation est assurée par Durrell Wildlife Conservation Trust (DWCT).

Type de sol

La région est occupée géologiquement par des rocheséruptives et métamorphiques issus du socle ancien (ALLARD et al, 1970). Selon la carte schématique du socle ancien établie par ALLARD sédimentaires du socle ancien).
La carte des sols (d’après BESAIRIE, 1946 in BATTISTINI et al, 1970) montre que la région est occupée par des argiles ferralitiques. Ces dernières sont des sols non seulement climatiques mais également liés à la roche-mère du fait qu’elles sont particulièrement représentées sur des roches cristallines et métamorphiques du massif ancien (BATTISTINI et al, 1970). Selon RIQUIER (1965), deux types de sols y sont rencontrés :
Des sols ferralitiques sous forêt : ils possèdentesl caractéristiques des sols ferralitiques c’est-à-dire couleur rouge, structure compacte sur 1 à 2 m sans minéraux sauf le quartz pur, une zone d’altération blanchâtre, rubanée où les minéraux de la roche sont encore visibles sur 10 à 20 m d’épaisseur, enfin la roche pauvre. Leur acidité est forte, leur teneur en éléments nutritifs faible. Ils sont principalement constitués de kaolin, d’oxydes de fer et d’alumine. Sous forêt, la retombée des feuilles, les nombreuses racines superficielles créent en surface un horizon humifère peu épais de 10 cm environ. L’humus assezabondant, colore sur 10 cm environ le sol sous-jacent, le rendant beige à jaunâtre ;
Des sols ferralitiques sous « savoka » : Maintenue au stade le plus dégradée dans la région, la végétation secondaire ou « savoka » est constituéede fougères, Philippia, végétation génératrice d’un humus noir très acide (riche en acides fulviques), les sols qui les portent sont plus dégradés que les sols correspondants sous forêt.

Milieu biologique

L’inventaire biologique mené par MICET en 2000 montre une importance de la richesse spécifique des différents groupes biologiques recensés (animaux et végétaux) dans le couloir forestier de Fandriana Marolambo. En effet, comparativement à la richesse spécifique de plusieurs forêts d’altitude équivalente et soumises à des conditions climatiques semblables, comme Andohahela, Andringitra, Ranomafana, Tsinjoarivo, Mantadia et Anjanaharibe Sud, par exemple, celle du corridor Fandriana Marolambo est souvent plus importante, avec des espèces particulières à elle seule (RAKOTONDRAVONY in ONE/MICET, 2000).

Flore et végétation

La région est caractérisée non seulement par une chesseri floristique très élevée mais également par un taux d’endémicité remarquable sachant que 94,78% des espèces inventoriées sont endémiques de Madagascar (ONE/MICET, 2000). Elle appartient à la zone écofloristique orientale de moyenne altitude. Cette subdivision tient compte des facteurs écologiques, physionomiques et dynamiques des formations végétales (ONE/MICET, 2000).
Comme la région se trouve dans la région orientaleet particulièrement du domaine centrale, la végétation climacique correspond à une forêt densehumide sempervirente.

Végétation primaire

Les formations végétales rencontrées dans le paysage et régies par les facteurs écologiques (climats et sols) sont, à l’étage de moyenne altitude :
❛ La forêt dense humide de moyenne altitude (800-1800m) dont les espèces caractéristiques sont Weinmannia spp (lalona) et Tambourissa spp (ambora). Dans cette forêt dense ombrophile (Photo 2), les genres les plus fréquentes sont : Tambourissa, Weinmannia, Symphonia, Dombeya, Dilobeia, Dalbergia, Canarium, Vernonia, Diospyros, Eugenia, Protorhus, Grewia et Brachylaena (HUMBERT, 1965) ;
❛ D’autre part la brousse éricoïde des hauts sommets. C’est une formation altitudinale encore riche en espèces végétales de formation de asseb altitude mais aussi des espèces qui lui sont propres (ONE/MICET, 2000).
Des lambeaux forestiers y sont également rencontrés.Ce sont des vestiges de forêts naturelles qui n’ont pas été défrichés par la population (Photo .3)

Infrastructures scolaires et sanitaires

Le FKT d’Ambodinonoka dispose deux Ecole Primaire Publique ou EPP (à Ambodinonoka et à Ambodihelaka), d’une école primaire privée à Ambohitsara et d’un Collège d’Enseignement Général (CEG) à Ambodinonoka. Le problème d’éducation dans la région est surtout lié à son enclavement. Cela entraîne une déficience d’enseignants et d’infrastructures et par la suite des classes pléthoriques. En effet, l’éloignement du lieu de paiement des salaires des enseignants (Marolambo : deux jours de marche à partir d’Ambodinonoka) n’encourage pas du tout les fonctionnaires à venir y travailler. En outre, l’éloignement de l’école par rapport aux habitations constitue également un des contraintes du FKT conduisant à un absentéisme très élevé surtoutpendant la période de soudure (Décembre à Mars).
En matière d’infrastructure sanitaire, le FKT dispose d’un Centre de Santé de Base avec médecin (CSB II) sis au chef lieu de FKT et est assuré par un médecin et un infirmier uniquement. L’éloignement des habitants par rapport au centre de soin conduit à une faible couverture sanitaire pour la population. Le taux de fréquentation est de19 % en 2007. Les maladies les plus courantes y sont le paludisme (Octobre jusqu’en Avril), la diarrhée (Avril à Juillet) et l’Infection Sexuellement Transmissible (IST). Chaque année, 40% de la population est atteint du paludisme.

Activités de production

Le système productif est marqué par la prédominancedes cultures extensives entraînant une forte utilisation de l’espace au détriment des ressources forestières.

Agriculture marginale

Le district de Marolambo a une superficie totale de 376.400 ha dont la superficie cultivable constitue 6% (22.700 ha) de la superficie totale du district. La superficie totale des terrains cultivés est de 22.670 ha soit environ 100% de la superficie cultivable. Cela traduit que l’exploitation agricole atteint presque le seuil de saturation en terme de surface. Concernant la répartition des surfaces cultivées, les cultures vivrières occupent 83,35% des surfaces totales cultivées. Quant aux cultures de rentes et industrielles, elles occupent respectivement 16,21% et 0,44% (MAEP, 2003). L’agriculture occupe une place importante dans le système de production local puisque la subsistance de population en dépend. Elle est surtout marquée par des techniques archaïques c’est-à-dire le défriche-brûlis pour la plantation de riz primordialement étant donné que ce dernier constituele principal aliment de base de la population. Dans la CR d’Ambodinonoka, l’étude effectuée par RAMAMONJISOA (2005) montre que l’activité agricole est essentiellement tournée sur la culture de canne à sucre (36%), de girofle (36%), du riz (18%) et du manioc (9%).
La majorité de la production est consommée sur place étant donné l’enclavement du FKT. Tout transport se fait à pied si bien qu’il y ait une di fficulté d’évacuation des produits locaux et d’approvisionnement.

Elevage extensif

Il ne représente qu’une activité secondaire pour lapopulation. L’élevage bovin, porcin et aviaire constituent les principaux types d’élevage. Le mode d’élevage est encore extensif : les animaux sont laissés en pâture dans les champs pendant toute la journée.
L’élevage bovin constitue en quelque sorte une épargne et surtout une réserve à l’occasion des cérémonies traditionnelles. Toutefois, il n’est pratiqué que par une minorité de paysans à cause du prix des zébus qui n’est pas à la portée de tous et des risques de maladies qui peuvent survenir. C’est surtout l’élevage aviaire qui est le plus appréciépar la population car tous les ménages le pratique .En effet, il ne nécessite qu’un investissement modique, contrairement à l’élevage bovin. Quant à l’élevage porcin, il est pratiqué afin d’être mis en vente, neu fois le poids voulu atteint, pour se procurer des besoins quotidiens de la famille. Sinon, il est destiné à la consommation du ménage surtout lors des fêtes nationales.

Production de rhum local

La situation économique précaire conduit les paysan Betsimisaraka dans la région à produire puis
à vendre (800 à 1000Ar/litre) de rhum local ou « to aka gasy » bien qu’il soit interdit par la loi. La production est écoulée localement (Ambodinonoka, Ambodivoara, Kirisiasy) ou jusqu’à Fandriana dont le transport se fait uniquement à pieds. D’apr ès l’étude menée par ANDRINIAINA (2002) sur le rhum artisanal d’Ambodivoara, le toaka gasy est plus apprécié par les consommateurs par rapport aux autres produits similaires même si sa fabrication ne suit pas les normes.

APPROCHES METHODOLOGIQUES

Investigation bibliographique

Tout au long de cette étude, des investigations bibliographiques s’avèrent indispensables afin de recueillir les informations nécessaires touchant l’étude et la zone d’étude. Elle consiste à collecterles données déjà disponibles sur le milieu et le sujet de l’étude (revue de littérature, consultation administrative, …). En fonction des informations re cherchées, plusieurs sources de documentation ont été consultées telles que la bibliothèque de l’ESSA, de l’ESSA-Forêts, du WWF Fandriana, de l’ONE, de l’IRD et du MAEP.

Enquêtes socio-économiques

L’objet des enquêtes porte essentiellement sur :
Les stratégies de mise en valeur de l’espace et les causes de la pratique de la culture sur brûlis par la population locale ;
Les différents usages des produits forestiers ligneux et non ligneux végétaux (enquête ethnobotanique2) et animaux ;
Les différentes espèces utilisées quel que soit usage;l’
La quantité nécessaire en produits ligneux en fonction du type d’usage

Type d’enquête

Nous avons choisi, dans cette étude, comme type d’opération l’enquête par échantillonnage. Cette
technique a été adoptée pour des raisons surtoutemporellest. Les unités statistiques de l’enquête sont constituées des ménages ruraux des deux villages étudiés. Un échantillonnage aléatoire simple est appliqué dont le taux d’échantillonnage est de 42,85% pour le village d’Ambohitsara et 53,13% pour celui d’Ambodihelaka. Ce taux n’a pas été fixé d’avance mais en fonction des réalités sur terrain c’est-à-dire de la disponibilité des personnes à enquêteret compte tenu des temps disponibles.

Procédé d’enquête

Parmi les informations à récolter, il y a celles qui ont été cueillies par un simple guide d’entretien et d’autres qui doivent faire l’objet de questionna ires.
✔ Guide d’entretien
Il s’agit d’un outil qui consiste à établir une liste de rubriques avec les variables sur lesquels on envisage de recueillir les renseignements sur le terrain. Dans le guide d’enquête, les différentes questions sur chaque rubrique ne sont pas formuléesd’avance (Annexe 3) et les unités de l’enquête sont formées des ménages ruraux.
✔ Questionnaire
La méthode par questionnaire est utilisée car il s’agit d’une enquête auprès d’un groupe de personnes pris comme échantillon représentatif d’unautre plus grand.
Pendant l’enquête, des comptages et des mensuration des dimensions des différentes pièces de bois de charpente (piliers, chevron, lattis, panne faîtière, panne sablière, entrait, support de parquet, planches) qui constituent l’armature de la case sont également effectués. La longueur, la largeur et al hauteur de la case sont aussi mesurées. Ces informations sont nécessaires pour avoir des idées sur les besoins en bois de construction de chaque village. La fiche de relevé de données et le questionnaire sont représentés en annexe 4.
En ce qui concerne la quantification des bois de chauffe, un pesage a été effectué avant leurutilisation. Pour la constitution du questionnaire, la forme « questions ouvertes » a été choisie puisque les réponses ne sont pas prévues d’avance et pour laisser l’interrogé s’exprimer librement (RAMAMONJISOA, 1996).

Observation directe

Elle constitue un outil informel (sans base technique) permettant d’enregistrer des informations sur le terrain et s’avère d’une grande importance pour pouvoir récolter certaines informations qui ne peuvent pas être appréhendées à partir de la bibliographie. Il s’agit en fait d’avoir plus de détails sur les constituants du paysage de travail tels :
Les différents types d’occupation des sols dans le milieu forestier (forêts selon leur état naturel, dégradé, secondaire, lambeaux isolés ou autres) et dans les espaces agricoles (cultures, jachères, etc…) ;
Les différentes pressions sur les forêts et les produits forestiers prélevés (culture sur brûlis, exploitation, etc…)

Inventaire floristique de lambeaux forestiers

L’inventaire forestier peut être défini comme l’ensemble d’activités permettant d’obtenir, avec une certaine précision, une ou plusieurs informations qualitatives ou quantitatives concernant une plantation ou une forêt naturelle, définie par seslimites géographiques (ANDRIANJAKA, 1998). Dans cette étude, les travaux d’inventaire floristiques se veulent être un outil pour réunir les informations nécessaires qui caractérisent les forêts afin d’estimer les ressources disponibles pour pouvoir gérer de façon éclairée l’exploitation desressources forestières, sans porter atteinte au pouvoir de reconstruction de ces ressources.
Par ailleurs, c’est à partir de l’inventaire forest ier que les impacts des prélèvements de bois de construction sur la structure floristique d’une forêt peuvent être déterminés. La liste floristiques de peuplements inventoriés figure en annexe 5. L’inventaire a été effectué dans les forêts de prélèvement de bois de construction de chaque village.
Voici plus concrètement les demandes d’informations auxquelles cet inventaire forestier est censé répondre :
Les caractéristiques des peuplements : N/ha, surface terrière, volume ; L’état de dégradation de la forêt

Type d’inventaire

Compte tenu du temps imparti pour la réalisation del’étude qui est assez limité, l’inventaire par transect a été adopté. Cet inventaire a l’avantaged’être souple et flexible. Il consiste à la mise en place de transects à dimension variable. Le principal ato ut d’un tel dispositif est la rapidité d’exécutiondue à la réduction du temps consacré à la délimitation.

Type d’échantillonnage

Etant donné que les peuplements à inventorier sont généralement vastes pour pouvoir être entièrement dénombrés, nous avons procédé par unhantillonnageéc. C’est l’ensemble des opérations ayant pour objet de prélever dans une population les individus devant constituer un échantillon.
Pour notre cas, l’inventaire par échantillonnage à choix raisonné, qui fait intervenir le jugement personnel sur le choix des parcelles à inventorier, a été adopté. Dans ce cas, les unités choisies sont considérées comme être représentatives ou caractéristiques de la population étudiée. C’est un échantillonnage plutôt subjectif. Cette technique est indispensable pour des raisons économiques et temporelles.
Le critère de choix des unités d’échantillonnage sefait à partir des enquêtes préliminaires (sur le ieul de prélèvement de bois) et d’un inventaire de reconnaissance3 pour bien s’assurer qu’il existe vraiment des exploitations.

Unités d’échantillonnages

Les unités d’échantillonnage sont des éléments constitutifs individualisables de la population à étudier et peuvent être de plusieurs types selon les méthodes d’inventaire utilisées (RAZAFINDRAMANGA, 2007). Dans cette étude, des transects dont la largeur et la longueur sont fixées à l’avance ont été mis en place. Il faut noter que l’inventaire s’est déroulé dans trois lambeaux4 forestiers. Pour que l’échantillonnage soit représentatif, un réseau de dix transects a été mis en place aléatoirement pour chaque lambeau. La largeur de chaque transect est fixée à 20 m et la longueur est fonction de la classe diamétrale à mesurer (Figure 3).
En effet, suivant la longueur du transect, la classe de diamètre à mesurer a été choisie comme suit:
Transect de 12,5 m de long : Mesure des arbres compris entre 2 et 10 cm de diamètre ;
Transect de 25 m de long : Mesure des arbres compris entre 10 et 30 cm de diamètre ;
Transect de 50 m de long : Mesure des arbres supérieurs ou égaux à 30 cm de diamètre

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
I. 1 Milieu physique
I. 1-1 Localisation du paysage et de la zone d’étude
I. 1-2 Climat
I. 1-2-1 Pluviométrie et température
I. 1-2-2 Courbe ombrothermique selon Walter & Lieth
I. 1-2-3 Vent et humidité
I. 1-3 Relief
I. 1-4 Hydrographie
I. 1-5 Type de sol
I. 2 Milieu biologique
I. 2-1 Flore et végétation
I. 2-1-1 Végétation primaire
I. 2-1-2 Végétation secondaire
I. 2-1-3 Savane
I. 2-1-4 Forêts artificielles
I. 2-2 Faune
I. 2-2-1 Mammifères
I. 2-2-2 Oiseaux
I. 2-2-3 Lépidoptères
I. 2-2-4 Amphibiens et Reptiles
I. 3 Milieu socio-économique
I. 3-1 Démographie
I. 3-1-1 Généralité
I. 3-1-2 Composition de la population
I. 3-2 Organisation sociale, us et coutumes
I. 3-2-1 Autorités traditionnelles
I. 3-2-2 Autorités administratives
I. 3-2-3 Us et coutumes
I. 3-3 Infrastructures scolaires et sanitaires
I. 3-4 Activités de production
I. 3-4-1 Agriculture marginale
I. 3-4-2 Elevage extensif
I. 3-4-3 Production de rhum local
Chapitre II : APPROCHES METHODOLOGIQUES
II. 1 Investigation bibliographique
II. 2 Enquêtes socio-économiques
II. 2-1 Type d’enquête
II. 2-2 Procédé d’enquête
II. 3 Observation directe
II. 4 Inventaire floristique de lambeaux forestiers
II. 4-1 Type d’inventaire
II. 4-2 Type d’échantillonnage
II. 4-3 Unités d’échantillonnages
II. 4-4 Paramètres à relever
II. 5 Inventaire de régénération d’espèces forestières dans des « savoka » ou jachères
II. 6 Méthodes de traitements et d’analyse des données
II. 6-1 Méthode de traitement des données
II. 6-2 Méthode d’analyse des données
II. 6-2-1 Analyse de la structure spatiale
II. 6-2-2 Analyse de la structure totale
II. 6-2-3 Analyse des principales essences
II. 7 Limites et contraintes de l’étude
Chapitre III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III. 1 Stratégies de mise en valeur des espaces agricoles
III. 1-1 Versants
III. 1-1-1 Culture de subsistance
III. 1-1-2 Culture de rentes
III. 1-1-3 Jachères ou Savoka
III. 1-2 Bas-fonds
III. 2 Stratégies de mise en valeur de la forêt
III. 3 Les causes de la pratique du tavy dans la région
III. 3-1 Facteur physique
III. 3-2 Facteur biologique
III. 3-3 Facteur social
III. 4 Les différentes utilisations des produits forestiers par la population
III. 4-1 Produits forestiers ligneux
III. 4-1-1 Bois de chauffe
III. 4-1-2 Bois de construction
III. 4-1-3 Bois pour la vente
III. 4-2 Produits forestiers non ligneux
III. 4-2-1 Produit végétal
III. 4-2-2 Produit animal
III. 5 Quantification des besoins de la population en produits forestiers pour la construction
III. 5-1 Consommation de petits bois (< 5 cm de diamètre)
III. 5-2 Consommation en bois supérieur ou égal à 5 cm de diamètre
III. 5-2-1 Pour les pièces rondes
III. 5-2-2 Pour les planches
III. 5-3 Quantité de tiges sur pied nécessaires pour la construction d’une case
III. 6 Etude de la végétation
III. 6-1 Structure spatiale
III. 6-1-1 Analyse horizontale
III. 6-1-2 Analyse verticale
III. 6-2 Structure totale
III. 6-2-1 Distribution du nombre de tiges par classe de diamètre
III. 6-2-2 Répartition des surfaces terrières
III. 6-2-3 Répartition des volumes fûts
III. 6-3 Analyse des principales essences
III. 6-3-1 Pour Ambohitsara
III. 6-3-2 Pour Ambodihelaka
III. 7 Quantification de l’exploitation du bois à partir de 2 cm de diamètre
III. 8 Evaluation de la disponibilité face aux besoins en produits ligneux dans les trois lambeaux
III. 8-1 Lambeau1 et lambeau 2
III. 8-2 Lambeau 3
III. 9 Evaluation de la potentialité de régénération d’espèces forestières dans les successions végétales
Chapitre IV : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
IV. 1 Discussions
IV. 1-1 Stratégies d’utilisation des espaces
IV. 1-2 Utilisation de la forêt
IV. 1-3 Choix des essences
IV. 1-4 Lieu de prélèvement des produits forestiers
IV. 1-5 Diversification des espèces dans la construction de case
IV. 1-6 Raréfaction des espèces les plus appréciées
IV. 1-7 Limite des résultats
IV. 1-8 Vérification des hypothèses
IV. 2 Recommandations
IV. 2-1 Alternatives adaptées aux contextes socio-économiques
IV. 2-1-1 Appuis techniques aux activités de subsistance
IV. 2-1-2 Amélioration des activités économiques
IV. 2-2 Alternatives adaptées aux contextes écologiques
IV. 2-2-1 A moyen terme
IV. 2-2-2 A long terme
IV. 2-3 Cadre logique des actions
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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