Introduction de l’hévéaculture
Les prémices d’une relance
La hausse des cours mondiaux du caoutchouc pendant la période 1994-1995 et la dévaluation du Franc CFA en janvier 1994, ont restauré la rentabilité de la filière caoutchouc camerounaise et créé les conditions favorables pour un développement du sous-secteur hévéicole. Dans ce contexte, le Gouvernement du Cameroun, s’interrogeant sur les conditions d’une relance de l’hévéaculture villageoise, a commandé en 1996 une étude en 2 phases financée par la Caisse Française de Développement (Bouchitte, Campaignolle et al. 1996). Cette étude dresse un état des lieux de la filière, identifie les zones potentielles de plantation et propose des scénarios de relance du secteur villageois. Parallèlement, le Fond d’Aide à la Coopération (FAC-recherche), géré par la mission française de coopération (en 1996) a été sollicitée pour inclure un volet « hévéaculture villageoise » à son approche et conduire un programme de recherche/développement sur cette thématique afin d’identifier les modalités d’une relance de la filière. La présente étude a été réalisée dans le cadre de ce volet. Depuis 2000, le Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) s’est substitué au FAC et comporte toujours une composante « hévéaculture villageoise ».
De même, la FAO, dans le cadre de son contrat de coopération avec la Banque Mondiale, commande en 2002 à l’IRAD (Institut camerounais de Recherche Agricole pour le Développement), une étude visant l’identification des conditions de relance des filières hévéa et palmier à huile (Gobina Mokoko, Chuba et al. 2002). La diversification des systèmes de production à base de cultures pérennes apparaît comme l’une des réponses à l’instabilité des revenus en milieu paysan afin de promouvoir une agriculture durable. L’hévéa présente des atouts (régularité et niveau élevé des revenus, souplesse de conduite…), qui lui confèrent dans ce contexte, une place de choix. Il constitue en effet l’une des principales sources de revenu des exploitations villageoises hévéicoles malgré les périodes de chute des cours et les niveaux « plancher » enregistrés notamment entre 1997 et 2000. En revanche, la mise en place de cette culture constitue un investissement financier et humain lourd, assortie d’un délai de retour sur investissement long (entre 5 et 7 ans en moyenne). Le gouvernement camerounais, conscient de la nécessité de stabiliser l’économie rurale et de restaurer ses parts de marché à l’exportation, perdues dans les années 90 avec la crise du cacao, veux tirer profit de l’avantage comparatif dont dispose le pays en gardant aujourd’hui pour objectif une relance de la filière caoutchouc. La remontée progressive des cours enregistrée depuis 2001 ne fait que conforter cette position.
Les modes d ’accès au foncier
D’une façon générale, la ressource en terre n’apparaît pas comme un facteur limitant au regard des densités de population observées en milieu rural. Pourtant, dans certaines zones, les modalités d’accès à cette ressource peuvent en réduire considérablement la disponibilité. Dans le système traditionnel, la terre est un bien collectif et inaliénable régie par le droit coutumier. La propriété individuelle se manifeste d’une manière concrète par le fait que tout membre de la communauté a droit à une portion de « l’espace social » pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Dans cette logique, chaque chef de lignage est chargé de la gestion des terres déjà cultivées par ses ancêtres. La gestion des terres communautaires revient au chef de village. Bien qu’elle soit toujours valable, cette approche du droit foncier a subi au fur et à mesure du développement économique, de profondes modifications. Le pouvoir colonial a essayé, par différentes procédures, de transformer la terre en propriété individuelle cessible afin de programmer une exploitation rationnelle et fiable du territoire. C’était l’époque de l’attribution de vastes concessions permettant la création de plantations de café, cacao, hévéa et palmier à huile avec la protection d’un titre foncier garantissant les droits du propriétaire.
A l’indépendance, le décret du 9 janvier 1963 institua le patrimoine collectif au Cameroun oriental qui retirait aux collectivités coutumières les terres qualifiées de « vacantes et sans maître ». La résistance des populations conduisit à la réforme domaniale et foncière de 1974 qui distinguait le domaine privé de l’Etat, le domaine de la propriété privée et le domaine national. Cette réforme a fait de l’Etat le propriétaire éminent de toutes les terres tout en reconnaissant implicitement le droit prééminent des communautés sur les terres qu’elles occupaient bien que celui-ci fut un droit d’usage et non un droit de propriété. Plus récemment, le décret de décembre 1995 qui entérine le plan de zonage du Cameroun forestier méridional réduit, notablement l’espace jusqu’alors sous tutelle villageoise et renforce le contrôle de l’Etat sur le foncier. Ce plan de zonage est assimilable à un schéma directeur qui fixe les vocations des terres et en planifie l’utilisation. Il détermine un domaine forestier permanent dans lequel doivent être entreprises des actions d’aménagement forestier et un domaine agro-forestier utilisable à des fins agricoles. Ce dernier a été délimité en combinant les informations relatives à l’organisation et à l’occupation humaine du territoire et en tenant compte de l’accroissement démographique et de la poursuite des pratiques agricoles extensives jusqu’à l’an 2020. Après cette date, le plan de zonage prévoit une stabilisation de l’agriculture. Parallèlement à ces évolutions législatives, les règles de gestion du foncier se sont modifiées localement sous l’influence du développement économique. Il est donc intéressant de connaître au sein des 2 zones enquêtées, les modalités d’accès à la terre.
Si l’hévéa est généralement considéré comme une culture rustique susceptible de s’adapter à de nombreuses situations, sa croissance et son niveau de rendement sont cependant conditionnés par certaines caractéristiques environnementales. Sur le plan climatique, on considère qu’un régime des pluies totalisant en moyenne entre 1800 mm et 3000 mm par an, convient aux exigences de l’hévéa en matière de croissance et de rendement. Cette règle est à moduler en fonction d’une part des caractéristiques du sol et d’autre part, de la distribution des pluies sur l’année. En effet, la profondeur et la texture du sol, de part l’influence des ces paramètres sur la capacité de rétention en eau, peuvent tamponner les effets d’une saison sèche trop longue. En deçà de 1800 mm par an, la survie des jeunes plants peut être compromise, la croissance des arbres peut être significativement ralentie et les risques d’incendies augmentés diminuant les chances de réussite de la plantation. Au-delà de 3000 mm par an, la fréquence des précipitations peut constituer un facteur limitant du rendement en raisons des pertes de production occasionnées à moins que les pluies soient, comme en Indonésie, essentiellement vespérales. On note une relative homogénéité des niveaux de précipitation au sein des 2 zones hévéicoles (cf. carte 1-4). Les totaux annuels se situent en effet à l’intérieur de la fourchette des besoins de l’hévéa. Cette relative unité cache cependant, en terme de distribution sur l’année, des situations variées. En matière de caractéristiques édaphiques, on note aussi des différences importantes d’une zone à l’autre. Nous précisons ici les spécificités pédoclimatiques de chaque zone concernée.
Il s’agit de la province du Sud-Ouest et partie occidentale de la province du Littoral – principalement les départements du Fako et du Moungo (cf. carte 1-4). Cette zone est constituée de plaines côtières dont la continuité est brisée par les massifs vocaliques du Mont Cameroun. Les précipitations, toujours supérieures à 2000 mm/an peuvent dépasser les 4000 mm/an dans certaines régions côtières, peu concernées cependant par la culture de l’hévéa. Leur distribution annuelle est caractérisée une seule et intense saison des pluies. L’implication de ces caractéristiques sur l’hévéaculture n’est pas négligeable puisque dans certaines zones, comme nous le verrons, les précipitations abondantes et répétées durant le mois d’août perturbent la récolte du latex. Les sols de cette zone sont de qualité très variable mais ne constituent généralement pas un facteur limitant pour la culture de l’hévéa. Autour du Mont Cameroun, dans le département du Fako et dans quelques secteurs proches de Kumba, les sols d’origine volcanique sont riches et plutôt profonds. En revanche, le reste des plaines côtières de la zone affiche des sols ferralitiques plus pauvres, jaunis pas les lessivages dus au climat équatorial. En règle générale, les zones d’implantation hévéicole présentent des sols suffisamment profonds, riches et caractérisés par une bonne teneur en argile lui conférant une capacité de rétention en eau suffisante. Au niveau de certaines parcelles industrielles, on y enregistre des records de rendement.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : HISTORIQUE, MILIEU ET ENJEUX
1 Les zones de production hévéicole au Cameroun
1.1 Introduction de l’hévéaculture
1.1.1 La colonisation allemande (1884 – 1916)
1.1.2 La période des mandats (1919-1940)
1.1.3 La fin des mandats et la période des tutelles (1940-1958)
1.1.4 Après la réunification des deux Cameroun
1.2 Le développement de l’hévéaculture villageoise camerounaise
1.2.1 Le projet mené par la CDC
1.2.2 Le projet mené par HEVECAM
1.2.3 Les prémices d’une relance
1.3 Le peuplement des zones hévéicoles
1.3.1 L’historique du peuplement
1.3.2 Les densités et les flux de populations
1.4 Les modes d’accès au foncier
1.4.1 La zone CDC
1.4.2 La zone HVC
1.5 Aperçus sur les caractéristiques pédoclimatiques des zones hévéicoles
1.5.1 La zone CDC
1.5.2 La zone HVC
1.6 Conclusion : une dynamique agricole à deux vitesses
2 Les enjeux d’une relance de l’hévéaculture villageoise face au marché mondial
2.1 Le produit
2.1.1 Les caractéristiques et avantages comparatifs
2.1.2 La classification du produit
2.2 Le marché
2.3 Les enjeux d’une relance de l’hévéaculture villageoise
2.3.1 L’avenir de l’hévéaculture et les avantages comparatifs du Cameroun
2.3.2 L’intérêt d’une relance pour l’agro-industrie
2.3.3 L’intérêt d’une relance pour les petites et moyennes exploitations
3 Intérêts et objectifs des travaux réalisés
CHAPITRE 2 : ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES ET HYPOTHESES
1 L’hévéa et sa conduite
1.1 Les modalités de conduite durant la phase d’implantation
1.1.1 Les notions de parcelle et de plantation
1.1.2 Dispositifs et densités
1.1.3 Le précédent cultural et les techniques de préparation de la parcelle
1.1.4 Le matériel végétal et la méthode de planting
1.1.5 Entretien de la parcelle : ébourgeonnage, désherbage et fumure
1.1.6 La gestion de l’interligne : cultures intercalaires
1.2 Les modalités de conduite durant la phase productive
1.2.1 L’origine du latex et sa récolte
1.2.2 Les facteurs de variation et leurs limites
1.2.3 Le panneau de saignée et l’historique de panneaux
1.2.4 L’organisation de la saignée : notions de fréquence d’alternance et de tâche de saignée
1.2.5 La formulation de préconisations
1.2.6 Conclusion
1.3 Une élaboration du rendement en 2 phases
1.3.1 Elaboration de la vigueur et de la densité durant la phase immature
1.3.2 Elaboration du rendement durant la phase productive
2 La recherche sur l’exploitation agricole
2.1 Les approches globales de l’exploitation agricole
2.1.1 L’étude des pratiques
2.1.2 Le fonctionnement de l’exploitation agricole
2.1.3 La typologie des exploitations
2.2 L’exploitation agricole génératrice de systèmes de culture
2.2.1 Le poids d’un contexte en perpétuelle évolution sur le fonctionnement technique de l’exploitation
2.2.2 L’interdépendance des systèmes de culture et marges de manoeuvre
2.3 Approches systémiques et cultures pérennes
3 Hypothèses
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE ET DISPOSITIF DE RECHERCHE
1 Informations disponibles et méthode d’approche retenue
2 La construction de l’échantillon
2.1 Caractéristiques de la population
2.2 L’échantillon d’exploitations enquêtées
3 Le questionnaire d’enquête
3.1 L’approche globale de l’exploitation
3.1.1 La combinaison des productions
3.1.2 L’accès aux facteurs de production
3.1.3 Les réseaux de commercialisation
3.1.4 Les charges familiales
3.1.5 L’histoire de l’exploitation
3.1.6 L’identification de la classe socio-économique
3.2 Le diagnostic agronomique
3.2.1 Les caractéristiques générales de la parcelle
3.2.2 Les pratiques de conduite durant la phase immature et les observations sur les arbres
3.2.3 Les pratiques de conduite durant la phase productive et les observations sur les arbres
4 Les fiches synthétiques
5 Le traitement des données
5.1 La démarche
5.2 L’outil statistique
5.2.1 Le principe
5.2.2 La méthode retenue
5.2.3 Limite de la méthode
5.2.4 L’outil logiciel
CHAPITRE 4 : FONCTIONNEMENT ET DYNAMIQUE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES – TYPOLOGIE
1 Présentation des variables agro-économiques enquêtées
1.1 Le contexte de mise en place de la composante hévéicole et l’évolution du système de production
1.2 Les systèmes de production
1.2.1 La Surface Agricole Utile (SAU
1.2.2 Les espèces cultivées
1.2.3 Les extensions réalisées depuis la mise en place de la plantation d’hévéa
1.2.4 Les réserves foncières
1.3 Les caractéristiques humaines de l’exploitation
1.3.1 L’âge du chef d’exploitation
1.3.2 L’origine socioprofessionnelle du chef d’exploitation
1.4 Les données économiques de l’exploitation
1.4.1 Les revenus agricoles
1.4.2 Les revenus extra agricoles
1.4.3 Le nombre de personnes à charge
1.4.4 Les charges de scolarité
1.4.5 Le niveau de vie
1.5 L’accès aux facteurs de production
1.5.1 Les types de main d’oeuvre employée
1.5.2 La main d’oeuvre familiale
1.6 L’environnement logistique de l’exploitation
1.6.1 La distance entre la plantation et le domicile
1.6.2 Transport de la production de caoutchouc
2 L’exploration des liaisons entre données agro- économiques : la typologie des exploitations
2.1 Description des données prises en compte
2.2 Première analyse : ACM des variables retenues sur la totalité des individus de l’échantillon.
2.2.1 Les tendances observées
2.2.2 Les regroupements de modalités
2.3 Deuxième analyse : ACM des variables sur une partie des exploitations de l’échantillon
2.3.1 Les tendances observées
2.3.2 Les regroupements d’exploitations
2.4 Conclusion : typologie des exploitations sur la base des données agro-économiques
2.4.1 Le type A ou « exploitations de type patronal
2.4.2 Le type B ou « exploitations familiales à forte capacité d’investissement
2.4.3 Le type C ou « exploitations familiales à faible capacité d’investissement
2.4.4 Le type D ou « exploitations familiales émergentes
2.4.5 Présentation synthétique des résultats de la typologie des exploitations agricoles..
CHAPITRE 5 : LES MODES DE CULTURE DE L’HEVEA AU COURS DES DEUX PHASES, IMMATURE ET PRODUCTIVE
1 Diagnostic agronomique des parcelles en phase immature
1.1 Les paramètres retenus
1.2 Caractéristiques irréversibles de la parcelle
1.2.1 Nature et origine du matériel végétal
1.2.2 Dispositifs et densités de plantation
1.3 Caractéristiques des pratiques en phase immature : l’entretien de la parcelle
1.3.1 Gestion de l’interligne
1.3.2 Entretien de la ligne de plantation
1.4 Identification des liens existant entre les différents paramètres de la conduite des parcelles durant la phase immature : les itinéraires techniques
1.4.1 Descriptions des données prises en compte dans l’analyse
1.4.2 ACM de l’ensemble des paramètres de conduite des parcelles immatures
1.4.3 Conclusion : formalisation des itinéraires techniques
1.5 Les performances agronomiques des itinéraires techniques identifiés en phase immature : la vitesse de croissance des arbres
1.5.1 ACM des pratiques avec projection des vitesses de croissance relatives
1.6 Discussion : itinéraires technique et retards de croissance
1.7 Présentation synthétique des résultats de la typologie des modes de conduite en phase immature
2 Diagnostic agronomique des parcelles en phase productive
2.1 Les paramètres retenus
2.2 Les caractéristiques irréversibles de la parcelle
2.2.1 Les paramètres pouvant jouer un rôle sur l’âge des parcelles à l’ouverture
2.2.2 Le précédent cultural et ses conséquences sanitaires
2.3 La pratique de la saignée
2.3.1 Les données recueillies par enquête
2.3.2 Les données observées : la gestion des panneaux et la qualité de saignée
2.4 Les conséquences agronomiques des pratiques durant la phase productive
2.4.1 Consommations mesurées et consommations théoriques
2.4.2 L’état de consommation du capital écorce
2.5 L’indice de technicité et d’implication du chef d’exploitation
2.6 L’identification des liaisons entre les paramètres de conduite des parcelles durant la phase productive : les itinéraires techniques
2.6.1 La description des paramètres retenus dans l’analyse
2.6.2 ACM de l’ensemble des paramètres de la saignée
2.6.3 Les types de conduite
2.7 L’identification des liens entre modes de conduite et certaines composantes sociales de la saignée
2.7.1 La description des paramètres retenus
2.7.2 ACM des paramètres socio-économiques liés à la saignée
2.8 Synthèse des résultats sur la conduite des parcelles en phase productive
2.8.1 Présentation synthétique des résultats de la typologie des modes de conduite en phase productive
2.8.2 Le type 1 : conduite de type conservatoire
2.8.3 Le type 2a : une intensification variable
2.8.4 Le type 2b : une intensification constante
3 Conclusion
CHAPITRE 6 : IDENTIFICATION DES MARGES DE MANOEUVRE ET ELABORATION D’UNE GRILLE DE CONSEIL
1 Les liens entre les types d’exploitation et les itinéraires techniques
1.1 Les liens entre certaines données agro-économiques et l’entretien des parcelles immatures.
1.1.1 Description des variables retenues dans l’analyse des déterminants
1.1.2 Les liens entre itinéraires techniques et déterminants agro-économiques
1.1.3 Conclusion : la variabilité des situations et les marges de manoeuvre
1.2 Exploration des correspondances entre la typologie des exploitations et les modes de conduite des parcelles en production
1.2.1 Recherche des déterminants de choix de conduite au sein des exploitations familiales de type B et C
1.2.2 Les types d’exploitation et la variabilité des marges de manoeuvre
1.2.3 Correspondance entre les modes de conduite durant les 2 phases de la parcelle d’hévéa
2 Elaboration d’une grille de conseil technique
2.1 Installation et conduite durant la phase immature des plantations
2.1.1 T1– Aptitude de la parcelle à l’hévéaculture
2.1.2 P1– Problème d’accès au foncier (zone HVC)
2.1.3 E1– Coût d’investissement élevé : achat de matériel sélectionné à l’agro-industrie .
2.1.4 T2- Origine du bois de greffe non certifiée
2.1.5 T3– Matériel végétal non performant (seedling
2.1.6 T4– Connaissance des normes de croissance et des conséquences d’un retard
2.1.7 T5– Contrôle d’une certaine flore adventive (Imperata cylindrica
2.1.8 E3– Coût d’entretien de la jeune parcelle élevé
2.1.9 T6– Problème de fertilité du sol sur précédent vivrier
2.1.10 E2– Surdimensionnement des surfaces immatures
2.1.11 P2– Absence d’accès au crédit
2.2 Conduite d’une plantation en phase productive
2.2.1 E4- Coûts de transport de la production élevés
2.2.2 T7– Qualité médiocre de la saignée
2.2.3 T8– Surconsommation d’écorce
2.2.4 T9– Détérioration de l’état physiologique des arbres
2.2.5 T10– Faible implication du chef d’exploitation dans la conduite de sa plantation
2.2.6 T11– Risque de perte d’arbres par attaque de fomès
2.2.7 E5– Pression financière élevée sur la composante hévéicole
2.2.8 P3– Irrégularité du paiement de la production par l’agro-industrie
2.2.9 P4- Manque de confiance vis-à-vis de l’agro-industrie dans l’estimation du DRC.
7 CONCLUSION
8 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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