Intoxication par Lévomépromazine
Les neuroleptiques (NL) :
Les neuroleptiques sont des médicaments psychotropes, également appelés antipsychotiques. Les psychotropes sont présents dans 70 à 85 % des intoxications médicamenteuses volontaires. En 1957, Delay et Deniker (3) caractérisent les neuroleptiques en fonction de leurs propriétés psychophysiologiques à savoir : Création d’un état d’indifférence psychomotrice,ü Efficacité vis-à-vis des états d’excitation et d’agitation,ü Réduction progressive des troubles psychotiques aigus et chroniques,ü Production de symptômes extrapyramidaux et végétatifs,ü Effets sous corticaux prédominants (7).ü a- Classification des neuroleptiques selon leurs structures chimiques :ü Neuroleptiques de première génération, il en existe quatre principales classes : -Phénothiazines (Lévomépromazine). -Thioxanthones (ex : flupentixol). -Butyrophénones (ex : halopéridol). -Benzamides (ex : sulpiride). Neuroleptiques de seconde génération appartiennent aux classes suivantes : -Dibenzodiazipines – Benzioxazoles (respéridone) -Quinolinone (aripiprazol) Selon leurs effets thérapeutiques§ Effet sédatif : qui va soulager l’agitation et l’angoisse des patients souffrant de psychose, Effet anti-délirant : qui va modifier les hallucinations et les idées délirantes des sujets traités. Effet désinhibiteurs : des effets neuroleptiques très puissants « stimulante ». Effet polyvalents : qui exerce à la fois une action sédative, réductrice sur les hallucinations et le délire (7). b- Pharmacocinétique des NL (7) Absorption : Les neuroleptiques sont administrés par voie orale, intramusculaire ou intraveineuse. Leur absorption intestinale est extrêmement variable d’un individu à l’autre, globalement elle varie entre 70 et 90%. Le délai d’apparition du pic plasmatique dépend avant tout de la voie d’administration Distribution : Les neuroleptiques sont très fortement liés aux protéines plasmatiques, principalement sur l’albumine (de 60 à90%). Leur volume de distribution est élevé en raisant de leur importante lipophilie (variant de 5 à 20 L/kg) et une diffusion dans tous les tissus. Du fait de leur grande affinité tissulaire, le stockage des neuroleptiques est prolongé, et le relargage tardif est possible. Il est possible d’en retrouver dans le sang plusieurs semaines ou mois après l’arrêt du traitement. Métabolisme : Le métabolisme des neuroleptiques varie quantitativement et qualitativement selon l’espèce, l’âge, l’individu, le contexte de l’administration. En outre, ils subissent un effet de premier passage hépatique important et très variable lorsqu’ils sont administrés par voir orale. Les neuroleptiques sont des molécules liposolubles et basiques qui ne peuvent donc pas être éliminées telles qu’elles dans les urines. La plupart des neuroleptiques sont métabolisés au niveau hépatique par les cytochromes P450. Leur métabolisme génère des produits hydrosolubles non liés aux protéines plasmatiques, pouvant être rapidement éliminés par le rein. Elimination : Les neuroleptiques sont essentiellement éliminés par voie rénale après biotransformation en métabolites hydrosolubles, accessoirement par voie biliaire et se retrouvent en faible quantité dans les fèces. La demi-vie d’élimination varie considérablement selon les molécules, de l’ordre de12 à 30h. c- Pharmacod
validation d’une méthode analytique
La validation d’une méthode analytique peut être définie comme une démarche critique visant à s’assurer de sa qualité ou validité. L’objectif de la validation n’est pas de comparer une méthode à une autre préexistante mais de mieux connaitre ses caractéristiques. La validation correspond donc à une étude scientifique des critères de fiabilité de cette technique qui sont : Sensibilité· Linéarité· La répétabilité· Limite de détection· Limite de quantification (16)· a- Sensibilité : Elle caractérise une méthode qui répond à un composé unique et qui ne présente pas d’interférence. Elle se définie comme étant la pente de la coure d’étalonnage. a = b- Linéarité : L’étude de la linéarité revient à une étude de régression. La méthode de la régression consiste à étudier à travers la gamme d’étalonnage. La relation concentration / réponse est exprimée par une courbe d’étalonnage dont l’équation est : y= ax + b Elle peut être complétée par le calcule du coefficient de corrélation « r » et un facteur de réponse. En fait, la détermination du coefficient de corrélation « r » ne permet pas à lui seul de vérifier si la représentation concentration-réponse correspond à une droite. Son calcul n’est intéressant que pour vérifier l’existence d’un lien entre la concentration et la réponse et non pas pour définir de façon absolue la linéarité. Le facteur de réponse est le rapport réponse/concentration. Si la relation concentration/réponse dans une zone déterminée est une droite, le facteur de réponse sera constant quelles que soient les valeurs des couples concentration/réponse. A partir des résultats des facteurs de réponse calculés, on détermine la moyenne, l’écart type et le coefficient de variation (CV). Une faible valeur de ce coefficient permet d’affirmer avec quasi certitude que la représentation concentration-réponse est une droite. c- Répétabilité : L’essai de répétabilité consiste à effectuer l’analyse d’un même échantillon pour le même analyte dans des conditions identiques : même opérateur, même lots de réactifs, même instrument, même calibrateur. En pratique, cet essai sera réalisé au cours d’une même série. L’exploitation des résultats consiste à calculer la moyenne (X), l’écart-type (s) et le coefficient de variation(CV) des valeurs expérimentales. Le CV représentera la répétabilité de la méthode en %. Le coefficient de variation donne l’homogénéité des données, si le coefficient de variation est inférieur à 15%, on considère que les données sont homogènes et inversement, si le coefficient de variation est supérieur à 15%, on dit que les données sont hétérogènes. d- Limite de détection (LD) : Elle représente la plus faible concentration de l’analyte qu’il est possible de détecter, mais pas nécessairement de doser, à l’aide d’une méthode spécifique, dans les conditions expérimentale imposées. Cette limite est généralement exprimée sous forme de concentration (par exemple en microgramme par litre). LD = 3, 3 : La moyenne des écarts-types. S : La pente de la droite d’étalonnage. e- Limite de quantification (LQ) : Il s’agit de la concentration minimale qui peut être quantifiée à l’aide d’une méthode d’analyse avec une fiabilité définie. Avant de détailler le chapitre concernant des résultats, il est nécessaire de présenter la définition de quelques termes importants en statistiques. LQ=10 : La moyenne des écarts-types. S : La pente de la droite d’étalonnage.
|
Table des matières
Partie I : Rappels théorique
Introduction
Les psychotropes
1- Définition et classification
2- Les psycholeptiques
2-1 Les neuroleptiques
a- Classification des neuroleptiques
b- Pharmacocinétique des neuroleptiques
c- Pharmacodynamie des neuroleptiques
2-2 Les phénothiazines
a- Définition
b- Utilisation
c- Structure chimique
d- Pharmacocinétique
e- Pharmacodynamie
f- Effets indésirables
2-3 Lévomépromazine
a- Structure chimique
b- Indications thérapeutiques
c- Intoxication par Lévomépromazine
3- La spectrophotométrie
a- Domaine de l’ultraviolet et de visible
b- Pricipe de la spectrophotométrie
c- Les spectres dans l’UV Visible
d-Loi Beer-Lambert
4- validation d’une méthode analytique
a- Sensibilité
b- Linéarité
c- Répétabilité
d- Limite de détection
e- Limite de quantification
Partie II : Validation du dosage de la phénothiazine par spectrophotométrie.
Matériel et méthodes
1- Matériels et réactifs
2- Notion de base statistique
a- Moyenne
b- Ecart type
c- Coefficient de variation
d- Coefficient de corrélation
e- Coefficient de détermination
f- Loi normale
g- Teste des valeurs aberrantes (Test de Dixon)
Résultats et Discussion
Résultats
1- Sensibilité
2- Linéarité
3- Répétabilité
4- Limite de détection
5- Limite de quantification
6- Coefficient de détermination
7- Coefficient de corrélation
Discussion
1- Sensibilité
2- Linéarité
3- Répétabilité
4- Limite de détection
5- Limite de quantification
6- Limite de quantification
7- Coefficient de détermination
8- Coefficient de corrélation
9- Conclusion
Annexe
Références bibliographiques
Télécharger le rapport complet