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SITUATION GEOMORPHOLOGIQUE
Le paysage de la partie Est est caractérisée par une zone de plaines basses et étroites étirée du Nord au Sud le long du littoral et d’unezone de déclivité de plus en plus accidenté en mesure qu’elle gravite vers l’ouest sur la dors ale des Hautes terres centrales. Le littoral couvre la façade orientale des cinq districts côtie rs dont Tamatave I, Tamatave II, Brickaville, Vatomandry, et Mahanoro [8].
Et comme notre zone d’étude se trouve dans la partie Est de la grande île, dans le district de Brickaville, elle appartient au versant oriental de Madagascar caractérisée par des reliefs généralement plats.
CONTEXTE GEOLOGIQUE
La zone d’étude se trouve dans le socle cristallin constituée par des roches métamorphiques constitués par des gneiss, migmatiteet graphite et des roches sédimentaires constituées par une alluvion, un sable côtières et une argile sableuse d’âge crétacée supérieure continentale.
Sur ce socle migmatitique, un vaste ensemble du socle bien individualisé se repose en discordance et présente trois groupes tels que :
le socle ancien formé de migmatite granitoïde de Brickaville à amphibole et grenat
le système de Vohibory comprenant des gabbros anciens ainsi que le groupe de Beforona, la migmatite, de zone de syénite à corindon.
le système du graphite : la migmatite du Mangoro quartzo-feldspathique et le groupe du Manampotsy constitué de gneiss et de migmatites à graphite se reposant en discordance.
En particulier, la figure ci-après montre que le site d’implantation de la prospection géophysique se trouve dans une vaste formation du socle ancien composé de migmatites à amphibole et grenat et d’une formation alluvionnaire.
I.5 RESEAU HYDROGRAPHIQUE
La zone d’étude ne se situe pas auprès du grand fleuve de la région mais elle est traversée par des petites rivières et par des nombreux importants cours d’eau, comme la rivière d’Andranomiova, Rianala et lombovokatra…
Plus particulièrement, le fokontany Antsampanana est travérsée par la branche de la rivière d’analamiriaka et celle de Manambohitra .Alors, des nombreux points d’eau regorgeant une multitude de richesse constituent un atout majeur pour assurer un développement certain dans cette localité.
De plus la situation géomorphologique favorise l’écoulement de l’eau dans cette région car elle a une conséquence directe sur le tracé duréseau hydrographique, par conséquent les fleuves de cette zone sont vaste, plus courts et rapides [8].
Le débit des eaux des rivières est fortement lié àla pluviométrie. Les crues sont soudaines et violentes pendant la saison de pluies. Toute la zone côtière comprend une multitude de bacs et de ponts, souvent emportés oudétruits lors des crues [8].
LES SYSTEMES AQUIFERES
GENERALITES
Le bassin hydrologique est délimité par les lignesde crêtes topographiques isolant le bassin versant d’un cours d’eau et ses affluents. Il est formé par le bassin hydrographique et le bassin hydrogéologique. Il correspond en surface au bassin hydrographique c’est-à-dire la partie situé au dessus de l’interface atmosphère /sol.
Le bassin hydrogéologique correspond à la partie au dessous de l’interface sol/atmosphère. Elle est formé par les aquifères.
Un aquifère est un corps (couche, massif) de roches perméablescomportant une zone saturée suffisamment conductrice d’eau souterrainepour permettre l’écoulement significatif d’une nappe souterraine et le captage de quantité d’eau appréciable. Un aquifère peut comporter une zone non saturée (définition de Margat et Castany).
L’aquifère est homogène quand il a une perméabilit d’interstices (sables, graviers); la vitesse de percolation y est lente. Il est hétérogène avec une perméabilité de fissures (granite, calcaire karstique); la vitesse de percolation est plus rapide.
Les formations peu perméables (dites semi-perméables), comme les sables argileux, peuvent stocker de l’eau mais la vitesse de transit est faible: on parle d’aquitard. Ces formations peuvent assurer la communication entre aquifères superposés par le phénomène de drainance.
Une nappe est l’ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d’un aquifère, dont toutes les parties sont en liaison hydraulique (Margat et Castany).
avec :
P : Précipitation
ETR : Evapotranspirations réelles
PE : Précipitation efficaces
IE : Infiltration efficace
QT : Débit totale ;
QS : Débit de l’eau de surface
QW : Débit d’une nappe
La surface piézométrique est la surface supérieurede la zone saturée de l’aquifère, et la nappe se trouve dans la partie où l’aquifère a eu lieu.
ALIMENTATION ET STOCKAGE DE L’EAU
Les eaux souterraines proviennent essentiellement de l’infiltration des eaux superficielles. La source d’alimentation en eau d’un bassin hydrologique est donc fournie par les précipitations efficaces, c’est à dire par le volume d’eau qui reste disponible à la surface du sol après soustraction des pertes par évapotranspiration réelle.
L’eau se répartit en 2 fractions:
– le ruissellement qui alimente l’écoulement de surface collecté par le réseau hydrographique;
– l’infiltration qui alimente le stock d’eau souteraine. Dans ce cas on dit que L’infiltration efficace est la quantité d’eau qui arvientp effectivement à la nappe: en effet il se produit de l’évapotranspiration pendant la migration de l’eau vers la profondeur.
La hauteur d’infiltration est la quantité d’eau infiltrée à travers le sol pendant une durée déterminéeLe taux d’infiltration est le rapport entre la hauteur d’infiltration et la hauteur de précipitation efficace
Pour les stockages de l’eau (plus précisément les parts respectives du ruissellement et de l’infiltration) sont régies par de nombreux facteurs:
– la géomorphologie du bassin: pente topographique, réseau hydrographique;
– la lithologie du sous-sol;
– le sol: nature, humidité, couverture végétale;
– la profondeur de la surface piézométrique;
– l’aménagement des eaux et des sols: barrages, dérivation des cours d’eau, rectification de lit, drainage des zones humides, imperméabilisation des surfaces (zones urbaines, voies de communication), pratiques agricoles…
TYPES DE NAPPES
En réalité, il existe plusieurs types de nappe suivant le critère de classification mais en général, on peut les classer en deux sortes telle ue:q la nappe libre et la nappe captive.
Nappes libres
Lorsque le sol est uniformément poreux et perméable, l’eau de pluie s’infiltre jusqu’à une couche imperméable et sature les roche jusqu’un certain niveau appelé surface libre de nappe donnant la nappe libre.
Dans ce cas, L’eau circule dans toute l’épaisseur ed l’aquifère, plus ou moins parallèlement à la surface libre sauf au niveau des exutoires et des lignes de crête.
Alors, la surface piézométrique d’une nappe libre ste la surface supérieure de la zone saturée de l’aquifère.
Nappes captives
On appelle nappe captive, une nappe dont le toit est à un niveau inférieur à la surface piézométrique. Ceci suppose que la couche située autoit de l’aquifère soit « imperméable », mais cette condition n’est pas suffisante. En effet, si le terrain perméable est suffisamment alimenté la nappe est captive ; si cette alimentation est trop faible, elle reste libre. La nappe est confinée car elle est surmontée par une formation peu ou pas perméable; l’eau est comprimée à une pression supérieure à la pression atmosphérique et donnant la nappe captive.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
I.1 CADRE GEOGRAPHIQUE
I.2 DONNEE CLIMATIQUE
I.2.1 PRECIPITATION
I.2.2 TEMPERATURE
I.2.3 EVAPOTRANSPIRATION
I.2.4 DIAGRAMME OMBROTHERMIQUE
I.2.5 BILAN HYDRIQUE
I.3 SITUATION GEOMORPHOLOGIQUE
I.4 CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.5 RESEAU HYDROGRAPHIQUE
PARTIE II THEORIE ET METHODOLOGIE
II.1.LES SYSTEMES AQUIFERES
II.1.1.GENERALITES
II.1.2. ALIMENTATION ET STOCKAGE DE L’EAU
II.1.3. TYPES DE NAPPES
II.1.3.1 Nappes libres
II.1.3.2 Nappes captives
II .1.3.3 Exemple de type de nappe rencontré à Madagascar [9]
II.2. LA PHOTO-INTERPRETATION
II.2.1 LA PHOTOGRAPHIE AERIENNE (PA)
II.2.11 Définition
II.2.12 Les types de PA [4]
II.2.13 Les qualités des PA
II.2.14 La prise de vue (PV)
II.2.2 LE STEREOSCOPE
II.3. METHODE DE PROSPECTION ELECTRIQUE
II.3.1 DISPOSITIF WENNER
II.3.2 IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ELECTRIQUE
II.3.2.1 Acquisition des données
II.3.2.2 Traitement et interprétation des données
II.3.3 APPAREILS DE MESURE
PARTIE III INTERPRETATION ET RESULTATS
III.1 PHOTO INTERPRETATION
III.2 INTERPRETATION DES PANNEAUX ELECTRIQUES
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
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