Integraton de la femme dans le milieux du travail

GENERALITES

L’intégration dans le milieu du travail est une période d’adaptation parfois ardue notamment pour les femmes et encore plus pour les femmes qui exerce un métier à prédominance masculine. A ce propos on entend souvent dire d’une profession qu’elle est masculine ou féminine. La représentation sociale de cette réalité s’opère à travers le faible pourcentage des femmes ou d’homme en exercices. Plus précisément on entend par métier masculin, un domaine d’activité ou l’on retrouve moins d’un tiers de pour cent de femme ou en d’autres termes le métier présente une faible intégration de la gent féminine. Actuellement, de nombreuse recherche ont été menée sur le travail de la femme notamment dans la cadre de l’entrepreneuriat, l’égalité de genre et la promotion de la femme e milieu rural. Cependant, les stratégies du développement adoptées jusqu’alors à Madagascar n’ont pas su coordonner dans leur action le pays légale et le pays réel, la logique à suivre est la logique du développement. Inspiré de la politique mondialisant et mondialisée, elle ne tient pas généralement compte de la situation concrète, du genre de vie des malgaches qu’elles se doivent de transformer dans une optique individualiste. Les projets de développement ne tiennent pas compte des potentialités socioculturelles et historiques de la population malgache au profit d’une couche privilégiée de la bourgeoisie urbaine et de la bourgeoisie montante rurale. La pauvreté sévit la masse populaire. Bien que le travail de la femme soit une nécessite, son intégration au marché du travail ou plus précisément au sein du système salarial montre une disparité. Ce phénomène relève des socio psychologiques traduites le plus souvent comme « un refus au changement » qui se manifeste à travers deux cas distincts : une femme non diplômée chômeur, diplômée chômeur.

PRESENTATION DU CADRE GENERAL DU RECHERCHE

Historicité du District de Maroantsetra

Autrefois, grâce à son panorama, la Baie d’Antongil offre une escale sans risque à tout navigateur exploitant l’océan Indien. En 19772, par exemple, des navigateurs et explorateurs hollandais, polonais, portugais et hongrois ont fait souvent escale dans cette baie à cause de sa beauté ainsi que ses richesses exotiques. Le dénommé « BENY WISKY » très célèbre dans son temps s’est installé avec sa troupe et vécut avec la population locale. Puis, en 1874, deux Rois betsimisaraka se sont installés en centre-ville de Maroantsetra actuelle. D’abord, le Roi IAMBARA vivait dans la cour de la résidence du District que nous connaissons de nos jours. Il a érigé la fameuse pierre sacrée appelée « Ambatomasina » qui est honorée et respectée par la population de Maroantsetra. Puis, l’autre Roi dénommé VOLANESY résidait dans l’actuelle « Tranombarotra ROSO ». A cette époque le village actuel de SOANIERANA était le centre administratif et c’est là que le Gouverneur RABESANDRATANA et son protocole RANDRIANARIVONY.

Par ordre du roi, ils sont chargés de l’administration et de la sécurité de son territoire. En 1884, après le départ d’un Gouverneur français et de son assistant pour Tananarive, un autre Français appelé LAGRIFFOLE débarquait dans la baie d’Antongil ; Ce dernier, pour éviter l’attaque des ennemis, a planté des arbustes épinés (Fatsy) appelés « TSETRA » sur les bords de la rivière d’Anjahanambo jusqu’au Seranamba Soanierana. Et puis, la ville prit le nom de MAROTSETRA (ville ou il y a beaucoup de plantes épineuses). Enfin, ayant évolué avec le temps, le MAROTSETRA est devenu MAROANTSETRA.

SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le District de MAROANTSETRA est situé dans la Baie d’Antongil, dans la cote-Est de Madagascar et bordant l’Océan Indien. MAROANTSETRA se délimite au Nord-est par le District d’Antalaha au Sud par le District de Mananara-Nord, au Sud-Ouest par Mandritsara et au Nord-Ouest par le Distrrict de Befandriana-Nord. Sa superficie est de 6816km2.

En ce qui concerne le relief, MAROANTSETRA a plusieurs montagnes qui se trouvent presque dans le MASOALA, en l’occurrence Beanjara avec 1311m d’altitude et se trouvant dans la commune rurale d’Anjahana. Puis, Antongavavitrika avec 1272m d’altitude et se trouvant dans l commune rurale d’Andranofotsy. Enfin, Ambohitsitondroina avec 1105m d’altitude se trouvant dans la commune rurale d’Anjahana. En parlant d’hydrographie le District de Maroantsetra a un grand fleuve appelé Antenambalana et des rivières qui sont au Nord-Ouest, la rivière d’Andranofotsy au Norrd , la rivière de Manambolo, au Sud, les rivières de Voloina et de Rantbabe et à l’Est, les rivières d’Ambanizana et de Mahavelona. Le climat à Maroantsetra est tropical chaud et humide. Puis, le sol est très fertile. Pour mieux connaître la situation du District de Maroantsetra, nous allons pésenter une carte du District.

GENERALTE SUR LA NOTION DE GENRE ET LA PERCEPTION DE LA PLACE DE LA FEMME DANS LA VIE ECONOMIQUE A MADAGASCAR

LE CONCEPT GENRE : TERMINOLOGIE

Le terme “gender“ est apparu pour la première fois en 1972, dans un ouvrage d’Ann Oakley le mot ‘sexe’ se réfère aux différences biologiques entre mâles et femelles : à la différence corrélative entre leurs fonctions procréatives. Le ‘genre’, lui, est une question de culture : il se réfère à la classification sociale en ‘masculin’ et ‘féminin « . Selon Joan W. Scoot, « le “genre“ est trop souvent incompris et caricaturé ».

Le terme « genre » a maintenant dépassé la signification essentiellement grammaticale qui permettait de classer les substantifs en masculin, féminin, ou neutre. On ne l’utilise pas pour décrire les caractéristiques sexuelles qui permettent de déterminer les mâles et les femelles, mais plutôt pour cerner les rôles sexuels définis socialement, les attitudes et les valeurs que les communautés ou les sociétés considèrent comme appropriées à un sexe ou à l’autre. On a d’abord parlé de « rapports sociaux de genre », puis on a utilisé, en raccourci, le terme « genre». L’analyse des rapports sociaux de genre permet de mettre en valeur et d’expliquer le déséquilibre général que l’on peut constater dans les relations entre les hommes et les femmes (Ŕ l’importance des rôles sexuels dans le partage du pouvoir, la prise de décision, la division du travail, tant au sein du ménage que dans la société). Les rapports sociaux de genre dirigent notre attention sur tous les éléments acquis du processus de socialisation : notre définition, les interactions attendues et acceptables entre les hommes et les femmes.

Cette division du travail par la société renvoie aux “rôles selon le genre“ : ce sont les rôlesdéterminés par le sexe, mais selon une classification sociale et non pas biologique. Par exemple, si l’éducation d’un enfant ou la préparation des repas est considérée comme des rôles féminins, il s’agit d’une classification sociale, donc de rôles selon le genre, et non pas déterminée par les lois de la biologie.

Par opposition, “les rôles sexuels“ réfèrent ainsi à une occupation ou à une fonction pour laquelle il faut absolument appartenir à un sexe spécifique. Par exemple, la grossesse est un rôle sexuel féminin puisque seulement les femmes peuvent devenir enceintes. Le sexe renvoie ici à l’état de mâle ou de femelle, dans le sens biologique du terme.

Les représentations sociales des femmes et des hommes renvoient à des stéréotypes dans les rôles selon le genre. Le stéréotype est ainsi ce portrait des rôles sociaux traditionnellement dévolus aux femmes et aux hommes, et que l’on retrouve de façon constante dans les médias et la littérature. Le stéréotype concourt à la division traditionnelle du travail basée sur le genre, en la représentant comme ‘normale’ et ‘naturelle’. Les stéréotypes présentent souvent une division du travail plus limitative réductionniste par rapport à ce que l’on retrouve dans la vie de tous les jours. Le concept de division du travail selon le genre implique un schéma de société dans lequel on accorde un ensemble de rôles différents aux hommes et aux femmes, sur la base du genre. On peut raffiner ce concept en y ajoutant la notion de division du travail selon le genre, où l’inégalité se manifeste dans la rétribution du travail. La discrimination envers les femmes à ce niveau implique que les femmes héritent des tâches les plus lourdes et des activités non rémunérées, alors que les hommes bénéficient des revenus et des autres produits de ce travail. La finalité de l’approche est l’égalité de genre qui signifie l’absence de discrimination basée sur le sexe dans la répartition des ressources et des bénéfices, et dans l’accès aux services. Ce concept peut être évalué selon qu’il y a égalité des chances ou égalité des retombées. La convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) peut être considérée comme un énoncé sur ce que devrait signifier le principe de l’égalité des genres, dans tous les aspects de la vie et dans tous les secteurs de l’économie.

Le Petit Larousse définit l’équité comme la vertu de celui qui possède un sens naturel de justice, respecte le droit de chacun. L’équité signifie aussi “avoir une part“ dans quelque chose. C’est donc une composante importante de l’égalité. Techniquement, l’égalité devant la loi peut exister (et existe souvent) sans que ceux que désigne comme égaux bénéficient concrètement de ses avantages. L’équité de genre vise à s’assurer que les politiques ou les interventions de développement ne laissent pas les femmes dans une situation pire, économiquement ou sur le plan des responsabilités, sociales, que celle précédant l’intervention. Cette approche tente de quantifier l’équité, de la rendre visible, par des indicateurs qui révèlent le coût humain de nombreuses activités : l’approvisionnement en énergie, en eau, etc. Cette approche vise à assurer que les femmes bénéficient d’une juste part dans la répartition tant des résultats que des responsabilités, d’un traitement égal devant la loi, d’un accès égal aux services sociaux, à l’éducation, d’un salaire égal à travail égal. Dans le cas contraire, on parle d’inégalité de genre.

L’inégalité structurelle de genre existe là où la discrimination de genre est présente dans le système social et pratiquée même par les institutions publiques. Cette inégalité sera accentuée si elle est soutenue par des règles administratives et des lois plutôt que seulement par la coutume et la tradition. La discrimination de genre signifie que l’on accorde un traitement différent aux individus sur la base de leur appartenance à l’un ou à l’autre sexe. Selon les types de société, cela peut impliquer une discrimination systématique envers les femmes au niveau de la distribution des revenus, de l’accès aux ressources et de la participation à la prise de décision. L’application du concept genre suppose une sensibilisation au genre (ou aux questions de genre). Cette dernière peut être définie par la capacité à reconnaître les problèmes types de genre et, plus précisément, à reconnaître les perceptions et les intérêts spécifiques des femmesqui émanent de leur position sociale et des rôles qui leur sont traditionnellement dévolus. La sensibilité aux questions de genre peut facilement être confondue avec le concept de « conscience de genre » qui a cependant un sens plus fort : la conscience de genre permet de reconnaître les problèmes types de genre qui demeurent généralement occultés pour ceux quiont un point de vue plus conventionnel sur ces questions.Nous définissons donc la sensibilité au genre comme une prémisse à l’acquisition de la « conscience de genre » qui implique une vision plus analytique et critique des disparités entre les hommes et les femmes. La « conscience de genre » implique la capacité à identifier les problèmes issus de l’inégalité et de la discrimination liées au genre, même quand ceux-ci ne sont pas évidents ou sont même occultés Ŕ c’est-à-dire qu’ils ne font pas partie de l’explication généralement admise du problème et de son origine. La conscience de genre suppose donc un degré déjà important de conscientisation. Enfin, les « questions de genre » (gender issues) font référence à des situations particulières où l’inégalité des genres est reconnue comme telle et considérée comme indésirable ou injuste.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : PRESENTATION DU CADRE GENERAL DE RECHERCHE ET APPROCHE THEORIQUE SUR LE GENRE ET LE TRAVAIL
CHAPITRE I : APPROCHE HISTORICO-GEOGRAPHIQUE
CHAPITRE II : INFRASTRICTURE AGRICOLE ET TRAVAIL AGRICOLE
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LA NOTION DE GENRE ET LA PERCEPTION DE LA PLACE DE LA FEMME DANS LA VIE ECONOMIQUE A MADAGASCAR
PARTIE II : ANALYSE QUANTITATIVE ET QUALITATIVE DE L’INTEGRATION DANS LE MARCHE DU TRAVAIL
CHAPITRE I : ANALYSE QUANTITATIVE TESTE DE KHI2
CHAPITTRE II : ANALYSE QUALITATIVE
PARTIE III : PROSPECTION ET ALTERNATIVE DE L’INTEGRATION DE LA FEMME
CHAPITRE I : PROSPECTION A L’EDUCATION DANS LA VIE FAMILIALE DE COUPLE
CHAPITRE II : INTEGRATION DE LA FEMME DANS L’ECONOMIE MODERNE
CHAPITRE III : L’EGALITE HOMMES FEMMES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES MATIERES
ANNEXES

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