Intégration du mouvement dans les apprentissages
LE CERVEAU
Julie Monney (2014) déclare que : « le cerveau est un organe composé de deux hémisphères qui sont connectés par des fibres de substance blanche, via le corps calleux et les commissures ». Le cerveau se définit comme étant : un tissu cérébral composé de cellules nerveuses. Les neurones jouent un rôle important dans le traitement de l’information nerveuse. On peut distinguer six zones de substance grise où se concentrent les corps cellulaires des neurones, c’est-à-dire là où sont reçues, traitées et intégrées les informations électriques et des zones de substance blanche composées de fibres nerveuses qui connectent les neurones entre eux. C’est par des fibres appelées axones que les neurones émettent leurs messages à destination d’autres neurones dans le cerveau ou dans le reste du corps .Chacun de ces éléments a une mission spécifique afin de veiller au bon fonctionnement de notre cerveau. L’oxygène, l’eau, le sommeil et la nourriture sont vitaux et permettent un apport en énergie régulier pour fournir la force nécessaire à un bon fonctionnement. Les autres besoins sont souvent oubliés. Cependant, ils sont tout aussi importants.
LA MEMOIRE
Selon Paul Dennisson (2006) dans son livre « apprendre par le mouvement », la mémoire est « la capacité à relier le moment présent à une expérience passée grâce à une association émotionnelle qui nous permet de revivre l’évènement comme s’il se produisait à nouveau ».
De plus, selon ces dires, une bonne mémoire est plus que d’être capable de mémoriser des informations afin de les réciter par cœur.
Il existe plusieurs types de mémoires. Selon le modèle de Tulying, on posséderait cinq catégories de mémoires, une pour chaque sens. Elles échangent continuellement entre elles.
La mémoire sensorielle, aussi appelée mémoire perceptive, stocke informations liées aux sensations que l’on ressent grâce aux sens de la vue, du toucher, de l’odorat, du goût ou encore de l’ouïe. Elle nous permet de nous rappeler des évènements durant une seconde. C’est notamment à l’aide de cette mémoire que nous pouvons nous souvenir du goût exact d’un aliment. La plus utilisée est la mémoire visuelle. Cette dernière représente 80 % des informations transmises au cerveau. Elle permet de reconnaître des visages ou de lire un texte. Selon Sebastien Martinez, la mémoire visuelle est indispensable à la première étape du processus de mémorisation (encodage).
MEMORISATION
Selon le dictionnaire Larousse (2018), la mémorisation est « l’action de mémoriser quelque chose, une information ». Elle est aussi définie comme étant « la faculté de l’esprit d’enregistrer, conserver et rappeler les expériences passées ».
La mémorisation d’une information commence par la perception d’un élément grâce à l’un des cinq sens. C’est alors dans la mémoire sensorielle que cette information est stockée durant environ une seconde. Si l’on porte notre attention sur cet élément, cette personne, l’information est transmise dans la mémoire à court terme pour un temps d’une minute. Puis, si notre attention s’attarde sur cet élément, si l’on répète ou entraîne ce geste, l’information est encodée et consolidée afin d’être placée dans la mémoire à long terme. Le mouvement permet d’apporter deux sens supplémentaires ; le sens kinesthésique qui se rapporte à la gestuelle et le sens vestibulaire qui lui est relatif à l’équilibre.10Selon Peter Favre (2010) repris par Monney (2014), on recourt à trois étapes afin de mémoriser une information :
L’encodage qui est le moment de la prise d’information, par l’intermédiaire du système sensoriel. Pour cette étape, l’attention est nécessaire. Lorsqu’un élément est familier, il sera plus facile à encoder.
Le stockage qui consiste à inscrire l’information. Il y aura un meilleur ancrage du souvenir si des associations (conscientes ou non) se font entre les nouvelles et les anciennes connaissances.
Le rappel qui est l’accès au souvenir, à son utilisation. Cette dernière étape nécessite des stratégies plus ou moins complexes de récupération.
LA CONCENTRATION
Selon le dictionnaire Larousse, la concentration est : « L’action de faire porter toute son attention sur un même objet » (Larousse, 2018). Pour Roger Vittoz, c’est la faculté de pouvoir fixer sa pensée sur un point donné, de suivre le développement d’une idée sans se laisser distraire, simplement de pouvoir s’abstraire dans une lecture, dans un travail. On comprend alors que la concentration permet de porter une attention particulière sur un travail, une idée ou une pensée.
D’après Anne Jeger, la concentration permet de faciliter le travail scolaire et ainsi de maintenir performantes ses capacités de mémorisation. Elle permet aussi de développer des capacités d’apprentissage.
Selon Michèle Longour, être concentré permet de faciliter la compréhension et la mise en mémoire de nouveaux éléments. Au contraire, un manque à ce niveau-là aurait comme conséquence directe de la fatigue, découragement ainsi qu’une perte de temps.
LA MOTIVATION
Selon le dictionnaire Larousse, la motivation représente les : « Raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu’un dans son action » (Larousse, 2018). Dans ce travail, c’est plus spécifiquement la motivation dans les apprentissages scolaires qui nous intéresse. On la définit alors comme étant l’ensemble des déterminants qui poussent les élèves à s’engager activement dans le processus d’apprentissage, à adopter les comportements qui le conduiront vers la réalisation de ses objectifs d’apprentissages et à persévérer devant les difficultés (Nicole Trachsel, cours sur la motivation scolaire, diapositive).
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Table des matières
Introduction
Chapitre 1. Problématique
1.1 Définition et importance de l’objet de recherche
1.1.1 Raison d’être de l’étude
1.1.2 Présentation du problème
1.1.3 Intérêt de l’objet de recherche
1.2 Etat de la question
1.2.1 Origine ou bref historique
1.2.2 Champs théoriques et concepts
1.3 Question de recherche et objectifs ou hypothèses de recherche
1.3.1 Identification de la question de recherche
1.3.2 Objectifs ou hypothèses de recherche
Chapitre 2. Méthodologie
2.1 Fondements méthodologiques
2.1.1 Recherche quantitative et qualitative
2.1.2 Approche déductive
2.1.3 Démarche explicative
2.2 Nature du corpus
2.2.1 Récolte des données
2.2.2 Procédure et protocole de recherche
2.2.3 Echantillonnage
2.3 Méthodes et/ou techniques d’analyse des données
2.3.1 Traitement des données
2.3.2 Méthodes et analyse
Chapitre 3. Analyse et interprétation des résultats
3.1 Données et analyse des résultats
3.1.1 Données quantitatives
3.1.1.1 Questionnaire élèves
3.1.2 Données qualitatives
3.1.2.1 Questionnaire élèves
3.1.2.2 Entretien directif
3.2 Synthèse des résultats obtenus
3.2.1 Mémorisation
3.2.2 Motivation
3.2.3 Concentration
Conclusion
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