Intégration du lecteur de code QR
Les interactions médicamenteuses :
Définition :
Par définition, une interaction médicamenteuse « IM » est une modification qualitative ou quantitative, des effets d’un médicament par un autre médicament, aliment, ou boisson. L’interaction peut également avoir lieu avec des agents chimiques de l’environnement. Cependant, pour ce travail, nous ne retiendrons que les interactions ayant lieu entre médicaments. Certaines interactions médicamenteuses ont des conséquences cliniques graves, d’autres n’ont que des effets sans critère de gravite et/ou sont parfois asymptomatiques[2]. Quand on parle de l’addition de plusieurs médicaments, il faudrait précisez la molécule mère (ou bien le principe actif) de chacun d’eux parce que c’est elle qui détermine sa position vis à vis à l’interaction. Ce n’est pas tous les médicaments qui sont concernés par ces interactions parce qu’on sait bien que ces médicaments sont bénéfiques, mais ils agissent parfois en contradiction les uns par rapport aux autres. Ces contradictions sont répertoriées en quatre niveaux :
1. Le niveau le plus grave est la « contre-indication ». Celle-ci revêt un caractère absolu, et ne doit pas être transgressée. Elle peut avoir un effet toxique qui entre dans ce que l’on appelle iatrogénique (conséquence négative due à un traitement ou un acte médical).
2. L’« association déconseillée » doit être le plus souvent évitée. Si les deux médicaments sont nécessaires, et après examen approfondi du rapport bénéfice/risque, une surveillance étroite du patient s’impose.
3. Le cas le plus fréquent est la « précaution d’emploi ». L’association est possible dès lors que sont respectées, notamment en début de traitement, les recommandations simples permettant d’éviter la survenue de l’interaction : adaptation des doses, renforcement de la surveillance clinique, biologique, électrocardiogramme…
4. Au quatrième niveau, il n’existe pas de recommandation pratique. Pourtant, le risque d’interaction médicamenteuse existe, et correspond le plus souvent à une addition d’effets indésirables. Il revient au médecin d’évaluer l’opportunité de l’association de médicaments.
Conséquences pharmacologiques des interactions médicamenteuses :
Les conséquences pharmacologiques des interactions médicamenteuses sont des modifications quantitatives d’un ou de plusieurs effets (thérapeutiques ou indésirables) d’un ou des médicaments de l’association. Si nous considérons un effet déterminé, elles affectent soit son intensité, soit sa durée, soit les deux paramètres simultanément. On peut compter trois conséquences :
La synergie : L’action d’un médicament peut être augmentée en rapidité, en intensité, en durée, par l’administration simultanée d’un autre médicament possédant une activité pharmacologique qualitativement identique.
Projet de la solution envisagée :
Pour aborder un tel problème on a opté pour le développement d’une application Android pour smartphones et tablettes, des outils exponentiellement répandus dans le monde et présents dans la majorité des demeures, qui servira à détecter de telles interactions dans le cas de polypharmacie ou juste vérifier deux médicaments.
L’application a pour but d’offrir une interface simple et ergonomique, dénouée de toute complexité et détails inutiles, qui permettra à un utilisateur ayant très peu de connaissance de connaitre les risques d’interactions entre un médicament et un autre. Il faudra donc traduire l’information brute et en extraire que le nécessaire à jauger la sévérité d’une interaction.
Vu le déploiement du nouveau Code QR (Quick Response Code) dans les médicaments récents, l’utilisation de l’application sera entièrement automatisée par un simple scan du code-barres du médicament par l’appareil photo et donnera des résultats simples et interprétables par tout le monde.
L’application permettra donc de :
– Enregistrer des traitements en cours et les garder dans une liste pour d’éventuels tests. – Vérifier l’interaction d’un médicament avec un traitement enregistré. – Vérifier rapidement d’éventuelles interactions entre deux médicaments. – Scanner un médicament et en afficher les informations relatives. – Saisi automatique des médicaments par un simple scan de son code QR.
Les différents types d’applications sous Android :
Activité :
C’est l’application de base sous Android. Comme une application avec une interface pour l’utilisateur dépend toujours d’une activité, la plupart des applications en ont donc au moins une. L’activité va permettre d’afficher une vue contenants des contrôles. Ces contrôles sont simplement les listes, images, boutons, champs de saisie, etc. Dans le modèle MVC (Model, View, Controller), l’activité est le controller. C’est donc en quelque sorte le moteur de l’application. Une activité peut en ouvrir une autre, lui fournir des données et en récupérer à sa fermeture. Nous verrons plus en détail le fonctionnement des activités.
– Cycle de vie d’une application Android
Une activité n’a pas de contrôle direct sur son propre état (et par conséquent vous non plus en tant que programmeur), il s’agit plutôt d’un cycle rythmé par les interactions avec le système et d’autres applications. La figure suivante présente ce que l’on appelle le cycle de vie d’une activité, c’est-à-dire qu’il indique les étapes que va traverser notre activité pendant sa vie, de sa naissance à sa mort. Chaque étape du cycle est représentée par une méthode .
BroadcastReceiver :
Les BroadcastReceiver sont une alternative aux services. C’est une sorte de service endormi qui se réveille suite à une demande spécifiée. Ils ont été créés pour répondre au besoin d’économie d’énergie que demandent les appareils comme les smartphones. Il est possible de placer des BroadcastReceiver sur des alarmes pour réaliser des actions différées ou périodiques comme la mise à jour d’un widget météo. Ils permettent aussi d’écouter des messages du système ou d’autres applications comme la réception d’un SMS. Il est bien sûr possible d’envoyer ses propres messages broadcast.
ContentProvider :
Les ContentProvider, comme leur nom l’indique, sont des gestionnaires de données. Ils permettent la mise à disposition de données filtrables aux autres applications. Ils sont utilisés pour récupérer la liste des SMS ou encore la liste des contacts. Il est aussi possible de créer ses propres ContentProvider afin de rendre disponibles les données de l’application en question. Par exemple, pour une application de carte de visite, il peut être judicieux de proposer un accès contrôlé aux données constituant les cartes de visite.
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Table des matières
Chapitre I : Interactions médicamenteuses et problématique engendrée
Introduction
I. Qu’est-ce qu’un médicament
II. Classification des médicaments
III. Les interactions médicamenteuses
1. Définition
2. Conséquences pharmacologiques des interactions médicamenteuses
IV. Présentation de la problématique
V. Projet de solution envisagée
Conclusion
Chapitre II : Le système Android et la révolution du code QR
Introduction
I. Le système Android
1. Définition
2. Caractéristiques d’Android
3. Les applications Android et la diversité de leur déploiement
4. L’évolution ascendante dans le marché
5. Android vs les autres OS: Vision comparative
6. Architecture
II. La révolution du code QR
1. Introduction
2. Présentation du code QR
3. Caractéristiques du code QR
4. Déploiement et utilisations du code QR :
Conclusion
Chapitre III : Outils et environnement de développement
Introduction
I. L’environnement de développement
Maven
Architecture de base d’un projet
II. Langage
1. Basé sur Java
2. Interfaces et XML
III. Les différents types d’applications sous Android
1. Activity
2. Service
3. BroadcastReceiver
4. ContentProvider
IV. Les bases de données SQLite
1. Présentation du SQLite
2. SQLiteDatabase Browser
3. SQLite dans Android
Conclusion
Chapitre IV : Développement de l’application
Introduction
I. Intégration du lecteur de code QR
II. Création, importation et exploitation des bases de données
III. Développement du GUI et explication par différents scenarios
Conclusion
Conclusion générale
Liste des Figures
Liste des Tableaux
Bibliographie et références
Lexique
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